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Anne M.
62 abonnés
626 critiques
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4,5
Publiée le 12 février 2019
L’hiver arrive dans le Mercantour, les insectes s’apprêtent à hiberner.
Dans l’épicerie du village, les fourmis noires cherchent des provisions. Poursuivie par des fourmis rouges, une fourmi noire appelle son amie coccinelle à la rescousse. L’enfant coccinelle suit l’adulte.
Mais les hommes emballent de la la crème de marron pour des pays lointains et le bébé coccinelle tombe dans un carton destiné à la Guadeloupe.
La coccinelle adulte suit le colis jusqu’à l’aéroport puis dans l’avion. Les deux coccinelles se retrouvent en Guadeloupe. Elles découvrent des prédateurs inconnus, mais se font aussi de nouveaux amis.
Pendant ce temps, la fourmi noire et l’araignée s’envolent dans un étrange navire et traversent les océans à la recherche des deux coccinelles.
Grâce à un magnifique travail d’animation superposé à des images réelles, les cinéastes nous permettent de suivre ces aventures sans paroles en y mêlant humour, situations burlesques, suspense, tendresse et bienveillance.
La musique accompagne magnifiquement les péripéties et les moments plus calmes.
Pour ces petits insectes, le quotidien ressemble au combat entre David et Goliath. Il est fait de situations palpitantes et de rapports de force disproportionnés, mais les petites bêtes, futées et solidaires parviennent à survivre.
Minuscule, le retour ! Si cet opus n'évite pas les défauts du premier -liés à l'obligation du récit et au changement de format, du court au long- Il est d'une réalisation et d'une maitrise bien supérieure ! Les plans sont d'une grande beauté, les personnage (même les "affreux") mignons à souhait (on n'est pas dans le Kawaï tout de même ! ;) ), et on se prend à rire souvent, très souvent ! Encore quelques difficultés à maitriser le temps du long-métrage par les réalisateurs. Ce qui se traduisent par des défauts de rythme, des changements d'axes scénaristiques parfois bien longuettes et artificielles, mais... ça reste un film vraiment sympathique et hautement recommandable ! A regarder sur grand écran de préférence ;) Le travail de l’image est toujours un régal dans les "Minuscule".
Drôle, très bien foutu et inventif, voilà un film qui plaira de 7 à 77 ans. Bref, comme un véritable rayon de soleil avec tout plein de clins d’œil aux Films d'Animations et au cinéma de mon enfance (Journey to the Center of the Earth).
Le format court est plus intéressant et plus abouti. Le film perd en poésie dés qu'il voit trop grand, il gagne à rester sur les petits chemins de campagne.
Au-delà d’offrir une suite pleinement réussie à son aîné sorti cinq ans plus tôt, Minuscule 2 : Les Mandibules du bout du monde adopte un point de vue des plus audacieux puisqu’il parvient à délaisser l’humain pour se mettre, véritablement, à échelle d’insecte. Car cette échelle ne se limite pas à la simple différence de taille : elle gagne l’entièreté de la dramaturgie qui mêle éloge de la simplicité et de l’entraide, burlesque pur et décentralisation de l’homme, réduit ici à ne camper qu’une position marginale. L’humanité, d’ailleurs exclusivement masculine, est ce géant destructeur soucieux de plier la nature au gré de ses fantaisies et besoins (ici, un complexe hôtelier pour les vacances). Face à elle se dresse Minuscule, soit un ensemble – singulier oblige – de corps disparates que les deux réalisateurs restituent dans leur grâce et leur mystère premiers. Et sous les yeux ébahis du spectateur prend vie un monde qui s’organise en totale indépendance, où l’humour ne paraît guère concerté mais, au contraire, semble couler naturellement, à l’instar de ce bateau de pirates élevé dans les airs à l’aide de ballons de baudruche. Les insectes et autres animaux re-poétisent le monde, subliment les décharges, les entrepôts, les halls d’aéroport. Dès lors, le geste cinématographique, inouï, trouve dans la polyphonie certaine du récit un élan libertaire, primitif. Le spectateur, lui, n’a d’autre choix que de se laisser embarquer : il doit quitter le rythme infernal des productions actuelles, abandonner ses mauvaises habitudes de spectateur lambda pour réitérer cet effort nécessaire à l’appréciation de toute œuvre d’art. L’ouverture du métrage – similaire à sa clausule, d’ailleurs – agit à la façon d’un vestiaire où se débarrasser du bruit, des images, des préoccupations du contemporain. Ce faisant, Minuscule 2 se situe dans une bulle artistique qu’il a lui-même pris soin de souffler depuis la série télévisée ; bulle en marge du monde, qui le regarde de haut non par condescendance mais par souci de se raboucher à une sensibilité supérieure. Il y a, dans ces silences et ces langages secrets, une magie du vivre-ensemble que l’on éprouve à fleur de peau et dont on ne se lassera jamais.
Fallait-il donner une suite à ‘Minuscule’ ? C’est un peu la question qu’on se pose pour chaque production d’animation mais dans ce cas précis, le défi délicat de transformer en long-métrage des capsules (muettes) de quelques minutes et l’excellence inattendue du résultat avait constitué une si heureuse surprise qu’il semblait dangereux de réitérer l’expérience. Pourtant, ‘Minuscule 2’ ne démérite pas : il est vrai qu’on peut raconter un nombre infini d’histoires dans ce petit univers. Là où le premier épisode se contentait de faire évoluer ses bestioles numériques dans des décors naturels, celui-ci accroît les interactions des insectes avec les humains (en prises de vue réelles) et déménage l’action en Guadeloupe, ce qui permet d’importer de nouveaux décors et un bestiaire inédit. Ceci dit, on pourrait justement se méfier, n’y voir que de simples ajouts opportunistes...et pourtant, les grands principes de ‘Minuscule’ ont été préservés : les insectes possèdent toujours leur gimmick sonore unique pour communiquer (bruit de motocyclette trafiquée pour les mouches, grondement de chien enragé pour les fourmis rouges, etc...) et malgré leur design très simple, on comprend toujours parfaitement ce qu’ils veulent, pensent ou ressentent. L’avantage de ‘Minuscule 2’, l’élément qui lui confère toute sa saveur, c’est qu’il n’est pas grandiose, qu’il n’est pas hilarant, ni trépidant, et qu’envisager du Bigger, larger, smarter n’aurait pas eu beaucoup de sens en ce qui le concerne. On aime ‘Minuscule’ parce qu’il est joliment minimaliste, discrètement drôle, finement maîtrisé lorsqu’il plie des codes cinématographiques universels à une réalité insectoïde miniature : par exemple, lorsqu’un voyage à bord d’un bâteau-jouet prend des airs de survival, quand les retrouvailles entre deux coléoptères sont émouvantes, ou lorsque la rencontre avec un peuple de chenilles urticantes fait basculer l’ensemble dans le Fantastique pur.
Bien, Ça encore été un réel plaisir de revoir toute la petite troupe d'insectes débarquer dans une nouvelle histoire remplies de belles couleurs. Le scénario et peut-être un petit peu mieux que le premier minuscule. J'espère qu'il y aura d'autres suites avec de nouveaux insectes gentils et méchants bien- sûr (sinon pas intéressant) et de nouvelles histoires passionnentes !
Globalement un chouia moins interessant que le 1 , mais de bonnes trouvailles empruntées a starwars ( course dans la foret d' Endor avec les mouches), La haut (la bateau volant) , Pinochio ( le passage sous marin dans le requin), etc... Toujours aussi poetique meme si plus de presence humaine et d'objets humains. SI on aime le 1 , pas de surprise pour le 2 avec des decors radicalement different !! J'ai meme decouvert que les mantes religieuse savaient voler !!!!
Vous avez aimé le 1er ? Allez voir celui-ci! Je ne connais pas la série mais c'est frais, vif, enlevé, imaginatif, grande qualité d'animation avec des paysages magnifiques et un scénario simple mais pas simpliste qui permet de mener une histoire improbable vers des sommets d'humour, d'aventure, d'émotion . . . Et on suit toutes ces petites bêtes avec délectation. La France possède de très bons studios d'animation, soutenez les en allant voir leurs créations plutôt que de vous diriger vers les films d'animation formatés et déjà vus !! Vivement le 3e !!! Bzze bzzz bzzz ���
Thomas Szabo et Hélène Giraud continuent de nous enchanter et de partager leur amour de l’infiniment petit, dans ce second volet plus complexe et plus abouti que le premier. On n’en attendait pas moins de ces deux artistes passionnés et engagés.
C'est fort de faire un film dans dialogue, et rien que pour ça l'équipe mérite notre chapeau. Le scénario choisit ici d'aller bien plus dans l'exagération et l'aventure que le premier épisode, et rempli avec succès le cahier des charges. C'est mignon, émouvant, bien foutu et malgré une scène d'introduction trop longue le reste est plutôt rythmé.