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    L'Île aux chiens
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    eliacam
    eliacam

    17 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2018
    quelle imagination ! à la fois dans le scénario, le jeu des marionnettes, les dialogues ... quelle inventivité
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    14 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Inconditionnel de Wes Anderson, je n'ai pas manqué d'aller voir sa dernière oeuvre, même pas mal à la bourre. Il réunit une fois de plus tout ce que l'on peut attendre du cinéaste américain : style visuel singulier avec un univers à part entière, écriture précise, casting de haute volée, excellente bande originale, mélange de poésie, humour, action et contemplation. Je reste plus fan de ses premières oeuvres (dans le même genre de stop-motion, j'ai préféré "Fantastic Mr Fox"), mais je ne suis jamais déçu quand je sors de la salle quoi qu'il arrive, quelle que soit l'histoire. Arigatou gozaimasu Wes san.
    Acidus
    Acidus

    599 abonnés 3 637 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2018
    En 2014, Wes Anderson avait frappé très fort avec la sortie de son "The Grand Budapest Hotel", quintessence de son art et de son style si personnel. On retrouve tout son génie et sa patte unique dans "L'île aux chiens", son second film d'animation après "Fantastic Mr. Fox". Autant le dire tout de suite, on a affaire à un chef d'oeuvre. D'entrée de jeu, "L'île aux chiens" nous balance deux claques dans la tronche. La première vient de son visuel. Les techniques d'animation sont bluffantes, tout comme les décors et les couleurs utilisées. Même sous forme animée, on reconnait sans mal la mise en scène de Wes Anderson. La seconde claque est provoquée par l'ambiance sonore du film avec l'excellente BO d'Alexandre Desplat et notamment ce rythme oppressant des taïkos. Ensuite, se déroule l'intrigue avec toute la subtilité de sa satire sociale et politique. Riche en humour et en émotions, cette aventure canine est juste fabuleuse à suivre. Ne passez pas à côté.
    Roub E.
    Roub E.

    708 abonnés 4 795 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Je ne vais pas en dire grand chose, je n’ai tout simplement pas accroché. J’ai trouvé l’esthétique plutôt bonne c’est assez joli à regarder, mais franchement l’histoire .. Du coup je me suis rapidement ennuyé et je n’ai pas retrouvé la maestria dont avait fait preuve Wes Anderson dans son précédent film Grand Budapest Hôtel que j’avais adoré.
    poet75
    poet75

    253 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Il se dégage des films réalisés en stop-motion, c’est-à-dire mettant en scène des figurines fabriquées à la main en pâte à modeler (ce que fait le studio Aardman) ou selon la technique des marionnettes et filmées image par image dans des décors en modèles réduits, un charme particulier. Ce procédé, qui semble avoir quelque chose d’archaïque mais qui, en vérité, garde tout son pouvoir de fascination, Wes Anderson le maîtrise à la perfection comme il l’avait déjà démontré en 2010 avec « Fantastic Mr Fox ». Avec son nouveau film, « L’île aux chiens », il atteint même des sommets d’inventivité qui font merveille et qui ont été récompensés à Berlin où il a obtenu l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur.
    L’imagination n’ayant pas de bornes chez Wes Anderson, le cinéaste nous propose, cette fois-ci, un voyage dans un Japon dystopique, futuriste, réinventé, où le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas bon y vivre, surtout si l’on appartient à l’espèce des canidés. Kobayashi, le maire de Megasaki, mégalopole totalement fictive, a en effet décrété le bannissement de tous les chiens, devenus dangereux parce que porteurs d’une grippe qui pourrait se transmettre à l’homme. En conséquence, ceux-ci sont impitoyablement pourchassés, arrêtés et transférés sur une île-poubelle où règne l’insalubrité et où ils sont abandonnés à leur sort, réduits à ne manger que des détritus. C’est là que décide de se rendre un jeune garçon de 12 ans, Atari, qui n’est autre qu’un neveu et fils adoptif de Kobayashi (ses parents ayant été tués accidentellement). Peu soucieux de provoquer la colère de son potentat de père adoptif, le garçon se fait un devoir de retrouver son propre chien, Spots, qui fut le premier des canidés déportés sur l’île. Or son expédition lui fait rencontrer une bande de cinq chiens qui ne tardent pas à s’attacher à lui au point de devenir ses alliés.
    On n’en finirait pas de raconter toutes les péripéties d’un film qui ne lésine pas dans les rebondissements de toutes sortes. Le scénario multiplie les flash-back (parfois, peut-être, un brin trop explicatifs) et les détours, comme dans un récit à tiroirs. Même si l’on a affaire à un film d’animation, il ne s’agit nullement d’une œuvre destinée aux enfants, mais plutôt à un public d’adultes. On peut d’ailleurs en faire une interprétation clairement politique (ce qui est une totale nouveauté dans la filmographie de Wes Anderson). Le maire Kobayashi et ses conseillers ne sont pas sans évoquer les leaders populistes qui n’ont que trop tendance à pulluler à notre époque, des gens capables des pires manigances et mensonges pour conquérir et consolider leur pouvoir. Heureusement, quelques courageux osent les défier en prenant parti pour les chiens. Quant à un scientifique mettant au point un sérum pouvant guérir les animaux de leur maladie, il représente une gêne plus qu’un espoir pour ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change.
    Les chiens, eux, parqués sur leur île qui, à elle seule, illustre tous les maux de notre temps, toutes les menaces environnementales, toutes les pollutions, les chiens eux-mêmes prennent une dimension politique qui ne manque pas de similitude avec notre actualité. Abandonnés à leur triste sort sur une île-poubelle, ils font penser aux migrants contraints de survivre dans des « jungles » comme ils font penser à tous les parias du monde (et, pourquoi pas, aux lépreux de l’île Molokaï à l’époque de saint Damien). Doués de paroles, ces chiens de conte nous disent, bien évidemment, quelque chose de notre humanité : ils symbolisent toutes les exclusions. Eux-mêmes d’ailleurs, ces chiens, ne manquent pas de personnalité ni de connotations politiques. Dans la bande des cinq canidés qui assistent le jeune Atari dans sa quête, il en est un qui se distingue. Il s’appelle Chief et, contrairement aux quatre autres, ne veut pas entendre parler de maître ni d’obéissance à qui que ce soit. C’est l’anarchiste de la bande, le rebelle, l’indigné. Et pourtant, bien que personnage de film d’animation, son regard finit par changer. spoiler: Non pas qu’il accepte d’obéir à un maître, mais parce qu’il découvre une autre forme de relation, fondée non sur la dépendance, mais sur la bienveillance.

    Oui, même dans un film de ce genre, on peut aborder les sujets les plus graves et faire évoluer les personnages de la plus belle des manières. Tout le film, ajoutons-le, est un régal pour les yeux autant que pour l’intelligence. Chaque plan, chaque scène, abondent de mille détails et de surprises à n’en plus finir. Le travail réalisé par Wes Anderson et ses collaborateurs mérite tous les éloges.
    cinono1
    cinono1

    247 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Une histoire racontée par Wes Anderson, c'est tout de même une belle invitation... Avec des toutous aux réactions si humaines. Nous voila plongé dans un fable aux décors cauchemardesques et dérisoires, c'est une réussite artistique rare ou l'on a presque parfois l'impression de se trouver devant des peintures animés. Et l'excellente musique d'Alexandre Desplat d'achever la réussite poétique de l'oeuvre en adoptant des tons très orientaux dans cette satire politique qui interroge la sécurisation de la société. Les chiens sont un peu ressemblants dans les attitudes mais le gamin, Atari au langage non sous-titré, est très attachant.
    maxime ...
    maxime ...

    190 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Un mois et 10 jours. Voilà la durée de cette rétro consacré à Wes Anderson que j'avoue avoir un peu fais trainé ... Isle of Dogs, le dernier des longs-métrages aux programmes étais aussi mon dernier inédit. J'ai entamé ce voyage au cinéma avec The French Dispatch ( une déception ), je la conclue avec ce film d'animation franchement déroutant. Dans le meilleur des sens !

    Fantastic Mr. Fox m'avais fais forte impression lors de sa découverte, de sa revisite également, je dois dire qu'ici la démonstration surpasse toutes mes attentes. Anderson boutique une entreprise incroyable, il gagne en texture, en relief, il puise loin et cherche à repousser ses limites à fond. Le texte est aussi incroyable, à ce jeu, son film le plus dingue avec The Life Aquatic with Steve Zissou et The Grand Budapest Hotel. Il me faudra le revoir pour tout comprendre.

    Il y'a toutefois un hic. Un hic que je retrouve dans son dernier film en date. Il y'a bien de l'émotion dans le film, c'est même certain. En revanche, je trouve qu'il force le trait, veut en faire trop étalage. L'accident que j'aime tant chez lui semble bien calibré, arrive sans spontanéité. A bord du Darjeeling Limited, trouvait la cadence pour " cassé " touts les ressorts habituels. Isle of Dogs marque dans sa conception et dans sa démarche radical, on saisit toute sa dramaturgie. Les raccourcis et " petites arnaques " plombent sa portée encore bien plus lointaine ...

    D'un coté, ce n'est peut-être pas plus mal. Comme je l'ai écris, il me faudra de toute les manières le recevoir pour bien percevoir tout son emboitement.

    Pour finir, j'ai adoré reprendre le chemin identique d'il y a six ans, il reste une valeur sure et pourtant à chaque fois, une plus value se fait encore plus sentir. Une filmographie exquise, qui compte dans le paysage. Merci.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    124 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2023
    Revoir Moonrise Kingdom ayant positivement infléchi mon avis quant au cinéma de Wes Anderson, et l'occasion se présentant de découvrir L'Ile aux Chiens en la présence de son réalisateur, j'attendais avec impatience de regarder ce long métrage, qui à sa sortie ne m'attirait pas des masses...

    Comme je m'y attendais (désormais), j'ai passé un excellent moment. Ce film foisonne de détails et de trouvailles esthétiques, aussi bien visuelles qu'auditives. Et à l'instar de Moonrise Kingdom, ce long métrage fourmille de références cinématographiques. Tout d'abord au Japon et notamment au grand Akira Kurosawa. Mais aussi, semble-t-il, à Masaki Kobayashi, cinéaste nippon un peu moins connu mais néanmoins très important dans l'histoire du cinéma japonais et mondial.

    On retrouve aussi plein de références culturelles, du théâtre Nô aux jeux vidéos (le jeune héros s'appelle Atari), en passant par les nouvelles technologies, l'art du sushi, les Yakuzas, évidemment, ou encore les mégalopoles surpeuplées comme Tokyo, avec la ville fictive de Megasaki. Mais des références qui sont toujours traitées de façon originale et intelligente, ce qui en fait tout sauf un catalogue de clichés touristiques. Anderson a réussi à s'approprier les codes nippons pour mieux les détourner, pour notre plus grand bonheur.

    Dans l'ensemble, Wes Anderson signe-là un de ses meilleurs films, tout en accomplissant l'exploit de réaliser un modèle de film d'animation particulièrement sophistiqué et ambitieux, alors que ce n'est pas son domaine de prédilection à l'origine. Bref, une fois de plus, je vous tire mon chapeau Mister Wes !
    tupper
    tupper

    110 abonnés 1 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Sous couvert d’une fable fantastique techniquement impressionnante et esthétiquement magnifique, Wes Anderson réussit avec humour, finesse et cynisme à aborder des thèmes sociétaux et politiques aussi grave que la dictature, le populisme, la ségrégation, la déportation... Original, beau, concernant. Un grand moment de cinéma.
    dagrey1
    dagrey1

    84 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    **Une grippe canine frappe la ville de Megasaki au Japon. Le maire Kobayashi décide d'exiler la totalité de la population canine sur une île pleine de déchets. Le neveu du maire, Atari, va tenter une opération de sauvetage à bord d'un petit avion pour retrouver son chien spot. Atari va être aidé dans son aventure par 5 chiens déportés: Chief, Boss, Rex, King et Duke.**

    **L'île aux chiens** est un film d'animation de **Wes Anderson** qui sortira le **11 avril 2018**.
    Après le très réussi **Fantastic Mister Fox**, le réalisateur américain revient au film d'animation dans une nouvelle aventure bluffante.
    Annoncé depuis plusieurs mois par une bande annonce vraiment maline, le film est un plaisir pour les yeux et les oreilles. Réalisé en stop motion, l'île aux chiens soigne particulièrement le détail du scénario et de ses personnages.
    Les véritables héros du film sont les chiens déportés. Se concentrant sur les 5 chiens précités dont les dialogues sont désopilants et sur Spot, le réalisateur dresse un portrait des canidés particulièrement bien vu, touchant et souvent drôlatique (Oracle, le Carlin "devin" au regard bleu perçant qui regarde la télévision pour établir ses prédictions m'a vraiment beaucoup plu ainsi que les 5 chiens guest stars qui éternuent toutes les 3 répliques... ).
    C'est une odyssée que vont vivre Atari et ses compagnons à 4 pattes pour retrouver Spot et sauver l'ensemble des chiens de l'île de la folie meurtrière des hommes et d'autres périls (les "prétendus" chiens cannibales..). Le dénouement du film est particulièrement touchant sauf si vous n'aimez pas les animaux.

    Derrière cette fable décalée, enfantine et touchante qui traite de l'exclusion massive du meilleur ami de l'homme, Wes Anderson dresse le constat d'un monde et de son pays, les Etats-Unis, qui gèrent les réfugiés avec peu d'humanité par peur de l'autre. Wes Anderson célèbre également le Japon.

    Si certains ont trouvé que le réalisateur n'allait pas assez loin dans le pamphlet, j'ai pour ma part trouvé le film équilibré et je suis satisfait que le film ait conservé la fraîcheur de la fiction et du divertissement

    La bande originale d'**Alexandre Desplats** est superbe.

    Pour les voix, on retrouve notamment **Bryan Cranston**, **Bill Murray** et **Scarlett Johanson**.
    Michael R
    Michael R

    83 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Une histoire, une narration et une animation originales avec un casting qui a du chien ne peuvent laisser insensible. Encore un coup de génie de la part de Wes Anderson !
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Mordant de tendresse, voilà une île fidèle à son maître. Wes Anderson est un magnifique donneur, celui d'un homme qui aime transmettre un semblant de bonheur, cependant je reste quand même sur ma faim. Le film est formidable, beau et sale comme j'aime. Ce qui raconte est super-intéressant et profond. Malheureusement, il me manque ce petit truc, ce pincement cette sensation que le film ne prend pas assez son temps. 
     J'aurais aimé que le film soit plus contemplatif. Il donne énormément, voire trop par moments et m'a fait perdre toute émotion. Sinon, que cela est agréable de retrouver la symétrie de sa mise en scène un véritable bonheur. 
    Boulevardducinema.com
    bouddha5962
    bouddha5962

    54 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Un très joli film animé où les apparences ne font pas toujours bons ménages.
    Les animaux prennent la parole et plus d’humanité que les Hommes de notre planète.
    De l’humour, de l’amitié et un zeste de fraternité font de ce dessin animé une belle histoire.
    Je conseille fortement !
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2018
    Wes Anderson est un cinéaste que l'on ne peut qu'aimer. Son imagination sans limites, sa fantaisie et son humour, son univers à la fois loufoque et d'une grande logique, son sens de l'esthétique, autant de points forts qui nous invitent à le suivre et à apprécier ses films qui sont toujours de véritables expériences. Cette fois-ci il a recours à l'animation et plus particulièrement à la stop-motion qu'il avait expérimentée avec "Fantastic Mr Fox". Le scénario semble viser un public d'enfants. Et pourtant.... Dans un Japon futuriste, un maire autocrate décide, à la suite d'une épidémie de grippe canine, de bannir tous les chiens de la ville de Megasaki et de les déporter dans une île au large de la cité empestée. Or le fils adoptif du tyran, un garçon de douze ans, se rend sur l'île maudite dans l'espoir de retrouver son compagnon, le fidèle Spots. Là il découvre... Mais n'en disons pas davantage. On le voit, le scénario est de nature à plaire à de jeunes enfants ou à des adolescents baignant dans un univers de mangas : un préadolescent qui se veut - et deviendra - le sauveur d'animaux bafoués et relégués dans une île qui apparaît comme une décharge à ciel ouvert, un manichéisme évident opposant les "gentils" et l'infâme tyran, une histoire qui verra bien sûr le triomphe du bien sur le mal, la structure d'ensemble résumée ainsi évoque des schémas classiques de films ou de romans pour enfants. Et pourtant le film s'adresse à tous - et parfois plus encore à des adultes qu'à de jeunes esprits. La preuve en est la complexité qui affecte le scénario dans le détail. Et surtout la surenchère de gags et de trouvailles diverses qui a parfois de quoi lasser. Certes Wes Anderson est un cinéaste surdoué, mais sa pratique de l'expérimentation est souvent excessive. Et l'on se perd en étonnements et en surprises face à des effets qui soulignent de manière excessive la virtuosité de l'artiste. Oh, le cinéphile se plaira à déceler mille et une influences, depuis le cinéma des plus grands metteurs en scène japonais, Kurosawa ou Ozu, jusqu'au cinéma d'animation de Miyazaki et de sa talentueuse école. Il n'empêche que l’œuvre pèche par une surabondance d'effets gratuits et qui détournent de l'essentiel. Osons le dire : entre deux îles, celle des chiens et celle de Moonrise Kingdom, nous préférons de loin la seconde. Mais peut-être réagissons-nous ainsi parce que nous ne disposons plus de la fraîcheur de l'enfance sans doute indispensable à la bonne réception de ce film.
    Artriste
    Artriste

    79 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Écrit et réalisé par Wes Anderson, L'Île Aux Chiens est un film d'animation en volume qui porte la patte de son créateur pour un résultat de qualité. L'histoire nous emmènes dans un futur dystopique ou un virus se diffuse chez la population canine obligeant un maire autoritaire d'une ville japonaise à bannir les chiens en les expulsant sur une île poubelle. Comme toujours avec ce cinéaste, l'univers créer est d'une grande richesse ainsi que d'une créativité débordante, abordant la relation entre l'homme et les chiens. C'est plaisant à suivre du début à la fin et on se retrouve transportés dans ce conte savoureux. Les personnages sont attachants à commencer par les chiens qui entretiennent une jolie relation avec le jeune Atari. Kenji Kobayashi est lui un très bon antagoniste. Le ton du film lui nous fait passer d'un humour ironique à quelques scènes tendres très bienvenues. Côté réalisation le travail est superbe offrant des lieux variés très beaux. Certes il faut se faire à cette direction artistique particulière pour rentrer dans cette aventure, ce n'est pas forcément ce qui se fait de plus joli mais son originalité est payante. On va dire que cette esthétique fonctionne bien sur les animaux mais un peu moins sur les humains. Cependant globalement c'est visuellement réussi. Il en va de même pour la b.o. toute en percussion apportant un air amusant et plein d'entrain. Cette dernière est un régal offrant des sonorités atypiques qui resterons ancrées dans les mémoires. Reste une fin satisfaisante qui vient très bien refermer ce joli récit. Au vu de toutes ses qualités évidement que je ne peut que vous conseiller de découvrir L'Île Aux Chiens qui est une œuvre qui plaira aux petits comme aux plus grands.
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