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    Abracadabra
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    41 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    780 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    C'est un film espagnol qui mélange plusieurs genres : la comédie, le drame, le thriller et le fantastique.
    Cela dit, je dirais que c'est une comédie surnaturelle.
    La bande annonce m'a plu et je suis contente de l'avoir vu car j'ai beaucoup aimé cette histoire originale.
    C'est très coloré, intriguant, amusant, il y a des scènes incroyables, de l'humour, bref c'est à la fois intelligent, sérieux, burlesque, surnaturel.
    Il est très peu distribué mais il vaut le coup.
    islander29
    islander29

    738 abonnés 2 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Une comédie sur la schizophrénie, c'est plutôt rare....On va dire que celle ci fait rire parfois jaune, mais qu'elle est assez déjantée et jubilatoire......Le scénario est fin, et nous fait explorer l'inconscient d'un couple, où le mari est un "petit" schizophrène.....Bien sur il y a peu d'intériorité comme chez Woody Allen, mais les actes du monsieur le montre jaloux et possessif avec des rêves incongrus de possession...Le film est animé, nerveux, et les dialogues toujours accrocheurs .....Le père est doué en maths si l'on juge de ses explications de maths à sa fille de 16 ans (différence entre un suite et une série, peu être pas très intéressant au fond) mais i est surtout obsédé par sa femme. Le film est très distrayant, virevoltant parfois, avec des scènes gore, car le monsieur peut être assassin (dénonciation de la violence en Espagne)
    et jaloux......Schizophrénie et jalousie, il y a là une réelle relation........Le film va loin si l'on veut réfléchir;....Mais il, est drôle malgré tout et nous gratifie d'allusions au cinéma plutôt bien vues ( Taxi driver avec un chauffeur qui ressemble de loin à De Niro et aussi de belles références musicales ( 2001 odyssée de l'espace, Mike Oldfield ( Ommadawn ou tubular bells ?...
    La réplique de la femme à la fin devant l'alter ego de son mari en dit long et m'a laissé très songeur spoiler: " je suis toi quand tu n'es pas toi" Je ne l'ai pas entièrement décryptée
    ......Je sais qu'elle parle de schizophrénie dans une très belle scène à la Stanley Kubrick....
    Il me semble in fine que c'est une comédie plutôt intelligente, que ce soit dans le message ou la technique et qui sans être un chef d'œuvre, vaut bien une heure et demie au cinéma....Je la conseille sans insister
    Ricco92
    Ricco92

    167 abonnés 2 070 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Cinq ans après la réussite de Blancanieves (dix Goya dont celui du meilleur film), Pablo Berger signe à nouveau une belle réussite avec Abracadabra (qui sort en France huit mois après l’Espagne !). Après son adaptation muette et moderne de Blanche-Neige, il offre une comédie fantastique très plaisante, visuellement très belle et très bien interprétée. Même si le film est souvent drôle, Pablo Berger arrive avec bonheur à flirter avec d’autres genres (drame, poésie…) sans, pour autant, créer de rupture de ton brutale. Le film arrive donc à mener le spectateur vers différents rivages tout en gardant une certaine homogénéité et en passionnant de bout en bout. Pablo Berger est donc bel et bien un cinéaste à suivre qui signe à nouveau une belle réussite.
    Fabien S.
    Fabien S.

    440 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Un très bon film espagnol sur une séance d'hypnose qui transforme un homme en parfait époux pour sa femme.
    PaulGe G
    PaulGe G

    98 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2018
    une comédie ou reine l'absurde, la bonne humeur, l'horreur, le fantastique, une joie de vivre éblouissante .
    Après une séance d'hypnose de spectacle, un macho qui ne pense qu'au foot devient un mari exemplaire, mais tout se gâte quand il voit un singe partout,Il est possédé par un criminel. Esprit sort de ce corps . et nous voila parti dans le tourbillon d'une farce atypique , on en redemande et ça fait du bien.
    blacktide
    blacktide

    38 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    De l’autre côté du miroir

    « C'est du vent le cinéma, de l'illusion, des bulles, du bidon ». Une magnifique arnaque si l’on veut, d’histoires sans fin et de science des rêves. Il faut au moins lui reconnaître cela à ce bon vieux Gabin : il s’y connaissait en Grande Illusion. Cette brise légère, ce gouffre aux chimères plutôt, qui chaque matin caresse les regards, de mille et uns cinéphiles, cinéphages et autres bouffeurs de pellicules, pour le plaisir de leurs beaux yeux. Car avant de n’être que mise en scène et direction d’acteurs, le cinéma existe à travers un souffle, une âme, un sortilège. Il ensorcelle, il dissimule, il simule, il se crée un prestige, un fantasme. Oui, dans Abracadabra, il est avant tout question de cinéma, et de grande illusion : Pablo Berger la travaille, la modèle, lui donne une forme, une fibre populaire. Et dans le reflet de cette illusion renaissante, s'y envolent les palettes du conte, de libellules à la sauce ibérique, et de boules à double facette.

    Puisqu’Abracadabra est une œuvre qui a tout du tour de magie : elle respire l’artifice, l’improbable, le sens du spectacle et la frustration. Jusqu’à atteindre une certaine forme d’hypnotisme. A la manière d’une salle obscure, où l’évasion se fait immobile, d’une plongée dans le noir au basculement vers un autre monde. Illusion, ainsi soit-il. Comme pour faire face à un réel sans passion, Pablo Berger y compose un univers décalé, coloré, presque irréel, où se mélangent les genres, et s’exorcisent les démons conjugaux.

    De l’autre côté de son sublime Blancanieves, l’épure muette de son noir et blanc laisse place à un déchaînement pop et abracadabrantesque. Dissonant, et pourtant, relativement analogue. Que ce soit dans sa fantasmagorie moderne, ou son esprit dénonciateur (un sous-texte autour du déclin conjugal, des violences relationnelles qu’il implique, et la nécessité de se redécouvrir), Pablo Berger décortique le regard, et nos façons d’être, lui-même très influencé par l’esperpento et la narration picaresque. Il enrobe ses histoires dans une étoffe délirante, et cherche l’émotion dans un décalage proche d’une certaine réalité.

    Opérant des basculements, et des détournements de codes, à la manière du Cinéma de son confrère De La Iglesia, Abracadabra mute de la banale comédie de mœurs au drame fantastique tartiné d’un arrière goût de thriller. Cet esprit transgenre transmis par l’écriture baroque et déformante de son script permet à Pablo Berger d’interroger les doutes et émotions de sa Carmen, perdue dans l’état des lieux de son couple. L’ouverture se déguste d’ailleurs en Volver. Les traits sont marqués, et les femmes d’Almodovar ne sont jamais loin, au détour de quelques talons hauts et sourires libérés. Discours féministe à l’appui, il y explore une fracture, un manque, dans des désirs qui semblent conjugués au passé, et un amour qui s’est essoufflé, dans l’indifférence du mari.

    Pablo Berger met ainsi en lumière ce moment précis où le couple se brise, là où le mari n’est plus qu’un étranger pour sa Femme. Alors, elle s’évade, dans des vêtements colorés, dans l’artifice et la mise en valeur. Comme pour tenter de le reconquérir, d’attirer son attention au moins une dernière fois. Dans tous ses états, telle la Carmen de Mérimée, elle envoûte de ses charmes, hypnotise (elle-même hypnotisée) et n’existe que dans la tragédie de sa passion amoureuse. L’irruption du fantastique au cœur du récit se vit par conséquent comme une transformation fantasmée, un dernier cri à l’aide de l’imaginaire, et une sorte de remise en question de l’homme idéal. Qui est véritablement l’être aimé ? Celui qui est autre, ou celui qui ne change jamais ?

    Personne aux deux personnes, les identités se perdent, et le cœur se singe. Ciao/ Adios el macho. Et dans le bouleversement qu’engendre cette possession, Pablo Berger célèbre la beauté de la femme (é)perdue, comme une fleur qui ne fane jamais, mais se renouvelle sans cesse. Il y a quelque chose de magique dans cette redécouverte. Comme une première fois, et ses regards étincelants. A l’image de cette danse passionnée et mouvementée sur l’hypnotique Abracadabra du Steve Miller Band, et le rapprochement des corps comme une confidence, un aveu sur I’m Not in Love. La magie de ces fièvres du samedi soir, sans doute.

    Comme dans la fable déroutante Rêve de Singe de Marco Ferreri, la figure du singe prend elle aussi une importance toute particulière : non seulement symbole d’une virilité à retrouver et d’un machisme à poignarder, elle jonche le récit pour personnifier la schizophrénie, la pulsion meurtrière tout en étant le reflet de l’étranger intérieur. Tuer le singe, seule manière d’être véritablement libre au final. Dans cette même logique, les libellules se font décoratives, comme pour symboliser l’envol en germe dans la quête de Carmen. Émancipation réaffirmée par son dernier acte pluvieux : Abracadabra invite donc les femmes à reprendre le contrôle de leur vie, par l’abandon et la fuite en avant. Se détourner des Hommes pour construire sa propre destinée et repartir sur des bases solides en somme. Radical, et un peu déconcertant. Comme une inversion au Calmos de Bertrand Blier, et ses femmes à délaisser pour du bon pinard et du pâté.

    Dans l’absurde et le burlesque, Pablo Berger se construit son petit univers, impitoyable et hypnotique, là où s’écume le kitsch visuel et le plaisir du conte. L’étrangeté vient par ailleurs alimenter le comique de situation : d’une visite d’appartement influencée par L’Exorciste, à un meublé échangiste plus suédois qu’hispanique, Abracadabra ne manque pas de dérision, dans son portrait émancipatoire. Une œuvre qui a du slip, pour sûr. Maribel Verdú rayonne, tandis qu’Antonio de la Torre en impose, entre tendresse, « beaufitude » et animalité. Abracadabra surprend donc, par sa fraîcheur ibérique, mais surtout par sa maîtrise des tonalités : de la légèreté comique à la délicatesse de sa fantaisie, Abracadabra manie sa formule magique comme un concentré de dureté dans l’existence, et de magie dans l’(extra)ordinaire. L’influence Allenienne, peut-être, comme une rose pourpre de Madrid qui aurait rencontré son Homme irrationnel.

    I see magic in your eyes
    I hear the magic in your sighs
    Just when I think I'm gonna get away
    I hear those words that you always say:
    Abra-abra-cadabra.

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    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Pablo BERGER continue son chemin avec des films bien à lui (Blancanieves) et "Abracadabra" est lui aussi un un peu décalé dans la production actuelle.
    Mélange d'ironie - de rires jaunes - d'une certaine cruauté - de tendresse et puis quelques fulgurances violentes, oui ce film n'est pas d'en l'air du temps, mais j'ai vraiment aimé ce scénario original servi par un trio d'acteurs terrible, Antonio de la Torre ayant q'en à lui 2 rôles pour le prix d'un !
    C'est précis, bien filmé & monté avec une bande Son très sympa.
    Nath N.
    Nath N.

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2018
    C'est drôle, fantasque, burlesque, le film nous tient en haleine et est bien servi par une BO efficace que j'ai beaucoup appréciée ainsi que par des personnages hauts en couleur, si ce n'est parfois carrément déjantés . On rit et on sursaute beaucoup tout au long de cette comédie qui confine au surnaturel , avec une touche d'humour macabre à la Roald Dahl : J'ai adoré !
    Inutile d'en dévoiler davantage sur l'histoire car moins on en sait et mieux on sera à même de se laisser surprendre et emmener par l'intrigue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Très bon film espagnol, avec un sujet aux premiers abords vu et revu (une autre personnalité dans le corps d'un proche), mais qui est ici traité de façon originale et bien sympathique. Si vous aimez les films qui change de genre durant la séance, allez y, vous ne serez pas déçu !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Sujet original, film bien fait, bonne équipe d'acteurs et c'est drôle. Dans la ligne de l'école espagnole (Almodovar, De las Iglesias)
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