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    Wonderland
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Wonderland" et de son tournage !

    Dimension idéologique

    Bien qu'aucun de ses créateurs n'appartient à une quelconque classe politique, Wonderland est un projet possédant une dimension engagée, comme le précisent les initiateurs du projet Jan Gassmann et Michael Krummenacher : "Ces dernières années, beaucoup de choses ont changé en Suisse : l’infranchissable secret bancaire et les formules magiques des politiciens ne fonctionnent plus. Des initiatives absurdes triomphent et les valeurs humaines comptent moins que les profits. Dans ce contexte, nous avons souhaité porter un regard personnel sur notre pays en mutation."

    Point de départ

    Au départ, quand Jan Gassmann et Michael Krummenacher ont réfléchi à ce qui faisait leur Etat, ils devenaient flous... C'est justement cette complexité à trouver ce qui caractérise leur identité qui a été le point de départ du film, lequel a été conçu dans le but de montrer les divers visages du pays en neuf récits qui se recoupent.

    Un film collectif

    Jan Gassmann et Michael Krummenacher se sont dès le départ associés à d’autres pour réaliser un vrai film collectif et pas un film à sketchs. Avec un récit cadre d'anticipation servant de fil rouge : une tempête qui s’annonce et l’effondrement imminent de la Suisse.

    Les deux initiateurs du projet ont ainsi contacté plusieurs représentants du jeune cinéma suisse pour leur faire part de leur idée et ont arrêté leur choix sur huit personnes pour co-écrire et co-réaliser Wonderland. "Le projet s’est étoffé au cours d’échanges démocratiques mais houleux. Nous ne voulions pas céder à un compromis purement suisse et exprimions tous le souhait de produire quelque chose de nouveau. Ce fut la quadrature du cercle pour dix réalisatrices et réalisateurs de deux régions linguistiques différentes", expliquent-t-ils.

    Parole à certain(e)s cinéastes

    Lorsqu'on lui pose la question de savoir pourquoi il a pris part à ce projet collectif, le réalisateur Lionel Rupp précise : "En Suisse, ce n’est certes pas la liberté d’expression qui manque. Mais il y a une propension générale à l’autocensure. Nous avons dû faire beaucoup d’efforts pour sortir de ce schéma. C’est forcément difficile dans un pays qui se présente comme modèle. Ce film est donc important. Il est celui d’une génération de réalisateurs qui représente sa nation telle qu’elle est ou, du moins, telle qu’elle la voit."

    Le réalisateur Benny Jaberg explique quant à lui : "La fin de la solidarité de classe et de l’entraide menace ce pays trop confortable. La victoire de l’individualisme, accélérée par les nouveaux médias, ne produit que de la solitude. L’égocentrisme est partout, l’empathie n’a plus cours. À cela s’ajoute le dénigrement des minorités. Sous couvert de patriotisme, les pouvoirs publics multiplient les petites entorses démocratiques. Notre horizon se réduit aux profits financiers et au pouvoir d’achat."

    Langues + festivals

    Le film a été tourné en français et en allemand. Il a par ailleurs été sélectionné en compétition à Locarno en 2015 ainsi que dans plusieurs autres festivals.

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