Avis sur La Clinique de l'amour !

"La clinique de l'amour" avec ce titre douteux ne me semblait pas le meilleur choix pour cette soirée ciné, mais la curiosité a forcé le pas ! Et finalement, on ne peut que constater l'évidence c'est assurément très drôle !!! Cette parodie très réussie des séries TV du monde médical est une suite de gags qui engendrent des situations absurdes s'enchaînant entre elles pour devenir vraiment de plus en plus loufoques ! Cette cascade va crescendo pour friser le n'importe quoi parfaitement assumé... Le rythme nerveux fait aussi beaucoup pour le côté vivant de cette comédie plutôt légère sur un fond assez noir avec la diabolique Samantha ! Cet humour déjanté est porté par des comédiens qui s'amusent eux-mêmes de leur pitrerie tant ils ne se prennent pas au sérieux ! De bonnes idées bien trouvées et un rendu très particulier pour ce film hors des sentiers battus... Étonnant, amusant, différent ! Une surprise très bien venue !

L'humour absurde est réellement le meilleur style d'humour avec l'humour noir. Les adorant tout deux, j'ai adoré ce film !!! Offrant à la fois une parodie de nombreuses séries hospitalières (Dr house, Grey's Anatomy...), mais également un film extrêmement drôle, la clinique de l'amour tiens des promesses en nous offrant une expérience hilarante et absurde. De nombreuses scènes géniales qui je l'espère deviendront culte (celle de l'ours par exemple, ou celle de l'ascenseur), ainsi que de très bons dialogues servis par des acteurs qui s'éclatent, ce film est réellement bon même si il peut être trop absurde pour certains (l'absurde n'étant pas aime de tous). Le seul vrai défaut que je trouve au film est son scénario qui se contente plus d'enchaîner les sketches plutôt que de nous offrir une véritable histoire bien construite. Malgré cela, la clinique de l'amour reste un très bon film à voir d'urgence (vous avez compris... Jeux de mots par rapport à la série ;-) très bon !

C'est la guerre des tranchées! D'un côté,la critique presse extrêmement élogieuse. De l'autre,une critique spectateur très basse. Alors,qui croire? Cette fois,je penche pour les spectateurs tant cette comédie loufoque à l'excès,et burlesque pédale dans la semoule. Artus de Pengern(R.I.P),acteur,scénariste,metteur en scène,est un personnage fort sympathique,surtout lorsqu'il incarne avec tant de vérité le looser triomphant. Mais comment dire... "la Clinique de l'amour" est une parodie très limitée et rarement décapante,qui se moque ouvertement des soaps medicals,tout en voulant marcher sur les plates-bandes des ZAZ. Le résultat est consternant,même s'il faut souligner son culot dan une production française généralement trop frileuse. Personne ne s'étonnera donc ici de voir un ours câlin,un vétéran du Vietnam improbable,une femme fatale aux intérêts de girouette... Après quelques péripéties qui rappelle les bons nanars du dimanche après-midi,tout cela finit dans l'amour généralisé. Innovant,mais épuisant.

Une comédie des plus légères mais à la limite du supportable, tant l'humour est mauvais et l'interprétation clairement pas à la hauteur. En voulant prendre grossièrement le contre-pied des soaps cliniques tels "Urgences" ou "Grey's Anatomy", le réalisateur Artus de Penguern s'embourbe dans une mauvaise farce lourde et sans répit. Oubliable.

Moins réussi que Grégoire Moulin, La Clinique de l’amour déçoit un peu par un manque d’intrigue, mais c’est tout de même un film qui fait regretter la disparition d’Artus de Penguern, un réalisateur imaginatif, et qui savait faire des comédies touchantes et sensibles.
Le casting est doré, c’est indéniable. Côté féminin il y a du charme, c’est évident, et même si niveau jeu ce n’est pas forcément très égal, c’est largement suffisant pour convaincre. La fraicheur de Noguerra, la perversité charmeuse de Lindinger (qui tire son épingle du jeu, et quelques seconds rôles solides, avec la présence toujours sympa de Lavanant. Côté masculin le film s’appuie surtout sur la confrontation Salomone-Penguern, lesquels sont bons et composent une antithèse attrayante. Comme souvent chez Penguern ce qui est appréciable c’est le mélange entre des personnages truculents, excentriques, et en même temps touchants, sensibles, humains.
Le scénario repose beaucoup sur les rapports entre les personnages. En fait c’est un peu le point faible du film, de ne pas arriver véritablement à donner l’impression d’installer une intrigue. On sent bien qu’il y a quelque chose, mais il y a tellement de personnages et de sous-intrigue qu’il y a un sentiment de dispersion, et du coup on s’égare un peu. Là où Grégoire Moulin, aussi pléthorique au demeurant arrivé à être plus fluide et mieux structuré. Reste qu’on ait dans du Penguern pur jus avec de la poésie, du rêve, de l’absurde, un mélange qui fait du bien.
Visuellement ce n’est pas fait avec des moyens très conséquents, cela se sent, mais cela n’est pas un souci. Penguern a le sens de la mise en scène et nous le prouve encore ici, avec une réelle capacité à transcender des scènes qui auraient pu être très banales. Il y a quelques effets de style audacieux (la balle). Les décors, la photographie, cela reste asses secondaire, mais il y a une bande son efficace.
Franchement La Clinique de l’amour est un film que je recommande. Un peu moins percutant que ce que j’espérai, songeant il est vrai au génial Grégoire Moulin, on se retrouve devant un film poétique, suave, un peu « neuneu » parfois, mais qui fait du bien. Un beau concentré du cinéma d’Artus de Penguern. 3.5.

C'est sûr que les amateurs de subtilité repasseront, mais dans le genre « comédie assumant sa bêtise avec panache », « La Clinique de l'amour ! » fait franchement le boulot. D'ailleurs, le regretté Artus de Penguern a beau parfois se lâcher un peu trop dans la caricature lourdingue (le duo Bruno Salomone - Natacha Lindinger), il faut reconnaître que son humour décomplexé (mais pas vulgaire) fait souvent mouche. Alors forcément, cela marche mieux à certains moment que d'autres, mais celui-ci évite avec adresse la répétition pour nous offrir quelque chose d'assez déglingue, plutôt personnel et globalement plutôt réjouissant, d'autant que sous ses airs de pochade un peu abrutissante, le scénario s'avère franchement ingénieux, faisant la part belle aux gags et répliques sympas tout en gardant un véritable fil conducteur permettant au film d'être plaisamment rythmé. Mais surtout, c'est quand il se moque avec jubilation des soaps américains que de Penguern est le meilleur (c'est à dire 75% du temps), nous offrant nombre de scènes hilarantes tout en y ajoutant, mine de rien, une critique assez pertinente de notre époque, du malheur des uns faisant le bonheur des autres (remarquez, ça, c'est de tout temps!) ou l'omniprésence médiatique poussé à son extrême, difficile de lui donner tort... Enfin, celui-ci s'est entouré d'une brochette de comédiens épatants, de la magnifique Helena Noguerra à Ged Marlon en passant par lui-même, Anne Depétrini et surtout Emilie Caen, irrésistible en romantique hyper-sensible et légèrement hystérique. Bref, pour ceux qui, à raison, désespèrent de rire devant un film français, cette « Clinique de l'amour ! » peut être une thérapie tout à fait recommandable : une bonne surprise.

Une parodie complètement déjantée des soaps américains hospitalier mais tellement réjouissante , à
consommer sans modération .

Un film au énième degrés formidablement parodique, déjanté, décalé, débile à merveille, poétique par moments.
Entre Santa Barbara et MASH.
Conçu avec talent à partir du soap-opéra radiophonique éponyme diffusé sur France-Inter.
Pour rassurer certain allocinéens dont j'ai lu la critique: oui le monsieur il avait fait exprès de faire le film comme ça.

La clinique de l'amour surfe sur cette vague de comédies américaines qui mettent à mal les codes traditionnels des mélos, horreur, comédie romantique et se jouent des clichés qu'ils véhiculent. Malheureusement le film ne va pas assez loin, tout est fait à moitié, c'est nul, mais pas assez pour qu'on le prenne au second degré, même remarque pour l'humour noir, utilisé grossièrement, tombe à l'eau. J'avais l'impression d'être devant une de ces petites productions française commandées par les chaines suite au succès d'un truc américain qu'il faudrait forcement faire à notre sauce. Petite production minable sans autre prétention que se rentabiliser en donnant aux gens un ersatz franchouillard de ce qu'ils ont aimé. Il y avait pourtant du potentiel, de bonnes idées, cependant les dialogues ne suivent pas, la réalisation est poussive, ennuyeux au possible, j'imagine que si j'avais payé pour le voir, moi aussi je me forcerais à trouver du second degré.

On rit du début à la fin ! Film qui restera gravé dans l'histoire car il se moque enfin des séries hospitalières américaines. Des acteurs au top de leurs formes 5/5 pour ce petit bijoux de comédie !

Artus de Penguern nous revient enfin derrière la caméra, l’attente aura été longue (une décennie tout de même !), après son hilarant premier long-métrage (Grégoire Moulin contre l'humanité - 2001) où il critiquait ouvertement, aussi bien les policiers que les supporters de foot, en passant par les chauffeurs de taxi. Cette fois-ci avec La Clinique de l'amour (2012), il adapte en version longue son court-métrage La polyclinique de l'amour (1998) et en retranscrit une comédie qui ne se prend absolument pas au sérieux, un joyeux foutoir comme on les aime où chacun des acteurs en prend véritablement pour son grade (essentiellement les principaux protagonistes). Ce qui est amusant ici, c’est que le réalisateur a souhaité pasticher à sa façon les soap-opera américains, on y mettant son grain sel. Ainsi, on se retrouve devant une comédie brassant énormément de références où l’on pourrait aisément assimiler séries et soap-opera, tels que Nip/Tuck, Urgences, Grey’s Anatomy, Dallas ou même Les Feux de l’amour. Avec ses personnages aux prénoms aussi bien américains que beaufs (la fratrie Marshal : John, Michael & David, Johnattan Stork, Priscilla, Samantha, Cathy ou encore Jennifer), le décors est planté, il n’y a plus qu’à adhérer à cette folle histoire de clinique qui se reconvertit dans la chirurgie esthétique afin d’éviter la ruine. Ajoutez à cela une histoire d’amour (que serait un soap-opera sans son histoire d’amour ?), ainsi qu’un hilarant exil au Canada (où Artus de Penguern se permet même de faire un clin d’œil à La Ruée vers l'or - 1925 de Charles Chaplin), sans oublier la séquence de l’ours (!). Attendez-vous à du grand n’importe quoi, aussi bien burlesque que loufoque, comme quoi avec peu de moyen, il est encore possible d’amuser la galerie.

H. On aurait pu s'attendre à un délire plus prononcé façon la serie culte sur Canal, et on reste sur notre faim. On sourit mais on ne rit pas, la faute aux clichés et au manque de rythme. Heureusement quelques acteurs font leurs numeros.

la surprise agréable dont je n'attendais pas grand chose et pourtant j'ai beaucoup ri
et passé un agréable moment.
des situations cocasses et beaucoup de moments drôles et même des moments touchants.
je suis heureux d'avoir pu le voir.

Même si je dois avouer que l'intention était là, je n'ai tout simplement pas accroché à ce film malgré les qualités indéniables qu'il possède et son humour savamment dosé, entre la parodie pure et le second degré de bon aloi.
Désolé donc de ne pas lui mettre plus d'étoiles, ce n'est là que le reflet de mon avis très subjectif et aucunement le fait de cette comédie qui saura sûrement trouver son public.

Un croisement d'Urgence, des Feux de l'Amour et de La Cité de la peur. Hilarant jusqu'au générique de fin. A prendre au 24ème degré bien sûr.