Avis sur Synchronicity

Je crois que ce film est le plus étrange que je n'ai jamais vu. Ce n'est pas tant son histoire qui est étrange (bien qu'elle en tient une couche mais j'ai vu largement plus étrange dans ma carrière de cinéphile). Non, les bizarreries se passent sur le plan technique.

La photographie est curieusement belle sur certains plans et dégage une ambiance sombre à la Blade Runner, avec des volutes de fumées mises en valeur par de la lumière diffuse. C'est super atmosphérique !

Et à côté de ça, certaines séquences sont tout simplement IMMONDES. Les matte painting ont l'air d'avoir été bricolés par le stagiaire du coin sur photoshop. Il y a un plan sur une route (que l'on voit dans le trailer d'ailleurs), et l'arrière-plan de cette séquence, c'est juste un .jpg mal réalisé, avec des bâtiments et des nuages figés dans le ciel, c'est hilarant de mauvais goût.

Et je ne parle même pas des fonds verts, je n'ai jamais vu une incrustation aussi hideuse, à part dans les pires films The Asylum. Mention spéciale à la scène du bureau où tous les plans donnent sur une baie vitrée. A croire qu'il n'y a pas de murs dans ce bureau, que des vitres haha.

Et le film s'amuse constamment à jouer comme ça, entre les hauts et les bas. Autres exemples qui me viennent en tête, les dialogues côtoient le stupide et le génie. En fait, on a l'impression que ça a été écrit par un petit nerd à lunettes très calé en science, qui nous baratine de longs monologues scientifiques auxquels on ne pige strictement rien, mais à côté de ça, le mec est tout bonnement incapable d'écrire une scène de vie crédible comme s'il n'avait pas coutume d'avoir des rapports sociaux simples avec ses pairs. Ce qui donne des séquences complètement lunaires avec des dialogues dignes d'un nanar érotique, puis trente secondes plus tard, ça discute comme dans un débat entre Bohr et Einstein.

Bref, le film a l'air à la fois récent et daté de 40 ans, l'image numérique étant plutôt belle, mais on a l'impression de regarder un vieux nanar des années 80.

Je rajoute que le doublage français est une horreur absolue !

En revanche, j'ai un compliment à faire au film, c'est sa B.O. Encore une fois et contre toute attente, la B.O. est surprenamment bonne, pour un film aussi mauvais. Pour qui ? Pourquoi ? On ne sait pas.

J'aimerais vraiment comprendre ce qu'il se passe avec ce film, qui semble être coincé dans une schizophrénie visuelle et narrative, à vouloir exister à la fois dans les années 80, et en 2020. D'ailleurs, en y réfléchissant, c'est tout à fait raccord avec le sujet du film. Peut-être que c'était fait exprès… Ou bien le réalisateur est juste nul. Mystère…

un récit qui se veut élitiste dès le départ mais le scénario est confus, farfelu. de plus, l'interprétation (et la doublure française) est catastrophique et le rythme plat! sur la forme, ce film fait déjà dépassé, désuet.

Vu que le film est sorti directement en DVD, on ne va pas tourner autour du pot, c’est assez médiocre, pour ne pas dire mauvais. C’est un film de science-fiction, ou plutôt d’anticipation, fabriqué avec trois bouts de ficelle et franchement cela se voit ! Il base son intrigue sur la pire des vulgarisations sur la théorie quantique avec ses “trous de ver”, ses univers parallèles et ses voyages dans le temps. Tout cela mène à un moment ou un autre aux fameux paradoxes temporels avec les événements déjà vécus, les gens qui croisent leurs versions plus jeunes (ou plus vieilles c’est selon), et caetera… C’est donc sur tout cela que le film nous bâtit son histoire. Malheureusement, le scénario n’est pas des plus réussi et entre simplification extrême des ramifications de la théorie quantique et emberlificotage des événements, l’intrigue finit par être ennuyeuse et pour tout dire parfois un peu risible. De plus, le film pour mettre en images ces voyages dans le temps avec peu de moyens, rejoue les péripéties de son personnage principal sous des points de vue différents. Au final, cela revient pour le spectateur à revoir deux fois le film ! En outre, l’image est désagréable à voir avec cette ambiance nocturne quasi-constante où la lumière ne vient que d’éclairages artificiels à base de néons, ou de lumière indirecte, le tout donnant une ambiance vraiment tristounette pour ne pas la qualifier de dépressive. Les acteurs font le job, mais de toute façon ils n’auraient pas pu sortir une interprétation de génie vu le scénario. Bref, un long-métrage, ben…, déjà bien trop long (une heure quarante-quatre quand une heure trente aurait déjà amplement suffi) qui offre une intrigue insipide, sur un sujet déjà bien mieux traité, dans une ambiance de panne d’électricité qui rend le film pénible à regarder. Franchement à fuir.

Sur le thème déjà largement débattu du voyage temporel mélangé aux codes classiques du film noir avec le milliardaire manipulateur et la femme fatale, un film de science-fiction absolument brillant dans sa mise en scène avec un indéniable côté minimaliste mais d'une richesse de détails assez poussée et au scénario parfaitement alambiqué, maniant superbement les ficelles du genre. Quelque part entre "Predestination" et "Looper", complexe à la façon d'un film de Christopher Nolan le tout dans une ambiance entre "Blade runner" et Dark city". Rien d'outrageusement clinquant mais une sacrée petite claque.

Film sans aucun intérêt (pourtant j'aime bien Ironside) dans la mesure où ça tourne en rond, ça n'a pas beaucoup de sens, ça veut installé une atmosphère à la "blade runner" et c'est la seule chose de bien donc autant voir "blade runner". Les dialogues (VF) sont navrants et font passer le temps du film à se demander si "c'est une plaisanterie". Faut pas garder ça, ça va prendre de la place inutilement sur le DD.

Les jeux d'acteur (et doublages) sont si effroyables et hors de propos qu'il en devient difficile de savoir jusqu'où remonte le problème. Michael Ironside (total recall, starship troopers) semble aussi affligé que son personnage!

L'intrigue est lente est trop maniérée, se prenant au sérieux au-delà de la suffisance ; la lumière est invariante et sans intérêt et le cadrage n'exprime rien, la musique ne correspond qu'à des canons de retour nostalgique aux années 80, éculés dès leur apparition. Rien dans cette mise en scène laborieuse ne permet de croire au récit ou aux enjeux dont, seule subtilité, l'intérêt est de les définir jusqu'à ce qu'on se rendre compte que ce n'est qu'une romance mal tournée et que la SF - et le reste de l'intrigue - n'est qu'un prétexte à l'histoire, sans rien apporter au sujet du voyage temporel, ni même au sujet de l'amour.

En gros il est tout pourri ce film.

L'idée est bonne et le film tien en alainne dommage que les moyens ne sont pas là. S'laisse regarder un après-midi pluvieux.

Film pas terrible du tout, musique vraiment pénible tout au long du film, scénario confus et doublage vraiment mauvais! J'ai eu du mal à ternir jusqu'à la fin... 2/5

La délicate sensation de se retrouver face à un téléfilm allemand. Quel bonheur, quel plaisir! Mais non, je plaisante, c'est une vraie torture. Mal joué, mal ficelé, on s'ennuie et c'est bien tout!

Super film dans un esprit futuriste. L'histoire tourne autour d'une machine à voyager dans le temps.
Les fans de sciences et d'histoire complexe ce film et pour vous !

Un commentaire audio n’aurait pas été de trop pour nous aider à comprendre l’histoire de Synchronicity mais il faudra malheureusement s’en passer. Mais en fait comme dans un David Lynch, ce n’est pas si grave si on ne comprendra pas tout au premier visionnage car on peut toujours admirer le travail effectué pour reconstituer avec brio l’ambiance des films de science fiction des années 80. Rien que pour cela le film de Jacob Gentry mérite vraiment d’être vu. [lire la critique complète sur le site]

Fan des films d'anticipation sur le voyage dans le temps, Synchronicity est dans le fond du panier en terme de qualité. Rien n'y est, acteurs non charismatiques, scénario alambiqué à la limite de la raison, rythme et plan de caméra incohérent. Bref 1h44 de perdu.

"Synchronicity" marque plus ou moins le retour de Jacob Gentry, 8 ans après le sympathique "The Signal", lui qui avait fait entre temps un téléfilm suivi de ces suites. Cette histoire de science-fiction n'est pas forcément originale puisque c'est un sujet qui a été traité maintes fois, mais l'intrigue est plutôt bien ficelée et se laisse suivre avec intérêt même s'il y a quelques passages à vide. J'ai bien aimé la première partie qui est très intrigante et qui devient toujours plus intéressante chaque fois que les informations se regroupent seulement lorsqu'on découvre la "cause" que j'ai trouvé "bateau", j'ai un peu décroché surtout qu'il s'ensuit une dernière partie un peu poussive et redondante. Au final, c'est un film correct, j'ai aimé l'ambiance ainsi que le cadre qui est cohérent et qui ne tombe pas dans le cliché d'un truc futuriste bourré de technologies par contre, il faut éviter la VF qui est mauvaise, mais ça, ce n'est pas la faute du réalisateur.

Synchronicity me rend septique; s'il sonne assez laid suite à son manque de budget, il fait preuve de tellement d'efforts d'écriture qu'il paraît injuste de le considérer comme les autres daubes du genre sorties chaque année, et qui n'apportent rien d'autre que du temps perdu. Avant d'en parler plus en profondeur, on éviter de développer sa version française catastrophique, sans émotion ni once de vivacité; l'on croirait qu'ils lisent des dialogues qu'ils viennent de découvrir, si mal que les voix ne collent pas au mouvement des lèvres.

Passé cela, et c'est dur d'y parvenir, on pourra se concentrer sur le scénario tortueux qu'il nous amène, complet par sa crédibilité scientifique et la justesse de son rythme. Car si le film possède un certain côté série b, il n'y a pas de doute sur le fait qu'il est directement intéressant par les thèmes qu'il rebat et les personnages qu'il nous présente. On croirait presque voir une sorte de Jeff Goldblum de La Mouche version Ashton Kutcher de L'Effet Papillon, le ton sombre et la dépression en moins.

S'y présentera le très sympathique Michael Ironside, revenu pour faire une référence à l'écran d'affichage d'entrée d'appartement dans Total Recall, et qui joue, comme à son habitude, l'antagoniste de l'histoire (si l'on peut vraiment parler d'antagoniste). C'est d'ailleurs en cela que Synchronicity surprend : il n'a de méchant qu'Ironside parce qu'il représente la tromperie de Brianne Davis (Abby), et ne développe pas de thèmes manichéens, préférant nous développer des personnages et les rendre psychologiquement intéressants, humains et attachants.

Loin d'être cependant un modèle d'écriture, Synchronicity, par le fait de rendre agréable ses protagonistes (qu'on peut compter sur les doigts de la main), rend dès lors son écriture appréciable, et nous fait nous intéresser à son intrigue, à ses rebondissements et ses grands changements. Au point qu'on le trouve finalement sympathique mais à force de l'analyser et d'être surpris, se dira-t-on qu'il manque tout de même d'un sacré niveau de cohérence.

A cela, les scénaristes répondent par la révélation qu'il ne traite pas de voyage dans le temps, mais bien de Terres parallèles. Opportunistes ou malins, ils nous conduisent, main dans la main, vers la compréhension de toutes ces scènes qu'on trouvait pathos, forcées, et pour lesquelles le comportement des personnages manquait de fluidité, de naturel, de réalisme. Dès qu'on a toutes les cartes en main, l'intrigue prend une toute autre dimension et ses moments dramatiques gagnent en crédibilité, tandis que se profile une fin certes prévisible, mais agréable du fait qu'on s'est déjà attaché à ces quelques rares personnages.

Seulement, Synchronicity, derrière ses airs de film indé qui tente des choses (c'est sûrement sa plus grande qualité), se gâche par son imagerie héritée du Blade Runner de Ridley Scott et qui, par son constant timbre bleuté (le même que celui de l'affiche), s'enferme dans une personnalité visuelle monochrome et sans grand relief, si ce n'est quelques références visuelles (Hitchcock revient plusieurs fois). Une mise en scène à la hauteur de l'interprétation de ses acteurs : plate, fade, superficielle et sans ampleur, tout cela nous conduire vers le ressenti d'avoir vu quelque chose de médiocre, ni bon ni mauvais, de profondément moyen mais d'au moins marquant, tant on se rend rapidement compte qu'il tente énormément de choses, et qu'il tente d'apporter quelque chose à son spectateur. Et cela, il y parvient.

Faîtes nous en un remake en gros budget, avec des artistes à la hauteur, s'il vous plaît.

Un scientifique travaille sur le voyage dans le temps, et fait la rencontre d'une mystérieuse jeune femme, qui s'intéresse un peu trop à sa technologie. "Synchronicity" est une série B pavée de bonnes intentions, qui tente d'être originale alors le thème du voyage temporal a été traité dans tous les sens par le cinéma de SF. On apprécie le style visuel et musical, qui louche allègrement vers "Blade Runner" (BO façon synthétiseur made in 80's, gratte-ciels nocturnes, lumières artificielles...), et fait oublier le faible budget. Par ailleurs, les acteurs sont plutôt convaincants (notons la présence de Michael Ironside en guest star). En revanche, c'est le scénario qui pêche quelques peu. Le film transforme maladroitement une intrigue d'espionnage en histoire d'amour, et se veut confus sur son dernier acte quand il s'agit de mélanger les timelines et les univers parallèles. Si bien que plusieurs éléments mis en place ou dialogues pompeux n'amènent pas à grand chose, et que le tout parait un peu surfait. Dommage car "Synchronicity" parait avec de bonnes bases.