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    L’autre côté de l’espoir
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    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2017
    L'envers du décor. Aki Kaürismaki la joue défenseur citoyen, et met un tacle glissé tout en finesse à l'Europe version 2017. Film d'auteur finlandais, alarmiste et corrosif. Les personnages en sont cartoonesque, et le cinéaste va croiser les chemins d'un migrant en quête de liberté et d'un vieux de la vieille pour qui les affaires sont un vaste monde comique, avec une scène de poker déjà culte. Picturalement très beau, je pense à la première scène dans le tas de charbon, le film dégage une intemporalité par des décors qui renvoient aux années 70-80. Tout cela pour en déduire l'immobilisme des problèmes européens actuels ? Il n'y a qu'un pat.
    Henning P
    Henning P

    35 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    kaurismaki nous livre un film d'une grande humanité et témoigne d'une réalité brute, l'exil d'un jeune homme syrien qui se retrouve en Finlande sans l'avoir vraiment voulu. En parallèle, un homme finnois usé par sa femme alcoolique qui décide de changer de vie et de reprendre un restaurant quelque peu en désuétude. Deux destins si éloignés de prime abord qui vont se rejoindre et nous prouver s'il le fallait le talent de Kaurismaki pour dépeindre des êtres à la dérive qui retrouvent du sens en s'entraidant et en faisant preuve de sollicitude. Un bol d'air frais et une vision optimiste de la possible intégration des réfugiés. A montrer à ceux qui voudraient voter pour une certaine Marine. Bon film et certainement pas le dernier à voir au cours de ce printemps du cinéma. 17/20
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2017
    Six ans, telle est la période qui sépare les deux derniers longs métrages réalisés par Aki Kaurismäki, Le Havre en 2011 et donc L’autre côté de l’espoir en cette année 2017. Un retour très attendu et déjà célébré à La Berlinale par l’obtention pour le cinéaste finlandais de l’Ours d'argent du meilleur réalisateur. Ce prix vient fort justement saluer la belle maîtrise technique et formelle dont fait preuve l’auteur de L’homme sans passé (2002) dans cet ultime opus digne prolongement thématique du Havre, à savoir le rapport des Européens à l’immigration clandestine. Plus de détails sur notre blog ciné :
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Dès les premières images on retrouve avec un bonheur intense Aki Kaurismaki et son univers de cinéma muet rehaussé de couleurs saturées, de bande son rockabilly et d’accessoires issus au plus tard des années 60. Mais L'Autre côté de l’espoir est bien ancré dans notre époque et nous propulse dans une actualité des plus urgentes au travers de deux personnages aussi fabuleux qu’inoubliables : Wikhström, Finlandais pépère en train de mettre sa vie de quinquagénaire sur de nouveaux rails, et Khaled, jeune réfugié syrien échoué à Helsinki et demandeur de papiers. Aujourd’hui, il accueille très naturellement un personnage de réfugié avec, au fond, cette idée lumineuse que ce qu’il peut arriver de mieux aux uns dans leur quête du bonheur, c’est sûrement de rencontrer l’autre.
    Sans une once d’effusion, sans le moindre angélisme, Aki Kaurismaki amène deux itinéraires opposés à se croiser et réalise un film truffé de lucidité, jamais aussi drôle que lorsqu’il est sérieux, vertigineux d’intelligence et d’humanité.
    Cette aventure ne sent pas du tout la « success story ». La petite merveille que nous offre Kaurismaki est bien plus modeste et vraisemblable. La force des personnages est de ne jamais demander à l’autre plus qu’il ne peut donner. Comme si rien ici n’était fait par idéal, mais plutôt par évidence et par honnêteté. Qui retrouvera Myriam, la sœur que Khaled a perdu dans son exil à travers l’Europe ? Qui montrera à Wikhström l’horizon réel de son bonheur ? Façonné dans des lumières incroyables dont seul Kaurismaki a le secret, redoutable par son économie de moyens et de mots, L'Autre côté de l’espoir déploie avec un charme fou son humour flegmatique, sa vision du monde légèrement désinvolte et pourtant profondément empathique.
    Un immense film, un vrai chef d'oeuvre !
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2017
    Un Bon Kaurismäki dans la lignée de Le HAVRE mais avec un retour en Finlande pour ce qui est avant tout une Fable, mais aussi un portrait au vitriole d'une société du rejet - de la Peur de l'Autre.
    On sourit souvent mais on chope aussi vite la chair de poule, l'instant suivant.
    Un Cinéma d'auteur qui ne vraiment lâche rien, comme Ken Loach.
    Juste une fin un peu tronquée à mon sens...
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2017
    Un film génial de beaux plans fixes soignés des couleurs toujours choisies avec soin et harmonie les classiques de l auteur une ambiance inimitable rien de superflu
    Enfin du vrai cinéma rafraîchissant et des scènes géniales / le debusans parole ou toutest dit ;la partie de poker
    À voir absolument
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    146 abonnés 1 014 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2017
    A Helsinki les destins croisés d'un cinquantenaire en reconversion intégrale et d'un jeune migrant syrien. Kaurismaki a une qualité rare : son style est immédiatement reconnaissable, son ton n'appartient qu'à lui. Le propos est juste et important dans une époque tourmentée comme la notre mais son humour "pisse-froid" est trop particulier et devient lassant. On a l'impression de voir un peu toujours le même film. Si vous êtes fan du réalisateur : courez, si vous ne le connaissez pas : tentez au risque d'être déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 juin 2017
    "l'autre côté de l'espoir" est la preuve que l'humour et la légèreté peuvent être en symbiose avec une thématique issue de la misère sociale contemporaine dans la mesure où le film s'accorde à traiter ses différents interlocuteurs avec un minimum de respect et de considération ("Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu" et "à bras ouverts" en sont les parfaits contre-exemples). L'utilisation de plans fixes sur des visages impassibles dans le but de dépeindre un certain... détachement des personnages face à une situation qui leur échappe, le recours habile à un comique de situation sans vulgarisation et à une bande originale entraînante font de ce petit petit breuvage venu du nord, un grand millésime de l'année 2017. Si l'Homme parvient à se prémunir contre les horreurs de la guerre, il affiche une certaine vulnérabilité face à l'intolérance d'une civilisation policée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    le film oscille tantôt vers le drame, tantôt vers la comédie, les personnages sont presque statiques, comuniquent très peu, cela doit être dû au tempérament finlandais; que retenir de film? heureusement qu'il reste encore des gens biens !
    un film qui illustre bien le drame que vivent tous les jours les réfugiés ou migrants clandestins qui laissent leurs terres d'origine croyant trouver un eldorado en occident qui sont sont confrontés aux difficultés de se faire accepter; film ô combien actuel !
    LaureP
    LaureP

    10 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2017
    Un bijou! Ce film est un vrai régal, sensible, bien joué. Une très belle surprise, un peu loufoque parfois, réaliste souvent. Je le conseille à tous
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2017
    Lorsque Aki Kaurismäki (L’Homme sans passé) prend sa caméra, ce n’est jamais par hasard. Après avoir traité une première fois le thème de l’immigration dans son dernier film, Le Havre, le cinéaste finlandais braque à nouveau les projecteurs sur les laissés-pour-compte et interroge avec un humour corrosif teinté de désespoir sur la question des réfugiés.
    « Avec ce film, je tente de mon mieux de briser le point de vue européen sur les réfugiés considérés tantôt comme des victimes objets de notre apitoiement, tantôt comme des réfugiés économiques qui avec insolence veulent prendre notre travail, nos femmes, nos logements et nos voitures », confie le réalisateur.
    Récompensé de l’ours d’argent à la dernière Berlinale, De l’autre côté de l’espoir est un conte des temps modernes, qui dénonce avec véhémence sans jamais être moralisateur, qui prône un discours humaniste sans verser dans le sentencieux, et qui pratique l’empathie à travers un comique subversif.
    Une économie de moyens d’une efficacité redoutable, une noirceur esthétique sublimée par une lumière délicate, une mise en scène onirique teintée de mélancolie, une musicalité singulière, et des personnages profondément attachants, sans que l’on sache vraiment pourquoi… De l’autre côté de l’espoir est un film d’une poésie infinie qui fait l’effet d’un miroir grossissant sur le monde qui nous entoure. Implacable et nécessaire.
    Caméo
    Caméo

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Kaurismäki nous plonge dans notre monde cruel d'aujourd'hui qui ne sait que faire des réfugiés. Le scénario et surtout la mise en scène transcende le réel et délivre au spectateur une fable qui ne donne aucune leçon facile, aucun message convenu. Le grand film humaniste de 2017, d'une profonde légèreté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2017
    Deux yeux s'ouvrent dans une montagne de charbon. Un homme, un réfugié syrien sort des ombres le moment que son bateau arrive au port de Helsinki. Cet homme demande de l'asile en Finlande, refusé de suite par les autorités. Toutefois, il renoncera pas à l'espoir de retrouver sa sœur après avoir fuie les deux la guerre.

    Kaurismaki est de retour. Fidèle à son style, il dénonce un sujet d'actualité avec une comédie, la meilleure façon possible. Le finnois fait hommage encore une fois aux origines du cinéma comique, notamment Chaplin: un fil narratif simple, évitant les artifices. Une comédie où les situations absurdes se succèdent sans oublier le drame qui se développe ni la critique qu'on construit. Rien de nouveau chez le réalisateur, on a le chômage de Nuages passagères, la pauvreté de L'homme sans passé ou l'immigration de Le Havre.

    Maintenant il faut parler des réfugiés. Toute une prouesse le fait d'arriver à attaquer l'apathie des gouvernements au même temps qu'on s'émeus avec la recherche du protagoniste. En plus, sans renoncer aux célèbres martiens de Kaurismaki. Ce sont des personnages joués par des acteurs qui bougent d'une façon manichéenne et qui parlent sans mettre l'intonation, provoquant comme conséquence des sketchs plus drôles sans tomber dans le drame mielleux.

    S'il y a 90 ans un clochard qui mangeait ses chaussures faisait que les spectateurs éclataient en rire, aujourd'hui c'est pareil. On rigole avec le réfugié qui se batte avec le proprio d'un restaurant pour pouvoir dormir derrière la poubelle. Malgré la cruelle réalité, et sachant que prendre un tel sujet à la légère pourrait être considéré un manque d'empathie ou même une frivolité, le fond du film fait que ces deux scènes marchent.

    La critique au système sociopathe s’équilibre mettant en face au bas peuple. On connait déjà les bénévoles de L'homme sans passé ou le quartier d'artisans qui cachent l'enfant de Le Havre. Ici on met des gens gris et tristes face au drame international. La solidarité du moindre geste de la part du type lambda le plus banal au monde peut résulter un changement du sort de quelqu'un d'autre. Voici la clé du film. La confraternité face aux pouvoirs inhumains. La couleur et la vivacité du mélange des cultures. Quelque chose si évidente qu'il est impossible de la nier.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    62 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2017
    J'ai toujours une petite hésitation avant d'aller voir un film du plus célèbre des réalisateurs finlandais (d'où la publication un peu tardive de cette chronique) car son cinéma, visuellement un peu terne et sur le fond toujours mélancolique, me fiche le bourdon. Les premières minutes me donnent souvent raison mais finalement, je ne le regrette jamais. Les films de Kaurismäki ont une palette chromatique qui pourrait laisser croire à un néophyte qu'il s'agit d'œuvres exhumées des années 70. Résolument en dehors des modes mais absolument d'actualité. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Sans démagogie, ce film tendre et faussement minimaliste évoque avec beaucoup de finesse un sujet brûlant : le sort réservé aux migrants dans les pays riches. Mais sur un ton cocasse et décalé. Avec son air de ne pas y toucher, sans discours pontifiant ou misérabiliste ni militantisme affiché, le cinéaste fait pourtant preuve d'un humanisme bouleversant. Alors si, comme moi, vous tergiversez, oubliez tous vos doutes et allez faire un tour de l'autre côté de l'espoir. J'ai dans l'idée que vous ne le regretterez pas…
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Personnellement je l'ai vu deux fois . Un film dont le classicisme et la photo fait parfois penser à du Renoir et dont certains dialogues sont dignes des meilleurs surréalistes ou des meilleurs auteurs du cinéma Francais de la grande époque . Certaines transitions entre réalité et chanson sont admirables . Comme toujours avec AKI KAURISMAKI il y a des gueules , des rockers et beaucoup de coeur mais ce qui frappe c'est la justesse de l'interprétation.
    Le burlesque affleure comme dans les meilleurs Chaplin dans les scènes du restaurant ou AKI semble inventer le burlesque lent.
    La scène de fin est a la fois simple et puissante , c'est le Kid et Aki est géant .
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