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    La Saison des femmes
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    Pauline T
    Pauline T

    27 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2020
    J’étais allée voir ce film en salle lors de sa sortie en 2016 — dans un cinéma indépendant car très mal distribué malheureusement — et je le revois en fin d’année 2019 avec un regard presque neuf. Je n’avais rien oublié des couleurs, des plans, de l’ambiance, mais l’histoire, le fil de l’intrigue m’avait échappé. Un plaisir donc de le redécouvrir. En 2016 il m’avait chamboulé, en 2019 il réveille ces sentiments. Bien que beaucoup plus prenant et vif sur grand écran, l’émotion reste présente au cœur du film vu en petit format.
    L’histoire d’abord, classique pour un film indien de genre : il dénonce la maltraitance subie par les femmes dans une société aux lois archaïques. Les femmes sont vendues au plus offrant pour servir de poule pondeuse et de vide couilles à des hommes qui ne sont pas plus ravis qu’elles de les épouser. Et chaque génération répète le schéma cycliquement. La saison des Femmes nous poste à la fin d’un cycle et au début d’un nouveau, là est toute sa force. Rani, qui visiblement souffre des règles qu’elles doit respecter, achète une femme, Janaki, à son fils unique, faisant subir à la jeune mariée le même sort désolant qu’a pu être le sien. On pourrait penser que Rani est rendue aveugle par le patriarcat de son village, ce qui pardonnerait sa façon d’agir auprès de la jeune femme de son fils, mais il n’en est rien puisque sa meilleure amie, Lajjo, nous est présentée sous les traits de la « femme fertile » du village. Dans ce monde, ne pas pouvoir procréer est une tare immense, grande inutilité de la femme si elle n’est pas bonne à enfanter. Rani, en connaissance de causes, perpétue les traditions, enfermant Janaki avec elle pour le bien de son fils, allant même jusqu’à vouloir renier son amitié de longue date avec la quatrième protagoniste de cette histoire, une danseuse prostituée, Bijli, qui semble avoir réussi à se libérer de ce carcan grâce à son pouvoir de séduction et d’asservissement de l’homme. Bref, quatre destins funestes qui dépeignent et démontrent le quotidien abjecte de la Femme indienne, mais aussi de la Femme dans un beaucoup trop grand nombre de pays.
    Le scénario est lourd et les scènes de violences pesantes mais sans jamais tomber dans le malaise infernal. Le tout étant contrebalancé par de nombreux moments de joie, d’humanité et d’entraide. La mise en scène vogue sur deux rivages. D’un côté les scènes d’intérieur au cadre serré qui nous enferme dans ce quotidien étouffant et difficile, de l’autre ces plans larges d’extérieur qui nous balancent des bouffés d’air frais. La couleur chaude de l’image accentue les deux parts, on étouffe avec ce grain orangé, mais on s’y sent comme dans un cocon, refuge sensuel, lorsque les femmes se retrouvent pour se serrer les coudes. Cette alternance entre les scènes difficiles et celles plus joyeuses, nous permet de respirer avant de manquer d’oxygène mais aussi de cesser de sourire une fois que l’on pense que la liberté est acquise. Rien n’est perdu mais rien n’est gagné. Rien d’idyllique et pourtant la couleur pétante des tenues traditionnelles nous permet d’apercevoir une possible échappatoire.
    Le film laisse entrevoir une issue dans laquelle les hommes sont complètement effacés du schéma, idée renforcée par les quelques moments de profonde intimité que ces amies partagent ou rêvent de partager. Pourtant il y a quelques rôles masculins qui, heureusement, nous prouvent que l’homme peut aussi être acteur du sauvetage de ces femmes. Ce ne sont pas les hommes qui font de ces sociétés un enfer, ce sont les lois du patriarcat sans cesse durcies et jamais revues. Certains hommes cependant se rendent compte du sort qu’ils infligent aux femmes, mais aussi à eux même, et tentent tant bien que mal de changer les choses. Si la fin du film tente à prouver que les femmes sont seules maîtresses de leur survie, il n’est pas dit que les hommes sont à jeter. Pas de manichéisme, rendant donc ce récit plus que réel. Il n’y aura pas de libération de la Femme si les hommes n’y prennent pas part.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Image sublime de bout en bout et une grande légèreté dans le déroulement d'une histoire de plus en plus dramatique au fur et à mesure que le film avance pour en aboutir à une magnifique image de libération de la femme, sans prendre la tête, ni faire intello, ni bobo en mal de bonne conscience, c'est important.
    Dan75011
    Dan75011

    33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Film magnifique qui dépeint la condition des femmes indiennes en milieu rural. Très belle interprétation des 4 actrices principales.
    Marie-George B.
    Marie-George B.

    10 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2017
    J'ai trouvé le film un peu choquant. Une partie de la maltraitance faite aux femmes est sous-entendue, l'autre est - trop à mon goût - visible, dans un style bollywood joyeux et chantant. Mais quel courage d'avoir entrepris ce film qui ouvre les yeux sur l'horreur dans la vie de tous les jours que vivent les femmes de ce village. Mustang en Turquie est beaucoup mieux de mon point de vue car la douceur et la violence y sont plus subtiles. Ames sensibles s'abstenir.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2017
    Dans ce très grand film indien, nous suivons le destin de quatre femmes qui tentent d'échapper aux traditions ancestrales de leur pays qui font d'elles des femmes soumises. Et autant dire que les comédiennes s'avèrent aussi sublimes que convaincantes, avec une mention spéciale pour la très belle Surveen Chawla. Les images sont magnifiques, la mise en scène de Leena Yadav déploie pas mal d'énergie et l'histoire est vraiment très touchante et émouvante. "La Saison des Femmes" est donc une oeuvre forte, rempli d'émotions et qui nous révolte quand on voit de quelle manière les hommes traitent leurs femmes dans ce pays.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    L'état du Gujarat se situe à l'ouest de l'Inde, il est limitrophe avec le Pakistan, le Rajasthan, le Madhya Pradesh et le Maharashtra. 90 % de sa population est hindouiste et ce fut le premier état de l'Inde à interdire la vente et la consommation d'alcool. Des détails qui ont leur importance lorsqu'on constate que, dans ce film, les hommes dessoulent rarement, ce qui n'arrange pas beaucoup les affaires de leurs mères et de leurs épouses, méprisées, trompées, battues, etc. En fait, seuls 3 hommes sont montrés de façon positive dans "La saison des femmes" : un jeune entrepreneur qui donne du travail aux femmes sans chercher à les exploiter, ni financièrement, ni sexuellement ; un jeune homme sincèrement amoureux de la jeune fille de 15 ans qu'on a marié de force à un autre parce les moyens financiers de sa famille étaient insuffisants ; un homme qui connait sur le bout des doigts l'art des caresses et qui, à ce titre, arrive, lui, à donner du plaisir aux femmes. Ses seuls concurrents : les téléphones portables dont les vibrations peuvent avoir un effet qu'on ne soupçonnait pas ! Leena Yadav se focalise surtout sur 4 femmes : Bijli, une danseuse / prostituée qui n'hésite jamais à ruer dans les brancards ; Rani, une jeune femme qui fut mariée et mère à 15 ans, qui fut trompée et battue par son mari et qui, ayant arrangé un mariage, pour son fils de 17 ans, digne fils de son père, commence par vouloir transformer sa belle-fille de 15 ans en bonne à tout faire, exactement comme l'avait fait sa belle-mère avec elle ; Janaki, la belle-fille de 15 ans ; Lajjo, une jeune femme au mari très violent et qui, n'ayant jamais réussi à être enceinte, se croit stérile. Petit à petit, l'une entrainant l'autre, ces 4 femmes vont finir par comprendre qu'elles peuvent vivre sans les hommes, tout du moins certains d'entre eux. Dans ce film particulièrement attachant, à la fois social et politique, la réalisatrice a glissé quelques scènes qui doivent quelque chose au cinéma de Bollywood, des scènes qui, finalement, passent très bien car elles ne sont pas du tout appuyées. Des scènes qui permettent aussi d'entendre quelques ghazals et de la musique qawwali, ce dont on ne se plaindra pas ! Parmi les interprètes, une seule tête que je connaissais déjà : Tannishtha Chatterjee qui interprète le rôle de Rani et qui avait, entre autres, un rôle important dans "Siddharth". On notera enfin que ce film, censé se passer dans l'état du Gujarat, a été tourné au Rajasthan.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2023
    Dans un village indien où prévaut la loi patriarcale, un récit d’émancipation féminine plein d’énergie mais très peu de finesse, porté par un trio d’actrices lumineuses. 2,75
    FaRem
    FaRem

    7 364 abonnés 8 804 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2016
    Leena Yadav dresse le portrait de trois femmes, il y a Lajjo qui vit avec un mari violent et qui rêve d'avoir un enfant, Rani qui se reconnaît dans la femme de son fils et qui a des soucis d'argent à cause de ce dernier puis Bijli, une danseuse de charme et prostituée qui a une vie très différente de ses deux amies. Les trois actrices sont superbes et très naturelles, elles incarnent parfaitement leurs personnages et nous font vivre la moindre émotion. J'ai une préférence pour Radhika Apte qui m'avait déjà impressionné dans le thriller horrifique "Phobia" et qui sort de nouveau une solide performance. La réalisatrice aborde et traite de nombreux thèmes importants avec justesse et parfois légèreté ce qui donne une sorte de feel good movie engagé qui nous fait passer un très bon moment en plus de mettre l'accent sur des situations qui ne devraient plus exister de nos jours. Elle ose également mettre des scènes un peu osées (version non censurée) ce qui est rare dans le cinéma indien hormis dans les B Grade Movies, mais elle fait ça avec beaucoup de sobriété et tendresse ce qui colle avec sa réalisation et mise en scène très soignée qui donnent quelques jolies scènes notamment de nuit. "Parched" est un très bon film qui est nécessaire même si le traitement est à sens unique et que les personnages masculins sont caricaturaux.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2016
    Quatre femmes prennent enfin le pouvoir : telle est l'accroche un poil exagéré du film de Leena Yadav. La saison des femmes est d'abord une dénonciation sans équivoque du cercle vicieux de la misogynie qui perdure en Inde, en particulier dans les zones rurales et, précisément ici dans l'Etat du Gujarat. Avec une force de conviction peu communes, la réalisatrice montre et démonte les rouages d'une société fondée sur le patriarcat où le rôle des femmes se limite à celui de reproductrice et/ou d'objet sexuel. En détournant les codes de Bollywood et en les utilisant à ses fins dénonciatrices, le film contient un aspect kitsch et sentimental, voire caricatural, totalement assumé. Le contraste avec certaines scènes violentes d'un réalisme saisissant est d'autant plus efficace. Maintenant, il est plus que douteux que La saison des femmes sorte en Inde sans être censuré. Mais le film existe et sera vu d'une façon ou d'une autre. C'est déjà une avancée pour la cause féministe ou simplement humaine devrait-on ajouter.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Pour apprécier La saison des femmes, mieux vaut ne pas être réfractaire au style bollywoodien.

    Même si le film de la réalisatrice Leena Yadav n'est pas une comédie musicale à grand spectacle, il partage avec les productions bollywoodiennes un certain nombre de codes qui pourront choquer le spectateur français lambda : une photographie tape à l'oeil, des rôles surjoués par certaines actrices, un scénario qui cumule les situations improbables.

    Si on n'est donc pas trop à cheval sur le réalisme, le film apporte un éclairage intéressant sur la terrible condition de la femme en Inde : mariage forcé, violences conjugales, manque d'éducation et partant, d'émancipation. Leena Yadav mélange, avec une énergie débordante, les styles les plus divers. On passe ainsi en un clin d'oeil d'une bleuette sentimentale à une scène d'une rare violence, puis à une séquence d'un érotisme torride : c'est un peu Harlequin chez Zola.

    La saison des femmes est à découvrir si vous aimez être dépaysés, et si une relative dose de mauvais goût ne vous dérange pas.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Un film courageux et qui aura sûrement des difficultés à être projeté dans son pays d'origine, l'Inde, non seulement à cause de son sujet mais aussi à cause des choix de mise en scène de la réalisatrice. Elle n'a pas craint en effet de bousculer des tabous, d'abord parce qu'elle montre le sort des femmes en Inde, en mettant l'accent sur les mariages arrangés, les violences conjugales et la prostitution, ensuite parce que, pour la première fois dans un film fait en Inde, il y a des scènes de nudité féminine. Un des moments les plus émouvants du film, d'ailleurs, montre une des femmes qui découvre dans les bras d'un amant ce que son mari n'a jamais su lui donner, le plaisir d'aimer. Dommage cependant que la réalisation ne soit pas toujours à la hauteur d'un tel sujet. Quant au jeu des acteurs et actrices, il m'a semblé, parfois, forcé. Un film à voir néanmoins. 7/10
    Fabien S.
    Fabien S.

    452 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2022
    Un très bon film indien de 2015 où des femmes veulent prendre leur soif de liberté, leur indépendance dans un pays où les hommes les asservisent.
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Comme dans "Mustang" et "Much loved", "La saison des femmes" aborde la condition des femmes, dans l'Inde cette fois-ci. Mué d'une énergie assez incroyable (merci aux acteurs), le film est un véritable tourbillon d'émotions qui emporte tout sur son passage : irrésistible !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2016
    Dans l’Inde rural, ce film nous propose de suivre 4 histoires de femmes aux prises avec le machisme de la société indienne. Avant toute analyse filmique, ce film est utile car, même si parfois maladroit, il défend avec force la cause des femmes dans un pays où elles sont reléguées au rang de sous être humain. Autour de ces quatre histoires de femmes, la réalisatrice aborde le large éventail de la condition féminine. Une prostituée, une veuve, une femme battue, une jeune mariée de force ; stéréotypé comme casting, un peu démonstratif, mais terriblement incarné. Leena Yadav, pour son 3ème long métrage, ne s’encombre pas de subtilité, mais elle évite bien les pièges du pathos et offre des beaux moments de solidarité féminine. Cependant le carcan éducatif est bien ancré, de fait cette solidarité entre femmes n’est pas très naturelle, le conditionnement à la supériorité masculine les empêche à s’entraider autant qu’elle le devrait… l’éducation opère comme une castration sociale, l’infériorité de la femme est tellement intériorisée par elles-mêmes. La réalisation est dynamique, le découpage alerte ; l’histoire nous tient en haleine.
    Ensuite, le côté bollywood avec son cortège de renforts musicaux et de costumes colorés donne un ton « feel good movie » loin du propos du film. Voir des accents pacotille. Le scénario aussi n’est pas exempt de rebondissements improbables et de dialogues plats. De fait, la scène la plus poignante du film ne met en scène aucune des 4 héroïnes. Il s’agit de la scène de la jeune mariée ayant fuit sa belles famille qui abusait d’elle et que sa mère renvoie auprès d’eux par peur pour le déshonneur familial et un hypothétique remboursement de dot. Dans cette scène tout est dit sur la traite d’êtres humains dont les femmes sont elles mêmes complices. Ce type de scène fortes sont trop peu nombreuses. Et pour finir, le « happy end » offre une touche positive pachydermique. Il fallait finir sur une touche d’espoir mais pourquoi malgré tout, toutes les sauver. Comparé à « Mustang », ce dernier était beaucoup plus profond et abouti.
    Beau film féministe malgré des lourdeurs manifestes.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    "La saison des femmes" est un film indien de Leena Yadav. Il décrit le quotidien de 4 femmes dans l'Etat du Gujarat, un Etat qui comme le reste du pays est tenu d'une main de fer par les hommes. C'est ainsi que Rani, veuve d'un jeune homme turbulent, Janaki, couturière mariée à un homme violent qui la croit stérile, Bijli danseuse et prostituée occasionnelle et Lajjo, belle fille de Rani rêvent d'autre chose et d'ailleurs et essaient d'améliorer leur quotidien. Difficile face au clan des hommes tout puissant et aux rigidités de cette société...

    La saison des films est un film très intéressant. Il photographie à travers différents destins de femmes la condition féminine dans le Gujarat, un état dont la sécheresse du paysage et les moustaches des hommes font penser au Rajhastan. On est très ému face à ces portraits dramatiques et aux difficultés auxquelles se heurtent ces femmes pour tenter d'améliorer leur situation. Le film réussit pourtant à être parfois drôle, un peu de respiration dans un contexte sombre, tellement bien reproduit que l'on sent que l'on n'est pas si loin de la réalité...

    Les actrices, comme l'ensemble du casting, sont épatantes.
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