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    X-Men: Dark Phoenix
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    RedArrow
    RedArrow

    1 524 abonnés 1 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2019
    La saga "X-Men" peut-elle vaincre la malédiction des troisièmes épisodes ? C'est la grande question posée par ce "Dark Phoenix". L'échec de "L'Affrontement final" signé Brett Ratner avait condamné la première phase de la licence à subir un faux reboot et, dans une moindre mesure, celui du dernier en date, "Apocalypse", a presque gommé la réussite des deux films l'ayant précédé et condamné les jeunes mutants mis en scène à l'indifférence générale tant l'arrivée de leur dernier adversaire surpuissant a sacrifié la force de ces personnages sur l'autel des combats spectaculaires... Comme si cela ne suffisait pas, "Dark Phœnix" part avec une tripotée d'handicaps supplémentaires ! Pour commencer, on le sait, il est le dernier représentant des X-Men tel qu'on les connaît, ceux-ci étant tous amenés à rejoindre le giron du MCU dans les années à venir, "Dark Phoenix" est donc un film conçu presque par obligation par la Fox et pour ses acteurs en fin de contrat. Autant dire que ce statut est à double tranchant question qualité : soit toute l'équipe a décidé de se lâcher pour offrir un point final en forme de feu d'artifice à cette période mutante glorieuse (et rattraper "Apocalypse" en passant), soit... ben... tout le monde s'en fiche un peu et va donner le strict minimum (au vu du peu d'attentes que suscite le film, les spectateurs semblent d'emblée avoir envisagé la deuxième solution). De plus, "Dark Phœnix" reprend évidemment l'histoire du passage du côté obscur de Jean Grey déjà au cœur de "L'Affrontement Final". Si cela en rajoute au côté "film maudit" de ce quatrième opus, on peut aussi dire qu'une nouvelle approche ne pourra que surpasser celle de Brett Ratner mais, là encore, quelques doutes subsistent : hormis les figures emblématiques, peu de mutants de la nouvelle génération ont réussi à effacer le souvenir de ceux de la précédente, à commencer par la Jean Grey du rôle-titre, malgré tout le respect que l'on doit à Sophie Turner, l'actrice n'est jamais parvenue à faire oublier la présence ô combien charismatique de Famke Janssen. Ajoutez à cela une production un brin chaotique (toute la dernière partie a été retournée à cause d'une trop grande promiscuité avec celle de "Captain Marvel") ou encore une campagne promo certes consistante mais qui n'a pas emballé grand monde, et vous obtiendrez un épisode conclusif qui a tout pour se vautrer dès la ligne départ. Heureusement, "Dark Phœnix" va tout de même déjouer quelques-unes de ces pires appréhensions pour un résultat global pas si mauvais que prévu...

    D'abord, "Dark Phoenix" démarre de la meilleure des manières en misant sur un aspect finalement peu entrevu chez les "X-Men" au travers des différents films jusqu'ici : ce sont bel et bien des super-héros avant tout ! Ben oui, entre les âmes archi-torturées, les guerres intestines et les supra-vilains mutants, c'est un peu bête à dire mais on avait oublié cette donne essentielle de leur identité. Nous les présenter dans un monde où ils sont enfin traités comme tels après les péripéties de "Apocalypse" fait donc un bien fou, apportant un vent de fraîcheur rétro issu de comics au papier que l'on imagine jauni par le temps. Mieux, cela permet enfin de mettre enfin en avant les plus jeunes membres de l'équipe -leurs individualités et leur unité- dans un sauvetage vu par le prisme d'un premier degré très naïf complètement à l'opposé de leurs tergiversations existentielles habituelles. Évidemment, cela ne dure qu'un temps et la problématique Jean Grey va venir rapidement changer la donne mais, bon sang, que cela a fait plaisir de voir les X-Men revêtir leur rôle le plus archaïque !

    Sur l'ampleur du bouleversement que va impliquer Jean Grey/Phœnix, le film va rentrer dans le rang des épisodes précédents en tentant de mettre en lumière toutes les conséquences qu'implique son level-up sur son entourage mutant. Comme d'habitude, Charles Xavier est confronté à ses propres fautes, ses petits copains remettent en cause sa parole et des changements de camps s'opèrent avec le retour de Magneto dans l'équation quant à la marche à adopter face à la mutante surpuissante. On navigue dans des eaux archi-connues dont Simon Kinberg se montre incapable de tirer le moindre élément nouveau. "Dark Phœnix" pourrait pourtant être vraiment bon à ce moment mais, pendant une bonne heure, le réalisateur débutant se montre incapable de créer la moindre intensité dramatique ou dynamisme dans les scènes d'action alors que tout s'y prête, punaise ! Lorsque la tragédie frappe l'équipe des X-Men, c'est bien simple, le tout paraît expédié à la vitesse de la lumière sans qu'aucun impact émotionnel ne se fasse véritablement ressentir. Du côté des quelques affrontements, on reste bouche bée sur le manque de percussion et le rythme mollasson sur lequel les mutants se renvoient les coups (on se croirait presque dans un format de série TV, même une baston dans "The Gifted" est plus enthousiasmante!). Pendant que la majorité des vieux de la vieille du casting parait éteinte, quelques-uns parviennent néanmoins à donner le change (merci Michael Fassbender et Nicholas Hoult notamment) pour insuffler un peu d'âme à un ensemble qui en manque désespérément. Même Sophie Turner que l'on redoutait le plus pour soutenir un tel rôle sur ses frêles épaules arrive à retransmettre ce dilemme de fragilité et de force à travers sa Jean Grey mais, encore une fois, la caméra de Kinberg n'arrive que rarement à la mettre en valeur. Enfin, si l'entrée en scène du personnage de Jessica Chastain crée un climat de mystère plutôt bienvenu dans un premier temps, on réalise assez vite que son rôle se limitera à un antagoniste aux motivations pas vraiment des plus passionnantes...

    Cependant, un petit miracle se produit : la dernière partie (qui est donc le fruit de reshoots tardifs) va venir bousculer ce tempo de gastéropode neurasthénique et ces situations plus que convenues dans lesquels le film s'enfermait dangereusement en effectuant un virage inopinée vers le grand spectacle ! Dès lors, même avec la meilleur volonté du monde, il est impossible de croire que ce soit encore Simon Kinberg derrière la caméra (ou qu'il n'est pas reçu un énorme coup de main du moins) tant "Dark Phoenix" devient un tout autre film ! Les séquences d'action prennent ainsi une dimension beaucoup plus jouissive, chaque mutant a son propre moment pour y briller et on ressent même enfin toute la puissance qui habite Jean Grey et ses collègues ! Ce n'est sans doute pas assez pour faire oublier le déroulement boiteux de tout ce qui a précédé ou nous faire croire à la fin subite des dissensions de groupe au profit de l'union sacrée (tout est terriblement facile à ce niveau) mais c'est suffisant pour nous gratifier d'un très bon final et rendre justice à tous ces personnages à travers ce qu'ils savent faire de mieux : nous en mettre plein la vue avec leurs pouvoirs ! Et là-dessus, "Dark Phoenix" sauve incontestablement la partie avec son dernier acte. Dommage que l'épilogue vienne ternir le tableau en revenant à un ton plus expéditif pas du tout à la hauteur d'une conclusion d'une telle saga (si ce n'est un amusant un clin d'oeil à ses débuts)...

    À l'instar d'un "Apocalypse", "Dark Phoenix" souffre de trop nombreux problèmes pour convaincre totalement mais, entre une première partie puisant dans l'esprit des comics originels et une dernière tenant ses promesses de divertissement, le film fait plutôt bien son job à condition d'oublier les critères qualitatifs instaurés par les meilleurs opus de la franchise. Supérieur à l'affront commis par Brett Ratner, "Dark Phoenix" se traîne hélas le boulet d'un réalisateur sans vision qui l'empêche de prétendre à plus. Avec un metteur en scène expérimenté, cette conclusion aurait pu faire taire les doutes installés en amont, elle en avait clairement le potentiel en tout cas. Ici, le manque d'ambition se fait trop cruellement sentir pendant une bonne partie du film pour n'y voir autre chose qu'un au revoir fait un peu par obligation à nos mutants préférés...
    Simon1310
    Simon1310

    125 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Je l'ai vu, et c'est pas si mal, on est loin de la maestria d'un Brian Singer ou Matthew Vaughn mais le film reste meilleur qu'un X-men 3 ou Wolverine. On en a pour notre argent niveau action, c'est assez bien filmé même si on choisi la facilité d'utiliser la nuit, pour cacher les lacunes du réalisateur en matière de réalisation. Le personnage de Jean Grey et du Dark Phenix est mieux exploité que dans l'affrontement final, même si c'est un peu grossier avec un schema: Jean Grey qui pleure/ Jean Grey qui se met en colère. A contrario, une autre menace est relégué au second plan et malheureusement on en sait peu, le personnage de Jessica Chastain en est une incarnation monolithique, et pas exploité, ainsi que ses sbires. Au niveaux des personnages c'est celui du professeur Xavier, qui offre une évolution intéressante, et c'est lui qui gagne le plus dans le film, les autres sont un peu moins exploité ou dégagé trop vite du film (Quicksilver, Raven, Cyclope). Magnéto reste égale lui même et est le gros perdant de cette fin de saga, il n'y a plus rien à dire sur lui et c'est bien dommage. Ce n'est pas le film de l'année mais j'ai apprécié plusieurs choses, le fait que l'on tue des civils dans un film de super héros, ce qui est plutôt rare, une histoire intéressante mais qui va un peu trop vite avec l’évolution de Jean Grey en Dark Phoenix, et devient ensuite assez prévisible. Une réalisation correcte mais qui ne sait pas être intense et percutante dans les scènes d'action, et émouvante lors de moments dramatique. Néamoins, c'est un bon compromis pour conclure une saga qui connu des hauts ( day of futur past, x-men 2, Logan, first class, x-men) et des bas ( x-men 3, Apocalyspe, Wolverine)
    Sam G.
    Sam G.

    11 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2020
    Dark Phoenix était l’épisode de la fin, Bryan Singer était jetée dehors, Wolfverine avait eu droit à son épisode de fin et accessoirement le professeur Xavier, avec le film Logan. Le film a souffert de la comparaison avec Captain Marvel, car les ennemis était les mêmes et la fin ou Dark Phoenix détruisait les vaisseau des Skrulls a été retourné dans un terrain vague, sans panache. Simon Kinberg était le nouveau réalisateur et scénariste de Dark Phoenix, et sa réalisation n'avait pas le panache de Bryan Singer. c’était moins plat que celle de Brett Ratner, mais ça manquait de moment épique, malgré ses efforts. On pourrait reprocher des décors un peu vide ou qui ont l'air d’être fait en studio, et des personnages qui n'avancent pas ou si peu, la relation Magneto/ Professeur Xavier radote même si pour le coup, le professeur Xavier en prend un coup à sa réputation de bienfaiteur, ce qui fait du bien de nuancer ses bonnes actions, qui ne sont pas forcement motivé par Altruisme comme il tend à le croire. Quant au personnage de Dark Phoenix, on ne ressent pas sa détresse et sa souffrance, et le personnage est pas très bien exploité surtout aux niveaux des pouvoir. Les ennemis sont sans personnalités, complétement générique, le personnage incarné par Jessica Chastain est monolithe aux point de paraitre complètement inintéressante. Cela est rattrapé par des scènes d'action faisant preuve de quelques inventivités, et ayant le mérite de paraitre tout à fait lisible. Il n'y a qu'un regret, étant le dernier opus des X men, il aurait courageux qu'un peu plus de mutants meurent pendant la bataille finale, ce qui est dommage. La saga X men a été l'une des meilleurs œuvre sur les super héros, offrant du bon comme du moins bon, mais elle a su gardé une certaine ambition en cherchant à traiter des thèmes d'actualité comme le racisme, le rejet, le droit à la différence. Maintenant une page se tourne et nous allons voir ce que va en faire Disney, pour le moment ses de super héros sont divertissant mais oubliable, et cela ne rassure pas.
    Alice025
    Alice025

    1 510 abonnés 1 303 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Extrêmement déçue par ce dernier X-Men qui se révèle creux et sans émotion... On croirait que les actrices et acteurs n'y croient pas vraiment et la plupart ont un jeu de rôle plus mou que dans les précédents opus.
    Le scénario est la faiblesse principale du film. J'ai eu la sensation qu'il n'avait que peu de choses à raconter, Jean Grey pleurniche plus qu'elle ne sème la terreur, à changer d'avis et d'humeur pendant toute l'histoire. Sophie Turner qui l'incarne n'est d'ailleurs pas vraiment impressionnante dans son rôle...
    Les effets spéciaux restent cool, les scènes de combats entre tous les X-Men sont sympas mais on a vu beaucoup mieux dans d'autres films. J'ai également une déception concernant une mauvaise exploitation de certains personnages, comme Vif d'Argent qu'on ne voit que très peu à l'écran.
    Le côté esthétique de ce dernier opus ne suffira pas à sauver son manque de profondeur et d'originalité, une vraie déception.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Solid S
    Solid S

    19 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Quel dommage. Quel dommage de vivre dans un monde biberonné au MCU depuis 10 ans et qui est devenu incapable d’apprécier un film de « super-héros » traité avec un ton noir, adulte et intimiste. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ce Marvel est ironiquement l’anti-MCU, ici, pas de blague lolxdptdr toutes les 30 secondes, pas 319 personnages inconsistants qui se battent à l’écran contre des montagnes d’effets visuels, pas de scénario sans enjeux qui pourrait être écrit par un gamin de 7 ans. C’est déjà là tout le mérite de ce film en cette terrible ère Disney, il s’assume du début à la fin, il ne déviera pas, il restera grave, dramatique, désespéré et regardera la mort en face. Ce film est noir (il porte bien son nom, ça change!), très noir. J’ai eu des moments où je n’étais pas très bien devant l’ambiance dégagée, une ambiance malaisante, lourde, que la musique de Hans (Fucking) Zimmer ne fait que renforcer en étant présente quasi non-stop avec un thème principal qui hante la tête après avoir quitté la salle. Ce n’est pas un film que je conseillerai aux personnes fragiles psychologiquement, tant il brasse des choses, tant il remue par ses thématiques, sa gravité, ses questions, pour peu que l’on s’identifie à Jean Grey. Et je ne le conseillerai sûrement pas aux enfants ! Ce film est sans ménagement, il y a de quoi faire des cauchemars pour les plus jeunes ! Les rares enfants dans la salle (amenés par des parents inconscients) n’ont pas fait long feu.

    J’ai aimé ce film, je l’aimais peut être déjà d’avance à cause des flots de vomi qu’il se prend dans la gueule depuis sa sortie (j’ai une tendance à toujours aller contre le vent) et j’aime tous les films de la saga (je ne compte pas les spin-off Wolverine et Deadpool). Et pourtant je partais angoissé en sachant que le réalisateur, Simon Kinberg, avait écrit X-men 3 en 2006. Ce n’est pas que le film était mauvais à mes yeux, mais je craignais surtout de ne voir qu’un remake, une version 2,0. Il n’en est heureusement rien. Des similitudes, il y en a, la première moitié du métrage reprend le même squelette, mais une autre direction est prise ensuite et surtout, tout est centré sur le phénix cette fois, il n’y a pas de sous-intrigue venant parasiter la tragédie principale. Les personnages sont en phase avec les précédents films, si on les a suivis depuis le début, on sait ce qu’ils ressentent, on pleurera avec eux, on angoissera avec eux, on s’énervera avec eux, il n’y a pas de trahison de l’écriture des personnages. Nous sommes attachés aux personnages principaux et secondaires grâce à leurs échanges qui renforcent leur caractérisation, c’est la force de ces nouveaux films face à la trilogie d’origine où seuls Wolverine était développé, ici tous le sont d’une manière ou d’une autre.
    Bien sûr, tout n’est pas rose (enfin noir), il y a des soucis qui viennent entacher l’œuvre, principalement un dialogue ultraféministe lourdingue en début de film arrivant et repartant comme un cheveu sur la soupe et, surtout, un ennemi extraterrestre avec lequel j’ai eu du mal, x-men ayant toujours été une saga terre à terre, partir dans cette voie dénote, d’autant que cet ennemi manque de développement pour le coup et manque parfois, de peu, de rabaisser le film au niveau d’une série X-files ou d’un nanar horrifique. Ce n’est pas la performance de Jessica Chastain que l’on retiendra, plutôt son mérite à faire tout le métrage en talons, volant ainsi le record de Bryce Dallas-Howard dans Jurassic World.

    Le film se déroule dans les années 90, il n’y a cependant aucun clin d’œil nostalgique comme c’est le cas dans bon nombre de films actuels qui se forcent là-dessus pour attirer un peu plus de monde par la force des souvenirs de l’enfance. Ainsi, le film évite vraiment tous les points « marketing » du cahier des charges moderne formaté par le MCU, c’est sans doute pour cela qu’il déçoit tant et que je l’apprécie tant. C’est sans doute pour cela que j’ai eu beaucoup d’émotion à l’arrivée du générique, l’émotion d’assister à la fin d’une grande saga qui a lancé un standard du film de super-héros avant de s’en émanciper avec les films des années 2010 nés dans un monde bien différent, quitte à se faire descendre par une critique exigeant désormais massivement des films industriels sans âme et superficiels à tous les niveaux avec obligation de rire à chaque minute sans se soucier de rien car tout finira forcément bien. Dark Phoenix, c’est la fin d’une époque, les mutants rejoignent désormais l’abattoir Disney, l’usine à insipidité qui fera, sans nul doute, renaître le Phénix de ses cendres pour mieux l’abattre en vol en lui retirant toute sa puissance dramatique, sombre et mature. Quel dommage.
    Benjamin E
    Benjamin E

    25 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juin 2019
    Probablement le pire X-Men jamais produit. Long, ennuyeux, et prévisible. Encore plus irritant qu’Xmen Apocalypse.
    lionelb30
    lionelb30

    382 abonnés 2 490 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Y a t'il un scenariste a hollywood ? L 'histoire et le scenario sans nul et cet episode le pire de la serie. Reste le savoir faire pour les effets speciaux bons d'ou une etoile pour cela sinon sans aucun interet.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juin 2019
    Dark Phoenix aurait pu très bien être un direct DVD ou bien finir sur la future plateforme Disney . Malgré des reshoots et de nombreux retards dans la sortie, on ne sait pas si le film n’a pas tout simplement été sorti malgré un nouvel échec en projection test, car le studio avait vraiment trop dépensé pour ce film qui ne marcherait pas. Rien ne fonctionne dans ce film avec son scénario totalement bâclé. L’introduction de nouveaux personnages totalement inexistante, l’histoire qui n’a aucun enjeu, les dialogues nombreux et totalement stériles, le traitement des personnages plus que douteux… Les CGI sont également de la partie vu qu’ils sont de mauvaises qualités la plupart du temps. Le réalisateur et également unique scénariste de ce film a démontré son incompétence avec un stylo et avec une caméra également. Le casting « jeune » n’a absolument aucune présence, aucun charisme sauf du côté d’Alexandra Shipp. La palme revenant à Sophie Turner qui joue encore plus mal que dans Apocalypse. Les mutants au second plan sont plus intéressants que ceux au premier plan. Et le casting présent depuis X-men : le commencement arrive à faire passer à l’écran leur ennui et le fait que le tournage de ce film a été une catastrophe.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Dernier film (avant un probable reboot total) de la deuxième série de films de la saga X-Men, Dark Phoenix est un excellent opus. Après un Apocalypse en demi-teinte, Simon Kinberg (producteur emblématique de la saga qui passe pour la première fois derrière la caméra) redresse la barre en nous livrant un film fort sympathique, sombre, dramatique mais aussi rempli d'espoir et de courage. Sophie Turner livre une très belle prestation en Jean Grey torturée et incontrôlable et elle est très bien entourée par le casting des films précédents. L'histoire est sympathique à suivre, les effets spéciaux sont très bien gérés et la très bonne musique d'Hans Zimmer sublime le tout. Un dernier volet vraiment réussi qui clôture d'une belle façon cette deuxième série de films sur les X-Men.
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 268 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 juin 2019
    Mais qu'est-ce-que c'est que ce truc??? Quel était le but de ce film ? Selon les bruits de couloirs il est là pour gommer le X-Men 3. Ah ben c'est sûr que là, il l'a bien gommé, c'est désormais officiellement le X-Men le plus mauvais, et de loin! Je ne suis pas un furieux du manque de cohérence dans les sagas en général puisqu'il me paraît quasiment obligatoire d'avoir ce genre de soucis avec des films qui se suivent sur des années et des années avec des acteurs, réalisateurs différents. Mais là, c'est vraiment atroce et dessert le film au plus haut point! Des personnages qui devraient être vieux qui sont jeunes, des personnages qui sont ensemble alors qu'ils se rencontrent plusieurs années plus tard, des personnages qui meurent différemment des autres films et cerise sur le gâteau, Jean Gray dont le passé a déjà été raconté et été pleinement satisfaisant il y a moins de 10 ans! Hallucinant de voir que Disney décide de faire un sorte de spin-off pour conclure une saga comme celle-là. Personne ne l'attendait, personne n'en voulait et personne ne devrait aller le voir (j'ai été invité et ne pouvais pas vraiment refuser...), c'est lamentable et Hollywood s'enfonce encore un peu plus dans le blockbuster pourri jusqu'à la moelle d'effets spéciaux nanti d'une histoire abracadabrantesque inutile et ennuyeuse. Il faudrait créer une pétition "Plus jamais ça"! Et puis HÉ OH, les états-uniens!!! Quand vous faîtes une scène à Paris ou en France plus généralement, ARRÊTEZ de nous coller des DS, 504, R5 et 2CV, nous ne sommes plus dans les années 50 à 70, c'est terminé, on est en 2019 !
    Shephard69
    Shephard69

    279 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Trois ans après le plutôt correct volet "X-men ; Apocalypse" qui était par la même occasion le film que j'ai peut-être le moins apprécié depuis "X-men, le commencement" en 2011, un nouvel opus de la saga aux mutants cette fois pas réalisé par Bryan Singer mais par Simon Kinberg davantage connu pour son travail de scénariste autant dans le cinéma d'action que super-héroïque. Loin des écritures complexes, alambiquées des précédents films, une construction plus linéaire, plus mesurée même, évitant une surenchère tant dans l'ampleur dramatique que dans les effets spéciaux sans que cela ne se ressente aussi bien au niveau de l'intrigue qui sait prendre son temps pour se développer et aboutir sur une confrontation finale peut-être un peu décevante car vite expédiée mais tout à fait en accord avec l'ensemble cohérent, sans temps morts qu'au niveau des scènes d'action superbement chorégraphiées, suffisamment dantesques. Sur les thématiques de l'appartenance et de la différence, rien de bien original ou de novateur, des acteurs plutôt convaincants malgré des personnages qui n'offrent que peu de progression psychologique, une mise en scène classique mais parfaitement fonctionnelle. Sage mais satisfaisant.
    Antho M.
    Antho M.

    13 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juin 2019
    clairement pas au niveau de X-Men apocalypse , décevant du début jusqu'à la fin , en attente d'une scène épique qui n'arrivera jamais ..
    Laurent T.
    Laurent T.

    13 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2019
    J'y allais à reculons tellement de gens et de professionnels n'avaient pas aimé. Pourtant je préfère largement les X-Men aux Avengers (qui privilégient l'action et le nombre de personnages)...mais que nenni, cela reste meilleur que les films avec captain America et sa bande (à part les gardiens de la galaxie qui eux ont un humour salvateur). Alors là prochaine fois je n'hésiterai plus.
    Chris46
    Chris46

    462 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2019
    " X-Men , Dark Phœnix " quatrième prequel de la saga " X-Men " .

    L’histoire se déroule en 1992 . Les X-Men sont appeler en renfort par le gouvernement pour les aider à secourir une navette spatiale et ses astronautes dans l’espace . Mais au cour de la mission Jean Grey ( Sophie Turner ) frôle la mort après avoir été frappée par une étrange énergie cosmique . De retour sur Terre cette force l’a rend non seulement infiniment plus puissante mais aussi beaucoup plus instable . Devenue incontrôlable et dangereuse elle déchaîne ses pouvoirs sans être capable de les maîtrisée . Les X-Men mener par le professeur Xavier ( James McAvoy) vont tenter de gérer la situation ...

    " X-Men , Dark Phœnix " est le quatrième prequel de la saga " X-Men " après " X-Men , Le commencement " , " X-Men , Days of futur past " et " X-Men , Apocalypse "qui nous raconte la jeunesse et les origines des personnages de la franchise " X-Men " . " X-Men , Le commencement " se situait dans les années 60 , " X-Men , Days of futur past " dans les années 70 , " X-Men , Apocalypse " dans les années 80 et donc logiquement ce " X-Men , Dark Phœnix " se situe dans les années 90 ( en 1992 pour être plus précis ) quelques années avant les événements de la trilogie originale X-Men ( " X-Men " , " X-Men 2 " , " X-Men 3 , L’affrontement Finale " ) qui se situe dans les années 2000 . Bon alors que vaut ce quatrième prequel de la saga " X-Men " ? Et ben il est globalement pas mal et divertissant mais quand même un peu décevant on va pas se mentir . Ce " X-Men " est censer être le dernier film de la franchise car la saga " X-Men " va faire l’objet d’un reboot total dans les années à venir avec sûrement de nouveaux acteurs pour être intégrer dans la franchise du " Marvel Cinematic Universe " aux côtés des Avengers . Donc pour un film qui est censer être le dernier film de la saga et qui est censer boucler la boucle avec tout les autres films j’avoue que je m’attendais à beaucoup mieux comme film de conclusion . L’histoire est plutôt basique mais efficace avec Jean Grey qui va devenir totalement dangereuse et incontrôlable après avoir été frappé par une forme cosmique avec les X-Men mener par le professeur Xavier qui vont tenter de la gérer et sa va être explosif ce qui va donner lieu à son lot de suspense , de rebondissements , d’action et de scènes spectaculaires bien divertissante

    spoiler: ( Le combat contre Jean Grey dans son quartier , Le combat dans le train ... )

    . Les scènes d’actions sont divertissantes mais j’avoue que je m’attendais à mieux quand même surtout pour un film de conclusion . C’est pas très épique on reste clairement sur notre faim . Les films précédents étaient quand même plus grandiose . L’humour est un peu moins présent le ton se voulant un peu plus sombre et dramatique . Dans ce film on découvre donc les origines de Jean Grey et nottament d’ou lui viennent son pouvoir maléfique ( le Dark Phœnix ) qu’elle a utilisé nottament dans le film " X-Men 3 , L’affrontement Finale " . Et j’avoue que c’est quand même un peu décevant on ne voit pas vraiment le côté obscur de Jean Grey ( le Dark Phœnix ) comme on pouvait le voir dans le film " X-Men 3 , L’affrontement Finale " par exemple . La aussi on reste sur notre faim .
    Par contre le casting est toujour niquel avec nottament James McAvoy toujour très bon dans son rôle de professeur Xavier qui va devoir gérer Jean Grey devenu totalement incontrôlable après sa rencontre avec une force cosmique dans l’espace . Elle est très bien jouer par l’actrice Sophie Turner la star de " Game Of Thrones " . Il va faire appelle aux X-Men pour l’aider à contrer Jean Grey dont Raven toujour bien interpréter par la charmante Jennifer Lawrence ou encore Magneto toujour superbement interpréter par Michael Fassbender .
    Les effets spéciaux qui donnent vie aux mutants et à leurs pouvoirs extraordinaires restent de bonne qualité .
    Bon venant en a la fin du film maintenant ou je suis clairement mitigé .

    spoiler: La fin ne colle pas du tout avec les événements qui vont avoir lieu plus tard dans la trilogie originale " X-Men " . Raven meurt . Le professeur Xavier a quitter ses fonction de directeur d’école . Il a laisser sa place au Fauve . Et il semble être redevenu ami avec Magneto qui lui semble avoir définitivement arrêter son combat contre les humains . Sa nous montre donc que " X-Men , Le commencement " est le seul vrai prequel de la trilogie originale " X-Men " . Et qu’a partir de " X-Men , Days of futur past " les événements ont été modifié à cause du voyage dans le temps de Wolverine qui a donc changer tout le passé et tout le cour de l’histoire . On s’en doutait déjà depuis la fin de " X-Men , Days of futur past " mais la on a la vrai confirmation . J’avoue que sa me déçoit un peu car je voulais voir un vrai prequel qui nous raconterait les vrais événements qui ont eu lieu avant la trilogie " X-Men " et pas un prequel modifié par un voyage dans le temps . Après le point positif c’est que sa donne une meilleur fin à certains personnages comme Magneto qui ne se lancera pas dans sa guerre contre les humains et qui restera ami avec Charles Xavier . Raven ne deviendra pas la meurtrière qu’on connaît même si elle connaît une fin tragique . Jean Grey ne mourra pas pendant le conflit avec Magneto qui n’aura donc pas lieu ( sa on le savait déjà depuis la fin de X-Men , Days of futur past " ) . Mais bon chronologiquement sa te donne un bor*** sans nom . Pour suivre la saga dans l’ordre chronologique sa donnerait donc en premier " X-Men , Le commencement " et " X-Men origins Wolverine " ensuite " X-Men " , " X-Men 2 " et " X-Men 3 , L’affrontement Finale " . Puis " Wolverine , Le combat de l’immortel " , " X-Men , Days of futur past " , " X-Men , Apocalypse " , " X-Men , Dark Phœnix " et enfin " Logan " . Je pense que dans cette ordre on est bon .

    Donc voilà un peu mitigé sur la fin .

    Pour résumer " X-Men , Dark Phœnix " est un film globalement pas mal et plutôt divertissant dans l’ensemble malgré quelques points un peu décevants .
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    2,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Dix-neuf ans. C’est le temps qui sépare le premier « X-Men » réalisé par Bryan Singer et ce septième et dernier opus que nous offre là la Fox. Et c’est peu dire qu’il s’en est passé des choses au cours de ces dix-neuf années ! En 2000 « X-Men » sort à un moment où les films de super-héros sont diffusés à la marge des grosses productions ; se réduisant régulièrement à des séries B sans le sou ; et ne rencontrant que très rarement le public et la reconnaissance. Le film de Singer se démarque alors par sa volonté de tenir un propos riche de sens au travers de personnages complexes, sans pour autant fuir l’épopée spectaculaire et le respect d’une certaine pop culture. Ce film, en plus d’être de très bonne facture, a su en plus se poser comme un vrai tournant dans le genre. Il va ouvrir la voie à tout un courant de films de super-héros signés de mains de maître, qu’il s’agisse de la trilogie « Batman » de Christopher Nolan, du « Hellboy » de Guillermo Del Toro, ou bien encore du « Watchmen » de Zack Snyder. Une époque bien lointaine au regard du contexte de sortie de ce « Dark Phoenix ». En effet, 2019 c’est l’année d’ « Avengers Endgame », la conclusion (temporaire) d’une armada de films franchisés Marvel. Le monde n’est plus aux films sans le sou. Ces mastodontes se partagent les salles de cinéma à coups de budgets faramineux, drainant au passage des audiences pratiquement jamais vu auparavant. Et l’air de rien, dans ces dix-neuf ans d’histoire, « Dark Phoenix » se pose lui aussi comme un tournant. Il est le dernier film « X-Men » avant que la franchise ne bascule à son tour dans le tourbillon du MCU. Du coup la question pouvait légitimement se poser : « Dark Phoenix » allait-il être le chant du cygne d’un héritage « bryansingerien » appelé à disparaître ? Ou bien au contraire, allait-il se fondre dans le moule du moment, comme son prédécesseur « Apocalypse » avait eu tendance à le faire ? Eh bien pour ma part, maintenant que j’ai vu ce film, j’aurais tendance à répondre d’une manière qui me surprend moi-même : ni héritier de 2000, ni produit formaté aux standards MCU de 2019 : « Dark Phoenix » est un petit peu les deux à la fois. Le début de ce film tranche de manière assez saisissante avec les canons du temps présent. On ne commence pas par un défouloir d’action. On part d’un personnage et on le construit au travers d’un événement fondateur à la fois éloquent, bien mis en scène et surtout bien focalisé sur ses enjeux. Et même si l’écriture et la direction d’acteurs manque un peu trop de retenue et de subtilité à mon goût, je trouve que ce début de « Dark Phoenix » a su renouer agréablement avec les fondamentaux de la saga. Certes l’action ne tarde pas à faire son apparition, mais elle se met rapidement au service des personnages et de ce qu’on veut révéler d’eux. L’intrigue s’articule autour d’antagonismes qu’on prend le temps d’expliquer, d’incarner et de rendre cohérents. Et surtout la mise en scène est posée – parfois même inventive – cherchant toujours a sublimer la situation sans rentrer dans l’esbroufe inutile. Tout ça, ça vaut – en gros – pour toute la première demi-heure du film. Et puis progressivement, le film commence à basculer vers autre chose. Les positions de chaque personnage se figent. On commence à multiplier les scènes qui se veulent spectaculaires. Les CGI prennent de plus en plus de place. On sensationnalise. On simplifie. On sacrifie la cohérence sur l’autel du symbole, de la tension ou de la scène facile. Et là, soudainement, on se retrouve à nouveau en 2019, en plein milieu d’un film MCU. Alors certes, le pire vaut surtout pour la dernière demi-heure, ce qui pourrait minimiser l’effroi. Sauf que la période de transition vers ce final « avengeresque » n’est pas forcément plus agréable puisqu’elle annonce régulièrement l’hécatombe à venir. Le premier moment de bascule se trouverait dès l’entrée en scène des super-vilains de ce film : des extra-terrestres à la recherche du Phoenix. Ça commence par des lumières au loin, un chien qui aboie et des silhouettes sombres au milieu des bois. C’est mystérieux tout bien comme il faut. Et puis soudain – patatra ! – ces aliens, le film finit par nous les montrer. Grincement de dents. Mais pourquoi faire ça ? C’était comme si Simon Kinberg avait débuté sa scène par ce qu’il voulait faire – par ce qu’il savait efficace – et puis qu’au bout d’un moment, il s’était rappelé au cahier des charges du MCU : « puisque les gens ont payé pour voir, il faut qu’ils voient. » Une triste mécanique imposée en 2019 mais qui n’avait pas forcément cours en 2000. Un moment qui annonçait déjà la tragédie à venir. L’autre moment de mauvais augure, il survient un bon quart d’heure plus tard. Il s’agit d’un drame inattendu : spoiler: la mort de Raven. Alors c’est vrai : c’est cool les surprises. Mais dans ce cas-là, moi, ça me perturbe. Parce que bon, dans le « X-Men » de 2000 – et qui est sensé se passer en 2000 – elle est là Raven ! Or ce Dark Phoenix il est sensé se passer en 1992. Si Raven meurt en 1992, comment ça se fait qu’on la retrouve en 2000 ? Et qu’on ne me parle pas de reboot avec l’épisode « First Class » hein ! « First Class » c’est une prequel qui intègre la première trilogie « X-Men » à sa diégèse ! Il n’y a aucune ambiguité là-dessus ! Logan y est incarné par Hugh Jackman et dans « Day of the future past » le jeune Xavier joué par James McAvoy rencontre son lui-même du futur joué par Patrick Stewart ! les deux univers sont liés, du coup comment Raven peut-elle mourir ? Je vais même plus loin : comment Phoenix peut-elle se révéler dans ce film ??? La révélation de Phoenix elle est annoncée à la fin de « X-Men 2 » et elle se produit dans « X-Men 3 » ! Comment ça se fait que Jean Grey devient Phoenix puis meurt pour la cause en 1992, pour revenir ensuite sans que personne ne se doute de rien ? Et puis pendant qu’on y est : pourquoi entre les années 1960 et 1990, Magneto garde la fraiche bouille de Michael Fassbender, mais qu’en huit ans de temps, il se transforme soudainement en vieux Ian McKellen ?! Y’a un épisode que j’ai loupé ? Y’a eu une histoire de monde parallèle qui a popé par surprise pendant le moment où je dormais devant « Apocalypse » ?
    Moi, ce genre de trucs, ça me sort clairement du film. Que ce « Dark Pheonix » décide de se moquer sciemment de la cohérence d’ensemble de sa propre saga, franchement ça me gonfle. Il y a un côté : tous les coups sont permis. Les gens veulent du « X-Men » ? Ils veulent des personnages féminins forts à la sauce post#metoo ? Ils veulent Sophie Turner ? Alors ils en auront ! Tant pis pour la logique ! Tant pis pour la cohérence de l’œuvre ! Tant pis pour le respect du travail des anciens ! De toute façon un fan, ça ne réfléchit pas : si on lui donne ce qu’il veut, alors il se laissera prendre par son trip et il ne posera pas de question. Il inventera à lui tout seul une explication de pleine mauvaise foi. Ou alors il dira qu’il s’en fout. Il se taira si à la fin on lui offre ses icônes sans trop les trahir. Et le pire, c’est que je me rends compte qu’avant d’aller voir ce film, j’étais moi-même tombé dans le panneau. La seule existence de ce film aurait dû m’interpeller. Un épisode sur Phoenix se passant AVANT la trilogie de Singer / Ratner ? Non mais depuis le départ ça n’a aucun sens ! Seulement voilà, ça traitait de mon personnage préféré dans « X-Men » – qui plus est un personnage incarné par une actrice que je ne trouve pas désagréable à regarder – et je ne me suis même pas posé la question ! J’étais prêt à me laisser embobiner gentiment et consciemment. Et le pire, c’est que j’aurais presque pu le défendre ce film si encore il avait su vraiment rendre honneur au personnage de Jean Grey. Seulement voilà – et c’est peut-être au fond ce qui fait la bascule dans mon cœur – c’est qu’en plus de tous les problèmes que j’ai pu citer auparavant – il se trouve que se rajoute à ça le fait que ce film passe totalement à côté de son sujet. A l’origine, Jean Grey, quand elle opère sa bascule pour devenir Phoenix, c’est une femme pleinement mature. Et sa bascule est d’autant plus glaçante et fascinante qu’elle se fait sous la forme d’une sorte de déshumanisation, de désincarnation, de désintéressement. La Jean Grey de Sophie Turner est tout l’inverse. C’est une grande adolescente qui se cherche encore. Sa transformation se fait à travers la colère et la frustration. Il y a un petit côté gamine en mal-être plutôt qu’une femme en pleine transcendance d’elle-même. On est plus proche d’Andrew Detmer dans « Chronicle » que de Docteur Manhattan dans « Watchmen ». Autant de ratés qui m’amènent finalement à une simple question : pourquoi ? Pourquoi ce film ? Pourquoi tout ça ? J’ai l’impression que ce film n’existe uniquement que parce que la Fox se devait d’honorer son contrat jusqu’au bout. Alors on a pris un truc vite fait histoire d’écluser la chose et de passer enfin au vrai projet : l’intégration de « X-Men » au MCU. Ils se sont dit que les héroïnes féminines ça marchait plutôt pas mal en ce moment – que la vague « Game of Thrones » aussi – et bim : « Dark Phoenix ». Et moi franchement ça me désole. Ça me désole parce qu’au fond il y avait encore des bonnes choses à faire avec cette saga. Ça me désole parce qu’il y avait moyen de boucler la boucle. Ça me désole parce que Simon Kinberg avait su proposer là un produit plus que regardable à défaut d’être pleinement intelligible. Bref, tout ça au fond me rend bien triste parce que, l’air de rien, ce « Dark Phoenix » aura su me rappeler les joies de 2000, tout en m’abandonnant malgré tout aux milieux des aigreurs de 2019. Et subir dix-neuf ans d’écart en seulement deux heures de film, quand on y réfléchit bien, c’est quand même un peu trop pour un seul homme… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
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