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    La Danseuse
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    138 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    5 592 abonnés 6 049 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    Il y a de biopic que la ligne directrice. En effet les libertés prises avec les faits sont si importantes qu'il est difficile d'y voir clair. Si on occulte le biopic on peut être prêt à y voir simplement un beau portrait de femme en avance sur son temps comme sur son art. Mais alors, comme bon nombre de pseudo-biopic, pourquoi choisir une personnalité historique ?! Un scénario original demanderait-il trop d'effort et/ou de talent ?! Et pourtant le film ne manque pas de qualités. Biopic malhonnête assurément mais un beau film sur la création artistique...
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    65 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Pour son premier film (un biopic en costumes), Stéphanie Di Giusto n'a pas exactement cherché la facilité. Elle a donc choisi de s'intéresser à Loïe Fuller, une danseuse américaine qui connut la gloire à Paris à la fin du XIXe siècle, aux Folies Bergères avant de se produire à l'Opéra de Paris. Vêtue d'une longue robe de soie blanche, armée de baguettes au bout des bras, elle faisait virevolter sa tenue qui changeait de couleur au gré des filtres projetés sur elle. Mais sa rencontre avec la jeune Isadora Duncan (Lily-Rose Depp, jolie mais inconsistante), une danseuse opportuniste et avide de gloire, précipitera sa chute. C'est le portrait d'une artiste avant-gardiste, d'une femme moderne qui s'est battue comme une lionne pour son art et sa liberté, une sorte d'icône moderne, une de celles qui a défriché le terrain, à l'instar de George Sand, "libre dans son cul, libre dans sa tête", même si celle-ci était passablement encombrée… Au-delà de la reconstitution magnifique (les costumes, les décors somptueux), le film doit énormément à l'investissement de son actrice principale. Soko (par ailleurs auteur-compositeur-interprète) s'est donnée corps et âme à ce personnage et n'a jamais été doublée pour les scènes de danse. Un véritable tour de force. Elle impose avec une évidence confondante sa présence vibrante et singulière, sa beauté farouche. Extrêmement touchante, elle m'a beaucoup impressionnée. En revanche, le récit, un peu trop éclaté, souffre d'ellipses maladroites et de quelques baisses de rythme. Mais rien qui entrave l'intérêt que ce drame inspiré a suscité en moi.
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2016
    ça aurait pu être un très bon film. Souci : tous les aspects dramatiques sont confinés en 2ème plan... du coup, on a droit qu'à la bande annonce du film (vue pendant 4 mois, merci !) Que dire de la fille de Deep ? Elle ne sait pas jouer, point barre. Les relations lesbiennes sont censurées.... En résumé, un film qui n'ose rien, qui ne danse pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 octobre 2016
    Superbe film, émouvant. Ce film retrace une histoire pleine d'émotion et nous montre de magnifiques images.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Très beau film que je conseille à tous, et pas seulement aux amoureux de la danse. L’art de Loïe Fuller tient d’ailleurs plus de la gymnaste que de la ballerine et c’est passionnant de voir comment cette grande artiste préparait des numéros comme un illusionniste. La reconstitution des numéros de danse est un enchantement.
    Guiciné
    Guiciné

    135 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Un film qui aurait pu être encore plus intéressant, si la mise en scène n'était pas aussi nonchalante. Hélas tout ça manque d'émotion et d'engagement pour que je sois convaincu. Dommage.
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Il fallait faire preuve d'audace, d'originalité, d'inventivité pour mettre en scène le parcours de la danseuse Loïe Fuller. Malheureusement, il n'en est rien, ce film n'est que médiocrité du début à la fin. Allez, soyons gentils, je veux bien sauver quelques scènes de danse. Mais, hormis ces exceptions, il n'y a pas une scène ni un plan quelque peu intéressant dans ce film. Tout y réalisé d'une manière ultra classique, tout y est morne, prévisible et sans âme. De plus, pour couronner le tout, la plupart des acteurs et actrices apparaissent d'une telle fadeur qu'ils provoquent un irrésistible ennui, à commencer par l'actrice principale, Soko, qui semble dénuée de la plus petite once de charisme. Un beau sujet mais un film bien tristounet. 5/10
    Frédéric M
    Frédéric M

    15 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2017
    Je m'attendais à ressentir quelques émotions ; que nenni, de l'ennui seulement. Une réalisation sans imagination a affadi cette histoire, qui méritait un meilleur traitement. J'aurais aimé en apprendre plus sur cette danseuse (et même sur Isadora Duncan), et c'est vrai que le manque de repères temporels nous perd. Grande performance de Soko, qui ne m'a toutefois pas touché. Ulliel fait de l'Ulliel. Mélanie Thierry bien. Quant à LRD, on va attendre quelques années avant de porter un jugement. J'espère juste qu'elle ne restera pas aussi inexpressive. Trop sophistiquée (dans la vie), il va falloir qu'elle s'abandonne... Pour en revenir au film, je suis resté sur ma faim.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2016
    Soko incarne brillamment ce personnage dans un film inégal (...) qui se perd en cours de route mais offre des séquences dansées d’une irradiante beauté.

    LA SUITE :
    Stephen B
    Stephen B

    38 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Le film est déroutant car très inconstant. Par moments bons, et d'autres médiocre.

    Le début débute sur un style mélangeant un Titanic de Cameron avec les 8salopards de Tarantino, sans la réussite de l'un ou de l'autre. La suite dans l'Est américain cette fois est en longueur, banale, et sans réel intérêt visuel. Le tout non aidé par un Gaspard Ulliel fatiguant par son habituel manque de naturel.
    Puis arrive la France, la photographie est mieux travaillée, même si par moments on se retrouve dans un clip surfait à l'écœurement, mais qui nous permet de voir débarquer deux acteurs relevant le niveau global et celui assez inconstant et parfois insipide de Soko ; Mélanie Thierry et François Damiens. La première joue très juste et son rôle bien que secondaire allège le film assez pesant jusque là ; le second est épatant de transformation en comparaison des rôles auxquels nous le connaissons. A travers ses différents films nous savions déjà que Damiens était bon acteur, mais il nous offre là un rôle (court certes) très différent de ses interprétations précédentes et d'une justesse irréprochable.
    Puis vient le drame... Lily-Rose Depp... on a du mal a ne pas voir Papa Maman ayant bâillonné la réalisatrice et ayant pris sa place pour nous imposer le catapultage -raté- de leur fifille au rang de superstar.. (du moins je l'espère pour Stéphanie Di Giusto, ça l'excuserait d'avoir à ce point perdu le contrôle de son film).
    Tantôt fade, tantôt sur-joueuse, les cadrages déifiant ou iconisant à en vomir (Superman dans BvS sauf que là c'est on ne peut plus raté), on se retrouve donc de nouveau dans un clip destiné à faire baver les petites adolescentes et leur faire découvrir leur nouvelle idole. "Thriller" a dû avoir peur de perdre son titre de clip le plus long.

    Heureusement en contrepartie cet épisode nous offre une nouvelle -bonne- surprise: un Gaspard Ulliel doué dans cette partie du rôle. Malheureusement là encore il n'est plus pour longtemps à l'image.

    Cependant, une fois Lily disparue aussi brutalement que ce qu'elle nous a été vomie à l'écran, le film retrouve ses esprits et reprend son cours... le hic c'est qu'il touche déjà à sa fin, et que c'était à ce moment là qu'il avait trouvé ses bons réglages.

    Bref en résumé un premier essai mitigé pour Di Giusto, qui n'aura pas su maîtriser son œuvre avec pourtant quelques bons acteurs sous la main et une histoire qui aurait pu mener le film bien plus loin.
    morcine
    morcine

    18 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Trop de libertés dommage sur le personnage de Loïe Fuller. Soko et Garrel sont très bien, Lily rose inintéressante.
    toxicbo!
    toxicbo!

    15 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2016
    CRITIQUE : Pour son premier film, Stéphane Di Giusto met en scène celle qui, peut être, est sa muse d'un autre temps: Loïe Fuller, cette artiste oubliée, du début du siècle dernier.
    Visionnaire et perfectionniste, cet ovni tourmenté a marqué son temps et l'actrice-chanteuse Soko a la carrure nécessaire, pour endosser le rôle de ce personnage complexe, à la fois sombre et haut en couleurs. L'envie et la passion aussi!
    A vrai dire, hormis la mise en scène, à la fois ténébreuse et incandescente et donc fantastiquement cohérente au sujet, que serait, sans Soko, le film? Peu de choses, tant l'actrice porte celui-ci à bout de bras (et de baguettes).
    Elle évite ainsi l'affolement, face aux baisses de rythme et la seconde partie du film qui s'enlise dans les enjeux amoureux. Ceux d'un quatuor souffrant en silence de non réciprocité, n'ébranlant pas vraiment le spectateur, faute d'une maitrise du sujet. Si celui-ci provoque la chute de l'artiste (d'une certaine manière), son traitement est désincarné, presque ennuyeux et on regrette déjà la première partie: celle où on assistait à l'ascension de l'artiste; captivante!
    Une demie réussite.
    TchoSensei97
    TchoSensei97

    37 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Un film avec de belles qualités, mais qui a un gros défaut majeur : son rythme. C'est long, et globalement très lent. L'histoire s'étire, sans une vrai bonne dynamique. Mais la plupart des personnages sont intéressants, en particulier grâce à leur rapport à l'art, à la beauté, et à la sexualité. Le personnage de Loïe est prête à tout pour produire du beau avec son corps, quitte à le maltraiter, à en souffrir. Mais elle ressent le besoin absolu d'éblouir les spectateurs par la beauté de sa danse. Et quand une danseuse talentueuse apparaît pour travailler avec elle, Loïe va la trouver si merveilleuse que ses désirs sexuels vont être bouleversés. Le corps s'exprime donc magnifiquement bien dans ce film, avec de très belles scènes de chorégraphie, et une tension sexuelle palpable dans d'autres scènes, mais cela ne le sauve que très partiellement de ses longueurs.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2017
    Ce premier long-métrage de Stéphanie Di Giusto est un véritable chef d'oeuvre, à la fois émouvant et électrisant. L'histoire (vraie qui plus est) est éminemment romantique (au sens littéraire du terme), la mise en scène est sublime, notamment les scènes de danse qui sont totalement envoûtantes, les personnages sont totalement incarnés par des acteurs et actrices fabuleux, notamment Soko et Gaspard Ulliel.
    Il est rare que la beauté soit saisie et rendue de façon si pure et transcendante.
    Un grand merci.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    600 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Après la complicité tumultueuse entre Zola et Cézanne dans "Cézanne et moi", c'est au tour de Loïe Fuller et Isadora Duncan, deux danseuses de la fin du XIXème siècle, d'avoir leur biopic. En vérité, le film tourne essentiellement autour de Loïe Fuller, danseuse américaine venue marquer le public parisien grâce à des chorégraphies à l’esthétique hypnotisante et qui est ainsi devenue l'une des pionnières de la danse contemporaine. Comme la réalisatrice, Stéphanie di Giusto, a choisi de traverser une grande partie de sa vie, sa rencontre avec Isadora Duncan ne survient qu'à la fin, ne plaçant absolument pas cette relation de rivalité au cœur du scénario, contrairement à ce que peut laisser croire la bande-annonce. C'est à la fois l'avantage et l'inconvénient de "La Danseuse" ; devant nous se dresse le panorama d'une vie exceptionnelle guidée par l'acharnement et la détermination mais en voulant trop nous en montrer, on en perd la richesse du détail et l'intensité des relations. L'action va trop vite, et se résout trop facilement. On aurait aimé intensifier les embûches, multiplier les contraintes. Heureusement, Soko, d'une justesse incroyable, interprète avec nuances et intensité le rôle titre et tient une grosse partie du film sur ses épaules. Accent anglais parfait, danses sublimes, émotions et sincérité ont tout pour la mettre sur un piédestal. Une future nomination aux César, au moins comme meilleur espoir féminin, serait justifiée et amplement méritée car la jeune actrice signe ici son meilleur rôle ! Les second rôles, quant à eux, sont à déplorer et on regrette les têtes d'affiche qui ne servent qu'à promouvoir le film car leurs talents ne sont absolument pas mis en avant. Le scénario les survole, les rend mystérieux et éphémère, n'intensifiant nullement leur relation avec Loïe Fuller. Gaspard Ulliel, dans le rôle de l'amoureux silencieux frustré, est passif et est bien loin de sa performance intense dans "Juste la fin du monde". Ses interventions sont ennuyeuses et sans intérêts. Il en va de même pour le rôle de Mélanie Thierry, dont l’intérêt pour Loïe Fuller reste totalement flou ; son personnage est plat et fade. Pareil pour François Damiens, qui, même si il se risque à des rôles dit "sérieux", ne marquera pas les esprits avec ce film. Arrive alors la fameuse "fille de", Lily-Rose Depp, dans le rôle de la rivale de Loïe Fuller à la grâce naturelle, qui, certes, est ravissante et bonne danseuse et qui sait sortir quelques phrases de temps à autres mais qui, en soit, est aussi transparente et lisse que le reste du casting. Elle ne crève pas l'écran et j'ai eu beaucoup de mal à croire à la rivalité entre les deux artistes tellement la performance de Soko saute aux yeux ! Néanmoins, malgré ces acteurs délaissés d'opportunité de montrer ce qu'ils ont dans le ventre, "La danseuse" a une photographie magnifique, réalisée par Benoit Debie (Enter the Void, Love, Spring Breakers,...), qui sublime chaque plan avec minutie. C'est un point de repère auquel on se raccroche malgré un scénario évasif. Les scènes de danse sont à l'image de l'art de Loïe Fuller ; hypnotisantes ! Performance physique remarquable dont le rendu visuel nous donne l'impression d'être sous drogue, à l'image de "Enter the Void", tout en restant fidèle aux moyens de l'époque pour les effets spéciaux. L'accompagnement de morceaux classiques dont l'air est connu de tous participe activement à l'effervescence de ces passages. Vous l'aurez compris, "La danseuse" veut trop en faire et nous convainc qu'à moitié. C'est une esquisse, une bande démo d'un film qui aurait pu nous rappeler "La môme" et la vie remuée d'Edith Piaf mais la réalisation (dont c'est la première, donc restons indulgent) et le scénario ont peine à suivre.
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