Avis : Stephen King's Doctor Sleep - Page 2

Ce qui pénalise le plus Doctor Sleep ce n'est pas que ce film soit présenté comme la suite du fameux Shining de Kubrick mais que le roman dont ce film est adapté est moyen.
J'adore en général ce qu'écrit Stephen King mais sa suite de Shining n'est pas terrible et vu que le film reprend la base du roman on a donc une histoire peu intéressante à suivre de plus la mise en scène de Mike Flanagan est fade pourtant ce film fait effet dans ses 15 premières minutes en reprenant à sa manière le film de Kubrick, une courte partie vraiment prenante et annonçant un film d'horreur inquiétant et troublant. Mais le reste est sans saveur, on suit avec beaucoup d'ennui un récit manquant de sel et cette adaptation reprend les défauts du roman, les bobos-gitans absorbeurs de dons et le personnage d'Abra s'intègrent mal à l'intrigue ; Flanagan comme King fait l'erreur de ne pas uniquement se concentrer sur Danny adulte et comment se sert-il de son don.
spoiler: Le final avec le retour à l'hôtel Overlook tombe totalement à plat.

J'étais curieux de découvrir ce film car en plus j'apprécie Ewan Mcgregor comme acteur malheureusement Doctor Sleep a retenu essentiellement les défauts du livre.

On pouvait s'attendre au pire de cette nouvelle adaptation de Stephen King d'autant plus que Doctor sleep n'est pas son meilleur roman. De plus, le film se proposait de rendre hommage au film culte de Kubrick en reprenant jusque dans ses décors et mise en scène certains plans iconique. Or ses empreints surtout présents dans la dernière partie du film fonctionnement plutôt bien. C'est un bel hommage très soigné esthétiquement au film de Kubrick même si la référence, jusque dans la musique, est un peu écrasante. De plus, le film n'est jamais vraiment effrayant, même si une scène de meurtre fait particulièrement froid dans le dos, et traîne parfois un peu en longueur. Néanmoins certaines scènes sont très réussis sur le plan esthétique et Ewan Mcgregor est très bon dans le registre fantastique. Bref, plutôt une bonne surprise dans le tout va des adaptations de King, un peu bancal et parfois trop dans l'hommage à Kubrick, mais efficace et prenant. C'est déjà pas si mal!

Génialissime ! Ewan Mc Gregor, Rebecca Ferguson au top! Et prometteuse découverte de Kyliegh Curran ... Effets spéciaux grandioses, une trame à suspens donnent le ton haletant à cette suite innovante et esthétique à l'indétrônable Shining de Stephen King. A voir absolument.

Ne vous y trompez pas: un pur film de serie B, non innovant, non effrayant, terriblement long, avec des scenes parfois ridicules, sans grand interet... Rien à voir avec shining, film culte, dont la soit disante suite est avant tout une bonne idée marketting pour attirer le chaland des fans dont je fais partie....
Seuls moments sympas: les plans pompés sur l'original....
Pour le reste....bonne sieste.

Assez bon film suite au Shining de Kubrick. Reste un film assez mou dans sa première partie, et peche par son manque d'épouvante ! Le casting demeure cependant convaincant. La meilleure partie demeure le retour à l'Overlook

Et bien ma fois...quelle belle surprise. Docteur sleep, m'a mit une sacrée claque. Ce film réalise en effet l'exploit d'être une excellente suite, ce qui est assez rare au cinéma. L'autre fait non négligeable, est que l'on ne voit absolument pas le temps passer, alors même que le film est long. Bref, vous l'aurez compris, Dr Sleep, est, de mon point de vue, une réussite totale.

Ce Shining 20 ans plus tard n'est pas bien fameux. Le réalisateur fait ce qu'il peut, mais il est bridé par un scénario pas vraiment à la hauteur. Pourtant la première scène est assez glaçante, et met le spectateur en alerte. Las, une ado sympathique (bien trop sympathique !) va intervenir avec le pouvoir du Shining, et le film n'a plus guère d'intérêt, car bien trop prévisible. Inutile de dire que le retour à l'Overlook avec un faux Jack Nicholson au bar ne suscite aucun enthousiasme; très respectueux, le réalisateur retourne quelques scènes cultes: la vague de sang, les jumelles...Le film a toutefois un mérite: il donne envie de revoir l'original !

Lorsque Danny circulait dans les longs couloirs psychédéliques de l’hôtel assis sur son petit véhicule, nous ressentions la fragilité de cet être chétif soumis aux caprices de la destinée et aux pouvoirs magiques – disons télépathiques – capables de déjouer la folie environnante. Or, rien de tel avec cette suite indigne qui évacue totalement l’idée d’enfant pour n’en proposer, en lieu et place, qu’un ersatz plus proche de l’adulte précoce. Doctor Sleep oublie le corps, ses transformations et ses désirs, se méprend quant aux âges qu’il investit, enchaîne les plans mais ne dit rien de l’enfance, et donc rien du monde adulte, qu’il s’agisse de la jeune Abra Stone ou des cauchemars qui continuent de hanter les grandes personnes, en particulier Danny et Rose. Comment penser le cauchemar paranoïaque de l’œuvre originale sans se mettre à hauteur d’enfant ? Mike Flanagan n’a retenu de The Shining que le clinquant, si bien qu’il se contente de recréer des atmosphères déjà ressenties, des décors déjà vus et qui réjouiront peut-être les fans de la première heure, mais guère le plus exigeant des spectateurs qui ne verra là qu’un pâle reflet d’un chef-d’œuvre qui se suffisait à lui-même. Et puis quel est ce besoin contemporain de tout vouloir expliquer ? De Alien : Convenant à Ça : Chapitre 2, voici les grandes mythologies du cinéma cisaillées, entaillées, désossées, rien ne doit rester opaque… Dans nos sociétés occidentales en carence de dieu, le cinéma grand public atteste un déficit croissant de religiosité, immergeant son spectateur dans un univers atrophié, privé de toute profondeur ésotérique. Car ce qui fait la beauté et la grandeur d’une œuvre d’art ne réside pas tant dans ce qu’elle nous dit que dans ce qu’elle garde pour elle, dans ce fond d’inexprimable avec lequel nous entrons en communion, avec lequel notre solitude entre en communication. Doctor Sleep témoigne à ce titre d’une pauvreté qui est triste à voir tant il accumule les poses et les idées ridicules – l’antagoniste au chapeau est minable –, tant il pousse ses personnages à sauter d’un lieu à l’autre à la manière de ces super-héros pixelisés qui envahissent nos écrans, avant de faire surgir, trois quatre cinq fois sur les deux heures et demie de film, la vieille femme nue dans sa baignoire. Tout est là et pourtant tout gêne. Le grand massacre d’un cinéaste par un mauvais copiste.

Une fausse suite au culte Shinning, avec une histoire et des personnages assez bidons ... rien de bon a se mettre sous la dent ...

A ranger sur l'étagère de dentifrice. Ce film est une purge pour ado dépressif occupé à rechercher des références comme on copie à un exam, le réalisateur tourne du vide. On a du mal à rester jusqu'à la fin de cette piteuse histoire de vampire maquillée lourdement comme une sénatrice écologiste. Les vampires sont drôles comme sur un film sur la 6.

Je suis une grande fan du film "Shining" qui date de 1980 avec Jack Nicholson.
Quand il est sorti au cinéma cette année là, j'avais 8 ans, mes parents sont allés le voir.
J'ai vu ce film beaucoup plus tard à la télé quand j'étais adolescente et j'ai été fascinée.
Depuis, c'est l'un de mes films cultes, je l'ai en VHS et en DVD et je l'ai vu environ 15 fois et je le connais par coeur.
J'avais donc vraiment hâte de voir cette suite écrite par Stephen King lui-même.
On peut dire que le film est de très grande qualité, on sent les moyens mis dans la réalisation, comme le précédent.
Après, je dirais que la film se divise en deux parties : les deux premiers tiers et le dernier tiers.
J'avoue que pendant les deux premiers tiers du film c'est assez barbant et pénible, tout cela pour mettre en place tous les personnages.
Il faut malheureusement attendre le dernier tiers pour enfin voir le fameux hôtel "Overlook" et là c'est vraiment jubilatoire.
Tout y est : l'entrée, le hall, les couloirs, les chambres, le grand escalier, l'ascenseur, la salle de bal avec le comptoir, le labyrinthe.
Ce qui est un peu dommage c'est qu'on ne voit pas l'hôtel de jour, cela se passe que la nuit.
Donc pour résumer je dirais que c'est un très bon film un peu barbant pendant la majeure partie, mais qui retrouve toute sa splendeur dans la dernière partie, une fois qu'on voit l'hôtel.

Même si elle présente quelques langueurs, cette réalisation de Mike Flanagan nous propose un suspense intense et des scènes aussi violentes que spectaculaires. Les aspects Fantastiques de l'intrigue sont autant suggérés, que montrés par des effets visuels d'ailleurs assez rares. Il réussit la réelle performance de rendre un film de fiction aussi captivant que la version écrite.
Le scénario grandiose, suit à la lettre le roman de Stephen King écrit en 2013. Nous retrouvons les héros Dan Torrance (Doctor Sleep) et la jeune Abra. Ils ont les mêmes pouvoirs sensoriels de vision et de télépathie : le don de "Shining".
Le bon casting de cette réalisation nous offre la collaboration de la belle et efficace Rebecca Ferguson, un solide Ewan McGregor (Dr Sleep) et une belle présence de la jeune Kyliegh Curran dans la peau de la petite Abra.

Ce film est magnifique,avec des acteurs fantastiques,il ya de tout,du suspens,de la violence du paranormal et pour clôturer le tout de l'indulgence et une grosse dose d'émotion,la durée est un peut longue ,sauf pour les amateurs du genre,seul petit bémol étant la demi-heure ou l'on pourrait se passer de certaine scènes un peut légère avec le survol de la planète,le film en lui même mérite à tout prix d'être vu,l'on passe de la peur et à la fin aux larmes,mais la belle surprise vient à la fin ,et la je dois avouer que mon émotion était à son apogée,Mr Kubrick doit être heureux là haut,et pour nous cela a était un retour de 39 ans en arrière,merci pour ce film.

J'ai trouvé ça mauvais inter minable de longueurs sans intérêt on se demande bien quel est le rapport avec Shining ce film ne fait pas peur

Mollo sur les basses... Mis à part la musique qui s'est un peu emballée, Doctor Sleep est un hommage soutenu à Shining de Stanley Kubrick ("aux" Shining, devrait-on dire, si l'on considère la deuxième version validée par Stephen King lui-même). Durant les deux heures et demi qu'il dure, je ne m'y suis pas ennuyée une seule fois grâce aux méchants horriblement détestables, aux meurtres plutôt choquants pour ceux qui n'aiment pas voir les enfants souffrir, et bien sûr grâce à un Ewan McGregor très attachant en Danny Torrance hanté par les démons de l'hôtel... On veut vraiment casser la figure aux "vampires" modernes qui s'en prennent aux adorables enfants, Rebecca Ferguson attire avec brio toute notre haine et répugnance pour son personnage, et à l'inverse la jeune Kyliegh Curran (Abra) est une fillette très touchante. Son binôme avec Ewan McGregor fait des étincelles et le final est un véritable déchirement (subjectivement je voulais vraiment spoiler: que les deux s'en sortent, la fin de Danny me reste en travers de la gorge
...). Les thèmes des traumatismes infantiles, des prédateurs pédophiles, des amis imaginaires et de la magie noire sont tous approfondis à l'extrême, et les références filmiques à l'oeuvre de Kubrick et à celle de King sont bien présentes. Glauque, parfois perturbant, à la fin qui me chagrine tout de même, mais avec une belle intelligence, une cinéphilie et bibliophilie certaine, et un Ewan McGregor impeccable allié à la jeune Kyliegh Curran prometteuse.