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Mosse.
79 abonnés
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4,0
Publiée le 22 juillet 2010
Jean-Jaques Annaud nous livre avec ce film une oeuvre unique, traitant d'une enquête menée au temps de l'inquisition. Tout y est : personnages atypiques, morts suspectes, suspects, final grandiose, twist-ending bluffant,... Mais avec, en plus, une dimension historique jamais vue dans un film 'policier'! Même en connaissant la fin, le coupable, on prend un pied monumental devant ce film! La distribution est parfaite : Sean Connery, Christian Slater, Michael Lonsdale, la très belle Valentina Vargas ou encore Ron Perlman, culte dans son rôle de 'fou' parlant presque toutes les langues. "Le Nom de la Rose" est,... oui, c'est le mot, unique, et surtout très bien fait! Il n'y a aucune grosse erreur historique, aucun anachronisme, c'est juste grandiose! Jean-Jaques Annaud nous prouve qu'il est sans conteste un des meilleur réalisateur français de l'histoire du cinéma ( même si il y a quelques erreurs dans sa carrière ), et ce film est une de ses oeuvre majeure! Un film à voir et à revoir!
Superbe adaptation du roman, avec l'excellent Sean Connery et les débuts de Christian Slater. Une sorte de Sherlock Holmes au Moyen-Age. Un Chef d'Oeuvre signé jean-Jacques Annaud.5/5.
Meilleur film de JJ Annaud, et de loin, incroyable scénario, incroyable interprétation, incroyable ambiance glacée et poisseuse. Superbe film qui n'a pas pris une ride.
Une adaptation réussie du roman d'Umberto Eco signé par Jean-Jacques Annaud, le réalisateur en vogue de l'époque (voir les succès de "L'Ours" et de "La Guerre du feu"). Ce qu'on retient du film, c'est avant tout son ambiance glaciale, appuyée par des décors impressionnants, une mise en scène épurée de tout effet de style superflu et une économie de musique. De même, le traitement réservé à ce monastère et à ses occupants, plus proche de l'asile d'aliénés que du lieu de recueillement, renforce la sensation de mal-être du spectateur. Une atmosphère lugubre qui convient parfaitement à cette enquête au dénouement surprenant (l'identité du "meurtrier" est assez déroutante) teintée d'une critique acerbe du fanatisme religieux et de l'obscurantisme en général (le rôle du moine Jorge de Burgos, l'interdiction de la comédie, les exactions de l'Inquisition...). Le casting est l'autre grande réussite du film avec un Sean Connery impeccable en frère enquêteur (et qui conserve tout son charme malgré un costume peu glamour), le débutant Christian Slater en jeune disciple, l'excellent Michael Lonsdale en lâche abbé ou encore le terrifiant F. Abraham Murray qui s'approprie les meilleures scènes du film. Par contre, je reprocherai au "Nom de la Rose" un rythme parfois inégal (surtout avant l'arrivée de Bernardo Gui) et un éparpillement des sous-intrigues (le procès des hérétiques, l'histoire d'amour de Adso...) qui ne vient pas forcément servir l'enquête. Et puis, il faut reconnaître que le film a pris un petit coup de vieux aujourd'hui...
Un des meilleurs films de sa génération, voire de tous les temps. Une intrigue passionante, un déroulement de l'action captivant qui nous fait parfois préférer le film au livre qui tarde lui à démarrer. Sean connery livre une prestation sobre et efficace et C. Slater fait des débuts plus qu'honorables! Les personnages d'Umberto Eco sont simplement géniaux et l'histoire n'en est pas moins! La photographie est superbe et totalement en adéquation avec l'ambiance du film: pesante, mystérieuse, secrète, sombre... Mise en scène réussie, un concentré de technique pour l'une des plus grandes intrigues de l'histoire de la littérature et du cinéma!
Encore un soi-disant chef-d’œuvre qui me laisse plus que circonspect. Certes Annaud parvient dans la durée à instaurer une certaine atmosphère de mystère, mais le réalisateur français, peu inspiré, signe surtout un scénario à la limite de l'indigence, pas franchement rehaussé par une mise en scène désespérément plate. Sean Connery est bien le seul à garder tant bien que mal la tête hors de l'eau, le reste du casting hésitant entre la mono-expression (Slater) et le surjeu... Très très surestimé !
Je n'ai pas accroché c'est le moins que je puisse dire ! J'ai trouvé ce film bien long et l'enquête du style moyenne-âgeuse ne m'a pas du tout séduit. Durant tout le film on attend que quelque chose se passe mais rien n'arrive et il y aura pendant tout le film une lenteur insupportable dans toutes les actions de tout les personnages. Le film est également bien mou ... et les acteurs mis à part Sean Connery sont loin d'être convaincant. Je vais juste rajouter pour en finir avec les points négatifs que je trouve la motivation du tueur complètement bidon ! Sinon pour les rares points positifs je dirais que les décors sont beaux, l'univers et le quotidien des moines est parfaitement respecté et Sean Connery est pas trop mal dans ce rôle. Mais bon je dois dire que je me suis tout de même bien ennuyer pendant ce film !
Le film a un peu vieilli, mais c'est toujours une bonne mise à l'écran du merveilleux livre d'Umberto Eco !! J'adore l'enquête et la peur que certains ont du rire dans l'histoire ( idée très intéressante et passablement effrayante ;o) ) !
Film chiant à mater par excellence, c'est lent, long, il ne se passe pas grand chose, et quand il se passe quelque chose ça retombe très vite et revoilà les longueurs...
Les acteurs sont mous, la palme revient à Christian Slater pour son jeu d'acteur totalement à chier (bon c'était un gosse aussi à cette époque, les gosses surjouent souvent...), et bordel Christian, arrête d'ouvrir ta bouche même quand tu ne dis rien pendant le film, ça te donne une pure tête à claques.
Seul Sean Connery sauve un peu le film, mais c'est trop limite.
Dans sa rediffusion, Le nom de la Rose dispose d'une image magnifique. Le remaster est à un niveau où ce film aurait pu être fait... Hier. C'est techniquement réussi.
Sean Connery et Michael Lonsdale ont fait une grande prestation. L'histoire n'a pas pris une ride, à un point où on remarque que les débats de société sont toujours les mêmes (cela fait environ deux millénaires que nous disons : « Quelle époque de fou vivons-nous », depuis toujours que la société de la logique/scientifique est malmenée par celle de l'imaginaire).
Le film a apparement saisit une génération. Pris avec 30 ans de recul, on se demande vraiment si il n'y pas eu un peu de sur-évaluation dans la critique. J'accepte l'idée que le film crée une forme de tension, c'est l'église dans son retranchement, dans son vice. J.J. Annaud manipule le scénario pour en faire un thriller autocentré sur quelques faits historiques. Comme l'expression de faciès de Christian Slater pendant tout le film est ridicule, le film ne développe rien de majeur.
Un casting réussie excepté Slater qui est un peu fade. Après le personnage de Guillaume se révèle un peu trop parfait le rendant un peu énervant et superficiel. Il y a de bons thèmes musicaux pour un film connaissant des longueurs et utilisant quelques simplicités. Le scénario quant à lui est intrigant dès le début et s'avère une fois la conclusion faite, intelligent et vicieux. Pour une oeuvre qui au final offre une critique mais surtout une nuance non manichéenne de la religion.
Grand succès public et critique, " le nom de la rose" (1986), fait l'objet d'une ressortie opportune en salle.
Cette adaptation d'un roman du sémiologue italien Umberto Eco, repose sur une enquête qui se déroule au sein d'une abbaye de bénédictins en 1327 dans l'Italie du moyen âge. Des morts s'y succèdent, un franciscain tente de percer à jour le mystère.
Réflexion sur un fondement de la religion utilisé pour asseoir son pouvoir sur les hommes : la peur. Son antidote le rire sera donc ici combattu.
Le titre du film est volontairement obscur, sans doute pour illustrer les aspects cachés de la thématique abordée.
Avec le temps, cette réalisation de JJ Annaud a tout de même pris un coup de vieux ( selon moi) mais reste néanmoins un classique à connaître.
Annaud est un metteur en scène éclectique mais peu prolixe. Quand il s’empare d’un sujet, il le traite à fond, s’investit dans des recherches titanesques et cherche à reconstituer le décor le plus crédible pour tourner le sujet qu’il a identifié. Ce fut une nouvelle fois le cas ici, et il raconte que ce n’est qu’à la dix-septième version du scénario qu’il a considéré être prêt à tourner! Une préparation maniaque et fouillée, comparable à celles de Stanley Kubrick. Le roman éponyme d’Umberto Eco, qui est déjà en lui-même un cocktail original et unique dans son genre, ne pouvait certainement trouver meilleur réalisateur pour être porté à l’écran.
La qualité intrinsèque d’un livre ne garantit pas non plus la réussite à l’écran. Ici Eco n’a pas à rougir de la transposition qu’il a autorisée. Annaud a absorbé avec délice la mixture ésotérique concoctée par Eco : une enquête policière au milieu d’une querelle religieuse entre dominicains, adeptes de la pauvreté, et bénédictins, repus et issus de grandes familles, le tout situé dans une abbaye inquiétante, mélange de puissance, de jouissance réprimée, dans l’environnement obscurantiste du moyen-âge.
Déjà rien qu’avec un tel titre, joli mais abscons, on ne sait pas sur quel pied danser.
Le diable montre sa queue et envahit l’esprit des protagonistes au fur et à mesure que les morts violentes se succèdent dans ce monde clos. Avant que l’espoir n’arrive fugacement sous la forme de l’envoyé de la Sainte Inquisition, dont les méthodes d’interrogation n’ont rien à envier à celles des armées les plus cruelles.
Jésus était-il pauvre, quelle question incongrue ! Faut-il interdire le rire, car il offense Dieu ? Le thème reste d’une modernité hallucinante, quand on songe aux interdictions diverses pratiquées aujourd’hui par les musulmans intégristes… La connaissance est enfermée à clef dans le labyrinthe-bibliothèque, le désir sexuel réduit à des copulations mercantiles.
Sean Connery – choix inattendu- est à son habitude remarquable. Autour de lui s’agitent en catimini une brochette de «gueules» que Fellini n’aurait pas renié. Le froid glace les corps sous la bure, les paysans sont relégués avec les cochons, le silence règne dans le réfectoire, l’ordre papal est sauf. La Renaissance et encore plus le siècle des Lumières sont encore bien loin. On frissonne avec délice, tout en suivant des débats théologiques de cette époque troublée.
PS : D’habitude inconditionnel des VO, je reconnais que la version originale en anglais peut déranger au début puis l’atmosphère envoutante du monastère reprend rapidement le dessus. La version française fonctionne aussi bien avec la distribution internationale d’acteurs.
Mars 2016 -TV vo octobre 2023 - GE restauré
Même vu partiellement, même en TV ca reste magiquement envoutant...oups attention l'inquisition veille! Mai 2010