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    Okja
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    268 critiques spectateurs

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    Critik D
    Critik D

    142 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2018
    Moi qui m'attendais à voir le périple d'une jeune fille et de son cochon... j'ai pris une sacrée claque. Certes les débuts du film sont assez plat mais pose les fondamentaux, on découvre le milieu d'Okja et de Mija, leur relation, et on s'attache peu à peu à ses deux personnages. Plusieurs événements peuvent être contestés, amenant de nombreuses facilités qui décrédibilise les faits. Pour autant, on passe d'un sujet léger et simple à un message fort et percutant, que je me suis personnellement prise en pleine figure. La création de la race de super cochon a des fins commerciales, transpose notre propre consommation alimentaire actuelle. Ici on dénonce ce commerce, les abattoirs (que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer à un camp de concentration, en lien avec un scène bien spécifique). Au final, je me suis totalement effondré devant ce film, qui a apporté une dimension humaine dans un milieu qui n'est que chiffre et des consommateurs aveugles (dont je fais totalement partie). Okja c'est aussi un casting impressionnant : Tilda Swinton, Jake Gyllenhal totalement loufdingue et si on creusait les personnages, il y en aurait à dire. C'est aussi la prestation de la jeune Seo-Hyun Ahn, qui fait transparaître les émotions par un seul regard. J'ai plus qu'adoré ce film, mais je comprends pourquoi je l'ai autant repoussé inconsciemment, je n'étais pas prête pour ce message.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    96 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2017
    Passons donc sur la polémique entourant le dernier né du bestiaire de Joon-Ho Bong, production Netflix sélectionnée à Cannes cette année, cela n’est finalement qu’une question de distribution, quand bien même, évidemment, il est dommageable de se priver d’une vision sur grand écran d’un film à la photographie, la mise en scène aussi soignées. Okja, succédant dans la filmographie du cinéaste sud-coréen à Memories of Murder, the Host, Snowpiercer, pour n’en citer que quelque uns, nous renvoie à l’imaginaire dévorant de son auteur, sa fascination pour un décalage fantastique toujours soigneusement intégré à une forme de chronique sociale, une société banalisée, asservie et finalement, dominée. Lorsque le monstre, en l’occurrence ici, n’est plus celui qui ravage, qu’il faut craindre, mais qu’il devient production et source d’un espoir d’une consommation effrénée, il n’est dès lors plus question que de morale. A l’inverse des us et coutumes dans le genre, c’est l’homme qui devient le monstre.

    Okja, un cochon géant, hybridation, création d’une multinationale américaine en vue d’une future distribution massive d’un nouveau genre de viande, est enlevé à ses maîtres dans les profondeurs des compagnes coréennes à sa maturité. Seulement, la brave bête est devenue, au fil du temps, l’ami d’une jeune fille qui tentera, par tous les moyens, de remettre la main sur son fidèle compagnon, aidée par-ci par-là par une association de protection des animaux aux agissements pour le moins répréhensibles. Un pitch, sur le papier, qui semble un tantinet niais. Oui, mais dans les faits, le cinéaste coréen parvient à en tirer une très belle comptine sur l’amitié, une dénonciation habile de la société de consommation, d’une mondialisation déshumanisée. Joon-Ho Bong, en toute limpidité, livre un film divertissant, intelligent et remarquablement mis en scène alors qu’il aurait été si facile de tomber dans d’innombrables pièges. La preuve, s’il en est besoin, que le bonhomme est capable de tout, maintenant toujours sur son bon chemin des projets d’apparences casse-gueule.

    La modélisation et l’intégration de la créature est tout simplement prodigieuse, sans écart, d’une remarquable fluidité. Entre bestiaux de dessins-animés et pachyderme revisité, Okja est sans conteste le clou du spectacle. Mais n’oublions pas de saluer les prestations des acteurs coréens, en particulier de la fillette, tout bonnement touchante. Quant au casting international, qui n’est pas qu’un simple faire-valoir au vu de la localisation des évènements, gageons qu’autant Tilda Swinton que Jake Gyllenhaal se sont amusés comme des gamins dans la peau d’individus aussi détestables qu’amusants, des protagonistes hauts en couleurs et dignes d’un cinéma qui ne revendique aucune référence.

    Oui, Joon-Ho Bong, en grand indépendant qu’il est, comme bon nombre de ses compatriotes, fleuron d’un cinéma asiatique qui ne cesse d’étonner, parvient contre vents et marées à réaliser un film à la fois loufoque, intelligent, divertissant et touchant. Mais soyons honnête, on sent que le cinéaste en a encore sous le pied et qu’il réfrène ici ses ambitions en s’adaptant au budget alloué. Les séquences de poursuites dans Séoul, grand moment de divertissement à elles seules, ne seront jamais renouvelées. D’ailleurs, la fin de long-métrage, si elle se veut moralement juste, sera décevante de par un certain manque d’ambition artistique. Pour terminer, n’entrons pas dans le jeu d’un potentiel militantisme pour la cause Vegan. Okja, c’est bien plus que ça. 15/20
    Vinz1
    Vinz1

    123 abonnés 2 291 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Le dernier film de Bong Joon-Ho s’apparente à une fable écologique sur fond de critique de la société de consommation et des multinationales prêtes à tout pour s’enrichir. Si côté acteurs ça marche pas mal hormis Jake Gyllenhaal en totale roue libre et qui en fait trop, les effets spéciaux sont bien faits et il y a très peu de temps morts. Ce qui est gênant c’est ce côté comique du métrage renforcé par une sorte de musique tout droit venue des films de Kusturica et qui font passer ce plaidoyer pour une simple comédie à la limite de la farce alors que le sujet était sérieux. Reste que ça peut de fait se regarder en famille et c’est déjà pas si mal !
    Marjolaine A.
    Marjolaine A.

    114 abonnés 488 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Au delà du côté sensationnel du film et de certaines facilités, Okja a le mérite de questionner en profondeur le spectateur sur son rapport à "l'industrie" de la viande. Car le film fait preuve d'un grand réalisme sur certains points, dans des domaines où le réalisme est synonyme de courage.
    Excellente interprétation, très joli scénario, réalisation irréprochable.
    Blog Be French
    Blog Be French

    32 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Avec the Host, Bong Joon-Ho abordait la question écologique par la catastrophe, par l'horreur, par le monstre... Dans Okja, le monstre demeure mais la farce prend les devants. Le monstre n'est plus la créature, mais l'homme qui, par sa modernité excessive, en perd son humanité. Le réalisateur coréen mêle humour et noirceur pour signer l'un des films les plus engagés de cette année. On regrettera deux points : un dénouement qui tombe dans une certaine facilité et des personnages qui manquent parfois de radicalité.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2017
    Un des films le plus dur et triste que j'ai pu voir. L'histoire est prévisible mais le message qu'il fait passer est tellement fort et important que ça ne m'a pas dérangé que ce soit si prévisible. Je recommande vraiment de regarder ce chef-d'oeuvre, c'est le genre de film qui élève les consciences. Cependant il sera très dur à regarder pour les gens sensibles.
    Ca n'a pas été facile pour moi.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    En 2017, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-Ho offre une fable sur la maltraitance des animaux. Dans cette fiction, on a le droit à une relation poignante entre une jeune fille et un énorme cochon transformé génétiquement. La qualité des effets visuels permet de donner vraiment vie à ce mastodonte. Si le début laisse présager un conte familial rempli de tendresse, la seconde partie du film se transforme en véritable critique de l’industrie de la viande alimentaire. Malheureusement, le scénario demeure trop caricatural avec des méchants qui sont de véritables ordures (bienvenue Tilda Swinton et Jake Gyllenhaal) tandis que les gentils sont là pour sauver le monde. C’est un peu facile et paresseux. Bref, un gentil divertissement qui a le mérite de sensibiliser à la cause animale.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    Je suis la carrière du réalisateur Bong Joon-Ho depuis la sortie en France en 2004 de « Memories of Murder », son meilleur film selon moi. Ensuite, j’ai toujours aimé ses films comme « The Host » (2006) ou « Snowpiercer, le Transperceneige » (2013) qui ne se contentent pas de traiter des sujets originaux mais dénoncent avant tout la société actuelle et les travers de l’être humain. « Okja » est dans cette lignée et marquera sans nul doute les esprits des spectateurs sur les traitements infligés aux animaux que nous mangeons à travers une histoire d’amitié entre une petite paysanne et un cochon transgénique du nom de « Okja ». Il critique aussi la communication utilisée par les sociétés de l’industrie alimentaire et, en cela, il apporte sa pierre à l’édifice des révélations des documentaires récents sur la fabrication du jambon sous vide. Il est juste dommage que ce film engagé ne bénéficie pas d’une meilleure diffusion puisqu’il est réservé aux abonnés de son producteur Netflix. Peut-être aussi que le sujet très politique n’aurait-il pas trouvé un producteur à même de l’assumer dans le circuit de distribution classique des salles de cinéma plutôt réticent aux sujets trop polémiques/clivants ? A noter pour finir, une belle interprétation de la jeune actrice Ahn Seo-Yyun et de belles réalisations des créateurs en effets spéciaux du super cochon Okja mais aussi quelques chutes de rythme.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2020
    Bong Joon-ho livre ici une parabole tragi-comique pleine de cœur, avec tjs ces magnifiques effets spéciaux boostant le récit. Tendre & horrifique comdab !
    Reste que c'est juste diffusé sur Netflix... que ce type de production aurait certainement trouvé un large public dans un circuit conventionnel.
    Casting superbe et scénario toujours aussi original !
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    140 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Réalisation de Bong Joon-Ho sur Netflix, Okja est un film qui, dans le même genre que The Host, parle aux jeunes autant qu'il traite de problèmatiques mâtures. Cette fois-ci il prend une histoire d'amitié entre une petite coréenne et un cochon géant créé artificiellement destiné à nourrir la population dans une logique de production intensive. La critique est insuffisamment subtile pour moi, les messages étant trop explicités. Le scénario est également assez classique dans sa première partie, avec des personnages caricaturaux et des dialogues banales. Mais le récit se conclut de manière tristement réaliste, sans faire de la petite fille une libératrice. Ce qu'Hollywood aurait sans doute choisi de faire. Ici Bong Joon-Ho nous ramène à l'implacable et immonde réalité de la production animale de masse (la séquence nous encourage clairement à devenir vegan). Sauf que mis à part ça, le film ne m'a pas conquis. Donc je le met pas aussi haut que d'autres films de Bong Joon-Ho, mais Okja vaut quand même le coup.
    RealPrime
    RealPrime

    57 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2021
    Portant sur la mondialisation, l'industrie agro-alimentaire et le communisme, ce drame américano-coréen traite à l'unanimité de la condition animale dans notre société et des méthodes à la fois d'élevage et d'abatage. Un récit montrant les fausses intentions d'une multinationale voulant vendre une nouvelle viande ou l'entretien animal et sa composition seraient aussi écolo que bio et avec donc à la clé, une découverte totale d'une nouvelle espèce animale. Animal créer génétiquement et qui soulève la dure question des O.G.M. . Mais il s'agit plus ici d'une fable avec cette amitié improbable entre cette jeune fille et ce cochon surdimensionner créer pour grossir sur 10 ans puis être finalement massacrer en abattoir, une amitié qui sera incompréhensible pour son grand père ne voyant ici qu'un énorme porc bon pour lui récompenser un élevage et une reconnaissance mondiale. Côté casting, spoiler: Tilda Swinton joue parfaitement cette P.D.G. vendant un faux rêve et incarnant cette aristocratie industrielle lui procurant les pleins pouvoirs, jouant également une sœur-jumelle plus impitoyable et plus industrielle. Jake Gyllenhaal, quel performance comique en présentateur star de ce show télé ventant aussi les miracles de ces animaux énormes, un jeux dément qui le sort de tous ses rôles précédents plus "musclés". Devon Bostick, Lily Collins et Steven Yeun incarnent eux, la parfait manifestation des associations ou mouvements politiques de protections d'environnement et donc, de défense animale avec des scènes parfaitement bien mener. L'attaque du camion qui les fait débuter dans le film est parfaitement représentative de toutes les actions coup d'poing mener par ces mouvements.
    Chacun d'entre eux jouant avec sincérité et crédibilité. Sans oublier Ahn Seo-hyeon, cette jeune fille ayant élever à sa façon ce super cochon et dont l'amitié unique en sera née, son acharnement tout au long du récit pour le sauver est une preuve qu'on peux cohabiter avec une espèce inédite... Mais chimique. spoiler: Le grand final avec cette immense usine d'abattage fut tourner et montrer à la perfection comme un camp Nazi ou les porc géants représentent les futures victimes, barbelés et employés électrifiant leur futur viande et l'emmenant vers l'enfer. Un instant choc faisant réfléchir et montrant comment des humains tuent facilement un animal sans se poser de question, travaillant dans un évident vacarme mécanique et de stress animal. Les parents du porcelet qui parviennent à sortir leur petit des barbelés fut symbolique.
    Film dramatique, légèrement comique mais symbolisant la lutte sans merci des pro-environnement, la maltraitance animale et surtout, la mondialisation.
    Cinémonde
    Cinémonde

    130 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2021
    Le film est pas mal, j'en attendais peut-être plus. Je ne sais pas si c'est une habitude du réalisateur, un essai de sa part ou autres mais le rythme est beaucoup trop lent. Et pour un film de cette envergure, ce n'est pas assez dynamique. Le message reste engagé et beau avec une mise en scène incroyablement crue à l'appui. Malgré ses qualités, je n'ai pas su accrocher ; pas à cause du film en lui-même mais plutôt des conditions (je pense que c'est un film à voir sur grand écran et non sur le petit).
    Fabien S.
    Fabien S.

    456 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2017
    Un excellent film fantastique. C'est une métaphore sur la chaine alimentaire entre humains et animaux. Jake Gyllenhaal incarne un présentateur télé de la société Mirando. C'est l'histoire d'un porcinet ayant la taille d'un hippopotame adopté par une fillette sud-coréénne Mija Joo qui veut fuir une sorte de Cruella d'Enfer interprétée par Tilda Swinton. Paul Dano tient le rôle du leader du Front de Libération Animale. Cela montre une image déplorant des abattoirs. L'exploitation des OGM est mise en avant.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Oka est une truie mutante, plus douce qu’un nounours, plus intelligente qu’un chien, plus grosse qu’un hippopotame, et plus courageuse que bien des hommes, élevée avec une fillette en plein air dans les merveilleuses montagnes vierges et forestières de la Corée profonde. Mais la vérité c’est qu’elle n’est que le produit expérimental d’une vaste opération marketing d’une multinationale alimentaire américaine, dont l’angélisme médiatique sert à convaincre les gens de consommer leur viande porcine mutante (pudiquement nommée OGM), en notre époque où la surpopulation nous condamne déjà, pour ceux qui ne le sauraient pas, au manque de nourriture. Dirigée par une Tilda Swinton névrosée, et médiatisée par un encore une fois renversant Jake Gyllenhaal, la compagnie décide de rapatrier son bien publicitaire aux USA. Mais c’était sans compter sur l’indéfectible amour et l’ahurissant courage de la petite qui poursuivra son amie en de folles courses à travers Séoul et New-York, épaulée bientôt par l’abracadabrant Front de Libération des Animaux, saugrenus éco-terroristes émotifs et non-violents.
    Cette craquante et tendre comédie fantastico-dramatique excelle par son alliance étonnante entre le spectacle sentimentalo-familial modèle cartoon pour enfants, et la douleur sanglante et mortifère clairement pour adultes. Un petit joyau américano-coréen inclassable mêlant prodigieusement la dénonciation des atrocités commises en abattoirs, l’horreur de la mort alimentaire industrialisée, le triomphe mortifère du marketing et les répressions violentes des défenseurs de la vie, avec l’esprit d’aventure, les valeurs morales, les joyeuses acrobaties, la tendre comédie et un poignant sentimentalisme.
    @fredlvdf
    @fredlvdf

    14 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2017
    C'est rare que j'écrive la critique, mais ce film est tellement bouleversant, hyper émouvant.
    Si seulement il pouvait faire prendre conscience au plus grand nombre et aux industriels, de tout ce qu'on massacre aux noms seulement de bénéfices qu'on emportera pas dans notre monde.
    De plus les acteurs et les images sont d'une rare beauté.
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