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    Rester Vertical
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    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    Solitude, instinct paternel, peur du loup, entre autres, sexe, masculin et féminin, baby blues, monoparentalité, gérontophilie, doute, mort assistée, l'étoile du berger, aussi. Tous ces thèmes côtoient l'histoire chaotique d'un scénariste paumé. Entre Brest et la Lozère, la route sinueuse est longue, improbable aussi. Des rencontres incertaines et quelques courts dialogues viendront ponctuer ces allers et retours. Un arrêt chez une naturopraticienne, ou plus simplement guérisseuse, finit par semer un certain scepticisme. L'ensemble est âpre, trouble, souvent cauchemardesque. À la toute fin du film, sous un ciel magnifique, le principal protagoniste, barbu comme les représentations de Moïse, reste debout devant les loups. Un nouveau film de ce réalisateur libre, très loin de cette candeur qui baignait ces premières réalisations.
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    À coup sûr moins accessible que le sublime "L'Inconnu du lac", le nouveau film d'Alain Guiraudie n'est pourtant pas aussi radical qu'une partie de la presse le prétend. Épars dans ses sujets abordés (précarité sociale, crise de l'artiste, crise affective, euthanasie, ravages du loup dans les campagnes), "Rester vertical" est pourtant très tenu, maîtrisé en ce qu'il confronte à cette pluralité de sujets très peu de personnages mais ne se fixe jamais trop longtemps sur le même groupe et le même lieu. Le film vit de son mouvement permanent entre la Lozère et Brest, entre des sans-abris et un vieil homosexuel malheureux qui entretient une relation compliquée avec un jeune homme, entre une médecin aux méthodes peu orthodoxes et un couple instable, puis déchiré, au sein duquel se trouve Léo, cinéaste en panne d'inspiration sans domicile fixe qui va à la rencontre de ces hommes de l'ombre, oubliés par la société, ces hommes qui vivent sous les ponts ou retranchés dans la "France profonde". Le film ne cesse de bouger parce que son protagoniste est insaisissable, autant dans ses déplacements que dans sa psychologie : anti-psychologique, le film l'est assurément et c'est là que se situe sa difficulté car on ne sait finalement jamais trop pourquoi les personnages agissent de telle sorte; il y a les actes mais peu d'explications, ce qui fait la force et nourrit le mystère du film, extrêmement stimulant. Rien qu'à l'idée de filmer la ruralité, beaucoup de cinéastes se seraient accrochés à un naturalisme déprimant; au contraire, Guiraudie va vers l'étrangeté avec des trouvailles scénaristiques parfois improbables et une mise en scène frontale mais jamais gênante, pousse son histoire vers le mythe (l'homme et le loup) et toutes les interprétations symboliques permises en filmant par exemple Léo tenant un agneau dans ses bras sous un ciel étoilé, image magnifiée par une photographie éblouissante, qui transcende certaines séquences dont le final, d'une intensité peu commune. On est d'abord désarçonné par "Rester vertical", se demandant où il veut bien aller; puis, bercé par son rythme, sa lenteur et ses soudaines accélérations, emporté par ses provocations engagées et son imprévisible drôlerie, on adhère petit à petit à ce film risqué, sinueux et tortueux, qui mérite certainement plusieurs visions afin d'être mieux cerné.
    atenn
    atenn

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    C'est une expérience étrange, dérangeante et vaine que de s'imposer le visionnage de ce film, beaucoup des spectateurs ne sont pas allés jusqu'au bout. C'est pénible et violent. Quelques scènes mystiques et belles mais on ne peut en profiter car elles sont prises dans un ensemble incompréhensible et déroutant. Un film qui dérange sans véritablement donner de quoi penser ou de quoi contempler.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Voici un film magistral. Il y a une dimension phallicisante dans ce titre. Néanmoins, c'est de l'origine du monde, dont nous partons. Après tout, la peinture n'est-elle pas l'ancêtre lointain du cinéma ? Guiraudie brouille les codes établis du masculin et du féminin. Etre parent, ce n'est pas une affaire de sexe : un homme peut être maternant, une femme peut ne pas investir son bébé. Ce n'est pas une affaire d'anatomie. Non l'anatomie, ce n'est pas le destin, il y a de la marge possible, de la nuance, de la contradiction aux allants de soi. Marie abandonne père et fils. Léo s'engage dans une continuité maternante. Guiraudie brouille les pistes, il nous contraint à envisager la réalité comme ne pouvant se réduire à des slogans. L'homosexualité masculine, comme dans "L'inconnu du lac", est représentée au travers de personnages inhabituels. On peut être vieux, rustre, laid, vivre en milieu rural et avoir une sexualité tournée vers le même sexe. Il y a de la banalité dans cette homosexualité, au sens où il peut s'agir de n'importe qui et non pas de personnalités prévisibles dans un statut à part. Là où Philippe Lioret questionne ce qu'il peut en être de la paternité, Guiraudie nous montre une femme désinvestie de la maternité, qui laisse la place au père en abandonnant la piste. Qu'est-ce qu'une mère ? Qu'est-ce qu'un père ? Vastes questionset les réponses peuvent être multiples...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 août 2016
    Sensation du dernier Festival De Cannes, Rester Vertical d’Alain Guiraudie sort en salles cette semaine.

    Présenté en sélection officielle lors du dernier Festival de Cannes, Rester Vertical est le nouveau film du sulfureux Alain Guiraudie. Une magnifique fable sociale sur la condition de l’Homme.

    4 ans après l’Inconnu du Lac (2012) – un huis clos en extérieur dans le milieu gay qui avait fait grand bruit – le réalisateur français Alain Guiraudie est de retour. Cette fois-ci avec Rester Vertical, le cinéaste nous emmène à travers la France et plus particulièrement en Lozère. On peut ainsi suivre le parcours chaotique de Léo, scénariste en panne d’inspiration qui erre à la recherche d’une histoire, de son histoire. Fasciné par les loups, Léo (Damien Bonard) va faire en plein milieu d’un causse (plateau du Massif central) la rencontre de Marie (la prometteuse India Hair) avec qui il va avoir rapidement un enfant. Mais cette relation va devenir impossible pour quelqu’un qui n’a toujours pas trouvé sa voie.

    Un rêve politique

    Comme dans l’Inconnu du Lac, Guiraudie va ici traiter de nombreux sujets d’actualités. Ainsi dans Rester Vertical, il va s’interroger sur l’euthanasie, la GPA, mais aussi sur la France profonde (celle des campagnes). Une France oubliée, mais qui continue à vivre dans l’ombre des villes. Sa représentation n’est pas pour autant réaliste, mais va plus tendre vers le rêve. Rester Vertical se rapproche de la fable et du conte avec une certaine part de fantastique.

    Le réalisateur prouve une nouvelle fois qu’il est l’un des maîtres dans la mise en scène. Chaque plan est parfait et construit avec une précision d’orfèvre. On retrouve par ailleurs un important travail sur le son – l’une des grandes réussites de l’Inconnu du Lac. Bien plus sage (quoique), Rester Vertical a tout de même une part très crue propre à Guiraudie. Dans une approche naturaliste, le cinéaste va nous proposer des scènes-chocs, mais très belles comme cette réinterprétation (à deux reprises) de l’Origine du Monde tableau de Gustave Courbet. Bien que magnifique, l’autre scène troublante (à la fin) qui combine mort et sexualité est plus que déconcertante, mais justifie à elle seule la découverte de ce film.

    Rester Vertical confirme donc le talent d’Alain Guiraudie découvert pour le grand public avec l’Inconnu du Lac. Un film plus personnel que le précédent, mais qui nous fait réfléchir et nous trouble. Un long métrage qui donne tout son sens à sa toute fin avec cette splendide ébauche de l’Homme face à la nature. Un formidable conte philosophique et politique avec en prime le sosie officiel de John C. Reilly.
    vaderetro
    vaderetro

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2016
    Une histoire a dormir debout avec des scènes assez crades ,j'aime le cinéma dit d'art et d'essai mais là non, c'est insupportable. Ma culture doit être insuffisante si j'en juge les critiques dithyrambiques de la presse.
    vinae
    vinae

    7 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2016
    très bonne surprise pour mon premier film de la rentrée! parabole presque pasolinienne.c'est âpre et drôle à la fois.les joies de la paternité en solo,l'euthanasie,le rude monde rural, l'angoisse de la page blanche,pas mal de choses y sont évoquées avec moulte détours.constat: la vie n'est pas une ligne droite et pas facile de rester vertical!
    touchant damien bonnard dans le rôle principal et seconds rôles excellents. magnifiques paysages entre causses, marais poitevin, villes de brest et séverac le château. je crois que c'est le premier film de guiraudie que je vois...(pourtant on avait beaucoup parlé de "l'homme du lac" entres autres)...trop rare ce genre de film!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    939 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2016
    Un film complètement étrange et énigmatique de cet homme qui élève seul son enfant en l'emmenant partout avec lui, jusqu'à rencontrer cette sorcière des temps modernes dans les bois et qui pour passer le temps désire les hommes qui sont autour de lui, jeune ou vieux, ce qui ne nous épargne pas comme à son habitude des gros plans sur des sexes en érection et des caresses homosexuelles. Mais là n'est pas le but. L'homme devient mystique à la fin et change l'enfant en brebis.... Il faut comprendre le symbole....
    Max le cinéphile
    Max le cinéphile

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    3 ans après "L'inconnu du Lac" qui avait beaucoup défrayé la chronique et permis de populariser le cinéma de Guiraudie, ce dernier fit son grand retour à Cannes avec un nouveau film (cette fois-ci en compétition) : "Rester Vertical" et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film est extrêmement ambitieux, trop ambitieux !

    A vouloir trop en faire, Guiraudie a tellement fragilisé son script qu'on se retrouve avec une narration totalement déstructurée et d'ailleurs pas rattrapée par un montage abominable où s'enchaînent les transitions et les cuts incohérents. Alors que la première partie du film permet au spectateur de se familiariser avec les personnages et le cadre rural de l'action, elle s'avère être assez réussie car elle arrive à être pertinente sans pour autant perturber la perception de la visée cinématographique d'Alain Guiraudie; tout de suite la fonction cathartique et les thèmes paraissent très clairs : la place de l'enfant dans un couple, la place du sexe dans l'amour, la remise en cause du cinéma moderne, la crédibilité des normes sociales actuelles... mais pour le reste, le film va se résumer à une suite de situations invraisemblables, noyées par un surplus de thématiques abordées, devenant très vite nocif pour la compréhension de l'œuvre de Guiraudie, déjà assez brouillonne.

    On a bien compris que le cinéaste français revendique un style libre et voyeuriste mais il est ici tellement grotesque qu'il en devient malsain et trop gênant; on a clairement l'impression que les nombreuses scènes très osées de ce film ont été uniquement tournées pour choquer et mettre mal à l'aise : accouchement plein cadre, scènes de sexe traduisant l'ambivalence de la sexualité, que ce soit l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité ou encore la gérontophilie. L'évocation de la sexualité n'est pas, en soi, quelque chose de malsain ou tabou mais elle peut paraître ici scandaleuse : ce film (peut-être inconsciemment) ridiculise l’homosexualité en délaissant trop brusquement son caractère paraphile et en la réduisant à de simples rapports et attirances sexuelles qui ne représentent qu'un vulgaire exutoire à ses pulsions, si répétitives et généralisées que ça en devient hautement ubuesque. De plus l'excès d'importance donné à l'écran aux scènes à caractère sexuel devient vite pesant et continue de porter préjudice au film.

    Heureusement que l’indulgence est ici quelque peu permise grâce au côté métaphorique et symbolique de ce film, laissé à la discrétion du spectateur qui peut tantôt se cantonner à un simple vécu empathique de l’œuvre ou tantôt se laisser plonger dans la réflexion sociétale et le décorticage des différentes allégories.

    Il s'avère ainsi très regrettable que cette fascination qu’a Guiraudie pour le sexe vienne entacher le potentiel artistique d’un film de genre. Inutilement voyeuriste, malsain à souhait et trash à outrance, il va falloir vite oublier cette farce onirique amorale et ratée qui fait tâche dans une filmographie jusqu’alors empreinte de succès et d’intelligence.
    Vincent Z.
    Vincent Z.

    25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2016
    Film fascinant, bucolique, onirique , sexuel...ce n'est pas un film facile. "Rester vertical" est 1 film art et essai qui tente de faire bouger les lignes d'un cinéma français bourgeois et ronronnant.
    Son héros se trouve donc embarqué dans une sorte de road-movie d'une totale liberté.
    La sexualité, la mort, la vie et la peur de l'autre ( symbolisée ici par le loup), tous passés au filtre de ce regard radical. Rien n'est vraiment aimable là dedans, mais tout est filmé avec beaucoup de douceur. On trouve dans ce film de nombreuses scènes rarement ou jamais vues dans un cinéma commercial traditionnel. des plans de sexe féminins ou masculins que l'on excite, un accouchement en gros plan, et je ne parlerai pas de la scène d'euthanasie, qui filmée par n'importe qui d'autre aurait été d'une vulgarité insoutenable et qui ici prend les allures d'un tableau classique d'une grande force et d'une beauté, ( j'y ai retrouvé un peu de Pasolini !)
    c'est un grand film d'auteur audacieux
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2016
    Quand un film ne nous parle pas, on hésite à le critiquer durement. Notre avis n’est pas supérieur à un autre, alors pourquoi dégoûter les gens à qui cela pourrait plaire, d’y aller. Mais j’aurais aimé qu’un avis me dise « si vous êtes sensible, et que le malsain vous choque, ce film pourrait vous déprimer durement. » Car en sortant de la séance, j’avais l’impression que quelqu’un avait déversé dans mon esprit l’inverse de ce que j’aime. L’inverse de la poésie. L’inverse de la fraternité. L’inverse de la beauté. Choquer, ne pas montrer une vie idéalisée, sortir les gens de leur zone de confort pour les faire évoluer, pourquoi pas (cf. les films de Ozon qui mélangent toujours subtilité et beauté). Là, je n’ai pas vu la subtilité. Je n’ai pas vu la beauté. C’est la première fois que je sors d’une séance de cinéma avec une telle tristesse.
    RENEE D.
    RENEE D.

    11 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2016
    J'attendais un film aussi réussi que "l'homme du lac" mais j'ai été déçue. "Rester Vertical" manque d'unité et on ne comprend pas toujours ce que le Cinéaste a voulu exprimer. Certaines scènes m'ont paru gênantes, d'autre incompréhensibles (Le refus de l'enfant par le personnage féminin). Ce qui est aussi magnifique que dans le film précédent, c'est la nature filmé. On apprécie moins les pérégrinations du personnage principal dont on ne comprend pas bien la motivation. Vraiment dommage car on attendait le nouveau film de Alain Guiraudie avec impatience.
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2016
    J'ai eu l'impression d'un film "Dardenne" à la campagne....Grandes étendues , certes mais aussi des scènes trop crues pour moi (on peut être choqué)....Problème de lieu aussi, la ville qui est plutôt bien filmé est la mienne Brest, et donc j'ai quelque doute avec le va et vient ville campagne , celle ci étant bien au Sud de la France.....Les dialogues sont assez minimalistes et la mise en scène est entre les frères Dardenne et les frères Larrieu....Il y a certes des messages entre paganisme et religion, les brebis égaré, l'étoile du berger et une histoire de marginaux, mais force est de constater que le message n'est pas toujours clair, et que je me suis demandé, si ce film n'était pas parfois une comédie au second degré, tant le réalisateur ose déranger nos esprits à la limite du rire qui devient salvateur devant le tragique.... A vous de voir
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2016
    Il est facile de critiquer les bons films qu'on a aimés et les mauvais films qu'on a détestés. Mais que dire des bons films qu'on déteste ? Et des mauvais qu'on aime ?

    "Rester vertical" est peut-être un bon film. Mais je l'ai détesté.

    Je n'ai pas été touché par cette histoire filandreuse d'un réalisateur (double autobiographique d'Alain Guiraudie ?) errant entre la Lozère - où il croise une bergère et lui fait un enfant - Brest - où son producteur s'inquiète du retard pris sur son prochain film - et le Marais poitevin - où le héros consulte une naturothérapeute dans une curieuse cabane. Je suis resté sourd à la beauté des paysages et des lumières. Je n'ai pas compris la métaphore lourdement pesante du loup qui traverse le film, bête effrayante et attirante à la fois. J'ai été décontenancé par l'artificialité des caractères parce que je manque peut-être d'imagination ou parce qu'il s'agit peut-être aussi de grossières caricatures sans épaisseur.

    J'ai été choqué par les gros plans répétitifs de sexe, de pénis plus ou moins tumescents, de vagins plus ou moins ouverts. Mon dégoût a culminé avec la scène de sodomie/gérontophilie/euthanasie qui est soi-disant destinée à "briser un tabou" mais qui a plongé la salle dans un silence embarrassé.

    Peut-être Alain Guiraudie a-t-il un talent bien à lui. Il en avait donné la preuve avec "L'Inconnu du lac". Mais ce talent m'est totalement étranger.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2016
    Guiraudie se goure de tempo. Dès le départ, c'est 36 plans en moins de 10 minutes (j'exagère à peine). Mal de mer d'entrée de jeu, on comprend pas très bien où il mène sa barque. C'est un itinéraire d'un scénariste en perdition, rencontrant une bergère et son papa obsédé par les moutons mais pas que. Délicieusement érotique, forcément par moment dérangeant, la pudeur n'est pas au rayon du cinéaste français. Il a conservé sa fantaisie, combinée à sa coquinerie. Mais le côté road-trip ne prend jamais à l'écran. En plus d'avoir du mal à croire à l'histoire, on s'affranchit totalement du penchant rebelle d'Alain Guiraudie. C'est un mix de ces derniers films (Le roi de l'évasion & L'inconnu du lac) en complètement amorphe. Rendez-vous manqué avec la compet à Cannes, mais royalement.
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