Les frères Safdie, ce sont Ben et Josh, deux réalisateurs new-yorkais d'une trentaine d'années. C'est Joshua qui s'est lancé le premier, seul, dans la réalisation. Ce film, c'était "The Pleasure of Being Robbed", présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2008. Ensuite, ce furent 2 films réalisés par Ben et Joshua : "Lenny and the kids", présenté à la quinzaine cannoise de 2009, et "Mad love in New-York", présenté dans la section Orizzonti à la Mostra de Venise en 2014. Et puis, en 2017, "Good time", de nouveau réalisé par Ben et Joshua, qui se retrouve en compétition officielle à Cannes.
Mais qu'est venu faire ce film d'une grande niaiserie, destiné aux ados attardés, dans la compétition cannoise ? Bon, d'accord, le film ne commence pas trop mal (durant 5 minutes !) avec Connie, joué par Robert Pattinson, qui vient chercher son frère Nick, joué par ... Ben Safdie, lequel sort d'un entretien avec un psy. Car, figurez vous et riez à l'avance, Nick est handicapé mental. A ce titre, il rate tout ce qu'il entreprend et fait rater tout ce qu'on entreprend avec lui. Commettre un hold-up avec lui, c'est la lose assurée ! De gaffe en bévue, le film avance de plus en plus dans le grand n'importe quoi, ça voudrait sans doute être drôle, ça ne l'est pas. Et c'est en plus accompagné par une musique horripilante qui a quand même trouvé le moyen de se voir accorder le Cannes Soundtrack : Oh! membres de ce jury, aviez vous oublié vos oreilles à la maison ? Au cas où vous ne vous en seriez pas aperçu, il y avait quand même Ibrahim Maalouf dans "Vers la lumière" de Naomi Kawase.