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    Dunkerque
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    1 772 critiques spectateurs

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    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2017
    Surprenant. Tel est le sentiment qui prédominait dans mon esprit en sortie de salle. Oui, surprenant : c’est le mot qui convient le mieux. Surprenant dans la réalisation, surprenant dans les dialogues, surprenant dans les inexactitudes historiques. Chers lecteurs et chères lectrices, je me dois d’attirer votre attention sur la classification de ce film. Regardez bien sa fiche : guerre, seulement guerre. Pas historique, et encore moins biopic. Seulement et uniquement guerre. Sans doute était-ce voulu de la part du réalisateur pour imposer sa vision des choses, et mettre le doigt sur les actes de bravoure de certains hommes, mais aussi sur d’autres plus… regrettables (par ailleurs avérés). Mais en allant voir "Dunkerque", qui parmi vous peut prétendre qu’il (ou elle) s’attendait à un tel film ? Encore une fois, Christophe Nolan surprend son public, car il signe un film de guerre pas comme les autres. En tout cas quelque peu différent de ce que le spectateur avait l’habitude de voir en la matière, mais surtout très différent de ce à quoi il s’attendait. D’autant plus qu’il régnait parmi les cinéphiles, et à plus forte raison chez les admirateurs du cinéaste britannique, une sorte d’impatience frénétique depuis l’annonce disant que le prochain Nolan se tournerait à Dunkerque. Une nouvelle qui avait fait sensation dans l’hexagone et provoqué une véritable effervescence dans la capitale des Hauts-de-France. Et là, le public y est enfin, prenant les salles d’assaut. Et il s’attend à un grand moment. Le générique de début est des plus simples et le contexte est présenté sous forme de tableaux. Pour ceux qui connaissent l’histoire, ils remarqueront déjà une inexactitude dans le texte de présentation. Parmi les 400 000 hommes coincés dans ce qu’on appelle "la poche de Dunkerque", on n’y parle que des troupes britanniques et françaises. Bien qu’elles constituaient la majeure partie des effectifs, c’est faux : il y avait aussi des belges. Le ton est donc donné sur les libertés prises par rapport à l’Histoire. Et c’est ainsi que le spectateur est invité à se retrouver avec 6 soldats britanniques, inspectant tranquillement une rue déserte de Dunkerque. Le silence est de mise, où seuls résonnent le bruit des pas, l’entrechoc d’une nuée de papiers porteurs d’un message inquiétant qui tombent de partout, où même le simple grincement de l’ouverture d’un robinet semble emplir toute la rue. Seule une note musicale pesante de Hans Zimmer accompagne cette scène, et déjà une ambiance anxiogène se fait sentir. Le calme avant la tempête… Tout à coup, un coup de feu venu de nulle part, puis deux, trois, que beaucoup d’autres suivirent dans un bruit assourdissant, provoquant la confusion la plus totale et un vent de panique dont le seul réflexe est… la fuite. La fuite : le maître-mot que 400 000 hommes auront en tête. Fuir et survivre. Oui, "Dunkerque" est plus encore un survival qu’un film de guerre. Un choix assumé. Plus précisément, c’est un survival sur fond de guerre, doté d’un certain suspense et d’une forte intensité. Les hommes que le spectateur est invité à suivre vont l’amener à se demander s’ils vont s’en sortir. Peu importe leur passé. Il n’est d’ailleurs aucunement évoqué, et la psychologie de ces hommes n’est qu’assez peu développée. Comme si le spectateur avait été parachuté là, promu en journaliste porteur d’une caméra en vue d'un reportage aux airs de témoignage, il ne connaîtra pas jusqu’à leur nom pour certains d’entre eux. Ils sont anonymes et le restent. Tout comme ces héros d’un jour, incarnés par des noms bien connus tels que Mark Rylance en lequel on retrouve l’immense sagesse étonnant dont il avait fait preuve lors de "Le pont des espions", et Tom Hardy. On reconnaîtra aussi Kenneth Brannagh dans un petit rôle, mais d’importance. Certes quelques noms sont révélés, car cela est inévitable, mais le spectateur ne les retiendra pas. Là n’est pas l’important. Ce sont des gens comme vous et moi, et pour ce faire, le casting s’est enrichi d’illustres inconnus, et de les confronter aux différentes situations. Bien qu’on parle de 1 500 à 6 000 figurants selon les sources, la caméra va s’attarder sur trois d’entre eux. Christopher Nolan les a préservés le plus souvent de ce qui allait se passer, afin de privilégier les réactions naturelles, telles que les surprises, les étonnements, les peurs. De ce point de vue-là, c’est plutôt réussi. Oui, l’important est de savoir si les hommes présents à l’écran vont s’en tirer dans le chaos provoqué par les troupes allemandes invisibles, invisibles et pourtant bien décidées à effectuer leur travail de rouleau compresseur jusqu’au bout, sans pitié aucune ni la moindre concession. Visuellement, c’est réussi. Christopher Nolan a mis en images avec virtuosité les combats aériens, virevoltants à souhait, et quelques plans nous font prendre le point de vue du pilote. Toujours est-il que le résultat est saisissant. Le spectateur vibre, tremble, tout comme la structure de la salle obscure sous le son tonitruant des mitrailleuses, des fusils, des bombes, des explosions. Attention : si vous êtes sensibles des oreilles, prenez garde. Sinon vous risquez de vivre un véritable petit calvaire. Car "Dunkerque" est un spectacle autant visuel qu’acoustique. Pour ce qui est de la puissance du son, elle est même peut-être un poil trop poussée. Mais au moins, ça aide à comprendre les nombreux cas de surdité et les traumatismes, des traumatismes psychologiques provoqués aussi par le fait d’avoir vu la mort en face. La situation se fait voir petit. Et d’une humilité insoupçonnable. Le peu de dialogues est là pour étayer ce fait : dans cette situation autant périlleuse que compromise (voire désespérée), on est à l’affût du moindre bruit suspect, on courbe l’échine, on attend que l’orage passe, en espérant pouvoir se relever et continuer à voir le jour. Il n'y a rien d'autre à faire. Attendre et espérer. Les silences sont évocateurs et parlent d’eux-mêmes, et la tension n’en est que plus vive lorsque les raids allemands se font imminents. Le spectre de la fin. Oui chers lecteurs et chères lectrices, en dépit d’une façon surprenante de traiter le sujet et des libertés prises par rapport à l’Histoire, il est impossible de ne pas être pris dans bon nombre de scènes. Dans les faits, l’Opération Dynamo dura 9 jours. Christophe Nolan a choisi de s’attarder sur quelques faits, que le public pourra suivre sous plusieurs angles en entrecroisant la destinée de quelques hommes. Un peu comme l’avait fait Pete Travis avec son "Angles d’attaque", ou plus récemment Cédric Jimenez avec son "HHhH". Ceci a le don de mieux plonger le spectateur dans l’enfer d'un merdier sans nom, un cauchemar insoutenable où le temps parait désespérément long. C’est aussi de cette manière que toute l’horreur de la guerre est montrée, et non par les mutilations, les images gores étant aux abonnées absentes. L’incertitude de se prendre une balle ou de se trouver sur la trajectoire d’une bombe, ou encore le fait de se trouver dans un endroit quelque part sans possibilité de sortie ou encore de voir que l’ennemi s’en prend à des bâtiments sans défense, suffit à dépasser l’imagination du spectateur. Pas de place pour une romance, pas de place pour une vraie construction de l’histoire d’un personnage en particulier. Le spectateur est mis au même niveau que ces soldats poussés au bord de l’eau. Chers lecteurs et chères lectrices, soyez les bienvenus dans l’enfer de Dunkerque, héroïquement défendu par les troupes françaises aux actes plus souvent évoqués que montrés à l’écran. Cependant, il parait tout à fait compréhensible que les avis puissent être partagés tant la mouture de ce "Dunkerque" est différent de ce à quoi nous nous attendions, et différent de ce que nous avions vu jusque-là. Dans tous les cas, vous êtes prévenus…
    legend13
    legend13

    215 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    À chaque grand cinéaste son film de guerre. "Dunkerque" est donc celui de Christopher Nolan dont j'avoue être un fan. Le monsieur étant un des rares metteurs en scène capable d'allier les exigences d'un Blockbuster avec des scénarios proprement hallucinant d'ingéniosité. Ce 10ème film n'échappe pas à la règle. Avant d'être un film de guerre spectaculaire, prenant et oppressant c'est d'abord un scénario super bien ficelé. Qui d'autre que le réalisateur d'"Interstellar" aurait pu avoir l'idée saugrenue de jouer avec le temps dans un film du genre ? Et le résultat à l'écran est juste formidable et fascinant. Et, comme tout film de Nolan, des revisionnages s'imposent clairement pour pouvoir en apprécié toutes les subtilités et ingéniosité. Cependant, je dois avouer ne pas être un grand fan de film de guerre peu importe les réalisateurs. Bref, "Dunkerque" est un très bon film mais certainement pas le meilleur de son génial réalisateur.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    Christopher Nolan a fait de "Dunkerque" (mai 1940, qui signe la fin des offensives côté franco-anglais) une sorte de jeu vidéo, où les vaillants Britanniques vont réussir, par miracle, à "exfiltrer" la plupart de leurs troupes encerclées. A la manoeuvre, un peu leurs "taxis de la Marne" à eux (mutatis mutandis, car les civils sollicités le sont pour rapatrier les troupes, et non pour les amener sur le champ de bataille) : de nombreux bateaux, plus de 800, de pêche, de commerce, de plaisance, des ferries, des remorqueurs, des canots de sauvetage... dépêchés pour évacuer les soldats, en leur faisant traverser le "Channel" (rendant la tâche de la Luftwaffe très compliquée, eu égard à l'éparpillement de l'armada hétéroclite de circonstance - mais elle coulera quand même presque le quart des bâtiments engagés). En remarquant que les troupes embarquaient, pour la fin de leur "back home", sur des navires de haute mer, ne pouvant aborder sur les plages dunkerquoises, quand les esquifs les ayant d'abord acheminées s'étaient assez éloignés des côtes françaises - les bateaux, péniches de réembarquement improvisées, faisant la navette. Technique impeccable pour ce nouveau film de Nolan - unique étoile pour elle ! C'est autrement très long, très répétitif, avec, en dehors du spectacle, peu de psychologie convaincante, pour des personnages falots (comme les officiers), ou caricaturalement "King & Country" (comme le propriétaire du "Moonstone"), ou surtout opportunistes (comme le jeune appelé, suivi tout le film). Et que dire de la "sympathique" french touch ?.... CN "oublie", par exemple, que les vilains "froggies" que nous sommes, tout en se sacrifiant (plus de 40.000 victimes) pour retarder l'avance allemande, et permettre l'évacuation britannique, ont participé à l'opération "Dynamo" (300 navires français, sur 848), et que sur les 333.000 soldats évacués, 123.000 étaient français. Ce qui donne la vraie mesure de l'implication hexagonale dans ces 9 jours d'enfer (évacuation de la poche de Dunkerque) - mais ce Nolan est un digne "British", n'est-il pas ("Isn't he") ?.... 2 mois plus tard, la perfide Albion torpillait la flotte française à Mers-el-Kébir.....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    Tout est dit dans les autres commentaires, je note juste pour en rajouter une couche et faire descendre la moyenne.
    Film indigne de son budget et irrespectueux de l'Histoire.
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    Un film surprenant, très loin de ce que l'on peut s'attendre en voyant la bande annonce. Traitant de l évacuation des troupes anglaises de la poche de Dunkerque, le dernier film de Nolan n'est pas vraiment un film de guerre. Premièrement car on ne voit jamais le camp adverse; on entend tout le long l'armée allemande qui se rapproche mais on ne la voit pour ainsi dire jamais. Puis parce que le film ne raconte pas des combats à proprement parler mais plutôt un combat, celui de chacun des personnages que l'on va suivre pour sa survie. Il n'est quasiment pas question d'héroïsme tout le long du film (mise à part peut être le personnage de l'aviateur joué par Tom Hardy) mais presque du côté instinctif de chacun de ses soldats prêts à tout parfois à l'irrationnel ou à l'immoral pour quitter la zone de conflit. À ce titre l'écho qui peut se faire avec la question actuelle des migrants est presque évidente. Dunkerque est donc une forme de Survival mais aussi un grand film de suspens. Renforcé par la Bo exceptionnelle de Hans Zimmer (pas omniprésente mais essentielle) il y a une tension incroyable qui règne pendant tout le film. On est au cœur de ces soldats et on se demande en permanence d'où va venir le danger, du point de vue de l'association Montage, musique, mise en scène c'est remarquable, d'une modernité et d'une justesse admirable. Pourtant il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour que je mette Dunkerque au niveau des autres chefs d'œuvre de Nolan comme Inception Dark Knight et Interstellar, mais c'est vraiment pour chipoter car c'est de l'excellent cinéma.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    Attendu au tournant depuis le sublime « Interstellar », Christopher Nolan revient aux commande d’une pointure non négligeable, face cachée selon certains de la Seconde Guerre Mondiale. Comme le titre l’indique, « Dunkerque » va motiver tous les regards autour d’une évacuation massive, de soldats britanniques et français. L’opération Dynamo est un tournant dans le dénouement de la guerre, bien qu’elle ne vienne de commencer… Et le comble dans tout cela, c’est que le film se révèle bien moins un film de guerre que prévu. Il s’agit davantage d’un support, afin de laisser l’appréhension sensorielle faire son effet.

    De même que pour la plupart de ses œuvres qui se complexifient grandement, ce dernier essai divisera encore plus. Le choix le Nolan, privilégiant la psychologie et la tension au détriment d’un arc narratif construit autour de ses protagonistes principaux, est au désir du spectateur. On n’insiste jamais sur les soldats, on ne n’y attache pas forcément, car la seule chose qu’ils nous font partager, ce sont leur ressenti sur les terres, mers et airs hostiles de Dunkerque. Celui qui n’accepte pas ce format d’écriture, se limitera à l’effet documentaire et n’en tirera que des longueurs insoutenables. En revanche, ceux qui auront la patience et la justesse de mesurer cette expérience, comme un genre décalé du cinéma muet, trouveront justice en l’ingéniosité et la maîtrise du metteur en scène.

    Dès l’introduction, nous savons que nous sommes plongés dans un environnement peu accueillant. Nolan joue énormément sur l’hors-champ place instinctivement la Wehrmacht comme un prédateur sans répit, et toujours dans l’ombre des anglais. Il préfère cadrer à proximité des soldats et donc de l’humain, plutôt que d’évaluer des plans d’ensemble dans son récit. Bien évidemment il en existe, mais ce ne sont pas les plus pertinents afin de faire circuler la tension et le suspense prévues à cet effet. D’où la bande sonore, de nouveau signée Hans Zimmer, qui impose le tic-tac du temps qui se décompte bien plus vite dans les situations extrêmes. Si l’on a pris la peine de retirer les giclées d’hémoglobine et les toutes les horreurs associées, c’est justement pour se concentrer sur le destin de ces troupes sur la plage. Certains personnages n’ont pas de nom et si on n’en donne pas, c’est pour que l’on observe davantage le groupe et sa situation. Dans les airs, c’est un peu plus compliqué, car il y a en effet peu d’aviateur et leur nombre est amené à être réduit. Dans ce cadre, la stratégie militaire est également délaissée. On induit l’importance d’une couverture aérienne même si elle s’avère tardive et inefficace.

    On se tourne ainsi vers le message d’espoir qui peine à pointer le bout de son nez. Ce qui nous intéresse réellement dans cette aventure, c’est la manière de la faire débarquer. Le récit est subtilement fragmenté par objectifs et point de vue différents. Ils vont bien sûr s’entremêler dans un climax plutôt reposant. Pas un moment de répit nous est accordé dans ce survival. On boit la tasse en même temps que les naufragés. Nous sommes acculés au fond de notre siège, tout comme ces jeunes soldats au fond de la marée.

    Il serait également judicieux de préciser en quoi cet événement marque un tournant. Les anglais, forcés d’évacuer et d’abandonner les troupes et peuple français à leur sort, furent durement critiqués. Une nécessité afin de poursuivre le conflit sur leur île natale. La victoire est le « succès » de l’opération mais chacun prendra soin de juger à sa manière. C’est également une possibilité de redorer le décor de la ville française, renforçant le sentiment de fierté et de résistance. En somme, on ne peut critiquer l’esthétique qui rend hommage à l’enfer que les soldats sont dus endurés. Soit on nage derrière Nolan, soit on coule à flot !
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Nouvelle étape dans la carrière de Christopher Nolan, Dunkirk s'inscrit à la fois dans une continuité de fond et une rupture sur la forme. Il est probable que ce nouveau film déstabilise tant le style évoque davantage l'expérimental que la fresque guerrière. Dunkirk n'est pas l'exposé d'une page de l'Histoire sur 3 heures comme on aurait pu l'imaginer, mais l'expérience d'une opération désespérée sur 1h47. C'est court, surtout de la part d'un metteur en scène dont les derniers films tutoient les 2h30. Pourtant, dès les premières minutes, le ton est donné: trois lieux (la plage, la mer et le ciel), trois angles d'attaque, une lutte pour s'enfuir. S'échapper pour survivre, ou survivre pour s'échapper. Le résultat de l'opération Dynamo conservera une part d'ambigüité (Victoire? Défaite?), elle s'inscrit donc naturellement dans la carrière de C.Nolan. On peut également retrouver cet obsédant rapport au temps, qu'il étire et divise pour mieux raconter. Mais cette fois, seule l'immersion importe. Les dialogues seront limités, les personnages réduits à leurs actes et leurs regards. Le style vise l'épure extrême, en résulte une tension inouïe étendue sur 107 minutes. D'un point de vue formel, Dunkirk est un vrai tour de force. Le travail sur l'image et le son est proprement hallucinant. Le sens du montage, les acteurs intenses, les retentissements de coups de feu, bombes ou de chasseurs, la bande originale assourdissante de Hans Zimmer. Absolument tout participe à maintenir un sentiment de danger permanent.
    Les dernières minutes sont peut être trop classiques en comparaison de la maestria qui a tenu le film jusque là, et le parti pris de Nolan a ses limites (peu de personnages à retenir au final). Mais bon sang, des films aussi immersifs et audacieux (surtout pour une grosse production) ne sont pas monnaie courante. Dunkirk divisera sans doute, mais on ne pourra pas lui reprocher d'avoir sa propre voix. Dunkirk n'est pas un film sur une victoire ou une défaite. C'est simplement l'expérience sensorielle d'un combat contre la mort, d'une débâcle à l'arrière-goût de victoire. C'en est une grande pour Nolan.
    Redzing
    Redzing

    918 abonnés 4 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Christopher Nolan s'intéresse à la poche de Dunkerque, où lors de la débâcle de 1940, des centaines de milliers de soldats français et anglais se retrouvèrent coincés entre le feu allemand et la Manche. Cependant, ne cherchez pas ici un film de guerre conventionnel. "Dunkirk" est avant tout un survival, montrant comment un aviateur, un bateau civil réquisitionné, et un soldat isolé ont vécu ce moment. Le seul gros défaut du film est qu'il ne creuse pas beaucoup ses personnages : on ne sait rien de leur passé, et les dialogues sont minimalistes (un changement de fusil d'épaule chez Nolan, ses films étant habituellement très bavards !). En conséquence, on s'attache peu à eux, malgré la bonne prestation des acteurs (Tom Hardy, Mark Rylance...). Cela n'empêche pas le film d'être très intense. On note en premier lieu l'énorme travail de montage sonore, avec une BO angoissante et permanente de Hans Zimmer, et une succession de bruits acérés et anxiogènes (sifflements de bombes, explosions, coups de feu, moteurs...). Puis la mise en scène éclatante et soignée, qui exploite la belle photographie, les décors in situ, ou la reconstitution bien réelle à base de figurants et engins, et ne relâche jamais la pression. Par ailleurs, côté montage, comme dans "Inception", Nolan s'amuse à nouveau avec la temporalité, alternant avec élégance des séquences où le temps ne passe pas à la même vitesse selon les personnages. Une façon de rendre hommage à ceux qui se sont battus sur terre, sur mers, et dans les airs, ne vivant pas au même rythme mais soumis à des expériences tout aussi intenses. Ainsi, "Dunkirk" est une jolie réussite, et, accessoirement, cela fait plaisir de pouvoir déguster sur grand écran en 2017 un film de guerre tourné sur pellicule et sans effets numériques à foison !
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Concentré sur la bataille, Christopher Nolan joue la carte de l’universalité en ne nous donnant aucune information sur ses personnages : on pourrait tous être sur cette plage à lutter pour notre survie. De film en film, sa mise en scène est de plus en plus travaillée et efficace. Elle est ici épaulée par une musique oppressante de Hans Zimmer, bien éloignée de la grandiloquence de ce qu’il compose pour les blockbusters (car on lui laisse ici toute la place d’expérimenter), qui ajoute à la tension.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    Christopher Nolan est un réalisateur qui aime manipuler le temps. On le voyait déjà dans « Memento », thriller mnémonique et ténébreux sorti au début des années 2000, « The Dark Knight » avec la séquence des deux ferries, dans « Inception » et la chute de la camionnette, ou dans « Interstellar », où chaque planète avait différentes temporalités. Bref, le cinéaste britannique aime suspendre le temps et faire usage du compte à rebours pour doubler l’intensité de ses arcs narratifs. Et c’est exactement ce que l’on peut voir dans « Dunkerque », où il relate l’opération Dynamo, menée en Juin 1940 et destinée à secourir 300 000 soldats anglais, piégés par l’armée allemande sur le littoral dunkerquois. Ici, trois histoires s’enlacent sur trois axes temporels différents : l’un s’étale sur une semaine et filme les soldats feintés dans la plage de Dunkerque. Le suivant dure une journée, et narre la mission d’un bateau de plaisance anglais tentant de secourir les soldats, tandis que la troisième histoire suit un pilote et l’armée britannique sur une heure. À l’aide d’un montage particulièrement sophistiqué, Christopher Nolan met donc en scène cette histoire méconnue avec une efficacité redoutable. Mais cette stratégie se paye, puisqu’elle ne manque pas d’appauvrir la dramaturgie du film.

    Pour mettre en scène ses desseins, Christopher Nolan utilise notamment « l’effet Rashōmon » (une action filmée sous différents points de vue à des moments distincts du film). Si cela peut augmenter l’intensité du film, Nolan le fait de telle sorte qu’il finit par rapidement révéler ses limites, puisque les trois histoires se réunissent lors de la séquence finale. Résultat ? « Dunkerque » est un film intense, stressant, tentaculaire et même dithyrambique. Mais pour cela, il sacrifie sa consistance narrative en abandonnant sa simplicité.

    Très loin d’une aventure purement bigger-than-life, « Dunkerque » ne cesse de rappeler la préciosité du temps. On le sent notamment à travers la bande originale d’Hans Zimmer, constituée la plupart du temps de « tic-tac, tic-tac… ». Parce qu’à Dunkerque, le temps manque, et ainsi, Christopher Nolan se fait maitre d’une machine à rythme et ne cesse de travailler le mouvement tout en maitrisant la logique de son film. Quitte à sacrifier cette part de dramaturgie (peu de dialogues, musique envahissante, personnages développés au strict minimum), le cinéaste accouche d’un long-métrage brulant à tendance opératique, transformant la défaite militaire en victoire humaine.

    En contant ces trois fictions, « Dunkerque » s’apparente à une œuvre tendue, se déroulant sous le matraquage d’un compte à rebours. Autre point à souligner : pas un soldat de la Wehrmacht n’apparaît à l’écran. Ainsi, Christopher Nolan place le danger hors-champs. On sait que l’ennemi est là, sous l’eau, derrière les dunes et dans les airs. Mais jamais il n’apparaît. C’est peut-être le principal point fort de « Dunkerque » : le hors-champs est invité à l’intérieur du cadre, derrière le visage d’un ennemi imperceptible. Exercice de style hallucinant, « Dunkerque » va donc détruire un par un ses éléments formels pour mieux filmer l’invisible et faire du temps l’élément central de son intrigue. Saisissant l’insaisissable, Nolan, aidé par la sublime lumière d’Hoyte van Hoytema, met en scène un film qu’il est impossible de lâcher du regard, un véritable huis-clos à ciel ouvert doublé par une redoutable puissance épique. Parce que le cinéma est le meilleur artifice pour briser le temps. Une caméra qui ment pour un montage démentiel. Dantesque.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    168 abonnés 809 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2017
    Alors ça y est, Monsieur Nolan nous offre son nouveau long métrage avec "Dunkerque", l'un des films que j'attendais le plus cette année. Après le genre du super héros, et la science fiction, le célèbre réalisateur britannique s'attaque à la guerre, en s’inspirant pour la première fois, dans un de ces films, de faits réels. C'est un projet qu'il avait depuis le tout début de sa carrière en tête. Je viens de sortir de la salle, et je dois bien dire que j'ai vraiment du mal à retrouver la vie réelle, tellement j'ai été transporté en pleine guerre de mai 1940. Le plus dingue, et je pense que tout le monde le sait déjà, c'est la tension du film! Du début à la fin, nous sommes collés sur nos sièges! On est totalement sous pression, et c'est une expérience cinématographique incroyable, jamais autant ressentie, et ultra marquante. Tout est réaliste. C'est assez ouf de savoir que la plupart des scènes ont été réalisées sans trucage (par exemple, les navires sont vrais). Ça explique (et ça se comprend) pourquoi le film est l'un des plus courts dans la filmographie de Nolan. Il y a très peu de dialogues. Les personnages ne sont pas vraiment bien développés. Nolan met tout son talent sur la mise en scène. Il insiste à fond là-dessus. Du coup, il est vrai que l'on a du mal à s'attacher aux soldats héros du film. Mais je pense que c'est bien le seul reproche que je peux faire. Et la tension prend le dessus sur tout. Les rebondissements sont nombreux, les attaques sont imprévisibles! C'est vraiment impossible de s'endormir devant "Dunkerque". Autrement, les acteurs sont tous très bons. On retrouve sans surprise des acteurs fétiches de Nolan, avec Tom Hardy, Cilian Murphy, ou même Michael Caine qui nous fait un caméo vocal. Nolan offre surtout une chance pour des petits nouveaux, avec également un éventuel début de carrière à de jeunes acteurs, dont l'un des chanteurs des "One Direction", et eux aussi se débrouillent super bien, même s'il y a toujours ce problème de manque d'attachement. J'ai beaucoup aimé Kenneth Branagh (et je viens de découvrir qu'il s'agit du réalisateur du premier "Thor") dans le rôle du Commandant que l'on retrouve régulièrement pendant le long métrage. Mais ce que je retiendrais aussi énormément, c'est le son du film! Car si "Dunkerque" n'aurait pas de son, ce serait vraiment très différent (sauf par rapport aux dialogues du coup). Les effets sonores sont dingues! On dirait que les coups de feu des fusils, ou les bruites des moteurs des avions ont été amplifiés, et cela nous met encore plus à fond dans le film. On se croirait aux côtés des soldats. Cela aide aussi à nous rendre compte de la dureté de la guerre. En plus vient s'ajouter une certaine bande son d'un certain Hans Zimmer bien sûr. Et le compositeur a encore fait un sacré travail, c'est le moins qu'on puisse dire! Il n'y a pas une minute qui est passée sans que j'ai pensé à la bande son. La dernière fois que j'ai ressenti cet effet, c'était avec.. "Interstellar"! Ça sent l'Oscar! Enfin, le film est très intéressant au niveau visuel également. On a des plans variés, plus ou moins larges, et de temps en temps aériens, où l'on est aux côtés des avions, et c'est super bien foutu encore une fois. Bref, si vous aimez les films de guerre, alors vous passerez un très bon moment devant "Dunkirk". Mais il faut savoir que c'est un film de guerre plutôt original. Il a son style, c'est bien différent d'un "Il faut sauver le soldat Ryan" ou plus récemment de "Tu ne tueras point". Moi en tout cas je le reverrai, et il marquera l'année 2017. Mais alors maintenant, une question se pose: quel va être le prochain film de Nolan, et de quel thème va-t-il traiter?
    Olivier D
    Olivier D

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Dès les premières minutes on sent la démarcation de style vis à vis d'autres productions. Nous sommes en immersion totale, au plus près de ces soldats cherchant le moyen de rentrer au pays.
    Pas une seule fois nous voyons l'ennemi. Le film se consacre à la survie de ces soldats. Le son est très intense pour une immersion plus grande encore. La bande son est omniprésente et elle accentue l'angoisse et la tension aux moments cruciaux. Les batailles aériennes sont intenses avec des images jamais vues, on confond ciel et mer et on est à la barre et au viseur avec le pilote. Un film de guerre qui n'en ai finalement pas complètement un mais qui saura ravir bon nombre de spectateur par la maîtrise de Nolan. Ce n'est certainement pas son meilleur film mais il reste extrêmement bon
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    Depuis le début de sa trilogie Batman, chaque nouvelle sortie de Nolan crée l'événement et son "Dunkerque" ne déroge évidemment pas à la règle. En revanche et c'est bien normal, les attentes se décuplent à chaque fois un peu plus et nul besoin de préciser qu'elles étaient très grandes ici, notamment en raison des critiques presse dithyrambiques. C'est donc en confiance mais avec tout de même une pointe d'appréhension que j'ai découvert ce dernier Nolan et première chose, la tension présente dans les différentes bandes annonces est exactement la même que durant le long métrage et accrochez vous bien car elle est incessante du début à la fin ! Ce climat est vraiment surprenant et est en outre mis complétement en exergue par la musique entêtante et anxiogène du grand Hans Zimmer qui n'aura de cesse de nous garder sous tension. Côté réalisation c'est du grand art, de la photographie somptueuse aux effets spéciaux, tout est parfait et que dire de ces affrontements aériens, un régal de chaque instant. L'occasion également de parler de Tom Hardy, de qui l'on voit quasiment que les yeux durant tout le film, bien assez pour nous prouver une fois encore son grand talent, ok je l'adore mais tout de même ! C'est certain que ce point reste subjectif, par contre là où ça ne l'est plus du tout, c'est concernant l'ambiance sonore, cette dernière est proprement incroyable ! Entre les piqués des Spitfire et les bombardements on ne sait plus où donner de l'oreille, j'ai rarement eu cette sensation au cinéma, on est là dans une expérience assez unique, un véritable plaisir des sens !

    Maintenant, j'avoue avoir été longtemps surpris par le schéma narratif que Nolan utilise ici, les indications de temps et les légers sauts en avant ou en arrière m'ont quelque peu déstabilisé avant de comprendre le pourquoi du comment, un peu tard certes, l'occasion de le revoir rapidement et différemment. Autre point qui m'a semblé négatif un temps, l'émotion. En effet, il y en a assez peu durant une bonne partie du métrage mais c'est pour mieux nous happer dans le final, quelques mots parfois, un regard, mais le tout d'une superbe sobriété, tout comme les scènes de bateau entre Jack Lowden et Mark Rylance, ces héros ordinaires à qui l'on doit tant, c'est simplement touchant sans en faire des caisses.

    Un dernier mot maintenant aux pseudo-patriotes qui se réveillent quand ça les arrangent ou lorsque les enjeux sont assez faibles pour ne pas prendre de risques, Nolan n'élude en rien les nombreux soldats français qui se sont fièrement battus pour que les anglais puissent rembarquer, il en est clairement fait mention à différents moments du film. En outre, loin de faire l'apanage du "héros anglais", il respecte plutôt bien les faits historiques et étant lui même britannique, peut-on lui en vouloir d'avoir choisi le point de vue anglais ? A la limite, on le pourra peut être lorsque en France, on sera capable de traiter nous même de notre histoire au cinéma avec la qualité des réalisateurs étrangers. En attendant, Nolan le britannique nous offre une nouvelle fois une leçon de cinéma et place son "Dunkerque" parmi les tous meilleurs films de guerre, il n'est clairement pas passé loin du chef d'oeuvre, et peut être que c'en est un tout compte fait, l'avenir nous le dira ...
    Furiosa Fury
    Furiosa Fury

    26 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Ce film est un véritable ovni
    Christopher Nolan nous plonge dans l'évacuation de Dunkerque comme si on y était grâce à une manière de filmer qui se veut très immersif, avec un travail très impressionnant au niveau du son et de la réalisation
    un film totalement à part
    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2017
    Un rêve de gosse disait Nolan ! Pour la première fois de sa carrière, Christopher Nolan s'attaque à un drame de guerre réaliste ou plutôt à un survival, en reconstituant la bataille de Dunkerque ainsi que l'évacuation de plus de 300 000 soldats britanniques. Nous ne seront pas étonnés du résultat que Nolan allait nous transmettre ! C'est l'un des plus grands cinéastes qui n'a commis aucune faute dans sa filmographie. A la fin de la projection, le spectateur se dit « Ouai... Mais... » et il s'agit exactement de la même chose pour le cinéphile ! On s'attendait clairement à mieux, au vu de tout ce bruit et de ces bandes annonces haletantes, mais c'est surtout qu'il aura fallu que Nolan mêle un récit spoiler: foutoir
    comme l'ont été ses précédentes œuvres, mais eux sont magnifiques et maîtrisées (Interstellar, Memento). Dans Dunkirk, spoiler: tous les personnages ne sont guère attachants car il y en a beaucoup trop... L'ennemi est invisible, la violence manque à l'écran...
    On est loin d'un Hacksaw Ridge et c'est vraiment dommage de n'avoir pas utilisé ces aspects là pour nous marquer, avoir plus de tension... Les images et le son parlent souvent plus que le scénario lui-même. spoiler: Les dialogues sont rares.
    A noter que c'est l'un des films les plus courts du réalisateur... La plus grande force du long-métrage est certainement son réalisme. Nolan a vraiment fournit le travail nécessaire pour en faire un produit honnête sur le marché - utiliser des bateaux comme dans la vraie guerre, mettre plus de 6000 figurants sur la plage - on le voit ! Le casting est assez étonnant puisque spoiler: les acteurs connus sont à l'écart pour laisser la place aux plus jeunes.
    L'acteur Fionn Whitehead impressionne dans le rôle d'un soldat de l'armée britannique, déterminé à ne pas laisser sa peau sur cette plage. Harry Styles, connu pour chanter dans le groupe des One Direction se révèle épatant ! Ensuite les plus grands : Mark Rylance marque les esprits spoiler: sous les traits d'un anglais qui affronte les dangers avec son fils pour sauver quelques militaires et apporter son soutien à son pays.
    Cillian Murphy fait une prestation honorable dans la peau d'un soldat spoiler: tremblant de peur, qui refuse de retourner sur ses pas...
    Et puis il y a l'excellent Tom Hardy qui vole dans le ciel spoiler: à sauver ses partenaires de la jetée.
    Le suspense de Dunkerque est maintenu jusqu'à la fin de la conclusion et le mixage sonore s'avère particulièrement épatant. Merci Hans Zimmer !!! spoiler: Que ce soit le bruit des obus qui sifflent ou celui de l'eau sur la coque des bateaux ou encore la respiration des soldats.
    Le son a un effet immersif surprenant ! En l'état, Dunkirk est un vrai survival. Il est néanmoins regrettable que spoiler: le récit soit un capharnaüm, sans violence avec beaucoup de personnages
    dans lequel on a pas le temps de s'attacher mais qu'on peut toutefois s'identifier ! Il ne s'agit pas du meilleur film de Christopher Nolan, cela reste satisfaisant mais la déception nous marque plus que cette guerre...
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