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Cuzion
20 abonnés
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3,0
Publiée le 1 juillet 2019
Bon commençons simplement mais franchement, oui ce film n’est pas la comédie de l’année mais à l’inverse de ce que j’ai pu lire, ça n’est pas non plus le naufrage interplanétaire. Finalement qu’est-ce que l’on peut attendre de ce film, passer un bon moment, trouver la pépite d’humour subtile, poser le cerveau … non déjà, une comédie qui fait rire, sourire et s’attendrir, je trouve que ça remplit grandement son boulot. Alors oui, il ne faut pas forcément aller voir ce film pour voir le duo Bonneton-Poelvoorde en roue libre. On sent bien que la comédie est en retenue, on n’a pas à faire à un Dikkenek mais bien à un road trip frais et un peu halluciné. Nos deux protagonistes jouent des parents bien chelous et l’on savoure tous leurs défauts à l’écran tellement ils sont à part. Cependant, il faut aller voir ce film pour le duo de frangins. Ils sont attendrissants, attachants et savent jouer juste, pile comme il faut et quand il faut. Voilà, que dire de plus sinon que ça se regarde et ça permet de sortir des « blockbuster » comiques français en montrant que l’on peut faire un film plus « petit » et pour autant pas moins grand par son rendu.
Et si on s’offrait un voyage en camping-car avec Benoît Poelvoorde dans VENISE N'EST PAS EN ITALIE.
C’est Ivan Calbérac qui va adapter son propre roman paru en 2015. Il avait donné lieu auparavant à une pièce de théâtre.
Dans VENISE N'EST PAS EN ITALIE, on retrouve le jeune Émile (Helie Thonnat) qui veut aller en Italie rejoindre une amie dont il est amoureux. Malheureusement pour lui, ses parents (Benoît Poelvoorde et Valérie Bonneton) vont l’y conduire dans leur camping-car.
Cette comédie m’a laissé sceptique car je n’ai pas vraiment accroché avec son côté humoristique. Je ne dis pas qu’elle n’a aucun humour, juste que c’est très mal équilibré. On va nous sortir du solide avec les parents. Benoît Poelvoorde est un peu comme marginal dans sa manière d’agir. Un doux rêveur qui ne s’adapte pas à la société. C’est l’arme drôle de ce film. Que ce soi dans son attitude ou ses remarques, il m’a pas mal fait rire. Ses échanges avec Valérie Bonneton sont très bons. Si on se limite à ces deux-là, on rigole bien. Malheureusement, il va avoir un paramètre important qui va rentrer en jeu : le gamin. Forcément, l’histoire tourne autour de lui et il va logiquement donner le rythme. Le problème, c’est que son récit est pas mal déprimant. J’avais l’impression qu’il ne lui arrivait que des merdes. Et pas dans le sens qui fasse rire, mais plutôt qu’on le plaigne. Ça casse totalement l’élan comique à chaque fois. Helie Thonnat est vraiment triste dans sa manière de jouer. Dès qu’on se recentrait sur lui, la déprime n’était pas loin. Ce qui est d’autant plus dommage car Eugène Marcuse qui joue son frère donne du punch. À noter, les belles prestations de la toute jeune Luna Lou et de Coline D'Inca (cette dernière était avant dans Plus Belle La Vie).
Si seulement VENISE N'EST PAS EN ITALIE n’avait pas eu cet élément mélancolique du jeune fils, cela aurait pu être une bonne comédie mais là ça rate juste le coche.
Pour les fans de Poelvoorde, il est intéressant de voir ce film. Pour les autres, il peut être sympa de voir ce film et je fais plutôt parti de cette seconde catégorie, appréciant l'humour de ce Belge la plupart du temps. Cette comédie familiale, je trouve, reprend un peu des Tuches, un peu des Convoyeurs attendent et un soupçon des Choristes. Ce n'est pas lourd mais ce n'est pas toujours très fin bien que l'ensemble reste équilibré. La chanson de Reggiani est vite oubliée...
En 2019, Ivan Calbérac adapte au cinéma son roman du même nom. Il s’agit d’une comédie familiale enjouée et sans prétention. Un couple un peu marginal (Valérie Bonneton et Benoît Poelvoorde) accepte d’accompagner leur fils à Venise pour rejoindre sa petite dulcinée. Mais le voyage s’effectuera en caravane ! Ces vacances initiatiques sont sources de péripéties parfois drôles et attachantes. Bref, sans atteindre les sommets, cela reste un divertissement honorable.
Sympathique comédie avec des musiques plutôt bien choisies. Benoit Poelvoorde est génial, Valérie Bonneton est très bien également. Ils apportent de la fraîcheur et de la bonne humeur à cette comédie. Les scènes de chant sont excellentes. Le début est très réussi. L'ensemble se tient plutôt bien. Bref divertissement et bon moment garanti pour toute la famille.
Nous avons une histoire gentillette, sous la forme d’un road movie, tirée par le réalisateur Ivan Calbérac de son propre roman lui-même issu de ses propres souvenirs, vaguement mélancolique malgré le ton guilleret du couple joué par Benoît Poelvoorde et Valérie Bonneton, et qui par moment ressemble à une satire sociale : l’amour au sein de la lutte des classes, et le besoin d’émancipation de l’adolescence. Un jeune ado, intelligent et sensible, à l’opposé de ses parents, prolétaires qui sont une caricature assumée de la « beaufitude », tombe amoureux d’une amie, fille d’un chef d’orchestre renommé et méprisant, qui l’invite à un de ses concerts à Venise. Malgré leur idylle, ils vont être inévitablement confrontés au clash social car les parents du garçon décident de l’emmener eux-mêmes à Venise dans leur caravane. Poelvoorde et Bonneton en font des tonnes pour nous faire décrocher un sourire, mais cela reste poussif. Les jeunes acteurs s’en sortent bien, et il y a le plaisir de voir Venise. Mais cela pèse peu au final.
N'ayant pas lu le livre, je ne fais pas de comparaison inutile mais ce film est un très bon moment de cinéma, on retrouve Benoît Poolvoerde avec plaisir après l'avoir quitté dans "Raoul Tabourin" et son duo avec Valérie Bonneton fonctionne plutôt très bien, pour le reste, l'histoire, tirée du roman éponyme est assez originale, et le fond du message lui n'a rien de nouveau : le bonheur ne dépend ni de la condition sociale ni de l'argent, - rien d'étonnant puisque bien souvent ces deux états sont liés. On est en plein rêve éveillé avec les Chaboudot (comme on l'était avec les Taburin, dans une registre très différent) et c'est ça aussi qui crée la surprise et rend le film attractif, attachant et charmant.
Une petite comédie à peine agréable à regarder, même Poelvoorde est à moitié à son niveau, et je pense que le problème vient du fait que le fil rouge du film est l'amourette d'un ado, qui n'a, comme acteur autant que comme personnage, pas les épaules pour porter le film au delà du souvenir banal.
Drôle à souhait ! Le film met bien en évidence le monde de plus en plus fou fou fou dans lequel on vit, où la famille en apparence brillante et fortunée n’est pas forcément la plus heureuse. Deux magnifiques révélations des jeunes acteurs Luna Lou qui interprète la très charmante Pauline, et Hélie Tonnat qui interprète le rôle principal d'Emile et qui est stupéfiant d’authenticité. Quant aux stars Benoit Poelvoorde et Valérie Bonneton : tous les deux jouent à merveille. et demeurent la clé de voûte du film. Enfin on retrouve avec grand plaisir la sublime Véronica Novak qu'on avait déjà beaucoup apprécié dans le film "Les invités de mon père" en 2010. Un film d'Ivan Calbérac vraiment très réussi et à voir sans retenue.
Que dire de ce film, 10 fois j ai faillit arrêter, surtout au début, je lui ai balancé toutes les insultes possibles ettttt j 'ai continué quand même sans trop savoir pourquoi dire que c 'est trop et ça presque tout le long est presque un euphémisme mais y 'a un truc qui fait que l'on ne peut pas dire stop . il aura fallu que j arrive à la fin du film pour comprendre pourquoi , c 'est le phénomène TUCHES on se dit que c 'est pas possible de regarder ça et on se laisse prendre comme quoi l' alchimie d un film peut suffire même si on se dit avec le recul qu' on a quand pas pu aimer ça ............... le rationnel n' agit pas sur " l art "et c est tant mieux
Très bonne surprise pour ce film français ! Je ne m'attendais pas à aussi bien. Les acteurs sont drôles, les personnages loufoques et attachants :-) un très bon moment
Fils ado Chamodot c’est quelque chose. Ce film est une plongée dans une famille un peu loufdingue mais pleine d’amour et d’humour. Si parfois vos parents vous ont donné envie de passer sous la moquette vous allez adorer et si vous regrettez vos premiers émois d’adolescence foncez-y. Valérie B Et Benoit P sont des parents attachants et le jeune acteur qui joue Émile, Helie T, trouve parfaitement sa place à leurs côtés.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 24 juillet 2020
Venise n'est pas en Italie est très inégale : la première partie est pleine de clichés, de la maman qui jure toujours par le bio au grand frère qui a rejoint l'armée et veut emporter l'innocence de son frère. Des scènes de comédies grossières qui ont déjà faites mille fois. Le scénario est plein de trou d'intrigues : par exemple à Venise où il n'est jamais allé auparavant, le garçon de quinze ans trouve les bons endroits. Une musique intrusive n'aide pas sauf pour une séquence. Les choses vont un peu mieux (ça ne pouvait pas être pire) en seconde partie où il y a vraiment un potentiel : le chef d'orchestre suffisant et snob et son attitude méprisante quand le garçon vient faire appel à sa fille, une musicienne qui aurait dû être exploitée plus tôt dans le film. La scène du bal bouge sans être moite avec un score adéquat. Dommage que les conventions sociales ne soient que survolées : la famille du garçon et celle de Pauline, maison de luxe, l'humiliation du garçon quand il doit apporter un gâteau aux carottes et le fait qu'il fasse passer ses parents pour ses cousins. Voilà trop d'occasions manquées pour faire un bon film...