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    Razzia
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    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2022
    J'ai apprécié ce film dont l'histoire se passe au Maroc et notamment à Casablanca.
    Les personnages décrits sont tous à couteaux tirés, nerveux et électriques.
    L'histoire se passe à deux époques, début des années 80 et milieux des années 2010.
    On y suit différents personnages dont les histoires vont se percuter dans un final assez violent.
    Mais c'est subtilement fait et bien écrit.
    A recommander.
    Stéphane R
    Stéphane R

    17 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2021
    Fresque impressionniste. En écho choral au car qui serpentait déjà entre les montagnes de l"Atlas dans le magnifique Babel d"Iñaritu. Les entrelacs des différents arcs sont ici plus lâches, on se perd parfois, mais l'impression est forte et durable, avec une vraie beauté dans cet hymne à la liberté et les rejets de tout obscurantisme. Sans doute le plus grand film de Nabil Ayouch
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2021
    Une chronique puissante et ambitieuse, qui dresse un portrait sans fard de la société marocaine, déchirée entre conservatisme et progressisme, desservie par un scénario un peu confus.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2021
    A la lecture du synopsis du très ambitieux « Razzia » promettait beaucoup, la vision du film entraîne une certaine déception. Commençant dans les montagnes de l’Atlas au début des années quatre-vingts, pour s’achever à Casablanca de nos jours, malgré la qualité de nombreuses scènes, l’ensemble se présente comme un patchwork, avec un raté évident : la révolte. Elle se termine par une émeute, certes spectaculaire, mais qui semble quelque peu parachutée, faute de s’appuyer sur une trame solide, traitant chaque aspect au même niveau, en refusant toute hiérarchie. Choisir c’est renoncer, ce que le réalisateur n’a pas su ou pas voulu faire. Ainsi la construction semble évaporer certains destins, comme celle de l’attachant professeur berbère avec les remarquables scènes au début du film montrant comment l’islam politique s’est emparé de l’enseignement. A noter aussi la présence magnifique de Maryam Touzani, l’épouse du réalisateur, dont la qualité d’actrice (c’est son seul rôle à l’écran) alliée à une plastique superbe, donne force et conviction à cette femme libre. Mariée à un macho rétrograde (pardon pour le pléonasme), sa trajectoire vers la liberté va jusqu’à la séquence au bord de l’océan, qui rejoint celle de « Much Loved». Dans cette imbrication temporelle de cinq histoires, Nabil Ayouch dans une construction qui rappelle celle du « Babel » d’Inaritu, a en partie perdu la force habituelle de son discours.
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 400 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Je n'ai pas aimé.

    Je n'ai pas compris dans quel sens on voulait nous mener. Trop brouillon trop dinfo. J'aurais préféré qu'on se concentrebsur une seule histoire'. Pourtant j'ai adoré Adam le nouveau film que je vous recommande mais pas celui-ci...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2020
    Malheureusement je me suis perdu dans le récit de ce film marocain avec ses flashbacks assez déroutants et ses nombreux personnages et thèmes. Le film réalisé par Nabil Ayouch et co-écrit par Ayouch et Maryam Touzani qui joue également dans le film. Il se concentre sur la façon dont les cinq personnages principaux tentent de trouver leur propre chemin au milieu des bouleversements en cours dans leur pays concernant une nation plus moderne et le refoulement de ceux qui veulent un état religieux plus strict. Dans l'ensemble bien qu'il y ait des moments authentiques dans Razzia avec ses personnages qui aspirent à une vie plus libre le film lui-même n'a jamais vraiment pris la forme d'un drame aussi puissant qu'il aurait pu être à mon avis...
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Entre lutte des classes et recherche de liberté, RAZZIA veut nous présenter un portrait du Maroc actuel. Cette liberté sera cristallisée avec le personnage joué par la sublime Maryam Touzani. Malgré que le film soit assez brouillon dans sa construction, passant un peu aléatoirement d’une histoire à l’autre, il va vous prendre aux tripes. Loin de vouloir caricaturer un pays, cette production franco-marocaine va se cibler sur le mal être de certaines catégories sociales. On pourra y voir un panel comprenant une jeunesse diplômée ne trouvant pas de diplôme et qui est au bord de l’implosion, mais aussi, une jeunesse dorée qui a grandi dans le luxe et l’opulence dénigrant le peuple. Au-delà de ça, le film va aussi s’attaquer à plusieurs sujets de société comme la monté des courants religieux, l’homosexualité ou encore la prostitution. C’est dernier lui ont d’ailleurs valu d’être interdit au moins de 18 ans au Maroc. Un film qui au premier abord pourrait paraitre sombre en dressant un portrait désespéré de la société Marocaine, va avec du recul, nous donner un message d’espoir de jours meilleurs loin de la haine qui montent dans certaines classes du peuple
    pauline R.
    pauline R.

    5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2020
    Le début du film m'a captivé mais la suite s'embrouille avec trop de personnages dont l'histoire est trop survolé. Il aurait mieux valu s'intéresser à moins de personnages et mieux traiter leur histoire. Je suis restée un peu sur ma faim...
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 772 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2023
    J’aurais aimé apprécier « Razzia » mais la version française a certainement contribué à ma déception. Il y a six mois, j’avais renoncé à voir le film lors de sa première diffusion parce qu'en V.F. J’ai décidé d’attendre, mais malheureusement, le film semble être diffusé qu’en V.F et peu importe la chaîne. Comme j’avais beaucoup aimé « Much loved », j’ai capitulé pour me le coltiner en V.F, chose que je ne fais pas en temps ordinaire. Je préfère mille fois renoncer à un film en V.F que de le regarder. Je garde un mince espoir qu’il sera un jour en V.O et surtout, je préserve mes oreilles ! Force est de constater que mes ouïes ont été mises à rude épreuve. L’incongruité de la V.F : Hakim ( Abdelilah Rachid) apprend le français alors qu’il s’exprime en langue française ! J’imagine qu’il s’exprimait en arabe. Salima, (Maryam Touzani) s’exprimait parfois en français et en arabe comme dans la Médina, avec Yto. On y percevait sa propre voix. Même si je reste sceptique quant elle s’exprimait en arabe, elle semblait doublée. Il faut écouter l’actrice, scénariste pour y percevoir son léger accent marocain. Quant à l’instituteur Abdellah (Amine Ennaji), c’était extrêmement désagréable : sa voix française n’avait strictement rien à voir avec sa voix d’origine quand il parlait berbère. Difficile de faire abstraction quand j’ai su que le film communiquait en quatre langues. Tout ça contribue à me sortir du récit et endommage ma concentration. Et pourtant, il y avait matière à s’accrocher avec les thèmes traités : l’homosexualité, la grossesse hors mariage (déjà bien traité dans « Sofia »… en VO !), le droit de disposer de son corps, vivre sa judéité ou être juif dans la société marocaine qui se dit modérée. Comment peut-on se réclamer modéré quand le Maroc repose ses valeurs morales et civiques sur la religion ?! Je le répèterai sans cesse comme ma signature « A voir en V.O » en fin de chronique, quand la religion s’emmêle ce n’est que souffrance. Je suis intolérant face à toute intolérance. En marge de ces thèmes, une révolte menée par la jeunesse marocaine qui manifeste sa colère contre un chômage important qui les touche, contre une société qui ne leur laisse entrevoir aucun avenir. Une contestation qui sert de toile de fond à un film choral qui malheureusement ne prend pas, parce que les personnages qui me sont donné à voir manquent de corps. Chaque personnage est une porte entrouverte. Par exemple, au lieu de brasser d’autres personnages satellites, Salima, l’instituteur et Hakim, le fan de Freddy Mercury, auraient mérité d’être plus traités. J’aurais aimé que l’on s’attarde sur Salima et ses réponses à l’intolérance religieuse, son refus de céder un centimètre de sa liberté individuelle en tant que femme, résister à toutes les agressivités extérieures quand on est une femme qui refuse le conservatisme religieux ; j’aurais aimé que l’on s’attarde sur l’instituteur et sa frustration de ne plus enseigner le berbère, sur son nouveau départ à Casablanca, sur son malaise à admettre que la langue arabe n’était pas seulement la langue officielle du pays mais la langue des musulmans ; j’aurais aimé que l’on s’attarde sur Hakim et sa difficulté à vivre son homosexualité dans cette société marocaine. Pour en revenir à la langue, ce film choral donne sans doute une signification à la langue : comme plus haut, une langue arabe commune au pays, balayant le berbère, une langue du passé synonyme d’occupation ; une langue connotée religieuse ; démarche pompeuse car l’Inde musulmane parle indien, l’Indonésie profondément musulmane, parle indonésien, l’Iran profondément musulman parle persan, la Turquie profondément musulmane parle le turc. Une langue anglaise pour définir le divertissement comme ces clips à la télé à l’heure de la prière, comme Casablanca de Michael Curtiz et langue française pour son côté bourgeois. Sans compter l'hébreu. Le film "Casablanca" n'est pas un artifice, il est aussi le symbole de la résistance, de toutes les résistances. Langues qui traduisent tantôt le conservatisme religieux et le monde progressiste. Tout ceci, je ne l’ai pas perçu en version française. Et je veux bien croire que grand nombre qui ont apprécié « Razzia » en V.F en ont perçu toutes les nuances. Question d’habitude. En conclusion, la version française n’est pas seule fautive, « Razzia » n’a pas maîtrisé son côté choral et la copie me paraît malheureusement brouillonne. Mais « Razzia » porte un message essentiel partout dans le monde, même en France comme je l’ai entendu par la voix de son réalisateur ; des femmes, des jeunes filles sont venues apporter leurs témoignages dans les avant-premières pour lui dire « Votre combat est aussi notre combat ; ici aussi en banlieue, à Paris, dans les quartiers communautaristes dans lesquels on vit, on ne peut plus s’habiller comme on en a envie » ; « Elles se sont approprié le film » conclut Nabil Ayouch. Quant à Maryam Touzani, elle ne pensait pas qu’en France on tiendrait de tels propos ; elle a réalisé que son combat était lié aussi à celui de toutes les femmes qui refusent tout conservatisme religieux même dans des Etats laïcs ! Voilà pourquoi « Razzia » même vu dans une abominable V.F est un film essentiel. Voilà pourquoi je lui rajoute une étoile.
    David E
    David E

    15 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2019
    Le plus intéressant des 3 films de Nabil Ayouch que j'ai pu voir. Des facettes qui seront toujours trop vraies pour ceux qui les vivent. Il reste assez difficile d'avoir le recul nécessaire depuis chez soi.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    231 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Un portrait du Maroc à travers cinq personnages, cinq portraits différents pour montrer un Maroc moderne. "Razzia" ne manque pas d'intensité dramatique dans le récit, avec en toile de fond une révolte qui gronde et qui atteint un climax à la fin du film, clin d'œil au printemps arabe qui n'a pas eu lieu au Maroc. Le film brasse nombre de sujets essentiels, comme la famille, le jeunesse, l'éducation, la place de la religion dans ce pays, la place de la femme aussi. Et j'en passe. Un cliché à un instant T de ce pays paradoxal, tiraillé entre le poids de la religion et la modernité.
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    Si "Much Loved" m'avait laissé sur ma faim, "Razzia" en revanche se déguste avec bonheur tant la réalisation, la photo et la distribution impeccable jusqu'aux petits rôles est parfaite. Ce film choral illustre parfaitement la société marocaine dans son évolution et ses contradictions à travers le prisme de cinq portraits émouvants, qui sur deux époques se battent tous pour vivre la vie qu'ils ont choisie. Un coup de coeur pour le dernier opus de ce réalisateur majeur marocain qui m'avait enthousiasmé avec l'excellent et poignant "Ali Zaoua, prince de la rue" en 2001.
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2019
    Razzia est un film réussi sur le Maroc contemporain en suivant cinq personnages emblématiques qui essayent tant bien que mal de garder leur liberté et leur conviction ( une belle femme libre et sensuelle, un restaurateur juif athée et aisée, un musicien fan de Freddy Mercury et une ado issue d'un milieu très favorisée en pleine crise identitaire ).le cinquième qui sert de fil conducteur est un instit qui dans les années 80 a quitté son école dans l'Atlas après l'instauration de l'arabe comme langue officielle a la place du berbère ( qui a permis une islamisation plus radicale de la société marocaine alors modérée )
    .Au niveau sociétal la fracture entre riches et une jeunesse au chômage est bien montree . Le bémol c'est que ces différentes histoires ne s' emboîtent pas toujours très bien et le seule scène ou se retrouve plusieurs personnages est une fête huppée qui dégénère. Malgré de nombreux moments de grâce il subsiste également quelques longueurs.
    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Le visage du Maroc à travers différents portraits d'hommes et de femmes à différentes époques.
    Une belle photo et une belle lumière.
    Un cinéaste engagé qui se bat pour la liberté
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2018
    La jeunesse marocaine, à l'image de la société toute entière, va extrêmement mal pour de multiples raisons. Tel est le propos de ce film qui multiplie les histoires et les personnages, au point d'en diluer son message de manière un peu dommageable. Si plusieurs séquences sont très belles, certaines ruptures de rythme rendent ce long-métrage pourtant courageux parfois un brin ennuyeux. Moins réussi que le puissant Muched loved, mais peut-être tout aussi nécessaire dans sa description sans tabou du Maroc et de la ville de Casablanca. La musique est magnifique.
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