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    Les Frères Sisters
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    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    281 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    J'ai fait connaissance avec le cinéma de Jacques Audiard lors de mes années de lycée, avec l'option cinéma que j'ai suivis. Je remercie sincèrement mes professeurs d'audiovisuel grâce auxquels j'ai pu découvrir à 16 ans "De Battre mon coeur s'est arrêté" (2005), avec Romain Duris & Neils Arstrup, "Un Prophète" avec Tahar Raïm (2009) et "Sur mes lèvres" avec Emmanuelle Devos et Vincent Cassel (2001), du réalisateur, car c'est avec Jacques Audiard que je me suis ouvert et que j'ai commencé à m'intéresser au cinéma d'Auteur que je mésestimais complètement auparavant dans mon champ hyper restreint de cinéphile immature. Même si entre temps, "De Rouille et d'Os" (2012) est passé par là et que de souvenir, j'avais tellement peu accroché que je n'ai même pas pu aller au bout du film (mais ce serait à revoir), grâce à mes cours de cinéma du lycée, j'ai toujours porté intérêt à l'oeuvre de Jacques Audiard, j'ai toujours été sensible aux façons de filmer du réalisateur, à son montage et les thématiques récurrentes de son oeuvre.
    Jacques Audiard c'est un mec que j'aime vraiment bien, un auteur, un vrai, et dont les films (du moins ceux de lui que j'ai vu) ont une épaisseur et une identité reconnaissable. Ce que j'aime beaucoup chez Jacques, c'est que c'est un cinéaste de "l' isolement". Ce que je trouve passionnant/captivant dans les films d'Audiard, c'est cette récurrence à mettre en scène des personnages isolés, physiquement, moralement, localement, symboliquement, des personnages qui perdent la notion du bien et du mal et qui tentent toujours désespérément de se construire une "bulle", un refuge, pour affronter ou fuir une réalité qui les dégoûte (souvent par la violence) mais qui échouent car rattraper par leur destin. Des thématiques qui me touchent personnellement et que Jacques a très bien su transposer dans plusieurs genres, que ce soit dans l'univers carcéral impitoyable de "Un Prophète" ou encore dans le mélodrame avec "De Rouille et d'Os". Cette fois, Jacques Audiard se lance lui même un sacré challenge et pas des moindres en s'attaquant à un genre, que dis-je un véritable pilier du Cinéma de Genre, quasiment né en même temps que le Cinéma lui même avec "l'Attaque du Rapide" Edwin S. Porter en 1903, le Western !!
    Voilà qui est bien improbable !!! Jacques Audiard qui s'essaye au Western, rien que ça ^^.
    Ainsi, le réalisateur de "Regarde les hommes tomber" (1994) vise grand: faire un film d'Auteur en affichant sa singularité dans un film grand public populaire. Des Westerns on en a eu à la pelle dans les années 30-50 avec le tandem iconique John Ford/John Wayne, "La Chevauchée Fantastique" (1939), "La Charge Héroïque" (1949), "La Prisonnière du Désert" (1956), "L'Homme qui tua Liberty Valance" (1962) ect dans l'âge d'or Hollywoodien, puis au Nouvel Hollywood avec "La Horde Sauvage" de Sam Peckinpah (1969), "Little Big Man" d'Arthur Penn (1970) et j'en passe....puis dans la modernité avec "Impitoyable" de Clint Eastwood (1992) puis "Danse avec les Loups" de Kevin Costner (1990); bref, on a eu plus d'une centaine de Westerns depuis les origines du 7ème Art, des films de cow-boy qui ont connus moult chrysalides a travers les âges. On pourrait en avoir marre de voir toujours les mêmes choses, les mêmes codes, les mêmes personnages types, pourtant en France, on a cultivé depuis la Nouvelle Vague ce mouvement cinématographique théorique initié par François Truffaut dans les pages des Cahiers du Cinéma en Février 1955 qu'est la "Politique des Auteurs" selon laquelle le réalisateur de Cinéma est un Auteur à part entière. De cette manière lorsque Steven Spielberg ou Stanley Kubrick font un film de Guerre, ça intéresse car ce sont des auteurs de cinéma. C'est la même chose pour "Les Frères Sisters", le film a notre intérêt non pas car il est un Western en premier lieu...mais un Western réalisé par un auteur.
    C'est tout à fait avec cette mentalité découlant de la Politique des Auteurs que je demeurais extrêmement curieux de voir ce qu'allais donné un Western avec Audiard derrière la caméra !
    Bon, "Les Frères Sisters" / "The Sisters Brothers", Western Franco-Américain et 8ème film de Jacques Audiard, adapté du roman éponyme de Patrick deWitt (2011) nous raconte l'histoire de deux frères dans l'Oregon de 1851. Charlie & Eli Sisters sont deux mercenaires sans pitié, chargés par le Commodore de parcourir l'ouest américain à la recherche de Warm, un chimiste qui aurait découvert une formule scientifique pour fabriquer de l'or, tandis que leur acolyte John Morris est déjà sur les traces de Warm. Mais les Frères Sisters peuvent-ils vraiment faire confiance à Morris ? Quel est l'objectif de Warm en possession d'une telle formule...dans le contexte de la ruée vers l'or ? Cette quête initiatique mettra Charlie, Eli et le lien fraternel qui les unis à l'épreuve de la cupidité et de la violence du monde qui les entoure.
    Voilà pour le pitch global.
    Verdict : que penser des "Frères Sisters", autrement dit ce Western d'Auteur ? Eh bien honnêtement mon ressenti est assez brumeux, assez compliqué à vraiment définir tant le résultat est homogène pour moi.
    Je n'irais pas par 4 chemins, objectivement, "Sistrers Brothers" est un bon voir même un très bon film tout à fait réussi.
    L'entreprise très ambitieuse de Jacques Audiard de poser son empreinte sur un genre hyper populaire comme le film de Cow-Boy qui a fait les beaux jours d'Hollywood est tout à son honneur....seulement voilà, pour moi Jacques a commit une erreur ! Je vais expliquer ce que j'entends par là.
    Ce qui me plaisais chez Jacques Audiard, sans reparler de ses thématiques citées plus haut dans ma critique, c'est que le réalisateur avait vraiment une identité stylistique et codifiée reconnaissable. Hors là le problème est tout simplement que je n'ai pas su la retrouver. C'est très simple, je n'ai pas eu l'impression avec "Les Frères Sisters" de voir un film "Audiarien".
    Tout le problème étant le suivant, en cherchant à additionner sa singularité d'Auteur dans le genre codifié du Western...j'ai eu l'impression très forte que la singularité d'Audiard s'était retrouvée complètement diluée, hyper minimisée, que l'approche originale du réalisateur-auteur s'effaçait au profil du genre et de ses codes.
    J'ai tout simplement eu l'impression de voir un Western mais PAS un film de Jacques Audiard. Vous allez me dire en voyant ma modeste note qu'un jeune comme moi ne sait pas apprécier du Cinéma d'Auteur, que si je suis déçu c'est que je devais m'attendre à des scènes d'actions bourrins non stop et un rythme soutenu parce que je suis de ce que l'on a vulgairement appelé la "Marvel's Generation". Je vous arrête tout de suite, vous n'y êtes pas. Personnellement selon la nature et le genre de film que je vais voir au cinéma, mon cerveau n'est jamais formaté, stimulé de la même manière en fonction des films aussi, lorsque je vais voir un film d'Auteur, mon cerveau n'est pas formaté comme lorsque je vais voir un blockbuster, mes attentes ne sont pas orientées sur le même objet.
    Et justement, avec Jacques Audiard je savais à quoi m'attendre et je n'allais pas voir les "Frères Sisters" en espérant voir des duels de revolver et des cascades de folies non, je connais suffisamment Audiard pour savoir que le réalisateur est dans l'intime et la retenue. Hors là, il se trouve que le film ne m'a pas déçu parce qu'il était un film d'Auteur...mais parce qu'il m'a semblé être bien plus un film de genre qu'un film d'Auteur (alors que j'attendais un film d'Auteur).
    Jacques Audiard a voulu intérioriser les codes du Western pour en faire un film personnel avec des personnages isolés en quête d'une bulle à l'abris de la violence du monde, c'est hélas tout le contraire qui s'est produit à mes yeux, Audiard a été trop à l'ouest (c'est l'cas d'le dire ouaip ^^), il a tu son originalité.
    Sans être un échec total car bon, je suis peut être un peu de mauvaise foie, si, on retrouve quelques thématiques chères à Audiard (que j'ai cité) mais Jacques en a vraiment fait le minimum syndical et je le répète encore mais la singularité thématique et stylistique du réalisateur s'efface devant le banal des codes du Western.
    Et c'est clairement dommage car plus que de la déception, c'est de la frustration que je ressent car ce film avait de solides fondations sur le papier : une histoire intéressante, des personnages intéressant, l'univers du Western et le contexte de la ruée vers l'or, mais à l'écran le film semble loin des promesses qu'il nous a fait, à mes yeux y a limite tromperie sur la marchandise.
    Dans un film d'auteur, on est sensé toucher à du Cinéma de Personnage ou ce sont les personnages et leur(s) conflit(s) psychologique(s) qui donnent le tempo, hors ici les personnages sont pauvres et plus des automates de l'histoire qu'autre chose, beaucoup trop fonctionnel.
    Là encore c'est hyyyyyper rageant d'avoir des personnages aussi peu développés et élémentaires avec un casting 4 étoiles !! Entre John C. Reilly, l'acteur de "Magnolia" (1999), "Gang of New York" (2002), "The Lobster" (2015) et le doubleur de Ralph La Casse dans "Les Mondes de Ralph" de Disney (2012), Joaquin Phoenix ("Gladiator" de R.Scott en 2000, "Le Village" de M.Night Shyamalan en 2004, "Her" de Spike Jonze en 2013 ect) et en plus Jake Gyllenhaal ("Donnie Darko" en 2001, "Prisonners" & "Enemy" de D.Villneuve en 2013-2014) il y avait de quoi être ravi mais, et ceux même si les acteurs se montrent très investis, leur jeux sert malheureusement des personnages trop plats avec un relief psychologique insuffisant.
    Je repense à Romain Duris dans "De Battre mon coeur s'est arrêté" (2005) qui cherchait à s'émanciper de son paternel pour vivre librement sa vie et faire du piano, ici on se retrouve encore une fois la thématique de spoiler: l'oppression par la figure du père qui hante les deux frères puisque Eli (John C.Reilly), le cadet a eu a tuer son père alcoolique et violent, à la place de Charlie (Joaquin Phoenix), l'aîné, qui n'a pas eu le courage de le faire. Si dans le film de 2005, Tom (Romain Duris) était oppresser par la présence de son père et devait "tuer son père" d'un point de vue psychanalytique, ici il y a toute une symbolique Freudienne car les frères ont supprimés leur père mais ils restent encore d'une certaine manière psychologiquement aliénés à lui. En psychanalyse, on dit que l'enfant doit "tuer le père" pour devenir un homme. Le point de vue psychanalytique est d'autant plus adapté dans le cadre du film que les personnages d'Eli et Charlie sont en fait des enfants innocents et immatures (le plus jeune est un rêveur raisonnable tandis que le plus grand est un fêtard irresponsable qui passe son temps à prendre des cuites) dans des corps d'adultes, des enfants qui n'ont pas encore bien comprit et discernés les notion du Bien et du Mal dans un monde sauvage et violent. Des enfants, idée encore plus explicite encore avec la toute fin ou les "Sisters Brothers" regagnent le foyer familial et ou leur mère leur passe un savon avant de les choyer (là encore symbolique des enfants qui n'ont pas encore réussi à couper le cordon ombilical avec la Mère).
    C'est bien rageant car je sent que le sous texte est là, bien présent mais hélas, tout ce développement de personnage n'est qu'un iceberg. C'est ça, les personnages des "Frères Sisters" sont des "personnages iceberg", leur développement ne représente qu'une infime surface de la chose...et malheureusement Jacques Audiard en reste à la surface et ne plonge jamais profond pour exploiter la partie immergée de la psychologie de ses personnages, on en reste assez bêtement à l'exposition mais jamais on ne bascule dans l'exploration.
    Idem pour les personnages de Warm et Morris, l'autre duo avec toute sa thématique de spoiler: bâtir un Etat nouveau, sans vices, juste et ou les hommes pourront êtres libres; sorte de transposition dans le Western de l'Utopia de Thomas More (1516). Là pareil, on cite les objectif mais jamais on ne s'y attarde, ça en reste et restera à l'état de long dialogues encombrant sans jamais de concrétisation, alors qu'avec ça, Jacques Audiard avait trouvé une super idée pour dresser une critique pessimiste puis optimiste de notre société, de critiquer la sauvagerie face à la civilité.

    Là encore, c'est le cas de le dire mais Jacques Audiard est passé à côté d'une mine d'or qui était pourtant sous ses yeux. Le réalisateur néglige pratiquement tout le potentiel émouvant de son film, ne développe aucune de ses thématiques et ne meuble pas son "conte initiatique de cow-boy", du coup les personnages sont réduits à être fonctionnels et le récit s'aplatit, nous laisse constamment dans l'attente et finalement c'est l'ennui qui finit par se pointer.
    Je n'avais pas envie d'être déçu et je n'ai toujours pas envie d'être méchant avec "Les frères Sisters", j'aurais absolument tord car on a là un réalisateur Français qui s'est donné les moyens de faire un Western avec des vedettes d'Hollywood, à mille lieux des comédies stupides que l'on a en masse, j'ai serte été pas mal frustré par ton dernier film Jacques mais rien que pour ça tu as quand même tout mon respect.
    Allez le voir !
    Adrien J.
    Adrien J.

    41 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Énorme déception pour ma part. J'attendais ce film avec pas mal d'impatience en raison de son casting 5 étoiles et de sa bande-annonce plus qu'efficace.
    Mais ce fut plutôt une douche froide en fin de compte. À part la photographie vraiment sublime et quelques passages plutôt sympas, il faut dire que le film est vraiment peu intéressant, voir chiant. Le rythme est très mal géré et ce que l'on voit à l'écran est vraiment intéressant.
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    32 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Si je ne devais retenir que deux choses quelques semaines après avoir vu ce film ce sont :

    John C Reily, excellent, et qui a d'ailleurs sans doute le meilleur rôle tant le caractère de son personnage est le plus complexe.

    Les ambiances, la reconstitution : l'époque ici choisie est intéressante, et on voit qu'un travail de recherche a été fait sur la vie quotidienne à cette période, tant cela transparaît sur des détails comme l'alimentation, les possibilités de se soigner, les "luxes" que procuraient les grandes villes etc.

    Au final tout cela sonne très "vrai"

    Pour le reste, c'est la déception : de la réalisation au scénario, tout fait très basique.

    On ne voit que très peu Jake Gylenhall et le personnage de Warm, sûrement le plus intéressant sur le papier est sous exploité.

    Au final, nul doute que Red Dead Redemption 2 (oui, un jeux vidéo !) sera sûrement plus abouti que ce film.

    La presse semble une nouvelle fois être tombée sous le charme de Audiard, les spectateurs beaucoup moins : on est quand même loin de "Un Prophète"
    Edouard64
    Edouard64

    7 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Au fait c’est quoi un western ? – Vous me demandez ça à moi qui n’en ai pas vu depuis vingt ans ? Donc ça se passe dans l’Ouest, c’est violent, il y a des coups de feu et des rodomontades. Et souvent une bonne part de jeu parfois, autour de ces scènes vues et revues : les portes des saloons, les verres qui s’avalent aussi vite qu’on galope vers son ennemi, et ces grandes chevauchées dans les herbes hautes sous les falaises rougeoyantes. Jeu sur le cliché : oui moi aussi je sais faire, et vous allez voir tout ce que JE vais en faire : agréablement meubler votre soirée, vous faire rire, vous émouvoir aux larmes ? Comment exister quand on se lance à son tour dans le grand jeu du western ? C’est un autre duel, de soi-même contre tous les autres, ou l’on ne risque « que » l’insignifiance, l’avant-goût de la mort pour les grands cinéastes. Audiard a donc risqué, et gagné ! On est pris, embarqué dans ce grand remuement de gens de toutes origines, crapules visqueuses ou idéalistes pas tous condamnés à succomber ou dépérir. Audiard y ajoute une bonne dose d’angoisse, assez de sexe (guère versé vers la romance), et une puissante ambiguïté sur l’origine de la catastrophe (presque) finale.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Un film de Jacques Audiard est toujours un évènement. Il est au cinéma français ce que Besson ou Annaud ou Beineix ont été dans les années 90 : un sens inouï de la mise en scène, une énergie dans le montage et la photographie, des dialogues efficaces, un amour incontestable pour ses comédiens. Et pourtant, malgré une presse dithyrambique, ce n’est sans doute pas le meilleur des Audiard. Cette déception tient d’abord du sujet. Le cinéaste affectionne particulièrement les jungles sociales, qu’elles soient urbaines, carcérales. Il plante son regard moderne dans un autre temps, celui des Far West où, manifestement, si la réalisation ne souffre pas d’une seule imperfection, le regard ciselé qu’on lui connaît manque.

    Bien sûr, les deux comédiens sont à la hauteur du rôle qui leur est confié. Ce sont deux frères abîmés par leur enfance, soudés, qui tuent plus vite que leur ombre. Ils fuient les terres américaines, à la poursuite d’un savant fou, capable de faire briller l’or dans les rivières. Le mythe du chercheur d’or alchimiste traverse le film aux accents spirituels et initiatiques. Il y a dans le combat de ces deux hommes quelque chose qui relève d’une lutte contre l’enfant en eux et le drame qui les opposa à leur famille. Ce Commodore qui les emploie à pourchasser le physicien revêt presque la figure d’un père symbolique, comme s’il fallait tuer pour se relever et devenir soi.

    Les frères Sisters dont la sexualité demeure une véritable énigme, n’étant qu’entourés d’hommes, déambulent dans des paysages magnifiques, forestiers ou plus désertiques. En ce sens, le film est une sorte de road-movie aux accents de cowboys. Rien ne conteste le talent de Jacques Audiard qui avoue lui-même ne pas aimer les Westerns. Et si en effet, le véritable défaut était ce désamour du Western que le cinéaste traîne pendant deux heures, en faisant perdre le goût d’un cinéma qu’il maîtrise parfaitement ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Consternation après avoir vu ce film. Annoncé comme un film de commande et réalisé par dessus la jambe. Pas d'action, pas de beaux paysages, une histoire terne, bref le bide total et c'est avec soulagement qu'on voit le générique de fin
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    164 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Pas forcément grand fan de Western à la base, des films comme Django Unchained (2013), les 8 salopards (2016) ou Les 7 Mercenaires (2016) nous ont vraiment fait apprécier l’univers. Ils ont redonné ses lettres de noblesse à un genre un peu désuet. C’est de ce fait avec envie qu’on découvre ce film avec Joaquin Phoenix et Jake Gyllenhaal en tête d’affiche ! Jacques Audiard n’est pas spécialiste du genre, bien au contraire, mais la curiosité reste intacte. Rapidement, on est dans l’ambiance, on a de très beaux décors, une bonne complicité entre les personnages, quelque chose d’intéressant s’installe. Pourtant, au fur et à mesure que ça avance, une lassitude se fait ressentir, on décroche peu à peu. Malgré ses qualités, le film manque de moments de tension, de grande classe, de vrais passages épiques qui captivent totalement. Les affrontements sont en grandes parties cachés, les dialogues de sont pas très percutants, malgré les petites touches d’humour bienvenues, le film s’installe dans une monotonie. Dommage, car les frères Sisters avaient des arguments, mais pas suffisamment pour tenir en haleine pendant 1h57.
    bladgik
    bladgik

    82 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2018
    Film moyen malgré de bons acteurs et paysages le problème réside dans sa lenteur . J’ai regardé trois fois ma montre. Dommage le thème était bien mais le résultat est moyen .
    cinéman
    cinéman

    21 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Le film conte l'aventure de 2 frères ni bon ni mauvais, et leur rencontre avec un chimiste qui détient une formule pour mieux déceler dans l'eau les pépites d'or. Malgré quelques scènes comiques, d'autres plus gores, et de bonnes bagarres... on se demande ce qu'apporte vraiment ce genre de western. Peut-être l'ambiance des États-Unis post conquête de l'ouest au début de la révolution industrielle, bien restituée… Sinon un divertissement assez honnête.
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Pas un western classique et donc deception de ce cote la. La premiere partie du film est tres lente et meme ennuyeuse , la deuxieme un peu plus rythme et interressante mais l'ensemble et l'histoire laisse un peu perplexe.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Audiard est l’un de nos meilleurs cinéastes par l’étendue de son talent ou la variété des genres qu’il aborde. En se lançant dans le western, il nous faisait craindre, dans ce genre très balisé, une dégoulinade dans le pastiche ou l’apparition d’un accent français qui trahirait l’imposture. Sans faute à ce niveau, ouf ! Là où ce film pêche, c’est dans l’absence de recul, on est toujours dans le premier degré, comme si l’apprenti avait eu peur de trop s’éloigner des maîtres du modèle standard des années 60 voire 50. On s’ennuie vite à ces longues chevauchées au petit matin, ces souleries du samedi soir et autres bagarres sanglantes. Le scénario ne rebondit qu’à des intervalles très espacés. Le casting est recherché même dans les rôles secondaires.
    Où est passé l’Audiard du Prophète, de De rouille et d’os ou même celui de Dheepan ?
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Jacques Audiard nous offre un beau western atypique filmé dans de
    somptueux décors naturels.
    une histoire très simple mais qui vaut surtout par les personnages forts de film.
    la relation entre frères la soif de l'or et la trahison.
    superbe.
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 février 2019
    Une histoire des plus classique dans une Amérique en pleine construction et....???? On peut largement s'ennuyer et avoir une impression de déjà tout brillant que soit le réalisateur.
    PLV : de grand acteurs, un grand réalisateur pour peu
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Entouré de trois grands acteurs, Jacques Audiard s’essaie au western pour un résultat très maîtrisé et souvent flamboyant mais assez inégal dans l’intensité du récit qui imprègne généralement la plupart de ses films.
    defleppard
    defleppard

    303 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Bon déroulement du film , sans être exceptionnel.......inspiration des 2 frères sur le thème : Le bon , la brute et le truand étant le Commodore.........pas le meilleur Audiard.....3 étoiles....!!!
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