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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 octobre 2018
Sous ses abords de docufiction compassée, l’intrigue est compensée par la fulgurance des images et la magie de figurants passés au pinceau. Habillant les prises de vues du réel, les dessins sont animés des visions du peintre, de 125 toiles, de 125 étoiles poétiques et hypnotiques. Une merveille visuelle !
Ce qui saute aux yeux en tout premier, c'est la manière dont ce film a été réalisé. Entièrement peint, c'est déjà pour moi grandiose sans aucun problème. C'est magnifique, les dessins sont sublimes et la palette des couleurs rappelle entièrement celle de Van Gogh. L'idée de faire un film, non pas sur Van Gogh, mais sur son après mort est une plutôt bonne idée. On rentre donc dans un film policier où nous allons tenter de comprendre le suicide du peintre. Fou de vivant, génie dans sa mort. Mais voilà, c'est indéniablement beau, très représentatif de l'art du peintre, le scénario est correct, mais on sent que l'aspect commercial du film s'est principalement basé sur le fait que c'est un film peint. Et je trouve que ça manque parfois de consistance. On enchaîne les personnages les uns à la suite des autres, donnant tous différentes indices comme dans une partie de Cluedo. Mais je trouve l'enchaînement assez peu fluide.
Intrigue intéressante, seul reproche le coté sautillant des vêtements et des cheveux m'était désagréable, le limiter aux visages auraient sans doute suffit. Reste un exploit au niveau de l'animation et un film à voir
J’ai adoré l’animation de ce film : approche originale et très bien faite qui reflète parfaitement la palette de couleurs et les coups de pinceau de Van Gogh. De plus, l’enquête policière d’Armand Roulin avec son manteau jaune est prenante et nous fait découvrir la vie de ce peintre. Je recommande !
Tres original sur la forme et réussi. Sur l'histoire l'angle d'attaque d'une contre contre-enquête sur la mort de Van Gogh surprend, intéressé mais laisse un peu sûr sa faim. Les personnalités des protagonistes sont éloignées de celles du film sur Van Gogh.
Ce film est juste incroyable visuellement ! Pour le plaisir des yeux, le plaisir de se laisser fondre dans une "toile", bijou d'artisanat d'animation... Celui de faire revivre le fougueux artiste et son entourage dans un univers des plus virevoltants. Des années d'un travail minutieux si poétique, à récompenser en le voyant de toute urgence !
Un film émouvant pour ma part. Pas dès le départ car il faut bien 30 min pour s’habituer aux images qui bougent constamment.... Puis la forme de raconter l’histoire est très conventionnelle d’un film policier anglais. Vous avez compris : ce n’est pas un film d’action. Mais, la dernière partie du film, les 30 dernières minutes m’ont vraiment émus. Le destin d’un peintre prodige qui a si mal fini... Live is not fair.
spoiler: Pas vraiment d'accord avec le parti pris de ce film qui consiste à dire que personne n'est responsable de la mort de Van Gogh je pense qu'il a été persécuté par la médiocrité, à chaque fois que le génie émerge il est noyé par la bonne fête
Un film superbe sur la vie et l'oeuvre du célèbre Van Gogh. Comment lui rendre un meilleur hommage ? Honnêtement ce film est une réussite de A à Z, aussi bien sur le fond que sur la forme. Franchement c'est ce que j'appelle un grand film, je met 20/20. L'originalité réelle du film tout en "peinture" (quelle bonne idée !), à la façon des yeux de l'artiste, n'est pas gratuite, et se met au service d'un scénario passionnant, et finalement d'un message artistique (et philosophique) très puissant, qui ne peut laisser le spectateur indifférent. Chapeau bas !
C'est incroyable! Très bon paysages avec les magnifiques œuvres! Je voudrais bien regarder à nouveau. Et plus, j'adore Van Gogh. (Ce qui le plus dommage, c'est je suis gagné par le sommeil.)
Paris, été 1891, Armand Roulin est chargé par son père, le facteur Joseph Roulin, de remettre en mains propres une lettre au frère de Vincent van Gogh, Theo. En effet, la nouvelle du suicide du peintre vient de tomber. Armand, peu enchanté par l’amitié entre son père et l’artiste, n’est pas franchement ravi par sa mission. À Paris, le frère de Van Gogh est introuvable. Le jeune homme apprend alors par Père Tanguy, le marchand de couleurs du peintre, que Theo, visiblement anéanti par la disparition de son frère aîné, ne lui a survécu que quelques mois. Comprenant qu’il a sans doute mal jugé Vincent, Armand se rend à Auvers-sur-Oise, où le peintre a passé ses derniers mois, pour essayer de comprendre son geste désespéré. En interrogeant ceux qui ont connu l’artiste, il découvre combien sa vie a été surprenante et passionnée. Et que sa vie conserve une grande part de mystère.
Une vrai émotion se dégage du film. Par contre, il y a beaucoup trop de raccourcis, ce qui empêche réellement de comprendre Vincent. Sa vie est divisée en deux parties : L'une ou nous voyons, après un échec amoureux, se déployer un véritable zèle chrétien, lautre ou nous voyons son art se déployer. Ou nous voyons entre ses deux facettes une rupture, ou nous voyons une continuité. Mais quoi qu'il en soit on ne peut pas traiter du cas Vincent en baclan ou en occultant sa spiritualité. Et c'est exactement ce que fait le film en réduisant la foi de Vincent a "il voulait plaire à son père". Aucun biographe ne ferait un tel raccourcis. Il suffit d'observer son zèle pour le comprendre : Pendant une période de sa vie, il ne pense plus qu'à ça et ne parle plus que de ça. La foi est la béquille qu'il saisit lorsque la fille qu'il aime le repousse : Réalité totalement occulté dans le film. Bref, le film ne parvient pas à saisir le peintre, parce qu'elle ne saisit pas le spirituel. Le film ne saisit pas la profondeur de Van Gogh car elle occulte une partie de sa personnalité. En faisant même quelqu'un qui "se moque de Dieu". Jai faillis m'etouffer en entendant se passage. Un bel essai donc, de l'émotion, mais on reste sacrement en surface. Et il me semble que c'est justement parce que le film n'est pas partisans de la thèse (pourtant plus que probable) du suicide, qu'elle occulte la spiritualité de Vincent. Si la foi a été une béquille face a son échec amoureux, la peinture à peut être été la seconde béquille lui permettant d'avancer. Mais les deux béquilles ensembles. Un jour, les béquilles ne suporttant plus son poids, il se suicide. C'est la thèse la plus cohérente selon moi. Mais cela c'est une affaire d'opinion. Reste que la spiritualité ne peut pas être occulté lorsqu'on parle de Vincent.