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    Le Musée des merveilles
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    Votre avis sur Le Musée des merveilles ?

    118 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2017
    "Nous sommes tous dans le caniveau mais certains regardent vers les étoiles."

    En 1977, le petit Ben se met à la recherche d'un père qu'il n'a jamais connu. Alors qu'il trouve une piste dans un vieux livre sur un cabinet des curiosités de New York, il est victime d'un accident le rendant sourd.
    Parallèlement, en 1927, une petite fille sourde et muette s'enfuit de chez elle pour rencontrer une star de cinéma de l'époque...

    Après le sublime "Carol", Todd Haynes revient là où on le l'attend pas forcément avec cette adaptation du roman de Bryan Selznick (auteur également de "L'invention d'Hugo Cabret" adapté par Martin Scorsese en 2011) destiné aux enfants. Enfin, principalement, car la force des histoires de Selznick est toujours de jeter un regard mélancolique sur la jeunesse, sa quête initiatique et sa recherche désespérée de réponses existentielles, en captant le côté merveilleux de l'innocence capable d'aller bousculer la Madeleine de Proust qui sommeille en chacun de nous et ce, quel que soit notre âge.
    De ce double récit monté en parallèle et forcément amené à se rejoindre, Todd Haynes tisse un long-métrage parvenant à allier sa forme à la force des messages qu'il véhicule notamment sur la transmission personnelle se cachant parfois dans le patrimoine culturel commun à tous. Quel délice visuel de se retrouver plongé dans le New York des années 20 fantasmé comme un film muet épousant la condition sa petite héroïne (exceptionnelle Millicent Simmonds, sourde et muette comme son personnage) puis de basculer soudain au coeur de la pierre angulaire de l'histoire aux côtés du jeune Ben (Oakes Fegley vu dans "Peter et Elliott le Dragon") évoluant dans les mêmes lieux mais dans des quartiers ensoleillées par le disco ou la funk des 70's, Todd Haynes nous place en effet dans la peau de ces deux personnages obligés d'amplifier leurs regards sur un monde peu habitué à leur condition commune. Évidemment, par cette approche, le film est partiellement une déclaration d'amour à la cinéphilie mais le réalisateur y trouve aussi un socle parfait pour aborder quelques-unes de ses autres thématiques fétiches : la nostalgie d'une époque, la mélancolie dévorante de l'adulte, l'importance de la culture ou encore la force des sentiments...
    À travers la solitude partagée de ces deux êtres, "Le Musée des Merveilles" est un hymne à l'enfance denué de tout cynisme presque anachronique à l'heure actuelle, une chasse au trésor humaine où les souvenirs intimes ravivés par la magie d'un endroit indissociable d'une existence sont les indices disséminés pour résoudre le mystère reliant ces deux époques. Le long-métrage est habité par une espèce de sensibilité permanente qu'il distille pudiquement et avec naturel pour mieux la laisser nous submerger à l'écran (prévoyez un mouchoir ou deux) lors d'une conclusion attendue mais ayant l'intelligence de ne pas suivre la voie la plus évidente. La présence parfaite de Julianne Moore, éternelle muse de Haynes et utilisée savamment dans un double rôle (dont un fait un joli clin d'œil au "Vent" de Victor Sjöström) sera un des éléments essentiels de cette résolution tout comme la magie libératrice et révélatrice d'une séquence d'animation où Todd Haynes s'amusera une fois de plus à allier la forme au ressenti de la mémoire des protagonistes.

    Si l'on excepte quelques problèmes de rythme en son centre (la partie 70's de l'intrigue a parfois un problème de mécanique pour réellement nous attacher au petit Ben au contraire de celle des années 20 qui nous emporte immédiatement et constamment), il y a incontestablement une bonne dose de merveilleux dans ce "Musée des Merveilles" et il n'y est pourtant nullement question de fantastique, simplement d'histoires humaines enfouies mais amenées à revivre.
    angelo F.
    angelo F.

    43 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    J'ai emmené ma fille voir ce long métrage et nous avons été tous les deux enchantés.
    Dans ce film il n'y a aucune vulgarité, aucune grossièreté, aucune violence et cela fait un bien fou.
    C'est à la fois magique, sensible, émouvant et rien de tel pour un excellent moment cinématographique.
    On peut dire que c'est un conte concernant deux enfants liés par quelque chose de très intime et important.
    A vous de découvrir de quoi il s'agit en allant le voir !!!
    Critik D
    Critik D

    142 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Que dire de ce film, hormis que je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir. On plonge dans deux époques, tout d'abord en 1977 auprès de Ben puis en 1929 auprès de Rose. Tous deux ont des rêves et partent le réalisé pour découvrir une vérité. Au premier abord, j'ai fortement apprécié le choix de tourner en noir et blanc et en muet les scènes de 1929. Mais aussi les choix des costumes et des décors. J'ai adoré la place que tenait la bande originale dans ce film, elle est par ailleurs magnifique. J'ai découvert Oakes Fegley et Millicent Simmonds que j'ai également très apprécié. Millicent Simmonds dégage une beauté, une prestance et une assurance à l'écran qui m'a bluffée à chacune de ses scènes. Je ne veux pas trop parler du film, pour ne pas trop spoiler et vous laisser la même surprise que j'ai vécue et qui a certainement contribuer à sublimer ce film ! Une vraie merveille, j'ai été conquise !
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    J’ai été émerveillée et émue par ce film qui raconte des tranches de deux enfances : l’une en 1927, l’autre en 1977. Je n’en dirai pas davantage sur le contenu, au spectateur de découvrir cette belle histoire, dont l’axe est le muséum d’histoire naturelle de New York, filmé avec passion.

    Le film peut plaire à un jeune public.

    Un seul reproche qui n’entache en rien mon enthousiasme : une incohérence à la fin, plutôt un blanc dans le scénario, laissant place à des questions. C’est peut-être voulu.

    Quelle magnifique écriture cinématographique ! Pour 1927, du noir et blanc muet par nécessité, avec un accompagnement musical et sonore de premier choix. Pour 1977, un New York aux couleurs chatoyantes et pop, avec un son tout aussi travaillé.

    Des reconstitutions bluffantes, des acteurs touchants.

    Le montage est un travail d’orfèvre, les deux époques sont tissées entre elles comme de la dentelle, avec connexions, raccords, correspondances, lesquels donne un côté merveilleux au film. J’ai également aimé les choix originaux de mise en scène des dernières 20 minutes.

    Un très beau moment pour retrouver la magie et les multiples possibilités du cinéma, qu’on croit parfois perdus.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Quel film magnifique !
    Nous suivons deux histoires en même temps, à 50 ans d'intervalle, l'une sur une fillette de 10/12 ans et l'autre sur un garçon du même âge, dans la même ville à NY.
    Les deux histoires sont passionnantes et à la fin on aura l'explication.
    Il convient de souligner la beauté de cette histoire, la grande qualité de la réalisation et l'émotion dégagée par ce film en général.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2017
    Le musée des merveilles, bon film sur l'enfance en manque de père, de mère ou de repères, est assez mineure chez Todd Haynes. Le film est paradoxale sur bien des points. A la fois assez nébuleux au niveau du récit, dû au fait sûrement qu'une grande partie du film est muette, Le musée des merveilles possède aussi une cetaine dose de simplisme, assumé par le cinéaste mais dont, in fine, le film finit par être prisonnier de son concept. Au bout d'un temps, qui est parfois trop long, l'alternance continue entre les époques peut fatiguer celui qui regarde. 1925 en noir et blanc et muet, ce n'est pas très original. Mais pourtant, cette partie est la meilleure car il en ressort une belle émotion que sert Michelle Williams, bouleversante. La période 1977, au début de la déambulation du garçonnet dans l'été new yorkais. est réussie sur le plan de des mouvements de caméra. Par contre, même si la visite au musée est parfois très belle, elle est aussi trop interminable (voir la relation avec les deux garçons). Personnellement, j'ai trouvé la dernière partie du film, avec Julianne Moore et les deux enfants, bouleversante, d'une rare sensibilité digne des meilleurs mélos hollywoodiens dont Todd Haynes, dans Carol et Loin du paradis a rendu un brillant hommage. Le jeu des maquettes et des personnages en papier est ce qui est le plus réussi dans ce film un peu bancal mais vecteur d'une grande émotion. Saluons aussi la superbe partition musicale du film qui un hommage aux seventies.
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Le musée des merveilles est un conte. Le film raconte le parcours initiatique de deux enfants, l’un en 1927, l’autre en 1977. Deux destins qui vont suivre chacun une trajectoire, qui on le sent très vite, vont se croiser. ..C’est un peu deux films en un. Les ruptures entre les deux époques sont faites brutalement, d’un coté le silence et le noir et blanc, de l’autre le bruit et les couleurs vives. ..Les jeunes acteurs Oakes Fegley et Millicent Simmonds sont performants et tellement attendrissants. La ville de New York que ce soit celle des années 1920 ou des années 1970 est belle. Il faut laisser passer la première demi-heure « longuette », et se laisser aller à contempler ce joli film, tendre, bienveillant et doux.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    16 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Beaucoup de douceur dans ce film de quête familiale. Un moment est nécessaire pour s'installer dans une narration décousue, mais la forme irréelle intrigue. Peu à peu, la magie l'emporte et l’émotion gagne. Les enfants, victimes l’une et l’autre à des époques différentes d’une histoire familiale difficile dont ils vont chercher les clés, ont une capacité à s’émerveiller dans un New York périlleux et féérique à la fois. Julianne Moore comme toujours prodigieuse. Un joli conte.
    Hervé Loizelet
    Hervé Loizelet

    5 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Excellent scénario
    Le début est un peu déroutant et l’on ne comprend pas les liens entre les 2 histoires.
    Mais tout au long du film, on s’attache aux personnages et l’auteur a parsemé l’histoire d’indices.
    Pour terminer en .....
    Je vous laisse le découvrir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Je viens de voir un véritable petit bijou de magie et de poésie.
    Courrez voir ce film fabuleux et sensationnel sur deux enfants sourds.
    Quelle magie, quelle sensibilité, quelle tendresse.
    De surcroît, la réalisation est somptueuse.
    C'est un film qui fait vraiment du bien aux yeux et au mental.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2017
    Depuis le temps que je le convoite, je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir Todd Haynes (I'm not There, presque 10 ans franchement je suis nulle...), c'est maintenant chose faite avec ce Wonderstruck. Le musée des merveilles pour la VF donc qui propose des thématiques qui me parlent forcément, et sont évoquées avec beaucoup de poésie et de tendresse. Évidemment l'art est exposé puisque c'est dans le titre, il est aussi à l'écoute de façon très agréable pour donner vie au dicton de la mère "on est tous dans le caniveau mais certain regardent les étoiles", quoi de plus normal que Space Oddity (merci, je l'avais dans la tête toute la semaine tiens donc) et le thème culte revisité de 2001 ? On a donc deux enfants du même âge découvrant New York pour des raisons familiales dans deux époques différentes. Les liens entre les deux histoires étant toujours subtiles, le passage d'une époque à une autre se fait sans sourciller. La surdité est présentée comme une difficulté évidente puis une alliée inattendue. Le scénario réserve une surprise tout en simplicité et chargée d'émotion, c'est d'ailleurs à ce moment là que tout prend un sens. On finit en plein blackout de 1977 qui a plongé la big apple dans le noir complet pour une nuit, elle qui ne connait pas de répit. Pour autant les longeurs alourdissent parfois le visionnage qui ne se fait pas toujours aussi extraordinaire qu'imaginé. Une bonne surprise tout de même, construite pour l'acceptation et aussi le plaisir du montage qui se transmet facilement. Plein de sincérité ou le visuel a une importance évidente pour le 7ème art qui n'est inutile de rappeler (d'ailleurs le cinéma muet fait une apparition apprécié), touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    Ce film est un petit bijou ! Deux époques, deux enfants, deux rêves. L'alternance du noir et blanc et de la couleur, la quasi absence de dialogues et les décors nous entrainent dans un monde presque féerique. Quand aux deux jeunes acteurs, ils crèvent l'écran. Assurément le meilleur film de l'année après au revoir là haut.
    houplahop
    houplahop

    19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    beaucoup d’émotions
    une reconstitution des 70’s extraordinaire
    de petits acteurs qui jouaient magnifiquement
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Deux enfants font une fugue pour partir à la recherche d’un de leurs parents. Une fille et un garçon de douze ans, deux histoires parallèles à 50 ans d’écart, en 1927 et 1977. Ils partent à New York, vont au muséum d’histoire naturelle. Ils découvrent des indices comme dans un jeu de piste un peu magique qui commence par un rêve peuplé de loups.
    Grâce à l’alternance des images en noir et blanc des films muets des années 1920, et en couleurs très seventies, des films de la « blackploitation » j’ai eu l’impression d’avoir pris une machine à remonter le temps.
    Un moment de grâce, un film qui m’a touché, avec une bande son excellente.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    C'est un film dramatique vraiment magnifique.
    On suit en parallèle deux histoires d'enfants à New York, l'une en 1927 et l'autre en 1977.
    Il y a bien entendu un lien entre les deux histoires, entre les deux enfants.
    C'est une histoire merveilleuse et bouleversante.
    C'est réellement un très joli conte.
    J'ai passé un très bon moment et je recommande ce film.
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