Avis sur The Discovery

Netflix produit de plus en plus de long métrage et celui ci m'avait attiré par son sujet et par la présence de Robert Redford mais le film s'est avéré être une déception. Bien qu'intéressant par le sujet, le film manque cruellement de rythme et d'intensité pour accrocher le spectateur. Le film oscille entre la science fiction, le drame, le thriller et le film romantique mais cette multiplication des genres donne naissance à un film hybride peu convaincant.Les relations entre les personnages ne sont pas assez creusés et le film ne parvient pas faire ressortir l'aspect mystérieux qu'il tente de développer si bien qu'au moment du twist final, le spectateur n'est pas suffisamment impliqué dans le récit pour s'émouvoir. Le film est donc malgré quelques bonnes idées un échec et une déception.

J'ai regardé The Discovery à cause du genre science-fiction accroché dans l'espoir que cela ne s'améliorerait pour trouver la falaise à la fin de l'histoire. Ce film est insultant. L'hypothèse selon laquelle les gens sont si ignorants qu'une preuve scientifique (jamais décrite) et qu'une sorte d'existence après la mort provoquerait des suicides de masse est tout simplement idiote. Oh alors oui il y a la douleur dans le film. Le point culminant était l'intéressé descend de la colline à partir de là c'est terminé quand il vient de mourir d'une mort stupide. Vous ne serez pas surpris, ému ou même soucieux par ce film. Je donne 1,5 une note assez basse mais c'est vraiment une perte de temps complète...

Un romance SF estampillée Netflix avec une accroche séduisante et un casting solide, la première partie est à la hauteur des ambitions, la séquence d'introduction m'a un peu fait penser à du Cronenberg avec une capacité d'immersion impeccable et un vrai mystère possiblement scotchant, ça s'annonçait très bien. Mais ensuite je trouve que la mise en scène a un mal de chien à suivre la cadence du scénario, on nous fait gober pas mal de choses dans une enveloppe très frisquette, sans compter ces petits ressorts qu'on voit arriver comme le nez au milieu de la figure, genre le type dans le Ferry qui se dit "j'ai déjà vu ça quelque part", on sent déjà l'embrouille de petit malin.
Et la fameuse romance entre les deux personnages principaux manque d'alchimie naturelle, nul doute que le réalisateur s'inspire allégrement de Eternal Sunshine of the Spotless Mind, avec chacun leur petite tragédie intime, mais l'attachement ne s'opère pas, surtout parce qu'on leur colle des enjeux en parallèle et que du coup les moments relationnels sont trop rares pour qu'on y croit. Mais indépendamment ils restent pas trop mal, surtout Rooney Mara qui interprète à merveille cette nana marginale, et quel charme !
Le dernier chapitre est aussi intéressant que foutraque, dans cette logique dissociative d'imaginaire et de souvenirs qui s'emmêle volontairement les pinceaux, là j'ai pensé directement à Abre los Ojos mais toujours en moins maitrisé, et c'est dommage parce que le thème de la vie après la mort est évidemment passionnant et le film n'arrive quasiment jamais à le rendre puissant et ( ou -) pertinent. Par contre autant je trouvais sur le moment la dernière scène très facile que le plan final m'a plu en fait, je me suis dis un truc (je ne spoilerai pas) puis en un regard le personnage de Jason Segel semble se demander exactement la même chose, j'espère l'interpréter comme ça.
A tenter si le coeur vous en dit, un petit film ni ennuyeux ni forcément captivant, je n'ai pas vu ça comme une perte de temps, ça se regarde, ça se déchiffre, mais dans 10 minutes j'aurai oublié son existence.

Un raz-de-marée de suicides déferle sur le monde depuis l’invention d’une machine prouvant l’existence d’un au-delà. Loin de transcender l’humanité, l’espoir ou la délivrance suscitée par cette perspective, désormais observable, aliène les vertus et la responsabilité, et alimente l’égoïsme et la fuite des émotions.
En vase clos dans le château de l’inventeur, en compagnie de sa communauté de désespérés, de son fils cadet très enthousiaste, de son ainé, neurologue, qui s’y oppose, et de la femme que celui-ci vient de sauver et de tomber amoureux, ils tenteront de travailler ensemble en cette fascinante exploration de la mort. Retranscrire visuellement l’après-vie, mettre en lumière les failles, les forces ou les supercheries de leurs recherches, régler leurs comptes avec la vie, démystifier les propres mystifications que chacun s’est bâti, seront les enjeux de départ de nos protagonistes qui ne sont pas au bout de leurs découvertes.
Cette quasi-pièce de théâtre est une très belle surprise, cousine évidente de l’Expérience interdite, elle présente une intéressante interprétation de l’association éternelle entre vie et mort, sous fond de dualité entre science et imaginaire, engendrant l’un comme l’autre de formidables fruits ou de terribles drames. D’inspiration manifestement bouddhiste, les voyages et les dialogues fins et psychologiques entre Robert Redford, Rooney Mara ou Jason Segel nous transportent jusqu’à une chute tout autant fantastique que philosophique que le reste du film.

Depuis "L'Expérience Interdite", on restait sur sa faim quand à savoir ce qu'il pouvait peut être se passer "sur sa fin'.
The Discovery nous fait une nouvelle proposition qui mérite toute notre attention. Sans rien dévoiler de l'intrique, je dois quand même vous signaler que c'est du haut, du très haut de gamme! Qui nous fera réfléchir à nouveau sur le sujet.
Dommage que la mise en scène soit aussi laborieuse, c'est souvent très mou du genou et ça se ressent d'autant plus que le film part sur les chapeaux de roue (introduction avec Robert Redford plus qu'alléchante) et que le Twist final est magnifique!

Quelle chiantise !
Un synopsis qui paraissait prometteur : la preuve de l'existence d'une vie après la mort.
Seulement, sur le fond, le sujet est bâclé. Sur la forme, on s'ennuie des les 10 premières minutes.
Rien n'est réussi sinon l'impression d'avoir ingéré un bon somnifère.

Après un bon début on s’ennuie fermement. C’est vraiment dommage il y avait de l’idée et les acteurs sont super

L'idée de fin est bonne, malheureusement dans l'ensemble le film est long a en mourrir. On est plus sur un film "fantastique" que sur de la science fiction.

Les critiques divergent beaucoup pour ce film, film que j’ai trouvé vraiment sympa. Le pitch est originale mais on ne s’attarde pas dessus, c’est simplement une idée de départ pour construire une intrigue prenante qui évolue tout au long du film

Le sujet est intéressant et galvanisant, il met l’eau à la bouche pour qui aime ce genre de problématiques. La vie après la mort et tout ce qui entoure ce mystère restent un catalyseur de mystère réellement foisonnant, intrigant et passionnant et il n’est pas étonnant que le cinéma de science-fiction méta s’y engouffre souvent. Et la séquence d’introduction est d’une force et d’une puissance émotionnelle et narrative indéniable dont on vous laisse la surprise. « The Discovery » débute donc sous les meilleurs auspices mais, s’il se révèle correct, il ne tient cependant pas du tout ses fortes promesses de départ. Après un début tonitruant et alléchant comme celui-ci on reste sur notre faim. On pense un peu à la série « The OA » dans la manière dont est traité le même sujet. En plus terne. En plus plat. En plus sage aussi, mais peut-être en moins éparpillé que la très belle série avortée de Britt Marling.



Le casting de ce long-métrage entre drame, science-fiction, romance et thriller paranormal est de haute volée et les acteurs sont impeccables. De Robert Redford au duo Jason Segel – Ronney Mara en passant par Riley Keough dans un second rôle, ils sont tous impliqués, bons et justes. Mais parfois ce mélange de genres dans lequel ils s’illustrent prend l’eau, le film semblant intimidé lui-même par la force mais surtout les multiples possibilités et potentialités de son sujet. « The Discovery » aurait peut-être dû évacuer un ou deux des nombreux genres qu’il convoque pour être plus lisible et homogène. Cependant la tentative reste louable et le tout se tient tout de même. Certaines séquences intriguent fortement, d’autres sont mémorables et intenses (la partie avec le corps) quand certaines apparaissent hors sujet (celle avec Riley Keough dont le jeu permet de passer outre) et que trop de pistes sont trop laissées de côté (les résidents du centre et leurs suicides ratés restent à l’état de figurant dont la condition restera sibylline).



« The Discovery » se suit donc avec intérêt mais ne captive pas autant qu’il le devrait. La faute à une mise en scène trop classique pour un tel postulat et un rythme quelque peu ronronnant. De plus l’image terne et le côté plat de la première partie n’aident pas et donnent l’impression d’un film triste. Dommage, car une telle idée (la découverte de la vie après la mort provoque une vague de suicides dans le monde) aurait dû être davantage creusée. Le film préfère s’échapper et fuir vers la romance, le thriller et un twist à la fois surprenant et prévisible (quel paradoxe) mais qui se présente comme un aveu de faiblesse pour un sujet en or trop vite laissé de côté. Cependant, le casting et le jeu d’acteurs ainsi que les mystères présentés assurent le spectacle et font passer un relatif bon moment devant une œuvre aux développements métaphysiques incertains mais passionnants.



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Même en tenant compte du postulat, on a ici un film sans saveurs, sans émotions, narratif à souhait et qui n'apporte que quelques questions existentielles, un imbroglio pour perdre le spectateur, un final "explicatif" mais saugrenu pour se rattraper aux branches et finir ces 1h40 péniblement. Pourtant, un bon casting avec des acteurs au rendez-vous et une histoire qui donne envie. Seules les 5 premières minutes sont intéressantes. 1/5 !!!

Une excellente surprise que cette production Netflix, disponible depuis le 31 mars 2017. Scénario habillement exploité, mise en scène poétique d'une élégante sobriété et acteurs (Robert Redford, Jason Segel, Rooney Mara) très inspirés par les personnages qu'ils incarnent. C'est propre !

"The Discovery" est un film correct sur un sujet déjà étudié en mieux : la vie après la mort, la volonté et le jusqu'au-boutisme de certains scientifiques à vouloir défier la mort ou en changer son issue. Après visionnage, j'ai toujours des doutes sur la capacité de Jason Segel à tenir un rôle dramatique. Redford est bien mais j'ai l'impression qu'il est en train de s'enfoncer dans des rôles similaires. C'est un film qui ne révolutionnera pas le genre mais qui se laisse suivre, porté par une très belle bande son.

Comme dans "The One I Love", ce nouveau film de Charlie McDowell mélange à la fois de la romance avec des éléments de science-fiction sauf que la construction n'est pas la même notamment au niveau de l'intégration de ces deux genres. La vie après la mort est toujours un sujet intrigant au cinéma, et même si ici, il n'y a rien de bien original dans le concept de base, il y a quand même des points intéressants qui sont plus ou moins bien exploités. Will retourne voir son père qui est celui qui a fait cette incroyable découverte qui a poussé de millions de personnes au suicide. Sur place, il fait la rencontre d'Isla et tous les deux qui ont pas mal en commun vont se rendre compte que cette découverte cache quelque chose d'autre. La première partie est classique et prévisible par contre dès qu'il y a cette première révélation, l'histoire gagne en intérêt et réserve même quelques surprises avec un ultime rebondissement étonnant. Cette dernière partie est aussi bonne que décevante, car vraiment, le final bien qu'émouvant m'a laissé sur ma faim. C'est quand même un très bon film avec de bons acteurs, un sujet intéressant et plutôt bien traité ainsi qu'une ambiance mélancolique très appréciable qui prend tout son sens à la fin.

Moyennement convaincu, l'histoire m'a attiré mais pendant le visionnage on a vraiment ce sentiment de "déjà vu", d'être devant une énième série Netflix, mais le film se laisse regarder assez facilement. Et j'ai trouvé le casting plutôt solide, et le twist final intéressant (mais pas très surprenant). Pour l'instant Netflix sont plus doués pour les séries que les films.