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    Le Mépris
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    277 critiques spectateurs

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    zinjero
    zinjero

    17 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2009
    Nullissime. J'ai donné une heure au film pour décoller mais non... il n'y a rien. Le néant toal. Pas une once de sentiment. Le mépris ne prend jamais. Un coup de filtre bleu. Jaune. Gratuit et totalement sans effet. De temps à autre des bouts de pellicules qui s'enchaîenent, sans doute des chutes géniales qu'il fallait à tout prix caser. Un cul tous les quarts d'heures pour réveiller le spectateur. Et puis tout sent l'impro ; tout pue la vanité. Au final une daube. Une vraie, de celles qui donnent même pas envie d'en rigoler.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Mais que c'est pauvre !!! On assiste durant 90 min à la dispute d'un couple, rien de plus. Pour se donner des airs, Godard ne met pas de générique, joue avec ses filtres, filme la caméra qui elle même filme celle qui la filme, utilise des aphorismes en Allemand, en Français, en Anglais, mais il n'y a rien derrière, aucune histoire, aucun projet. Ce film est juste une juxtaposition d'idées de réalisation qui pourraient être intéressantes si elles étaient au service de quelque chose.
    Le son est moche (les dialogues sont parfois inaudibles), la musique, insupportable, utilisée n'importe comment.
    Les deux seuls intérêts du film : voir Fritz Lang et s'apercevoir que finalement Bardot avait les fesses plates.
    Ciemonde
    Ciemonde

    66 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Est-ce ainsi que vous, hommes, nous percevez, nous les femmes ? Des milliers et des milliers de mystères qui s'entrechoquent? Si tel est le cas me voici profondément intriguée.
    Car c'est l'incompréhension qui vogue au sein de cette drôle de réalisation. L'impossibilité à communiquer. Le silence, les questions, sans réponses ou sans précisions. Personne ne se comprend ou ne cherche à se comprendre. Le genre de situation qui provoque très rapidement l'agacement. La stupidité du protagoniste masculin est égale à la pitié que le spectateur ressent pour lui dès les premiers plans. Il n'y a ni victimes, ni bourreaux. Les tords et les souffrances sont partagées, car rien n'est résolu, rien n'est expliqué.
    Sur un plan purement technique, Le Mépris est grand. L’ingéniosité des plans, l'assortiment de couleurs, la tonalité très marquée d'une époque, la mise en abîme et le parallèle scénaristique. Piccoli brillant, Bardot mutique. Les personnages se transposent et se reconnaissent au sein d'une histoire antique qu'ils s'empressent donc de réinterpréter. L'idée est intéressante mais le fouillis anti-communicatif m'a brouillé la vue. Je n'ai alors pas su prendre le film à sa juste valeur me concentrant bien trop sur l’absurdité des situations. Godard aime cette impossibilité à se comprendre, cette dichotomie constante au sein des rapports humains. Je comprends cette amour et cette attirance mais je ne l'applique pas et ne le vis donc pas. Mon avis est alors purement subjectif et révèle un état d'âme particulier durant le visionnage de l’œuvre. En essayant de m'en détacher je vois ailleurs une grande virtuosité. Je ne me prends donc pas au jeu mais je contemple sagement.
    Estonius
    Estonius

    2 381 abonnés 5 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    Il y a deux trucs qui agacent : le fatras de références culturelles et le mélange des langues. Sinon Godard accomplit l'exploit de nous intéresser à une histoire qui ne l'est pas. La réalisation est géniale (ah, ces plans d'appartement !), la photo est somptueuse, Bardot n'a jamais été aussi belle (ce qui ne l'empêche pas de jouer comme une patate) et dégage un érotisme qui ne laisse pas insensible, la musique est magnifique. Un film peut-être surcoté mais pas tant que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Une grâce éternelle émane de ce roman qui est à la fois lu, et chanté.
    Epikouros
    Epikouros

    29 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Le film le plus prétentieux et le plus surfait de l'Histoire du cinéma français avec, en prime, une "ravissante idiote" nommée B.B. doublée d'une comédienne ratée. Même ses fesses ont pris un coup de vieux et ne sont plus sexy en 2014. C'est dire... Une demi-étoile pour la musique... que j'ai eu envie d'enlever aussitôt tant la rengaine est rabâchée comme un vieux microsillon rayé. Un insipide navet qui n'enchantera que les snobs et la critique parisienne qui préfèrera toujours à l'Amour en live les interminables et poussives branlettes d'intellos. J'ajoute que le mépris du réalisateur est total pour ceux parmi ses spectateurs (sans doute de débiles provinciaux n'aimant que le cinoche commercial) qui ne connaissent pas un traître mot d'anglais et sont largués dès la première séquence !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    887 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2017
    2 minutes de très belle musique placée en boucle autour d'un couple qui se déteste ou plutôt d'une femme qui harcèle son mari de mots détestables et cruels et lui qui reste sans répondre et sans comprendre comme nous, spectateurs, qui restons aussi pour voir un documentaire sur le tournage d'un film imaginaire....
    Sans queue ni tête....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 janvier 2008
    D'une prétention affligeante, godard est un hermétique qui au nom d'une prétendue intelligence dans le fait de non respect des codes cinématographiques nous livre une diarée visuelle et verbale de conneries aussi grosse que le rocher de gibralatar! le scénario sans cette mise en scène douteuse ne vaut pas un pet de lapin, et la mise en scène relève plus de la branlette intellectuelle que du génie!
    Thomas S.
    Thomas S.

    7 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2010
    Difficile de passer à côté de ce film tellement il est incontournable et emblématique de "la nouvelle vague". Le duo Bardot (Camille) - Piccoli (Paul) est mythique. Jean-Luc Godard retrace l'histoire (adaptée d'un roman d'Alberto Moravia) d'un couple qui s'autodétruit en parti à cause de l'incapacité des deux protagonistes à se comprendre. Sur fond de tournage de l'odyssée avec fritz Lang comme réalisateur dans son propre rôle, ce drame est un hommage tout entier rendu par Godard au Cinéma. Le thème musical, la cinecitta et la villa moravia sur l'île de Capri sont quelques uns des autres emblèmes de ce film très riche.
    Lenalee23
    Lenalee23

    34 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2009
    Un des plus grand film qui m'ai été donné de voir. Godard experimente dans ce film mais Godard livre ici un film déchirant. Un niveau rarement atteint par un film qui nous fais passer tellement de choses dans l'esprit qu'il crée très vite à son égad soit une haine incommensurable soit une admiation sans borne comme celle que je lui voue.
    marco9494
    marco9494

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juin 2009
    quelque deception, film terriblement ennuyeux, j'ai regardé ca comme un documentare sur les années 60 , tres belle photo ( bravo le chef op) belle musique (merci delerue) mais godard dans tout ca....RIEN.Le roman de Moravia est captivant , émouvant car il y a du suspense sentimental mais godard le détourne a son compte et le refroidit par un matuvu intellectuel et il évident qu'il ne sait pas dirigé ses comediens ,ca frise l'amateurisme style improvisation dans un cours de theatre d'une mjc
    une imposture de plus qui rend le cinema francais ridicule
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    137 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Non, ce n'est pas un des plus grands chefs-d'oeuvre de tous les temps. Non, ce n'est même pas le meilleur film de Godart qui avait fait mieux avec "A bout de Souffle". Mais ça mérite d'être vu. Pas pour les acteurs : Piccoli n'a pas une présence très puissante, Bardot est franchement mauvaise. Pour le scénario ? Pas sûr car cette histoire de couple qui se défait a déjà été mille fois réalisée, et seul le prétexte du monde du cinéma est novateur dans cette histoire (surtout dans le cinéma Français). Alors quoi ? Ce ne sont pas non plus les décors, réduits au minimum, qui m'ont impressionné. C'est la mise en scène elle-même qui justifie tout le reste. Godart cadre comme personne et son utilisation de l'espace est très particulière. C'est tourné en Scope mais le format standard aurait très bien pu s'appliquer : c'est souvent filmé de loin, à travers les murs, comme un oeil voyeuriste. Et ces délimitations viennent s'installer dans le champ au point même de le réduire à sa plus simple expression, avec le duo vedette dans le viseur. Les plans de coupe sont toujours justifiés, et parfois, on peut observer certains travellings latéraux successifs pour éviter un montage qui serait trop saccadé. Encore une fois, le réalisateur ne montre qu'un personnage à la fois, préférant montrer une scène de manière serée que de l'élargir et d'utiliser pleinement l'écran dont il dispose. C'est une sorte d'innovation mais aussi de "Mépris" de ce format. Il y a une soit une volonté, soit une nostalgie de classicisme. Toujours est-il que c'est exposé remarquablement et que la musique est extraordinaire : c'est une des plus belles jamais écrites et elle relève complètement l'attention du spectateur lors de passages qui auraient pu être longuets. Elle porte à bout de bras l'oeuvre : plus puissante encore que la mise en scène, j'irai jusqu'à dire qu'elle est l'élément principal du film, sa base. En tout cas, "le Mépris" doit être vu mais je suis loin de penser que c'est un film absolu.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    205 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2013
    Jean-Luc Godard et les stars : presqu’une condition sine qua non. «Le Mépris» (France, 1963) unit deux célébrités de son époque : B.B. que se partagent les paparazzi (cf. «Paparazzi» de Jacques Rozier) ; J.-L. G. que s’arrachent et qui déchire la critique. Partagé entre ces deux sommités du moment –qui n’appartiennent pas franchement au même milieu-, «Le Mépris» raconte l’histoire «du cinéma (qui) substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs». Le monde du «Mépris» est composé de désir. Et le désir, dans sa nature, ne sait exister sans le mépris qui le menace. Du désir, le film bascule au mépris. Par le biais du scénariste Paul Javal (Michel Piccoli), Godard dévoile un état des lieux de l’industrie du cinéma. Dans ce monde en déclin, situé dans un Cinecittà vétuste, Fritz Lang est le gardien d’un art du cinéma typiquement européen que met en péril le producteur américain (Jack Palance). Derrière l’histoire d’amour entre Paul et sa magnifique femme Camille (Brigitte Bardot), Godard trace l’histoire du cinéma telle qu’elle s’écrit entre l’Europe et les Etats-Unis. Si la majorité de l’action se déroule au bord de la mer Méditerranée, à Capri, c’est en même temps parce que tout se joue au bord du gouffre, entre la certitude de la terre et l’instabilité de la mer, et parce que le film, bien que tourné en Europe, regarde du côté de l’horizon américain. B.B. n’est pas une star européenne, elle se fait, dans le film comme dans la vie, l’égale d’Ava Gardner, de Lana Turner, d’Angie Dickinson ou de Natalie Wood. Michel Piccoli, en revanche, scénariste de cache-misère, est un auteur à l’européenne, voire à la française, comme les Aurenche et Bost que Truffaut dépréciait tant. Il travaille dans le cinéma plutôt pour satisfaire les désirs de sa belle dactylo, que par amour du 7ème art. «Le Mépris» entreprend donc le récit d’une fracture, à travers un Franscope tout de même moins beau que celui d’«Une femme est une femme» (même s'il lui est supérieur).
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    210 abonnés 2 769 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2016
    Voici sans doute le film qui a défini Godard aux yeux de ses détracteurs et nourri sa caricature depuis des années. C'était en tout cas mon impression après son visionnage: un film barbant aux longueurs invraisemblables que l'on essaie de masquer par de vains artifices de montage, des dialogues chargés débités sans rythme et sans vraies intonations (à part quelques éclats), une musique certes sublime mais qui en devient insupportable à nous être balancée toutes les 3 minutes dans les oreilles. Bref, Godard nous fait ici de l'intello ronflant sur une histoire assez sommaire, et à part quelques plans iconiques sur les fesses de Bardot (insérées à la demande des producteurs qui plus est), il n'y a plus grand-chose pour retenir l'attention du spectateur.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    117 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2011
    Le Mépris ou plutôt Le Gâchis, je trouve que ce film aurait mérité un meilleur traitement car ici tout ( ou presque) m'est apparu comme futilités.
    Je commencerais par un des points forts du film, c'est bien sûr sa mise en scène. Godard sait filmer, là il n'y a aucun souci, sa réalisation est langoureuse, stylée et le rythme, sans être frénétique, est parfaitement dosé. Il fait également preuve d'une certaine virtuosité en ce qui concerne les espaces intérieurs, sa manière de les filmer, de saisir l'essence de la scène, là il n'y a pas de souci. Le deuxième gros point fort du film c'est cette réflexion sur le cinéma, celle-ci appuyée par la présence d'un grand réalisateur qu'est Fritz Lang qui prend plus ici la forme d'hommage. Le Mépris est un film où le cinéma discoure sur lui-même et la réflexion prend son sens avec la représentation que se font les personnages à propos de l'Odyssée d'Homère notamment. Le film aurait pu être très bon avec tout cela mais je n'ai pas encore cité les défauts hihi, ce serait trop drôle sinon.
    Alors au niveau des interprètes il y a deux poids deux mesures. L'excellent Michel Piccoli ( que je découvrais dans ce film d'ailleurs) cotoie l'apathique Brigitte Bardot qui a vraiment plombé le film. Dans A bout de souffle les comédiens faisant "semblant" de mal jouer pour que ce soit trop dark olol mais là je ne saisis pas trop, comment Godard a-t-il pu saboter son film avec une telle gourdasse, l'actrice la plus nulle au monde! ( Bon j'exagère, il y a Sandra Bullock aussi)
    Elle ne dégage rien, son personnage sur le papier était intéressant mais son interprète gâche le tout. Bon elle a un beau cul quand même mais à force de la voir mal jouer son cul perdait en splendeur. Après tous les thèmes abordés en dehors du cinéma sont traités futilement. Le rapport entre le cinéma et la vie de couple passe presque à la trappe, la vie de couple en elle-même est traitée avec une légereté désolante surtout que celle-ci pèse énormément dans l'intrigue, à croire que Godard se fout de ses personnages. Un autre souci technique demeure aussi et plombe bien le film, c'est cette prise de son catastrophique. On a le droit à du véritable boulot d'amateur ici, les paroles ( Surtout de la gourdasse) sont mâchées et pire encore, Godard use de son ( magnifique) thème musical jusqu'à la corde. Du coup on entend encore moins! Alors je veux bien qu'on me fasse avaler qu'il y a une symbolique derrière tout ça mais si c'est vraiment le cas, Godard méprise vraiment son spectateur ( Et là le titre du film prendrait tout son sens). La musique de Delerue est sublime, tellement sublime que je l'écoutais en boucle après le film, mais ça ne suffit pas, celle-ci est mal utilisée. Elle intervient aléatoirement et de manière tonitruante, c'est très mal pensé.
    En résumé, Le Mépris est un film qui a d'évidentes qualités techniques, scénaristiques et de réflexion mais d'importantes lacunes viennent troubler ce bon équilibre pour plomber un film qui aurait mérité meilleur sort.
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