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gizmo129
65 abonnés
1 451 critiques
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4,5
Publiée le 29 mars 2020
Venise n'est pas en Italie est loin d'être la comédie débridée auquelle fait penser la bande annonce volontairement trompeuse. Pour autant, ce film est une petite douceur sucrée fort agréable qui lorgne parfois du coté de Little Miss Sunshine avec cette famille original qui sillonne les routes avec ses faibles moyens. Le casting est impeccable et c'est suffisant rare pour le souligner, vraiment tout le casting jusqu'aux seconds rôles est exemplaire ! L'écrivain réalisateur nous avait déjà attendri avec son premier film L'étudiante et monsieur Henri, et ce n'était pas la chance du débutant tant il arrive à retranscrire avec une histoire simple la richesse intérieure des gens. Cette famille faussement hors norme est en faite une vrai famille des classes populaire qui luttent pour leurs survies et s'aiment quoi qu'ils en coûtent ; le film est sincère et à cent milles lieux des Tuches par exemple. On aime ce jeune adolescent qui se cherche et découvre les premières lueurs d'amour et en quête d'affirmation, on apprécie ce grand frère fougueux au grand cœur, on aime la simplicité de sa compagne et on adore forcement Valérie Bonneton et Benoit Poelvoorde, fidèles à eux même ! Une scène à retenir la nage du papillon, culte !
Comme d'habitude dans les comédies, les notations sont mitigées. Pourtant, ici, on passe un très agréable moment avec des rires, de l'émotion et de la tendresse. Comme à son habitude, Benoit Poelvoorde nous concocte un numéro de clown irrésistible. Bravo aussi au jeune Helie Thonnat qui fait passer admirablement l'émoi amoureux d'un jeune ado. Quant à Valérie Bonneton, on ne la présente plus dans son rôle de française moyenne obsédée ici par la blondeur de son fils. En plus on se ballade à Venise. Des comme ça, je suis toujours preneur.
De bonnes idées mais un manque d'intensité dans les scènes comiques. Les acteurs sont tous bons, mais sont mal servis par un script sans impact. Pourtant avec des personnages pareils il y avait de quoi faire, surtout avec Bernard (Benoît Poelvoorde). Ce road-movie en caravane traite peut-être aussi de trop de sujets : le mariage, les projets de vie à deux, le regard des autres, la beaufitude, l'argent qui ne fait pas le bonheur, la culture qui ne rend pas heureux, le manque d'argent, l'amour, les rapports parents-ado, l'acceptation des différences, les petits boulots, etc. Il aurait peut-être fallu choisir et moins se disperser. On profite quand même de belles vues sur Venise.
un film plutôt sympathique centré sur un ado un peu timide aux parents anticonformistes, décalés, mais optimistes qui va découvrir son premier amour à Venise, une jeune fille appartenant à une famille totalement opposée : bourgeoise, friquées, m'as-tu-vu. Enchainement de saynètes de fin d'année scolaire au Lycée et de voyage en tirant une caravane, avec quelques bon moments. Globalement aucune profondeur. Poelvoorde plutôt bon, Bonneton moyenne. Les deux dans des rôles où ils peuvent s'exprimer dans leur registre habituel
Assez unanimement, les critiques de profession ont boudé ce film, bien à tort : un jeune garçon tombe amoureux d’une musicienne de son âge, qui, harpiste jouant dans l’orchestre de son père, l’invite à son prochain concert... à Venise. Or le garçon, Émile, joué par l’excellent Helie Thonnat, appartient à une famille fauchée. Pour ne rien arranger, ses parents, très typiques dans le style baba cool, décident de l’y emmener à bord de leur caravane, ce qui le consterne. Mais, trop gentil, il n’ose pas leur dire de lui ficher la paix.
Le voyage, très mouvementé, aura lieu, le concert aussi, mais le père de la jeune fille, seul personnage antipathique, le vire de chez lui. Et, dès le lendemain, lui et sa fille ont quitté Venise pour Londres. Fin de l’aventure.
Cette comédie dans laquelle presque tout le monde est gentil tranche un peu sur la production habituelle des films familiaux, volontiers sarcastiques. Et on échappe au canevas habituel, les problèmes de cœur des trentenaires plutôt friqués. Ici, le personnage principal a quatorze ans, et il est plutôt timide. On en oublie un peu les pitreries lourdingues de Benoît Poelvoorde.
3 étoiles à vrai dire j’attendais plus de ce duo d'acteurs confirmés mais j'ai été surprise par les jeunes acteurs. Sinon se laisse regarder sans problème. une petite comédie sans plus De belles vues de venise
Une comédie française assez classique et sans trop de prétention, qui trouve quelques idées poétiques pour agrémenter le parcours de cette famille atypique. On aurait pu avoir quelques craintes, mais le duo Poelvoorde-Bonneton reste finalement plutôt sobre et se met au service de l'histoire et de ses jeunes partenaires. Ce n'est pas une inspiration des plus folles mais ça se laisse suivre avec plaisir.
Malgré les stéréotypes, cette comédie en forme de road trip où Benoit Poelvoorde et Valérie Bonneton campent, avec un certain bonheur, des parents peu banals, est sympatoche. Casté avec flair, le jeune Helie Thonnat est plutôt bon dans le rôle de l’adolescent.
Ivan Calbérac met en image sous forme de feel good road movie son propre roman. Un ado de famille marginale et populaire est amoureux d’une jeune fille de la grande bourgeoisie. Harpiste, elle l’invite à un concert à Venise, prétexte pour toute la famille d’un voyage improvisé dans la cité des Doges. Voilà un film qui une fois terminée dont on se dit « quelle sinécure, j’aurais largement pu m’en passer ». Le comique du film repose essentiellement sur une accumulation de stéréotypes épuisants voire gênants à la longue. Les pauvres sont mal élevés mais ont de vraies valeurs de solidarité alors que les riches ne savent pas s’aimer et sont autocentrés. Et le scénario ne laisse aucune place à la surprise, tout est convenu et prévisible. Même le casting pourtant alléchant se révèle décevant : Poelvoorde et Bonneton en font des caisses pour combler la vacuité du propos. Etrangement, la bonne surprise vient alors des jeunes comédiens sur une partition plus juste et fine. Loin d’être indispensable, pire passez votre chemin. tout-un-cinema.blogspot.com
Les petits films familiales français sont toujours les bienvenus, frais et agréable, on est heureux de revoir nos acteurs chéris. Venise ne déroge pas à la règle, Poelvoord reste lui même, tous les acteurs sont bons, ça sent la bonne histoire à la française avec le rire en moins. Pas drôle, même pas un sourire, on se laisse emporter malgré tout dans cette mini aventure à petit budget saupoudré de poésie et de romantisme. Gentillette, l'histoire est sympa à suivre, prévisible mais elle ne restera pas dans les mémoires.
C'est le genre typique de comédie familiale française moyenne avec clichés, acteurs secondaires moyens et peu d'ambition scénaristique. C'est le "Little Miss Sunshine" dont on aurait retiré toute la magie...
Comedie française réussi sur la thème de l’amour d’un adolescent avec une jeune fille très diffèrent de son milieu social. Le film est frais drôle ça joue super j’ai passé un bon moment.
Il y a tant de tendresse, d'amour, de sincérité et d'humanité dans ce film ! Alors oui , le spectateur part à Venise avec cette famille tuyaux de poêle bien vivante et amusante pour une belle raison d'amour et découvre le long du road movie l'amour qui transpire chemin faisant. C'est le monde des petites gens au cœur bien rempli débordant d'amour qui s'affiche comme socle solide face à la superficialité d'une bourgeoisie condescendante.... A ne pas rater
Aussi étrange que cela puisse paraître, le couple Bernard (Benoît Poelvoorde) Annie (Valérie Bonneton) ne m’a procuré aucune émotion. Là où j’ai commencé à ressentir, c’est à Venise même, la course effrénée d’Emile, sa détermination pour assister au concert a capté mon attention. J’étais de tout coeur avec lui. Pour le reste, les portraits sont taillés grossièrement et mille fois vus comme la classe sociale qui sépare les Chamodot des Desprès. Le père de Pauline est une caricature d’une caricature ! Quant à Bernard, il m’a irrité. Le rôle de Benoît Poelvoorde est assez ingrat ; ça passe ou ça casse. L’objectif était de me le rendre sympathique. Raté. Il n’est ni sympathique, ni antipathique. Un personnage qui m’indiffère et ne le fréquenterai pas ! Et puis la sempiternelle famille pauvre qui a plus de coeur que la famille riche et intellectuelle est aussi la caricature d’une caricature ! C’est un sujet éternel, je l’admets, mais comme les films d’amour, tout dépend du traitement, de ce qu’on en fait, de la nature des dialogues, des situations, des personnages et de leur vécu, de l’imagination du réalisateur. Tous les films d’amour ne sont pas excitants, loin de là ! Seule l’histoire d’amour d’Emile m’a intéressé et salue au passage l’interprétation de Hélie Thonnat.