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    Certaines Femmes
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    65 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 472 abonnés 3 934 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2017
    De la réalisatrice, je n’avais vu que Night Moves, un thriller écolo qui ne m’avait pas spécialement emballé. Pas vraiment attiré par celui-ci du coup mais le bouche-à-oreille était très bon et le casting était alléchant. Je ne le regrette donc pas, j’ai trouvé le film formidable. Kelly Reichardt ne s’encombre pas de fioritures ni d’effets. Son film est d’une belle et grande simplicité. Un regard tendre, sans concession et sans jugement sur ces quatre femmes habitant la même région. Trois histoires pour quatre beaux portraits féminins. Toutes sont attachantes et émouvantes mais Jamie, qui s’occupent de chevaux, est celle qui m’aura le plus serré le coeur. A part deux des protagonistes, elles ne font que se croiser. Pas de grands discours, pas de grands dialogues, mais des...
    Laurent C.
    Laurent C.

    234 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2017
    Ces quatre femmes dont la réalisatrice réalise le portrait, sont semblables à ces magnifiques montagnes du Montana qui hantent le fond de l'écran d'un bout à l'autre de cette œuvre "Certaines Femmes". Ce sont des femmes dures, intelligentes, au cœur noble, et qui luttent pour leur dignité avec la solidité de la pierre sur le visage et la douceur des pâturages dans les yeux. On pourrait penser à la succession de quatre récits, en vérité il s'agit d'une sorte de déclinaison poétique et sobre de la féminité, dans toute sa luminosité, sans que jamais la réalisatrice ne cède à l'outrance féministe ou à l'hystérie. Elle regarde avec tendresse cette professeure de droit maladroite et indécise, cette éleveuse de chevaux sensible et solitaire, cette avocate engagée et tourmentée, et cette mère de famille déterminée et sensible. Les destins se croisent parfois mais n'aboutissent vraiment à un destin partagé clair. Car elles demeurent des femmes ancrées dans leurs doutes et leur effort à faire mieux que les hommes si elles veulent trouver une place. Il n'y a jamais d'énervement. Juste de la détermination, de la douceur et de la beauté. Car la photographie, faiblement assombrie, est tout juste semblable aux paysages que la réalisatrice dépeint : belle, à la puissance évocatrice indiscutable. Le spectateur ne ratera pas la prestation tout en nuance de Laura Dern. On est très loin de la folie destructrice de "Sailor et Lula", au contraire, elle incarne une avocate intelligente, rationnelle, et d'une implacable bravoure. "Certaines femmes" porte bien son nom : le récit de quatre apparitions féminines, aussi profondes et passagères que des étoiles filantes.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    98 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2017
    Kelly Reichardt passe de l’Oregon au Montana et adapte trois nouvelles de Maile Meloy pour son nouveau film, Certaines femmes. Quatre héroïnes ordinaires face à la solitude dans un film d’une beauté renversante.

    LA SUITE :
    Fanatoile
    Fanatoile

    15 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2017
    Bonne chronique sur des séquences de la vie de quatre femmes tout à fait différentes tant par leur âge, leur métier, leur entourage, ma préférence allant sans conteste à Jamie qui partage ses jours avec ses chevaux, son chien et sa quête de rencontres.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    59 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2017
    Avec Certaines femmes, Kelly Reichardt ne parvient pas à transcender le portrait de femmes et signe une œuvre contemplative et froide qui malgré ses élans poétiques, ne nous confronte qu’à l’ennui.

    Synopsis : Quatre femmes font face aux circonstances et aux challenges de leurs vies respectives dans une petite ville du Montana, chacune s’efforçant à sa façon de s’accomplir.

    La tranquillité du quotidien

    Kelly Reichardt s’est, depuis quelques années déjà, imposée comme une portraitiste de talent notamment pour exprimer avec une rare délicatesse l’intime et le mal être de ses personnages. Composant un cinéma féminin régi par l’abstrait et la poésie, elle a apporté des œuvres parfois difficiles d’accès pour son spectateur mais contenant de formidables joyaux pour celui qui avait le courage de s’y laisser bercer. Pourtant avec un style pareil à aucun autre et ses thématiques auteuristes appuyées, elle commence à devenir la caricature d’un cinéma indépendant américain qu’elle avait jusque là si bien évité. Mais allant de plus en plus loin dans l’épure et l’abstraction, elle cédait à une froideur qui marquait déjà une cassure avec son spectateur lors de son précédent film, Night Moves, réflexion écolo beaucoup trop statique menée par Jesse Eisenberg et Dakota Fanning. Son dernier film, Certaines femmes, s’inscrit dans cette logique et peine à convaincre.
    peter W.
    peter W.

    38 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2017
    La réalisation est jolie mais ce scénario fait de petits bouts de vie manque de liant on passe d'une histoire à l'autre, on s'intéresse à un personnage plus qu' à un autre sans logique précise. Ca pourrait durée des heures comme ça ...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    31 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Comme l’indique son titre et son affiche, le film fait le portrait de 4 femmes vivant à Livingstone, ville de 7000 h (sur la rivière Yellowstone, dans le comté de Park) au centre du Montana : une avocate (Laura Dern, 49 ans) qui vit seule et assiste son client, un homme qui a eu un accident de travail et qui voudrait obtenir plus d’indemnités, une jeune femme qui « porte la culotte » au sein de sa famille constituée d’un père faible et d’une adolescente égoïste, une jeune indienne, palefrenier et qui rencontre, par hasard, une jeune avocate (Kristen Stewart) venue donner des cours sur les droits des élèves. Malheureusement, le film dure 110 mn : c’est long et lent comme la 1ère image du film où passe un long train de marchandises. Il ne se passe pas grand-chose dans leur terne vie, d’autant plus que cela se passe en hiver. .
    pitch22
    pitch22

    141 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2017
    Kelly Reichardt réalise le portrait de trois femmes actuelles, vivant quelque part au pied des montagnes du Montana. Ce sont trois femmes seules, autonomes, qui placent leur réussite professionnelle au premier plan. Le thème central du film est la solitude et l'auto-alimentation de ces solitudes par handicap communicatif: solitude subie par isolement accidentel (premier homme) face à une solitude d'évitement (Laura als Laura Dern, qui fronce trop), solitude assumée par fragilité affective (deuxième homme) face à une âme froidement intéressée (Gina als Michelle Williams), solitude refusée mais empêchée par timidité (Jamie als Lily Gladstone) face à une solitude préservée par abnégation professionnelle (dernière femme, Beth als Kristen Stewart). Ces trois portraits correspondent à trois temps, dont le dernier, plus développé, introduit un lien de cohérence et un désir lesbien avorté. CERTAIN WOMEN expose l'incapacité à entrer en relation avec l'expression authentique de sentiments humains, ceux de l'âme et surtout du cœur. Le cadre de ces grands espaces ouverts aux horizons glacés sied tout à fait à cet état d'esprit. La réalisatrice nous offre une image stable et des scènes qui prennent leur temps; rien de pressé, au risque d'un réel effet soporifique. Le travail sur l'atmosphère et les couleurs, remarquable, exprime le dialogue raté entre la glaciation mentale et l'espoir illusoire d'une chaleur humaine. On dirait que chaque femme se blinde face à l'autre, jusqu’à la métaphore du mur; on réalise à quel point leur situation d'êtres solitaires est entretenue par des principes d'efficacité professionnelle, qui se révèlent aliénants. Le caractère tout intériorisé de l'histoire engendre paradoxalement un ressenti très intéressant du point de vue spectateur.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2023
    Après Night Moves, Kelly Reichardt nous décrit le destin de quatre femmes. Dans ce genre d’histoire, le spectateur apprécie généralement le croisement et l’interaction finale entre ces portraits qui n’ont pas vraiment de liens entre eux. Malheureusement, ces femmes ne se croiseront que furtivement l’espace de deux secondes. Mais le casting attire. Laura Dern joue une avocate harcelée par son client victime d’un accident de travail. Michelle Williams est une femme mariée qui souhaite obtenir, sans forcer, les blocs de grès rare de son voisin. Kristen Stewart, quant à elle, fait huit heures de route par jour pour donner des cours de droit. Enfin, Lily Gladstone s’improvise étudiante après être tombée sous le charme de Kristen. Malgré de beaux moments d’émotions, Certaines Femmes est un long-métrage qui laisse sceptique. Nous sommes déconcertés par cette trame au rythme très lent.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    dominique P.
    dominique P.

    780 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Il s'agit d'un film dramatique montrant 4 femmes vivant dans l'état du Montana aux USA.
    On voit un moment de leurs vies à chacune.
    Tout l'intérêt de ce film est la psychologie humaine.
    C'est lent mais très intéressant et très beau.
    De ces 3 histoires, je n'ai pas bien aimé la première, j'ai bien aimé la deuxième et j'ai adoré la troisième.
    Pour ceux qui n'apprécient pas les films psychologiques contemplatifs, mieux vaut vous abstenir de le voir pour ensuite venir rouspéter que vous n'avez pas aimé, merci.
    alcast
    alcast

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Quelqu'un avait dit un bon film c'est d'abord une bonne histoire ensuite une bonne histoire et pour finir une bonne histoire... rassurez vous rien de tout cela n'est présent dans ce pensum où même l’esthétique tant vantée par certains critiques est absente. J'ai dormi un peu et je me suis beaucoup ennuyé mais j'aurai pu me méfier si j'avais vu les 5 étoiles de télérama...Aucune des vies filmées ne mériterait le moindre documentaire alors de quoi en faire un film... A moins que cela ne soit qu'une énorme blague
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    102 abonnés 2 168 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Parfum de Femmes. Autant le dire de suite, certaines femmes n'intéressera que certains spectateurs, c'est une certitude. Un certain regard sur le Montana, terre d'accueil et passage obligé de la solitude et la monotonie de 4 femmes. Le silence et dort. Reflet sans conviction de l'inspiration d'une femme Kelly Reichardt . C'est la saison du train qui passe et de la vie qui trépasse. Ni passionnant, ni enrichissant. L'univers est un mystère, les femmes sont sur terre.
    cylon86
    cylon86

    2 227 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2017
    Kelly Reichardt n'a jamais versé dans le sensationnalisme narratif. Ses films sont d'une simplicité à tout épreuve, presque à l'opposé d'une véritable construction dramatique. Autant ''Night Moves'' reposait sur un postulat de départ classique et clair, autant ''Certaines femmes'' est dans l'errance la plus totale, se contentant de capter des moments dans la vie de quatre femmes faisant face à leurs vies respectives dans le Montana. Anti-dramatique, le récit du film frôle l'ennui alors que les séquences s'enchaînent à un rythme laconique, sans vraiment de fil rouge. On aura alors bien du mal à expliquer ce qui a pu pousser la réalisatrice vers ce film déroutant et très lent qui offre tout de même de très beaux moments. L'Amérique profonde telle qu'elle est montrée par la réalisatrice ne manque de beauté, moments infimes plus mélancoliques que joyeux et la cinéaste sait faire naître l'émotion à partir de rien, un mouvement, un regard... En cela la direction d'acteurs est exemplaire : Laura Dern se retrouve avec plaisir, Michelle Williams se montre toujours aussi lumineuse, Kristen Stewart apparaît sans fards mais la surprise vient de Lily Gladstone dans un rôle de femme réservée qui s'imagine une relation qui n'existe pas à son plus grand désarroi. Les seconds rôles masculins s'apprécient également, chacun étant une ''gueule'' de cinéma que l'on ne voit pas assez : Jared Harris, James LeGros, René Auberjonois ou encore John Getz. Si la beauté s'aperçoit donc chez Reichardt, c'est au prix d'une patience infinie, celle du spectateur qui doit tout de même endurer trois scènes un brin chiantes pour une scène vraiment réussie. Mais quand une scène est réussie, elle reste dans nos mémoires...
    Flaw 70
    Flaw 70

    252 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2017
    Kelly Reichardt s’est, depuis quelques années déjà, imposée comme une portraitiste de talent notamment pour exprimer avec une rare délicatesse l’intime et le mal être de ses personnages. Composant un cinéma féminin régi par l’abstrait et la poésie, elle a apporté des œuvres parfois difficiles d’accès pour son spectateur mais contenant de formidables joyaux pour celui qui avait le courage de s’y laisser bercer. Pourtant avec un style pareil à aucun autre et ses thématiques auteuristes appuyées, elle commence à devenir la caricature d’un cinéma indépendant américain qu’elle avait jusque là si bien évité. Mais allant de plus en plus loin dans l’épure et l’abstraction, elle cédait à une froideur qui marquait déjà une cassure avec son spectateur lors de son précédent film, Night Moves, réflexion écolo beaucoup trop statique menée par Jesse Eisenberg et Dakota Fanning. Son dernier film, Certain Women, s’inscrit dans cette logique et peine à convaincre.

    Visuellement, Reichardt n’a rien perdu de son talent. Filmant ses personnages avec une grâce désespérée, elle transcende la condition très terre-à-terre de leur quotidien pour en faire quelque chose de tourmenté et crépusculaire. La sublime abstraction qui émane des plans rappelle les plus belles heures de la peinture impressionniste. Le travail sur les cadres et leur composition est assez impressionnant surtout dans sa manière de capter le mouvement mais surtout son absence. Malgré le quotidien chargé des personnages, celui-ci semble figé dans le temps, voué à se répéter à l’infini. Il y a une vraie poésie des images qui émane de l’œuvre et même si on parvient à l’admirer, sa froideur rugueuse empêche de pleinement s’y investir. Le rythme en devient très lourd par son approche mécanique du film choral, les récits s’enchaînant laborieusement sans vraiment de liens logiques. Surtout que les films chorals ont tendance à manquer d’émotion car l’on ne passe pas assez de temps avec les personnages pour se sentir concerné par eux. Ici, c’est le cas et le choix n’apparaît pas des plus judicieux, surtout traité de manière aussi quelconque. Le film loupe le coche d’un drame profond pour n’être qu’un exercice de style qui finit par tourner en rond.

    S’intéressant à la solitude inhérente au genre humain, la cinéaste se focalise sur le destin de trois femmes isolées au sein de leurs propres vies. Dans le premier segment on voit une femme qui peine à exister en dehors de son travail, un travail où elle a du mal à s’épanouir en raison de sa condition de femme. Dans le second, c’est une femme qui ne trouve plus sa place au sein de sa famille et qui se berce dans l’illusion de construire un foyer tandis que dans le dernier tiers, on suit une femme isolée des gens, en quête désespérée d’un contact humain. Les deux premières histoires, surtout la seconde, peinent vraiment à accrocher le spectateur par leur aspect presque dérisoire. Dans la première partie, c’est le personnage secondaire qui se révèle plus intéressant que le personnage que l’on est censé suivre, à tel point qu’il semble totalement déconnecté du récit. Le problème du segment autour du personnage de Michelle Williams, le deuxième, c’est qu’il se révèle relativement attendu. Son économie des mots est admirable mais la moralité et la substance du propos sont connues avant même que l’histoire ne se lance, enlevant tout intérêt. Il n’y a que le dernier acte qui parvient à exister car c’est le seul qui arrive à se lover dans le forme abstractive de Reichardt. Elle magnifie cet amour qui n’ose s’exprimer et c’est là qu’elle dépeint vraiment le vertige terrifiant de la solitude. Le casting fait de son mieux pour nous maintenir éveillé et il faut reconnaître qu’il fait du bon boulot. Laura Dern, Michelle Williams et Lily Gladstone rivalisent de justesse pour nous faire nous attacher à leur personnage et parviennent toujours à apporter un semblant d’âme à ceux-ci. Ce qui n’était d’ailleurs pas forcément perceptible à l’écrit. Les trois sont soutenues par des seconds rôles forts, dont on retiendra l’excellent Jared Harris, brillant de naïveté et de pathétisme, et Kirsten Stewart au charisme toujours aussi éblouissant.

    Certain Women apparaît comme la confirmation que Kelly Reichardt se répète malgré son talent plus qu’évident. Le film est somptueux par sa réalisation et solide grâce à la justesse de son casting. Mais en dehors de ça, on se heurte à une œuvre bien trop froide et mécanique pour que l’on puisse s’y investir. Seule la dernière histoire du récit parviendra à éveiller l’émotion du spectateur qui regardait jusque là ces quotidiens statiques, d’un ennui poli. Beaucoup trop lent et probablement beaucoup trop long aussi, le propos de Certain Women ne survit que rarement à sa forme abstraite qui évapore sa substance, à savoir l’émotion humaine dans sa forme la plus brute. Reste un exercice de style tout juste moyen qui est certes joli mais qui sonne creux et tourne en rond.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    44 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Vu et avis le 20170216
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    Peu convenir à certains. Ne m'a pas intéressé.
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    Je l'ai vu avec question/réponse avec la réalisatrice. Malgré ses explications, je ne vois toujours pas vraiment l'intérêt de son film. Elle a dit qu'elle souhaitait que son film s'élargisse : Qu'au début il soit serré sur les 4 femmes, sur les gens, et que plus le film avance, plus il s'élargisse, plus il prenne de l'espace. Je vois à peu près à quoi cela correspond dans le film, je comprend l'idée. C'est l'intérêt de la chose qui me passe à côté.
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    Dans la salle, quelqu'un a levé l'idée que le film montrait que lorsqu'on n'avait rien à donner, il restait le temps, qu'il était toujours possible de donner du temps à autrui et que c'est un cadeau appréciable.L'idée m'a bien plu^, je la vois dans le film, mais pour moi le film n'est pas cohérent autour de cette idée.
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    D'une façon générale, le film parle de 4 femmes à travers 3 histoires. Lors de la rencontre avec la réalisatrice, lors des interventions des autres spectateurs, l'histoire de la femme chef d'entreprise -Michelle Williams- a tout le temps été isolée. Si encore entre les deux autres on peut trouver des points communs, des raccords, c'est bien plus difficile avec cette histoires là. Les deux autres sont bien plus dans l'humain, la vie en société. Cette histoire là a à la rigueur trait à la famille.
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    Pour ce que j'ai pensé du film : film assez agréable mais lent et mou.Peut-être même désabusé. Même le professeur qui commence à peine sa carrière est déjà désabusé en se disant qu'elle a probablement eu tord d'accepter cet emploi. Que bien qu'elle ait crains pire (jeune, vendeuse semblait sa meilleure opportunité), elle n'est quand même pas satisfaite.
    désabusé, pour moi c'est peut être le point commun entre ces femmes. Mais on peut aussi dire que la rancher est désœuvrée, l'avocate dépersonnalisée (elle ne semble pas avoir de but dans la vie, ni d'envie, ni d'estime pour elle-même, ni ... Une absence de personnalité, elle vit à travers les autres et se laisse porter par eux, fait ce qu'on lui demande de faire). La chef d'entreprise enfin, dépitée (sa fille avec qui elle a du mal, son mari qui n'est pas comme elle espère). Finalement cette absence d'égo, d'envie, ce refus de choisir est probablement le sujet du film. Du coup, le film est passablement pessimiste.
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    Je susi quand même convaincu qu'il peut parler à certains, plaire à ceux qui ont envie de calme et de broyer du noir. Ca peut faire beaucoup de bien parfois un peu de pessimisme, d'auto apitoiement etc.
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