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    Wedding Doll
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Wedding Doll" et de son tournage !

    1er film de fiction pour Nitzan Gilady

    Nitzan Gilady est un documentariste autodidacte en provenance du milieu du théâtre qui signe, avec Wedding Doll, son premier film de fiction. N'ayant pas les moyens d'aller à l'université, il a commencé par faire des documentaires mais en nourrissant parallèlement le rêve de passer à la fiction. Le cinéaste a ainsi écrit trois scénarios qui n’ont pas vu le jour, faute de productions, puis est passé à la réalisation de Wedding Doll malgré le clivage existant en Israël entre le documentaire et la fiction. Il se rappelle :

    "Pour moi, il n’y a pas de grande différence entre la fiction et le documentaire. J’ai toujours réalisé mes documentaires comme si c’étaient des fictions. Je recours peu aux entretiens et je raconte mes histoires uniquement grâce aux scènes. Mais grâce à ma détermination j’ai pu enfin réaliser mon premier film de fiction. La transition a été douce. J’étais très sûr de moi sur le plateau, sans doute grâce à mon expérience de documentariste et de théâtre. La seule différence notable, c’est que je contrôlais tout et particulièrement l’esthétique du film."

    Trouver l'interprète de Hagit

    Trouver Moran Rosenblatt pour interpréter Hagit a été un processus très long. Nitzan Gilady se souvient ainsi avoir rencontré quasiment toutes les jeunes filles Israéliennes de l’âge du personnage. Moran avait fait un film s'appelant Lipstikka, où elle interprète une jeune fille arabe, et Gilady avait été touché par sa performance. Ce dernier se rappelle :

    "A quatre mois du tournage, je l’ai appelée et nous nous sommes rencontrés. Je ne fais jamais d’auditions, mais plutôt des rencontres. Je me souviens que quand Moran a fait sa première lecture du scénario je me suis dit « Waow ». J’en avais des frissons, tellement elle était naturelle. Ensuite nous avons bien entendu du discuter et réfléchir à comment Hagit allait parler. C’était drôle car, nous avions beaucoup de discussions sur le sourire d’Hagit : la plupart du temps les comédiens ne sourient pas quand il leur arrive quelque chose de sérieux ou de grave, mais le sourire d’Hagit est un peu comme un bouclier. Quand elle est mise à l’écart par la société, c’est de cette manière qu’elle retrouve son monde et qu’elle réussit à rester positive. Hagit est obsédée par l’idée du mariage ; dans notre société, si une personne n’est toujours pas mariée à l’âge de 30 ans, elle sera jugée."

    Style visuel

    Pour définir le style de Wedding Doll, Nitzan Gilady et son équipe ont travaillé pendant un an, en s'inspirant de films ou de tableaux. "Une fois le scénario écrit, nous avions déjà une idée précise de ce que l’on cherchait visuellement - ensuite, les décors nous ont permis de savoir exactement à quoi ressemblerait le cadre, dans lesquels nous pouvions ensuite intégrer nos personnages . Par exemple, Hagit est toujours en bord-cadre, presque comme si elle pouvait être poussée hors de l’écran. Ces plans-là nous aident à comprendre le personnage de Hagit, car c’est comme si nous voyions les choses de son point de vue ; elle voit toujours la beauté de la vie, et comparée aux autres, elle s’épanouit et s’émerveille devant tout", explique le metteur en scène.

    Cadre spatial

    Wedding Doll se situe et a été tourné dans la région désertique du Néguev au sud d'Israël. C'est pendant son service militaire que Nitzan Gilady a découvert cet endroit et plus précisément une petite ville appelée Mitzpe Ramon. En compagnie d'autres soldats issus d’un milieu artistique, il avait pour tâche de survivre dans le désert et former les jeunes du coin aux Arts. "C’était très ambitieux mais aussi, très prétentieux. Personne ne savait comment s’y prendre pour accomplir cette mission avec sensibilité car nous étions tous très jeunes", confie-t-il, en poursuivant :

    "Le paysage était si impressionnant et doté d’un vrai potentiel créatif, mais malheureusement très isolé. Pendant les premiers mois sur place, j’étais très heureux et ému par le cadre. Mais insensiblement, je suis tombé en dépression. Vivre loin du centre du pays, sans accès à un cinéma et loin de la civilisation était très éprouvant. C’était la première fois que je comprenais le sens du mot « déconnecté ». J’ai éprouvé beaucoup d’empathie pour les gens qui vivaient dans ce lieu, en raison de leurs perspectives limitées. Je savais qu’un jour je reviendrais et que je tournerais un film ici. Je raconterais l’histoire de ces gens qui vivent dans un endroit magnifique mais isolé de tout."

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