Avis sur I Spit On Your Grave 3: Vengeance is Mine

Ceux qui apprècièrent en leur temps "Day of the Woman" (1978) ou tout dernièrement du diablement efficace "I Spit on Your Grave" (2010) seront puissamment dèçus par ce troisième volet! Autant "I Spit on Your Grave 2" faisait dans la surenchère sur la violence et la torture de manière attractive, autant "I Spit on Your Grave: Vengeance is Mine" enfonce la franchise en faisant dans le sordide pour choquer à tout prix! Tout au plus disons que R.D. Braunstein est un quelconque tâcheron incapable de sauver par sa mise en scène explicite un très mauvais scènario! Sous sa direction, Sarah Butler remet le couvert en jouant les Charles Bronson tout en affichant une sexualitè agressive! Comme tout est invraisemblable, la Butler habite dans un quartier mal famè où il n'est pas bon de faire du jogging seule ou de sortir du boulot la nuit tombèe, ne serait pour prendre la navette du coin! Le groupe de thèrapie pour les victimes de viol reste constamment au niveau de la farce! Que peut-on sauver ? En rèalitè peu de chose! Mentionnons quand même pour les aficionados de sexe, spoiler: meurtre, gore et autres tortures poussives, la scène de la gâterie (hommage au culte "Brain Damage") et du tuyau en mètal enfoncè à la masse!
Le final, ridicule, nous laisse à penser qu'il y aura une quatrième mouture ? il est permis d'en douter même si, pour les producteurs, c'est un trop bon filon à exploiter...

Après un premier volet de très bon cru (les remakes meilleurs que leur modèle original sont assez rares pour être soulignés !), Steven R. Monroe remettait le couvert avec un deuxième opus qui suivait le même schéma narratif mais en n'ayant aucun rapport direct avec son prédécesseur. Moins bon mais loin d’être mauvais, on pouvait dire que le diptyque avait réussi de remettre le « rape & revenge » au goût du jour. Alors, l’arrivée d’un troisième métrage n’était pas spécialement une surprise (bin oui : les producteurs qui font un film en pensant dès le départ à une trilogie pour faire du fric, c’est plus que fréquent de nos jours !!)…mais lorsqu’on apprend que ce troisième opus sera en fait une suite directe au premier avec la même héroïne, j’étais curieux de voir le résultat…curiosité en partie refroidi par le fait que Steven R. Monroe n’était plus de la partie, laissant la réalisation à un parfait inconnu. Venons en au fait le plus intéressant du film, son scénario : Jennifer Hills, celle qui avait été violée et s’était vengée dans le premier film, vit désormais sous une autre identité mais est toujours traumatisée par l’horrible évènement qu’elle a connu ; à un tel point qu’elle voit une psy et que cette dernière parvient à la convaincre de participer à un groupe de parole (vous voyez, du genre celui que fréquente Edward Norton au début de "Fight Club"). Ces lors d’une de ces séances qu’elle y rencontre Marla (tiens, comme Helena Bonham Carter dans "Fight Club" justement…curieuse coïncidence) avec qui elle se lit d’amitié. Mais lorsque cette dernière se fait abusée et assassinée par son petit ami, Jennifer ressent à nouveau cette terrible soif de vengeance qu’elle a déjà connue…et oui, "I Spit On Your Grave 3" n’est pas un « rape & revenge » mais bien un « vigilante movie » ; et c’est bien ce revirement de situation qu’il le rend intéressant : Jennifer a trouvé dans la vengeance une force qu’elle ne pouvait pas soupçonner chez elle et c’est cette même force qu’elle va réutiliser pour insuffler un peu de justice ; mais, autant dans le premier film on s’identifiait à elle et on la comprenait dans sa démarche malgré les horreurs qu’elle exécutait, autant ici elle nous horrifie et on ne peut plus cautionner ses actions. Car, même si on peut comprendre encore une fois son sentiment d’oppression (le film montre judicieusement ce que subissent les femmes chaque jour dans le monde comme harcèlement quotidien : phrases tendancieuses, interpellations dans la rue, regards pervers et insistants, gestes déplacés…) et d’injustice (elle se sent trahie par la police qui laisse en liberté le copain de Marla faute de preuves tangibles, tout comme elle s’était sentie trahie par le policier qui se mêla à ses agresseurs pour la violer : à ses yeux, l’autorité est complice des criminels et les protège), il nous est impossible de comprendre l’extrême dans lequel elle tombe puisque, finalement, elle devient aussi monstrueuse et sadique que les hommes qui l’ont agressée jadis. Elle aussi devient violeur et bourreau…et parlons justement des « méfaits » qu’elle fait subir : s’il est dommage qu’ils soient si peu nombreux, ils sont très trashs (bravo à l’équipe des SFX au passage !) notamment à cause de leur connotation très sexuelle. L’analogie entre ses meurtres et le viol qu’elle a subit est alors plus qu’évidente. La réalisation de Mr R.D. Braunstein est plutôt honnête puisqu’il respecte habilement le style de son prédécesseur et nous livre alors une péloche tout à fait correcte (plans bien cadrés en scope, utilisation d’une colorimétrie grisâtre qui rend les journées pas moins inquiétantes que les nuits, flashbacks judicieux pour rappeler les faits du premier opus et pour accentuer le trouble de l’héroïne, fantasmes de cette dernière s’imaginant riposter envers les hommes qui la persécutent cherchant à préparer à sa dégradation mentale...). Niveau acteurs, on ne retiendra que Sarah Butler, qui est toujours aussi impressionnante et porte à elle seule le film sur ses épaules (la charmante Jennifer Landon n’est malheureusement pas assez présente, quand aux autres on les oubliera très vite, notamment les hommes qui sont, de façon volontaire je pense pour souligner l’absurde du récit, présentés comme de gros incapables inutiles). Voilà, même s’il est moins rentre-dedans que les deux précédents opus, "I Spit On Your Grave 3" se démarque par une volonté de surprendre par l’évolution de son récit jusqu’à son final surprenant et nihiliste qui prend à contre-pied la tendance féministe de ses prédécesseurs. Intéressant et plaisant, il conclue parfaitement bien la saga…à moins qu’ils n’aient la très mauvaise idée d’en faire un quatrième…

Alors la chapeau !
Ce film est vraiment pas ce à quoi je m'attendait, alors ils ont changé de réalisateur et c'est tant mieux, Sarah Butler est de retour et franchement ce film est vachement bien, il y a un scénario intelligent, de bons acteurs, une écriture simple mais efficace, et les scènes de torture sont horribles en particulier une, qui est limite traumatisante, et l'histoire est vraiment intéressante, il se passe beaucoup de choses et c'est une très bonne suite et fin (?) pour cette saga.

"I spit on your grave 3" est la suite directe du 1. Il prend une tournure différente que le premier et c'est ce qui le rend intéressant. Je trouve que c'est une très bonne suite....

Ce 3e opus a son lot de nouveautés puisque déjà, il marque le retour de Jennifer, la fille du premier et bien sûr pour ne pas reproduire une nouvelle fois le schéma classique du rape & revenge, le réalisateur a changé le déroulement pour un film, comme son nom l'indique, uniquement basé sur la vengeance, si on peut appeler ça ainsi, c'est plus un défouloir, mais bon.. Le film est très long à se mettre en place, le début fait peur dans le sens où l'on dirait que c'est fait par une féministe puisque tous les hommes sont montrés comme des pervers irrespectueux ce qui est assez lassant à la longue, mais heureusement le meilleur est à venir. Une fois que ça démarre, c'est dans la lignée des précédents, c'est violent, sanglant parfois très gore avec Jennifer qui est totalement hors de contrôle et qui dépasse même les limites qu'elle s'était fixée. J'avais beaucoup aimé les précédents et j'ai aussi aimé celui-ci qui est très divertissant malgré ses longueurs.

« I Spit on Your Grave , dernière volet est une déception total . Même s'il suit la ligné du 1 et que la photographie est toujours aussi belle . le film se perd dans un blabla sans action. pour ceux qui s'attende a de la violence pur et dur comme dans ces prédécesseur seront déçu.

Je le mettrai à la hauteur des deux autres opus, sachant qu'il s'en tire bien, faisant du neuf avec du vieux puisque l'on retrouve la victime du premier. Il est correctement mené et assez violent. Une interdiction aux moins de 16 ans s'impose.

Dernier volet en date d'une saga d'horreur démarrée en 2010 sous la réalisation de Steven R. Monroe, « I Spit on Your Grave » a su marquer les esprits grâce à son synopsis fort, intense, et claquant. Et comme si de rien était, la franchise a su faire son bout de chemin : après un second volet prenant mais pas forcément utile, arrive en DTV « I Spit on Your Grave : Veangeance is mine », suite plus au moins directe du premier film du nom où l’on retrouve devant la caméra Sarah Butler, victime fragile toujours choquée. S’il s’émancipe rapidement des premiers projets, R.D. Braunstein reste peut-être trop sage lorsqu’il s’agit de confronter deux idéaux (pardon & vengeance) et manque de finesse au moment de l’ultime perversion. Parfois plus ennuyant que réellement choquant, « I Spit on Your Grave 3 » ne fait pas honneur à son rang, pour la plus grande tristesse des amateurs du genre.

On retrouve dans ce troisième film l'héroine du premier volet, à savoir Jennifer Hills interprétée par Sarah Butler, qui n'a rien perdu de sa soif de vengeance envers la gente masculine.
Si j'avais beaucoup aimé le premier film et bien apprécié le second, ce troisième volet m'a laissé une impression plus mitigée...
Les mises à mort sont bien plus gores et dégoûtantes que dans les opus précédents (qui ne faisaient déjà pas dans la dentelle, surtout dans le second film!). Je pense par exemple à cette scène spoiler: durant laquelle un père de famille abusif se fait transpercer le fondement
. Cela peut rebuter, même pour des spectateurs friands de thrillers/films d'épouvante.
L'histoire a tendance à traîner en longueur. En effet, elle se base un peu trop sur la question du féminisme, ce qui m'a ennuyé à plusieurs reprises, au point de zapper durant les passages les plus dialogués et inintéressants. Alors que le premier et le second films déroulaient une intrigue sympa et tout sauf ennuyeuse, "I Spit on your grave 3: Vengeance is mine" se complaît un peu trop dans les bavardages et les seconds rôles agaçants.
Je conseille néanmoins ce film à tous ceux qui ont apprécié les deux précédents volets, mais attention: âmes sensibles s'abstenir!

Je ne suis pas particulièrement fan, il me fait plus penser à un drame/thriller horrifique qu'a un film d'horreur, il n'y a que les rares scènes de gore qui fait que ce soit classé horreur sinon ça n'en est pas vraiment un. On s'ennuie par moment, alors oui c'est dramatique et triste ce qui arrive à ces femmes (même si on sait que ce n'est pas vrai, des femmes subissent tout les jours ces choses qu'elles décrivent dans le film) mais on s'en fou un peu. Ce que j'ai trouvé pas mal c'est les flash que se fait Jennifer quand elle s'imagine qu'elle les tuent, c'est assez drôle et perturbant parfois parce qu'on ne sait plus si elle a imaginer où si elle l'a vraiment fait. Film assez sympa, à voir. 3/5

Moins violent que les précédents car la violence faites aux victimes est suggérées et la partie vengeance est plus atténuée...Cependant le lien directe avec le 1er est judicieux et réserve des surprises....Une suite réussie et cohérente qui relativise l'adage œil pour œil....

Après avoir subi spoiler: un quadruple viol où elle avait été laissée pour morte et après s’être vengée en assassinant ses bourreaux,
Jennifer tente tant bien que mal de reprendre goût à la vie sous un nom d’emprunt. Elle se fait désormais appeler Angela, enchaîne les séances chez le psy et les réunions de victimes d’abus sexuels. C’est lors d’une de ces réunions qu’elle fera la connaissance de Marla avec laquelle elles décideront de se lancer dans une justice expéditive en assassinant les violeurs.

Énième suite pour ce qui est désormais devenue une franchise. Après le cultissime film de Meir Zarchi (1978) et son excellent remake (2010), on avait eu droit à une fausse suite (2013). Toujours produit par Meir Zarchi, ce troisième opus est en réalité la suite du remake (!). Il est donc préférable, voir même chaudement recommandé de l’avoir vu avant, au risque d’être totalement largué. D’autant plus que le réalisateur ne cesse de faire des flash-backs en y incorporant des extraits du remake de Steven R. Monroe.

A la réalisation, on retrouve R.D. Braunstein, si son nom ne vous dit rien c’est bien normal, c’était son troisième film après le minɐble film catastrophe Apocalypse de Glace (2013). Alors que le second opus avait été une réelle déception en lorgnant totalement vers le torture porn (est-ce pour cette raison que le film n’en fait pas mention au point d’être la suite du premier ?), il y avait de quoi craindre le pire avec ce troisième opus. En réalité, la seule chose qui nous rassurait, c’était d’y retrouver la ravissante Sarah Butler (l’héroïne) qui nous avait littéralement bluffé, d’autant plus qu’à l’époque il s’agissait de son tout premier film.

L’ennui, c’est qu’en dehors de ces plaisantes retrouvailles, ce film n’a strictement rien d’intéressant à nous offrir. Jennifer devenue Angela est complètement incontrôlable après le trauma qu’elle a subi et doit faire face à une rage intérieure qu’elle peine à contenir. Oubliez le rape and revenge à proprement parler puisqu’il s’agit ici surtout d’un revenge movie où l’héroïne se transforme en redresseuse de tord en s’en prenant à tous les violeurs ou agresseurs qu’elle croisera sur sa route (les amateurs de scènes chocs seront comblés grâce à quelques scènes bien craspecs, entre spoiler: l’émasculation buccale
en clin d’œil à La Dernière maison sur la gauche - 1972 et ce type qui se fait spoiler: sodomisǝr par une canalisation !).


Sauf que le film se complait à choquer gratuitement au grès d’une histoire navrante et à la photographie particulièrement cradǝ. C’est dans ces moments-là que l’on se dit qu’il serait temps que cette franchise s’arrête… sauf qu’il n’en sera rien puisqu’un quatrième opus a vu le jour et qu’il a été réalisé par Meir Zarchi (rien que ça !). Ce dernier revient derrière la caméra 40ans après son classique et y réalise ici… la suite de son propre film (on n’est jamais mieux servi que par soi-même ? A vérifier !).

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Ce troisième opus de cette désormais saga horrifique, sera la suite du premier épisode avec le retour de son personnage principal. Le film démarre comme une réinsertion psychologique d'après viol, avant que notre héroïne vienne mener sa petite enquête pour venger cette fois-ci sa nouvelle copine violée puis assassinée. Ce film, qui nous fera part de flashbacks inutiles pour les connaisseurs, mais néanmoins nécessaires pour venir en aide aux nouveaux venus (sait-on jamais, il y a peut-être des spectateurs qui démarre les sagas par la fin...), peinera à nous captiver, et oubliera le côté trash et choquant qui était pourtant l'essence du premier épisode. Le réalisateur, clairement fan de David Fincher, que ce soit dans cette réunion d'anonymes (rappelant un certain "Fight club"), le nom du personnage de Marla Finch (Marla étant le principal personnage féminin du film "Fight club", et occupant un rôle bien similaire, et Finch étant le diminutif de Fincher), ou encore la scène du commissariat où l'homme ensanglanté viendra se livrer tout en criant le nom du détective (de quoi rappeler étrangement une scène de "Seven"),les références y seront nombreuses, mais le fan sera pourtant bien loin de son maître, en nous affichant cette mise en scène douteuse sous une écriture grotesque. Le personnage principal sera lui aussi insupportable sous son allure méfiante et nonchalante, on en viendrait presque à souhaiter sa mort... Vous l'aurez compris, le film est mauvais, l'ennui nous guette en permanence sous cette réalisation amatrice et fade, et où la sensation de malaise interviendra face à l'intention du scénariste, tentant et pensant nous avoir bluffé sous sa pseudo intrigue finale de bas étage dont on se moquera éperdument.

Cette fois réalisé par R.D. Braunstein et sorti en 2015, ce troisième opus de la trilogie remake "I Spit on Your Grave" est mauvais, tout simplement ! Le premier n'était pas trop mal, le second était juste une version beaucoup plus violente et trash que le premier et ici, nous sommes dans la suite du premier ! Nous retrouvons en effet Jennifer qui a intégré un groupe de victimes de viol où elle y fait la rencontre de Marla. Ensemble, elles vont commencer à venger les victimes du groupe. Bon voilà, ce n'est donc pas vraiment un rape and revenge à proprement parler car nous n'avons pas toute la partie viol ! Ce n'est pas forcément une mauvaise chose, si nous sommes en tout cas dans un drame et dans un film aux intentions et ambitions plus importantes et louables. Ici, c'est réellement la violence qui prime et on se rendra assez vite compte que Jennifer tombe petit à petit dans une folie meurtrière. Le problème, c'est que le film la fait bien souvent passer pour une psychopathe qui tue finalement un peu tout ce qui bouge et n'a donc absolument pas le même discours que les deux premiers films. Même s'ils n'étaient pas vraiment réussis, ils avaient au moins le mérite de faire passer un discours assez féministe, comme dans tout bon rape and revenge finalement. De plus, le spectateur prenait un certain plaisir à regarder ces scènes de vengeance, étant donné qu'il avait subit, avec le personnage, toutes les précédentes scènes de viol. Ici, il n'en est rien et Jennifer passe juste pour une femme aux gros problèmes psychologiques, encore marquée par les évènements du premier film, ce qui va donc à l'encontre du discours que nous retrouvons dans les films du genre. De plus, le réalisateur et le scénariste ont essayés d'insuffler au film une espèce de dimension dramatique qui ne fonctionne que très moyennement car, d'une part, c'est très mal écrit, et d'autre part, le côté trash et violent revient ponctuellement au milieu de l'aspect dramatique, histoire de donner sa dose au spectateur en manque de sensations fortes. Bon, et puis une fois n'est pas coutume, la réalisation n'est vraiment pas terrible, de même que la photographie. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Sarah Butler qui reprend donc le rôle qu'elle occupait dans le premier film. "I Spit on Your Grave 3 : Vengeance is Mine" n'a donc que très peu d'intérêt.

Pas de gore, pas de torture tout ce qui fait le succès de cette série de film et totalement absent. Dommage.