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    C'est l'amour
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    2,4
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 916 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Un film c'est comme un rêve qu'on prèsente à chaque spectateur! Et c'est à lui de savoir si le rêve lui convient ou non! A le dèfinir, à le dècrypter puis à l'aimer! On reste confondu par le modernisme de ce nouveau long-mètrage de Paul Vecchiali où les mots n'ont de sens que perception on n'en a (d'où l'idèe du champ-contre-champ total du dèbut). Ici, les gens se connaissent tout en ignorant vraiment quel lien les lie! Portrait typique d'un hameau du midi de la France! Ce pourrait être ennuyeux! il n'en est rien : lègèretè, simplicitè, lyrisme, èrotisme burlesque...il est rèalisè avec beaucoup d'audace et son actrice principale ("C'est l'amour" conforte la carrière de la superbe Astrid Adverbe) est singulièrement hypnotique! Etonnant, inattendu et visuellement beau, l'oeuvre bènèficie en outre d'une très belle photo, d'une frèmissante chanson...et de la prèsence de Vecchiali, tantôt rèac tantôt amoureux des mots de Genêt (« Les femmes c'est comme la guerre, il faut se mettre à l'abri »)...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Les discussions dans la cuisine ou au pied du lit, une séparation ou des retrouvailles, c’est l’amour. Dans la sobriété qu’on lui connaît, Paul Vecchiali réalise un drame lyrique presque théâtral à la mise en scène d’antan pour exposer son texte sur l’amour entre un homme et une femme ou entre deux hommes. L’effet dépassé assumé fait se dégager à l’œuvre un brin de fantaisie. Mais la naïveté vient également frôler ce poème vivant et nous empêche souvent d’adhérer à ce trop-plein de sentiments. A 85 ans, Paul Vecchiali impose encore son style et nous honore de la simplicité de ces films. Malheureusement le genre s’essouffle et n’est plus en adéquation avec la modernité.
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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 mars 2016
    "Le début réussit pas mal: la même scène répétée, une fois dès le point de vue de l'homme, avec un moment de nu parciel, et après la partie de la femme. au même temps, le star de cinéma à la télé qui se montre impertinent, où il présente son film qui est une parodie de L'inconnu du lac. Depuis là, le film commence à se bourrer. Les discussions autour de l'amour sont plattes, les personnages artificiels et les secondaires drôles et surréalistes qui apparaissent tout au long du film, plutôt nous gênent."

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    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Au soleil d'un paisible Sud, la passion dans sa version terne et ridicule. On rit quelquefois et, la plupart du temps, on regarde le film d'un air détaché, happé ici par la mélancolie ennuyeuse, là par la facétie théâtralisée. On se laisse posséder par le jeu étrange de la répétition du même échange, mais d'un autre point de vue; qui dit vrai, qui dit faux? Dialogue de sourd d'un couple vacillant, qu'un lien frustrant mortifie. Et puis arrive le comédien et puis le militaire. Tout est volontairement posé, sec, froid et le texte surexposé. On se laisse néanmoins bercer par le rythme lent, très régulier, traversé par le sentiment de manque, de regret, d'abandon, de quête difficile, et ponctué par la nonchalance mélancolique de séquences musicales. Le scénario trace des voies qui semblent brouillonnes, on s'y noie un peu. La queue de poisson, à indice ténu, nous laisse avec l'impression d'un exercice un peu vain spoiler: , où thanatos finit par avoir raison d'un éros qui joue le jeu du rêve, de la passion mais en pure perte et ratage car son chemin ne débouche que sur l'absurde
    . Paul Vecchiali livre ici une vision bien négative de l'amour passion, une passion même pas vraiment charnelle, qu'il réduit à la symbolique de quelques clichés ridicules. Paradoxe d'un rouge désolant. Ce n'est pas un film qui valorise l'amour: il le montre comme une futilité idiote jouée par des sortes de pantins perdus. Même en extérieur, tout se joue en vase clos, de manière théâtralisée, minimaliste, sans autre vie que quelques ardeurs gracieuses et pirouettes farceuses. Le désir du réalisateur de faire ressentir cette peur ne passe pas car le tout manque cruellement de vivacité et de vérité.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Avec C'est l'amour, on est partagé entre le comble du mauvais goût indigne même d'un téléfilm et une jubilatoire insolente liberté de ton. Si le film ne se résolut pas à convaincre sur le fond, il a au moins le mérite, parfois, de nous replonger dans le cinéma injustement oublié d’un grand réalisateur français.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2016
    J'avoue que cet étrange film m'a ennuyé profondément. Déjà dès le début, le fait d'utiliser l'artifice du champ et contrechamp pour montrer le même moment les deux points de vue des deux personnages, montre ses limites et ce procédé utilisé à plusieurs reprises font que résultent agaçants à force. J'ai peut être pas bien su comprendre le sens de ce film et même après avoir assisté au débat qui a suivi à la projection avec l'équipe du film, je n'ai pas pu trouver le vrai intérêt.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Il y a de la poésie dans ce film de Vecchiali, il y a des couleurs chatoyantes, magnifiques, portées par les décors, les costumes, les paysages et les personnages. Certains truculents, tels les légionnaires imberbe ou barbu-poilu, d'autres comédiennes, Mireille Roussel, rendant hommage à Simone Signoret, Simone Tassimot, sorte d'Arletty émouvante. Et puis, il y a cette magnifique Astrid Adverbe (quel patronyme, tout de même !) aérienne, féérique lorsqu'elle danse, fait l'amour...
    Et puis, il y a ces démonstrations cinématographiques, où une même scène est vue de différents points de vue, celui qui dit, celle qui reçoit, celle qui dit, celui qui reçoit. Quelle belle démonstration du malentendu structurel de la parole, où ce qui est dit importe moins au final, que ce qui en est entendu. Mais ce qui est exaltant, c'est aussi de constater que nous spectateurs, ne percevons pas la même chose selon le point de vue qu'adopte la caméra pour nous montrer la même scène.
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