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    Neruda
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    106 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 220 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Cinéaste décidément intéressant, Pablo Larrain continue d'explorer l'histoire du Chili avec cette fois-ci "Neruda", sorte de film-poème bâti autour du poète Pablo Neruda, de ses avis politiques et de son exil du pays alors qu'il est poursuivi sans relâche par un inspecteur tenace et sûr de lui. Plutôt que de verser dans le biopic classique, Larrain a préféré faire "un film à la Neruda plutôt qu'un film sur Neruda". Une approche passionnante qui vient dynamiter le récit et lui donner de la puissance quand bien même on aura du mal à tout démêler dans ce grand récit mythologique, mélangeant histoire, fiction et poésie. Une chose est sûre, c'est qu'on n'aura aucun mal à se passionner pour le film et toutes ses facettes. La réalisation de Pablo Larrain est lumineuse, rythmée, se laissant bercer par des références (le film noir pour l'époque et les costumes, le western pour la dernière partie sous la neige) pour mieux nous plonger au cœur d'une histoire où Neruda (Luis Gnecco, saisissant) et son poursuivant en viennent à se confondre comme étant deux faces d'une même pièce. L'audace du film vient aussi du fait de faire du narrateur l'inspecteur suffisant campé avec classe par Gael Garcia Bernal. Cela offre un point de vue assez iconoclaste et unique faisant de "Neruda" un bel exercice de style dont on n'a pas encore percé tous les mystères.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    30 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Le film débute en 1948, au Chili, après l’élection présidentielle (1946) de Gabriel González Videla qui persécute les communistes qui l’ont pourtant porté au pouvoir (c’est le début de la Guerre Froide). L’écrivain Pablo Neruda (de son vrai nom Ricardo Neftalí Reyes Basoalto), 44 ans, alors sénateur, le critique ouvertement et décide de vivre dans la clandestinité avec sa 2e femme (Delia del Carril, artiste peintre). Le film raconte cette poursuite ou plus exactement ce jeu du chat et de la souris entre Neruda qui sème des indices (des livres notamment) sur sa route à l’attention du jeune et tenace policier Oscar Peluchonneau chargé de l’arrêter. C’est un jeu pour Neruda qui met en scène sa vie de fuyard, tel un démiurge. La « poursuite » reste malheureusement artificielle et manque de réalisme et de tension [on est loin de l’ambiance de « L’armée des ombres » (1969) de Jean-Pierre Melville], s’agissant plus pour le réalisateur d’un exercice de style, certes réalisé avec brio : 2 comédiens exceptionnels (Luis Gnecco, 54 ans et Gael García Bernal, 38 ans), belle photographie, caméra aux mouvements fluides, belle musique (« Peer Gynt » d’Edvard Grieg), commentaire très littéraire en voix off mais cela reste assez froid, d’autant que Neruda (qui aura le prix Nobel de littérature en 1971) est antipathique [alors que ses poèmes sont si beaux, notamment « Vingt poèmes d’amour » (Quiero hacer contigo lo que la primavera hace con los cerezos) et « Les vers du Capitaine »] avec un égo démesuré, condescendant vis-à-vis de sa femme (l’artiste, c’est lui et non elle !) et dont il se séparera en 1955, sûr de son attraction sur les femmes et n’écoutant pas ses partisans (communistes) chargés de sa sécurité. Cela confirmerait la fréquente dualité des grands hommes, souvent odieux et mesquin dans la vie quotidienne (« Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre » ont écrit Montaigne, Hegel et Goethe). L’écrivain, joué par Philippe Noiret dans « Le facteur » (1994) de Michael Radford, était beaucoup plus humain. Le film, certes d’une facture plus classique, était plus attachant. Le policier qui le traque est finalement plus sympathique que lui (malgré un côté inspecteur de police Javert traquant Jean Valjean dans « Les misérables »). spoiler: Au bout de 14 mois, Neruda réussit à quitter, seul, le Chili en traversant à cheval la Cordillère des Andes et passer en Argentine. Il se rend ensuite à Paris en avril 1949 (pour assister au 1er congrès mondial des partisans de la paix). .
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    161 abonnés 1 848 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Il ne faut évidemment pas chercher la vérité historique dans cette épopée qui flirte avec le polar, le fantastique et même le western. Neruda n'était certainement pas seulement un poète éthéré sensible aux souffrances du peuple chilien. C'était aussi un politicien, un diplomate et un Stalinien pur et dur qui a d'ailleurs écrit des poèmes à la gloire du petit père des peuples. On peut douter aussi que la police chilienne ait vraiment voulu l'arrêter lors de la répression anti communiste de 1948. Véritable monument national, il aurait probablement été plus gênant en prison qu'en exil. Même Pinochet, s'il l'a peut-être fait assassiner discrètement 25 ans plus tard, ne l'a pas emprisonné. On croise d'ailleurs brièvement le futur dictateur qui dirigeait alors un camp de concentration. Cette traque obsessionnelle par un policier qui entend se faire un nom en coffrant la star n'en est pas moins passionnante. On notera d'ailleurs que le personnage du flic interprété par Gael Garcia Bernal, formidable comme à son habitude, est presque plus intéressant que celui du poète qui apparait ici comme vaniteux, capricieux, odieux et même futile, ce qu'il était peut-être. Mais c'est l'atmosphère, la photo, l'ambigüité qui donnent toute sa saveur à ce film. A condition d'entrer dans le jeu, car certains pourront le trouver un peu lent et bavard. On notera au passage que Pablo Lorrain, comme il l'avait fait dans No, glorifie le rôle des intellectuels et artistes dans la résistance contre la dictature, alors que les ouvriers et paysans chiliens font de la figuration. La caste des artistes s'auto-congratule donc une fois de plus. Malgré ces travers, Neruda n'en est pas moins une grande réussite.
    Gko
    Gko

    31 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un merveilleux moment d'ivresse douce. Se contemple comme on lit un nouveau roman, une traque de l'homme et du souvenir. Le montage est poétique. On se laisse mener sur cette barsue lyrique. Intense et fascinant.
    velocio
    velocio

    1 123 abonnés 2 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Loin d’être un biopic du poète et homme politique chilien Pablo "Neruda", ce nouveau film du réalisateur chilien Pablo Larrain ("No", "El Club") raconte l’histoire d’une poursuite. Cette poursuite, c’est celle menée par l’inspecteur Oscar Peluchonneau pour arrêter Neruda lorsque, en 1948, le Président González Videla, dont Neruda, sénateur communiste, a dirigé la campagne électorale deux années plus tôt, dévoile son visage de dictateur et se met en tête de se débarrasser des communistes. Dans "Neruda", on rencontre un homme en train de construire sa légende, un homme qui prend plaisir à être poursuivi, un homme imbu de lui-même et loin d’être sympathique avec les gens du peuple. Nous voilà bien loin de ce que nous montrait "Le facteur" du poète chilien ! Alors, qui dit vrai ? Il faut admettre qu’il y a probablement une part de vérité dans le film de Pablo Larrain. Toutefois, on se doit de remarquer que l’histoire est racontée par l’inspecteur qui poursuit Neruda, c’est lui qu’on entend en voix off, c’est sa perception de l’homme Neruda qui nous est transmise. De plus, de trop nombreuses scènes caricaturales sont susceptibles de désorienter les spectateurs et peuvent les amener à se montrer sceptiques quant à la véracité de ce qui leur est montré. Ce film faisait partie de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2016,
    Requiemovies
    Requiemovies

    182 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Après le succès international de « NO » Pablo Larrain poursuit son ascension dans un cinéma militant et très marqué dans la radicalité de sa mise en scène. S’éloignant et s’affranchissant totalement du biopic classique il propose une lecture presque intégralement fictionnelle de la fuite de Neruda hors des frontières chiliennes. Comme une ode à la poésie il construit son film de la même manière, en apportant un côté méta (fiction-littérature) qui finira par dessiner ses personnages et leurs trajectoires. Le spectateur est pris par la main dans cette aventure qui, selon son réalisateur, ne pouvait être mis en scène autrement. Entre onirisme passif et splendeur des paysages filmés, cette partie du jeu du chat et de la souris prend tout son sens dans un final inattendu et bienvenu, seule sortie possible d’un tel récit. Ce road-movie comme d’un autre temps est la confirmation d’un vrai talent d’auteur et de mise en scène de Pablo Larrain qui maîtrise de plus en plus son cinéma et offre une nouvelle évasion cinématographique (il faudra suivre assidument son prochain film, le (vrai) biopic ( ? ), « Jackie »). L’ambivalence de sa réalisation est mise en avant autant dans son honnêteté que dans sa propension à jouer d’effets trompeurs pour mieux triturer son récit et perdre le spectateur dans une rêverie poétique. Un film rusé comme son personnage principal (parfait interprétation cabotine de Luis Gnecco) et persistant comme le jeu de Gael Garcia Bernal, malin petit pantin.
    Claudine G
    Claudine G

    176 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Intriguée, abasourdie, ce sont les qualificatifs que j'ai eus en tête lorsque je suis sortie de la salle. Neruda, communiste actif de part ses mots, ses paroles et ses écrits, tenant tête à un gouvernement chilien pour le moins drastique, qui d'ailleurs décide d'emprisonner ce sénateur militant et fait appel à la police, passe sa vie à fuir. Un jeune agent ambitieux décide de le traquer ainsi que sa femme et ses amis. L'emprisonnement des personnes gauchistes n'arrête en rien le combat que mène Neruda qui par ses "poèmes" distribués par ses amis dans la ville et ailleurs, ne fait que renforcer son opinion. Le problème de Peluchonneau (ce jeune agent) est qu'il est sous l'emprise des écrits du sénateur. Les idées qui sont dans sa tête sortent de sa bouche, comme s'il voulait penser tout haut pour lui permettre d'avancer. Une chose est sûre le scénario est très original et à la fin on se demande si ce jeune agent est réel ou fictif ou encore la marionnette de Neruda et ceci jusqu'à la mort.
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Après nous avoir offert le revigorant No (sur le référendum perdu par Pinochet) et le glaçant El club (sur un groupe de prêtres pédophiles exilés), Pablo LarraÍn s'est cru obligé de s'attaquer au monument national chilien, le poète et homme politique Neruda. Il n'a pas voulu, dit-il, faire un film sur Neruda, mais un film nerudien. C'est un peu, ajoute-t-il, comme si, voulant rendre hommage aux Beatles, il avait composé une chanson des Beatles. On voit la modestie de l'entreprise. 
    Le film tourne très vite au jeu de massacre gratuit: le poète en fuite devant la police de Videla déclame des vers sur un ton pompeux, il est égocentrique, lubrique, ridicule. Confondant sans doute Neruda et Borges, le cinéaste imagine que l'un des personnages, le flic narrateur lancé à la poursuite de celui qui n'est présenté que comme une baudruche pleine de vide, est en fait la créature fictive créée par le poète lui-même: le récit devient alors une mise en abyme qui se veut le reflet du baroque sud-américain. 
    L'ensemble suinte de prétention et sombre dans l'ennui, d'autant plus qu'on se demande constamment quel est le but réellement poursuivi par le réalisateur et que l'on craint d'être peut-être passé à côté d'une oeuvre intéressante.
    Gael Garcia Bernal est transparent face au comédien qui interprète Neruda tel un histrion. Pour bien insister sur l'aspect visionnaire du film, Pinochet fait une apparition en responsable d'un camp de prisonniers...
    Prochainement sur vos écrans, Jackie du même...
    traversay1
    traversay1

    2 997 abonnés 4 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Sénateur communiste et poète célèbre, Pablo Neruda était devenu indésirable dans le Chili fasciste de 1948. Le film de Pablo Larrain, sobrement intitulé Neruda, raconte cette période à travers la traque de l'artiste par un policier possédé par sa mission. Le cinéaste chilien envoie valser toute espèce d'idée d'un biopic mais aussi d'histoire policière, dans le sens traditionnel en tous cas. Neruda est un film déconcertant, malicieux et brillant, parfois trop sûr de son originalité, c'est un peu son pêché mignon qui recrée un fantasme de fiction, une sorte d'œuvre littéraire en soi, et qui, paradoxalement, devient un portrait sans doute assez juste de Neruda, avec ses contradictions, ses délires, mais aussi sa lucidité dans le sens où il devenait un personnage plus grand que nature, la légende prenant le pas sur la vérité, si tant que cette dernière puisse être reconstituée. Un film étonnant de plus dans la carrière de Pablo Larrain, l'un des plus talentueux d'Amérique latine. Si Gael Garcia Bernal est comme toujours irréprochable, c'est ici Louis Gnecco, dans le rôle titre qui mérite tous les compliments.
    rogerwaters
    rogerwaters

    123 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Rien à tirer de ce faux biopic qui non seulement est incapable de dire quoi que ce soit d’intéressant sur un poète adulé, mais qui se dote en plus d’une forme abominable. Pas un plan qui ne tienne la route : cadrages foireux, éclairage systématiquement en contre-jour, caméra tournoyante qui se regarde filmer et un montage épileptique qui donne l’impression que Pablo Larrain s’est pris pour Michael Bay et qu’il pense être en train de tourner un épisode des Transformers. Du coup, les acteurs n’ont pas le temps de faire exister leurs personnages. La faute en revient clairement au réalisateur, parfaitement incompétent sur ce coup. Et qu’on ne vienne pas nous parler d’audace formelle. Il s’agit ici tout bonnement d’un ratage.
    Supernono74
    Supernono74

    12 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Malgré des acteurs investis, le film pêche par une très mauvaise réalisation.
    Peut-être est-ce un effet de style, mais si c'est le cas c'est très maladroit.
    Cela dit, cela vaut pour les plans serrés, les plans larges sont bien plus convaincants, la scène dans la neige d'ailleurs est de toute beauté.

    De plus, c'est long et mou et finalement le film ne nous raconte pas grand chose sur l'histoire de Neruda, mais constitue plus une vision fantasque de sa fuite.

    Dommages, le sujet était intéressant.
    Spe64
    Spe64

    24 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Neruda se focalise sur la période de son exil en 1948, après qu'il ait dirigé la campagne électorale de González Videla qui, après son élection comme président, se retorunera contre le communisme..
    Neruda est un mélange de film policier noir, de biopic, d'humour, de western et de poésie.
    Un mélange étrange et particulier, un univers placé entre le réel, le rêve, le fantasme et la poésie, un film à l'ambiance Neruda.
    Une longue traque en forme de jeu du chat et de la souris et de course à la reconnaissance va se jouer entre Neruda et son policier qui ne le quittera pas, Oscar Peluchenneau.
    Nos 2 personnages à la fois inverse et miroir, sont interprétés avec brio pour un vraie moment de cinéma.
    jeff21
    jeff21

    52 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Film ressemblant davantage à une fable où la poésie est plaquée sur une trame de film policier, sans réelle consistance. Du coup, la personnalité et l'œuvre du sénateur chilien sont altérées, diffuses sans qu'on puisse vraiment approcher le poète Pablo Neruda.
    titicaca120
    titicaca120

    340 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Neruda le célèbre poète chilien qui prend position pour les communistes et
    dénigre le président élu doit désormais vivre dans la clandestinité.
    à mi chemin entre un policier pourchassé par un flic obnubilé par l'arrestation
    de ce dernier et un biopic le film nous évoque l'après guerre au Chili et le
    sort réservé aux opposants politiques (déjà) Pinochet fait même une courte apparition
    en directeur de camp.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    24 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Ce que le film n’est pas :
    -Ce n’est certes pas un biopic : le film met en scène juste les deux années 1948-49 de la vie du poète, celles de la traque menée par le régime répressif du dictateur González Videla contre les militants communistes, et il ignore tout du passé personnel ou politique de Neruda, de ses années futures.
    -Même si le climat d’après-guerre est relaté, le film ne constitue pas non plus un document historique, puisque centré sur l’inspecteur Óscar Peluchonneau, personnage de fiction. C’est ce policier qui va pourchasser Neruda avec passion, sans relâche, pièce maîtresse riche et ambiguë de la trame dramatique, au point que la voix off du flic fait office de narrateur tout au long du film.
    -Ni un chant général à la gloire du poète. Neruda est montré comme une personne assez peu sympathique, parfois odieuse sous des rondeurs séductrices, gros ego fantasque. En bon écrivain, il tire avantage de la traque, la façonnant et jouant avec elle avec délectation pour se créer une nouvelle figure littéraire.
    -Les vers déclamés, presque chantés par Luis Gnecco/Neruda dans de nombreuses scènes, n’en font pourtant pas un film poétique. Un petit fragment de poème qui surprend le spectateur entre deux séquences un peu bavardes peut-il être émouvant ? Comme le serait l’intimité d’une lecture, bien installée dans la suite de l’œuvre.
    -Le film n’est pas davantage un thriller, tout suspense aboli par la fin connue ou prévisible. Et dès le début, on sent bien que cette poursuite est plus symbolique que réaliste et policière : une construction quasi fabuleuse. ..
    Comment avoir assez tôt la bonne lecture ?
    Des longueurs, un peu trop de verbiage, des répétitions, parfois un ennui léger lors de la séance… Mais avant même que le générique ne commence à se dérouler, dès que la fin du film confirme l’idée que ce Peluchonneau est peut-être créé par Neruda lui-même, alors vient le regret de ne pas avoir eu assez tôt la bonne lecture. Ce drôle de flic s’avère en filigrane le rôle central d'une œuvre romanesque que Neruda écrit tout au long de sa traque. Et quel personnage ! Un inspecteur de droite extrême, fils ambigu du peuple et d’une prostituée, ennemi déclaré du poète, pourtant subjugué par son génie, n’ayant d’autre ambition pour sortir de sa classe que de le mettre aux fers… Peluchonneau attendrait-il l’une ou l’autre mort pour prendre conscience de sa condition particulière ?
    Quelque chose de cubiste…
    Gael Garcia Bernal (l’acteur qui joue magistralement le rôle du flic) a déclaré que le film de Pablo Larraín a « quelque chose de cubiste ». En effet,... La suite sur mon blog
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