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    Rage
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    2,8
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    74 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 juillet 2009
    ¨Je l'ai trouvé bien plat!!! prévisible et pas vraiment bien filmé, Rage ne m'a pas embalée plus que ça... Dommage!!
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Après une greffe de peau suite à un accident de moto, une jeune femme se transforme en un véritable vampire qui a un dard sous l'aisselle. Le thème: la contamination. Si au début, le film impressionne il finit vraiment par lasser car toutes les scènes d'horreur sont calquées les unes sur les autres. D'accord ce film a été tourné avec un budget dérisoire mais ce n'est pas une excuse, "Rage" pourrait être qualifié d'imitation de film d'horreur. C'est assurément un film que l'on oublie bien vite.

    Et puis l'idée de faire jouer la miss Chambers (à l'époque star de l'érotisme et du pornographisme) n'était peut être pas la plus judicieuse qui soit.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 810 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Un film pas très connu de Cronenberg qui n'en est pas moins sympathique et particulièrement dégueulasse par moment (enfin, il a fait bien pire). C'est le genre de film qui se regarde sans faim, une histoire assez banale de prime abord, un accident de moto, une opération de la dernière chance pour sauver une jeune femme... Qui conduit à une sorte de protubérance au niveau de l'aisselle. Et là ça part en sucette !

    On assiste en fait en gros au parcours de la jeune femme qui va répandre cette sorte de rage autour d'elle, à son copain qui veut la retrouver et à la gestion de l'épidémie ! Et je trouve que c'est fait de façon assez originale parce que la fille est consciente, on n'est pas comme dans la plupart des films avec la personne qui n'en peut plus, qui est au bout de sa vie et qui répand ses microbes partout, c'est mieux traité que ça. Alors la gestion de l'épidémie au niveau étatique va un peu vite, je ne suis pas certain que les autorités réagissent aussi vite, mais c'est vraiment de l'ordre du détail.

    Je pense que le film aurait pu aller plus loin dans le crade dans la seconde partie, mais là encore une fois c'est du détail... C'est franchement bien rythmé, d'ailleurs la fois où je me suis dit "c'est redondant", c'était la dernière minute du film... Ce qui conduit d'ailleurs à un final surprenant tant il est antispectaculaire, à l'opposé d'autres productions du genre.

    Du coup ce n'est sans doute pas le film le plus pertinent de Cronenberg, mais dans le genre série B complètement allumée, qui ne se moque pas de son spectateur, ben c'est pas mal du tout.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 192 abonnés 7 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Troisième long-métrage pour David Cronenberg qui laisse déjà entrevoir sa marque de fabrique, à savoir, les mutations sur le corps humain.

    Avec Rage ! (1977), il réalise un film d’horreur oscillant avec la science-fiction où une jeune femme, victime d’accident de la route, se réveille de son coma en découvrant qu’elle n’est plus la même et pour cause, elle possède… un nouvel orifice situé sous son aisselle droite. Ressemblant à s’y méprendre à un anus, ce dernier possède un dard qui lui permet de transpercer ses proies afin de se nourrir de sang. Rose devient malgré elle une sorte de vampire qui, après s’être nourrie de ses victimes, leur inocule un virus et les transforme en espèce de zombies assoiffés de sang. S’ensuit alors une vague épidémique dans les environs de Montréal.

    Malgré son faible budget, David Cronenberg se démène pour rendre crédible son histoire. Dès le début, au cœur de la clinique de chirurgie esthétique, le ton est donné. La mise en scène est particulièrement efficace et tout le film repose sur les frêles épaules d’une actrice pas comme les autres. A savoir Marilyn Chambers, porn-star révélée aux yeux du monde dans le cultissime Derrière la porte verte (1972). Cette dernière se démène et prouve qu’une actrice pornographique peut se reconvertir dans le 7ème Art.

    Un climat d’angoisse anxiogène qui montera crescendo et qui ne relâchera jamais la tension. A noter qu’il existe depuis, un remake homonyme : Rabid (2019) de Jen & Sylvia Soska.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Roub E.
    Roub E.

    735 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Un des premiers films de Cronenberg, ou l’on trouve déjà ce qui va marquer son cinéma quasiment tout le long de sa carrière: son obsession du corps et de ses transformations. Mais Rage, film d’un Cronenberg encore débutant est beaucoup plus épuré et brut que le reste de sa filmo qui sera plus maitrisé avec plusieurs couches de lecture. On est presque ici dans l’horreur premier degrés soulignée un peu trop à mon goût par une musique trop accentuée. J’ai trouvé particulier de découvrir ce film d’épidémie dans la période du COVID et de la polémique du pass vaccinal, même si pour le coup cet aspect du film est traité de manière très rapide. Mais ce qui m’a le plus intéressé c’est le fait de montrer cette jeune femme qui est devenue un danger pour ses congénères et qui est constamment sous la menaces de ses derniers, le côté prédateur des hommes qu’elle peut croiser et qui va se retourner contre eux et pour moi la grande réussite d’un film qui n’évite pas les sorties de route mais on l’on trouve des choses très intéressantes.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2022
    J'ai vu un film... un des premiers de David Cronenberg qui raconte l'émergence d'une épidémie et la naissance des zombies. Dans ce film de 1976, on découvre qu'une intervention chirurgicale dérape et aboutit à l'émergence d'une vague de folie qui se déploie dans la mort et le sang. Ici, le rythme est lent, le monde prend conscience très lentement de la diffusion de la maladie... Il y a de forts relents d'érotisme torride, avec une Marylin Chambers ultra-sexy... Thanatos et Eros dans un même film. C'est film de vampire, de zombie, de fin du monde ... Après, et c'est en lien avec l'époque, les thèmes depuis ont été vu et revus, et la narration semble un peu lente... Quoi qu'il en soit, Cronenberg est un sacré grand réalisateur...
    Estonius
    Estonius

    2 496 abonnés 5 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Après la claque "Frissons", on redescend d'un étage malgré une réalisation supérieure, comme dans l'opus précédent on se contamine à toutes berzingue sauf que le sous-texte sexuel n'est plus là. On a donc un film d'horreur gore assez basique. On ne s'identifie à aucun des personnages et je n'ai pas trouvé que Marilyn Chambers faisait une prestation extraordinaire malgré qu'elle soit peu avare de ses charmes. On retiendra malgré tout quelques scènes anthologiques comme spoiler: la panique dans le métro ou la balle perdu qui atteint… le père Noël.
    Un petit Cronenberg
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Quatrième film de David Cronenberg sorti en 1977 dans la droite lignée de son précèdent "Shivers" et sa thématique de mutation et contamination. Il raconte l'histoire d'une jeune femme qui suite à un accident de moto se retrouve opérée d'urgence et cobaye d'une nouvelle expérience de greffe de peau. A son réveil son métabolisme a changé et doit désormais s'alimenter par le biais d'un dard rétractable sous son aisselle, contaminant au passage la victime. Un Cronenberg certes plutôt classique mais intéressant dans son traitement avec ses thèmes organiques et sanglants chers au réalisateur, l'ambiance est savoureusement malsaine masquant une mise en scène un peu maladroite. Le scénario est un peu tiré par les cheveux mais on se laisse embarquer, la première partie du film est d'ailleurs très bonne, mais la deuxième tombe trop dans la facilité et l'intrigue s'enlise quelque peu, le dénouement est tout de même correct. "Rage" est un bon Cronenberg qui se regarde plutôt bien, avec autant de qualités que de défauts, mais qui permet de constater la création et le développement d'un véritable univers propre au réalisateur.
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Encore une fois, après Frissons, Cronenberg nous conte une fable où il est question d’un mal mystérieux et contagieux, se transmettant à la vitesse de l’éclair et ayant pour but de transformer l’espèce. Ici ce gène mutant touche à la fois à la sexualité (évidemment) et au cannibalisme, grandes obsessions humaines s’il en est. Le scénario est nettement plus soigné que celui de Frissons puisque, par exemple, l’origine du mal est ici identifiée. La fin est également d’un autre ordre, une possibilité de salut étant offerte. C’est du cinéma dérangeant et indispensable.
    moonboots
    moonboots

    46 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2010
    Petit film de zombies signé Cronenberg, à voir par curiosité, mais ne vaut pas les quelques films du même réalisateur qui suivront immédiatement, bien plus inspirés et originaux
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    118 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2012
    Par ce film, et le choix de son actrice principale (Chambers fut une actrice pornographique très célèbre), Cronenberg étale sa haine misogyne au grand jour. La Femme est dangereuse. Elle est, dans "Rabid", la pourvoyeuse d'un virus mortel : elle "mange" les hommes, littéralement, aspirant leur force vitale (comprendre leur énergie sexuelle). On retombe donc dans les sempiternels clichés sexistes et gynophobes, usés jusqu'à la corde. Le choix de Cronenberg de faire terminer son héroïne dans une benne à ordures est symbolique et démontre sa propagande sexocide. La femme est dangereuse. Et en tant que telle doit être traitée en jouet sexuel, puis, quand on a fini de jouer avec, expédiée aux ordures.
    Vrakar
    Vrakar

    34 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juin 2007
    C'est long, très long. Ca peut effectivement donner la rage. Cronenberg sait, la plupart du temps, nous captiver avec très peu d'action. Il y a très peu d'action dans "Rage" mais il y a trop d'erreurs (longueurs, script parfois foireux, acteurs très moyens, scénario bancal, sfx douteux...), probablement dû à un budget minimal, pour ne pas s'ennuyer. Ce qui est dommage puisque l'on retrouve tous le charme hypnotique (façon de parler) des ambiances glauques, malsaines et morbides d'une grande partie des films de Cronenberg. Sans oublier une fin très joyeuse et une b.o lugubre à souhait.
    L'image la plus trash restant les militaires utilisant les camions-poubelles pour ramasser les cadavres sanguinolents des enragés. Bon appétit !
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    211 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2007
    Unique rôle 'traditionnel' de la porno-star Marilyn Chambers. On pourrait s'attendre, compte tenu de la personnalité de l'actrice et du style de Cronenberg, à de la nudité en permanence, en fait, non, pas du tout. Preuve que Cronenberg l'a engagée (même si au départ, il pensait à Sissy Spacek, qui venait de jouer dans "Carrie" - il y à d'ailleurs l'affiche du film dans "Rage !") pour prouver ses vrais talents d'actrice.
    Un film excellent, supérieur à "Frissons", et sur un thème assez similaire, même si étendu au Canada tout entier, et pas seulement à un immeuble. Le sexe = mort, dans ce film. Un film de vampires moderne, en quelque sorte. Seul point faible : la mutation de Rose/Laure (Rose en VO, Laure en VF - à noter, le prénom Rose fait allusion aux épines des roses, comme le dard de l'héroïne...), c'est à dire, la manière dont le dard lui est apparu, est assez peu crédible...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 juillet 2008
    Un immense film de genre servi par un Cronenberg au meilleur de sa forme. D'une idée complétement farfelue représentant les méfaits de la science dans une de ses plus dangereuses branches, Cronenberg arrive à isser le fond du film sous plusieurs dérivations. Il en résulte une vaste métaphore (kitschissime dans la forme) sur les MST. Chambers est magnifique, sa sensualité y est transcendée par la caméra de Cronenberg. Dommage que l'on ne puisse la voir que dans quelques navets sans intérêt ou dans des films pornos destinés à un public bien précis. Par son jeu, elle fait honneur au cinéma de genre, qui ne rencontre souvent que des potiches toutes plus superficielles les unes que les autres. Mais quels yeux, mais aïeux!
    Certes, l'oeuvre commence à se faire bien vieille et la génération mtv s'écroulera certainement de rire à la vision du monstre-seringue logé sous l'aisselle de Chambers. Mais que dire de ces innombrables scènes jouissives, je pense à celle du resto, celle du commissariat, et plus que tout autre chose, la scène finale, lourde de signification. C'est là une représentation excellente de la contamination virale dans une société irresponsable qui engendre des martyrs pour en faire des damnés. Le cycle s'avère bien plus pernicieux: la maladie, comme les ordures, finit toujours par ressortir de terre. Chambers comme étendard de la guérison ou comme éternel recommencement? Un film qui rappelle que la marginalité comme instrument de spectacle peut très vite, par le biais de sa mutation incontrôlée devant l'implication irraisonnée d'une vaste hiérarchie sociale, peut englober les plus prudents (distanciation ironique...) des spectateurs. A ce titre, le choix de l'actrice principale n'est peut être pas anodin...
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Rabid n’a pas le radicalisme de Shivers : il est d’avantage maîtrisé formellement et narrativement (il y a moins ce côté documentaire fauché ou film amateur qui donnait au précédent opus sa troublante aridité). Moins surprenant, donc, il souffre en particulier d’une intrigue un peu trop linéaire (même si le côté guerre civile avec les zombies donne au film une belle ampleur et annonce le magnifique « Zombie » de Roméro qui sortira un an plus tard). Rabid est cependant travaillé par les mêmes motifs de la contamination et de la perte d’identité, au point que les deux opus sont comme un diptyque – avec un Shivers anarchique et foutraque et un Rabid plus classique et crépusculaire. C’est aussi la première fois que Cronenberg traite un personnage en empathie : Marylin Chambers campe une prédatrice victime de sa « puissance érotique », plutôt émouvante.
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