Avis : Instinct de survie - The Shallows - Page 5

L’équation semble tellement simple, directe, peu coûteuse et attrayante qu’il est étonnant que personne n’y ait pensé avant. En effet, depuis « Les Dents de la mer », aucun film de requin digne de ce nom n’est venu marquer les esprits. On a plutôt eu droit à des nanars rigolos (« Peur bleue »), des films restés dans l’anonymat (« Open Water ») et à une multitude de séries Z complètement délirantes même pas sorties en salles (avec en tête la série des « Sharknado » qui a enchanté les vidéoclubs). Cette équation la voici : une star pas trop star en guise de proie plus un requin pour être son prédateur auxquels on ajoute un lieu unique - de préférence paradisiaque - comme ici cette plage idyllique mexicaine. Avec un résultat ayant pour but l’efficacité et la rentabilité poussées au maximum.

Cependant nuançons, ce n’est pas le film du siècle, mais on a connu série B estivale bien moins appliquée et la promesse de base est remplie dans les grandes largeurs. La tension monte crescendo et le film sait se montrer réaliste dans les mésaventures vécues par Blake Lively. Cette dernière en plus de sa plastique avantageuse sait se montrer très crédible dans un rôle aussi bien dramatique par ce qu’elle vit que physique par ce qu’elle endure. Le requin, son compagnon de jeu, est également réussi et ne fait pas faux comme dans la plupart de ce genre de films, surtout qu’on ménage avec soin ses apparitions. Même si on ne doute jamais de l’issue de tout cela, il est clair que nos nerfs sont sporadiquement mis à rude épreuve.

Bien sûr, « Instinct de survie » ne dépasse jamais la proposition de base qu’il est censé offrir. Traduction : on n’est jamais vraiment surpris par cette traque immobile. Et il manque peut-être d’un ou deux moments vraiment spectaculaires dont on se souviendrait longtemps. Mais le metteur en scène Jaume Collet-Serra sait y faire et se montre encore une fois après « Esther » ou encore « La Maison de cire » comme un très bon artisan de séries B. Le film est court, évite les temps morts et se présente comme un bon moment de détente pour l’été avec son petit lot de frayeurs gentillets.

dans un décor de rêve , une plage idyllique avec 3 surfeurs
qui prennent beaucoup de plaisir à pratiquer leur sport favori.
Blake Lively est sublime comme d'habitude même si le film est un peu poussif.
mais il se laisse regarder sans surprise.

Venant du réalisateur du très bon thriller-épouvante "Esther", le voir s'essayer à un 'shark movie' pouvait faire saliver. Ce long métrage de Jaume se révèle plutôt mitigé. Le mauvais d'abord. Sans surprise, personnages clichés. Scénario banal, bande son 'fashion' parfois atroce, final bancal. Au passage, il y a quand même eu 4 Dents de la Mer une pléiade de nanars tournant autour de vilains requins (parfois mutants) obnubilés par la chair humaine. Difficile d'innover dans ces conditions. La prochaine fois, ce sera un requin blanc qui attaque des eskimos ? Au rayon positif, une réalisation dynamique très correcte. J C-S emploie la suggestion de la peur à sa manière, sur et sous l'eau. Efficace. Fait rarissime depuis des années dans le cinéma SF, un réalisateur qui évite le trop-plein de SFX. Le point fort reste cette qualité d'image, cette photographie très contrastée, ces paysages paradisiaques (l'île de Lord Howe, Australie) plus que mis en valeur. Ah oui, et une actrice (Blake Lively) sexy qui se donne à fond car elle ne peut faire autrement. Les cadrages sur ses formes généreuses finissent par être lassants. Presque tous les derniers films de requins sont basés sur des culs et des nibards. Il faut bien formater le public masculin. Film de requin = bonnasse(s). On a parfois aussi l'impression de voir une pub pour les produits dérivés du surf. "The Shallows" ravira donc les spectateurs avides de sensationnel. En tout cas, ce n'est certainement pas grâce à ce film que l'image des requins changera auprès du grand public. De son côté, le "Jaws" de tonton Spielberg n'a plus à s'inquiéter de la concurrence malgré son (leur) âge avancé.

Je ne vois vraiment pas pourquoi on ferait la fine bouche devant un film qui tient ses promesses. L'équation requin plus jolie fille fonctionne parfaitement, les images sont splendides, les vagues, l'eau transparente, les méduses, tout cela est filmé avec goût. La jolie Blake Lively fait très bien le boulot. Le requin… oui j'entends les critiques les requins ne font pas ci, les requins ne font pas ça, mais on est au cinéma que diable ! Il y a de la tension, même si un certain nombre de choses sont prévisibles, et puis j'ai adoré le passage avec la mouette, je l'ai trouvé touchant. En revanche on se serait bien passé des allusions aux problèmes (par ailleurs incompressibles) familiaux de la dame. Un film qui ne renouvelle pas le genre mais qui est bien agréable à regarder

Blake Lively pour incarner une surfeuse, c'est le choix parfait. Son look et visage s'y prêtent admirablement !
Après avoir fait ce constat, c'est bien beau mais c'est dépassé cette représentation du requin chasseur d'humains. En plus d'en bouffer 3, il nage frénétiquement et rode autour de la 4e, attendant la moindre erreur de sa part pour en faire son 4e repas en 2 jours... La fin, particulièrement, est d'un ridicule.
A ne regarder que si vous êtes fan de la délicieuse Blake et adepte de paysages paradisiaques...

Les films d'horreur liés aux vilaines bébêtes aquatiques ont toujours été des désastres sans nom (Shark 3D, Piranhas, Peur bleue,...) et c'est donc avec une certaine appréhension que je suis allé voir "Instinct de survie" qui se révèle être bien plus efficace qu'il n'y parait. Je pense que la réalisation soignée de Jaume Collet-Serra, qui nous a déjà prouvé son talent en matière de créateur de suspense (Esther, Sans identité, Non-Stop, La maison de cire), y est pour quelque chose ! Car, malgré un début très cliché pour un film d'horreur présentant l'héroïne comme une jeune femme sexy, forte et déterminée, naïve face au danger qui l'attend, mais dont le passé douloureux explique sa venue sur cette plage abandonnée, ponctué par des insères de l'écran de son portable qu'elle n'arrive pas à lâcher et des dialogues à rallonges mixant l'espagnol et l'anglais.. Le suspense s'installe progressivement grâce à de nombreux plans sous-marins magnifiques et angoissants à la fois, donnant ainsi au spectateur la possibilité d'ouvrir son champs de vision face à cet énorme piège qu'est cette plage. C'est vraiment le meilleur atout du film (même si la caméra aime passer plus d'une fois au dessus de la raie des fesses de l'actrice ou sur sa combinaison de surf trop serrée...). La suite des événements se révèle plus impressionnante et plus réaliste, grâce à un personnage moins cruche et plus logique que dans les films d'horreur habituels. Blake Lively livre un "seule en scène" convaincant et flippant, où tout le passé cliché du début sert à sa détermination pour survivre ! L'océan azur est vite teinté de sang et devient un huis-clos haletant, faisant vite oublier les gros foirages sur les films de requins qu'on a pu visionné auparavant. On se laisse prendre au suspense, en parfaite symbiose avec le personnage qui passe un mauvais quart-d'heure (beaucoup plus en fait !). Surtout, si ce n'est pas déjà fait, ne regardez la pas la bande-annonce, qui gâchera un temps soit peu le suspense, spoilant une partie du film ! Pour ma part, j'ai trouvé cette situation de survie excitante, bien interprétée et bien réalisée (le requin est plus vrai que nature !). Faites confiance à la filmographie du réalisateur, ça devrait suffire pour vous convaincre !

Franchement cela fut une excellente surprise pour moi. Cet instinct de survie est un film très bien écrit, qui arrive à faire une chose primordiale pour un bon film de genre à savoir bien caractériser son personnage principale, le rendre crédible pour faire jouer l’empathie dans ce qui va lui arriver. Blake Lively tient très bien son rôle et n’est pas pour rien dans la réussite de l’ensemble. Jaume Collet Serra a le bon goût de bien joué la carte du suspens avec son requin en le montrant assez peu le seul plan d’ailleurs où il est vraiment raté est celui où on le voit en entier. Le suspens est bien dosé, il y a quelques effets gores réussis, dans le genre film de requins celui ci se classe dans les réussites.

Très sympa, je pensais que ça tournerai en rond mais pas du tout !! Beaucoup de suspenses, de tensions avec un final réussi !!!

Ce n’est pas la première fois que des nanas qui se font croquer par des requins au cinéma. Les films de naufrages et autres survies ne sont pas rares non plus. On attendait donc rien de nouveau avec Instinct de survie – The shallows. La belle Blake Lively endosse le rôle d’une surfeuse venue surfer sur une plage paradisiaque au nom gardé mystérieusement secret. L’actrice a déjà prouvé que ses talents ne se limitaient à sa belle paire de jambes mais qu’elle en avait aussi dans son charisme épatant. Finalement ce long-métrage d’épouvante est une belle surprise. Les séquences ne manquent pas de sensations fortes. Entre stress, dégoût, peur et empathie le pari est réussi. Tout est fait pour nous tenir en haleine dans un scénario crédible et réaliste. Si Instinct de survie – The shallows ne marquera certainement pas l’histoire du cinéma d’horreur, le divertissement tient nettement ses promesses.
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Probablement l'un des plus mauvais films que j'ai vu depuis bien longtemps, tellement raté que j'ai beaucoup hésité à en écrire une critique. Un film qui ne vaut à mon avis que pour la plastique avantageuse et toujours magnifiée par les nombreux plans de Blake Lively et pour son montage frénétique qui confère à l'ensemble une certaine tension. A part ça, rien à sauver entre l'écriture incohérente, presque fainéante de bout en bout et ce personnage principal que j'ai cordialement détesté de jeune femme en deuil qui, coincé sur un rocher en pleine mer, va se découvrir une mentalité de guerrière capable de tenir tête à un grand requin blanc, victime ici des pires clichés diabolisants. Une ineptie aberrante qui, au contraire du récent "En eaux troubles" bourré d'auto-dérision, se prend trop au sérieux pour être digne d'intérêt.

Surpris par The Shallows. Je m'attendais à un énième navet de requin mais il n'en est rien.
Le scénario est simple, une surfeuse se retrouve bloquée sur un rocher, encerclée par un grand requin blanc. Jusque là rien de bien palpitant. Cependant la mise en scène oppressante et le sentiment de danger omniprésent rendent le film réellement prenant et on a envie de connaître le fin mot de l'histoire. D'autant que le jeu de la sublime Blake Lively fait clairement la différence. Le succès du film reposait entièrement sur ses épaules et elle s'en est sortie à admirablement.
The Shallows n'est pas non plus une révolution du genre mais dans cet océan de nanar sur les requins, ce film fait clairement exception.

Un bon film angoissant à souhait qui cache bien son jeu ! Sans prévoir trop de sursauts sur son sièges, on ressent vite la tension et l'appréhension de cette surfeuse (brillante Blake Lively) de voir surgir le requin effrayant... Quelques airs des Dents de la Mer qui s'estompent vite car le contexte n'est tout de même pas identique : la surfeuse est pourchassée et prisonnière de ce requin, les paysages n'ont rien à voir avec Amityville (le village de la saga où le requin blanc fait des ravages) et la fin est de même bien differente... La petite mouette qui est le substitut de la surfeuse (seule, blessée comme elle et donc immobilisée) est vraiment mignonne et l'on se demande avec angoisse à la fin si elle a survécu ( spoiler: ce que le film confirme pour les amoureux des bêtes comme moi !
Une Miss Mouette qu'on n'oubliera pas !). Les différentes péripéties qui se succèdent pour le grand malheur de cette surfeuse permettent de renouveler le scénario jusqu'au bout et éviter ainsi le raccourci des résumés trop simplistes : "une fille sur un rocher, un requin, la mer monte"...comme on a pu le voir écrit parfois. De l'inventivité et une une actrice qui se donne les moyens de faire de ce film un bon long-métrage de premier plan malgré des effets spéciaux parfois un peu brouillons. Mais quand on voit ces décors splendides, on oublie ce détail. Une bonne surprise qui nous tient en haleine jusqu'au final !

Je pensais que ça aurait été moins bien, franchement c'est peut-être le meilleur film de requins depuis Jaws, à chaque fois que Nancy est dans l'eau on est captivés et en stress car on sait que la menace peut arriver de partout et le film joue beaucoup la-dessus, le début est un peu long et laborieux mais quand on est dedans, on est dedans et on en ressort pas indemne et The Shallows c'est un film qui marche, même si il aurait mérité un peu plus d'entrées The Shallows reste un film qui marque et qui me fait personnellement ce que Jaws me faisait avant et ne me fait plus aujourd'hui.

pffff
rien de crédible, et la fin ...n'importe quoi, je pensais qui déconnait et allaient recommencer la scène.
un grand blanc de 6 m à 20 tonnes de baleine à bouffer plein de graisse , mais non y veut 50kg de blonde...consternant

vraiment pas terrible du tout. dur d en faire une bonne histoire certe mai la c estt vraiment pas top top. il ne ce passe rien.... mieux vaut ce remette jaws de 75