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    Moi, Olga
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    3,0
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    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    J'ai été impressionné par la qualité de réalisation de ce premier long métrage. Un seul mot : maîtrise.Olga est une prügelknabe (souffre-douleur) qualifiée, personne ne l'épargne. Le scénario nous en dévoilent toutes les facettes. Les réalisateurs se sont basés sur le livre de Roman Cilek, factuel et détaillé. Olga est incarnée par une comédienne prodigieuse, belle ou laide et qui change son registre après le procès. Avant, la caméra la filme de l'intérieur et tend le récit progressivement. L'image N&B est sublime, essentiellement grâce au travail sur la lumière léché, mais naturel. La palette des dégradés de gris est large. L'acte final qui clos le filme est superbement mis en scène dans les tout derniers plans.
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Une jeune femme en lutte contre une société qui ne l'est pas contre elle. L'impression est très curieuse, ou plutôt boudeuse, comme l'actrice qui interprète Olga. Impossible, au vu du film, de trancher entre une schizophrénie (qui ne se traduit pas en terme cinématographique, là, c'est le calme plat) et un acte politique. Pour autant, une certaine tension parcoure le film, entre actes homosexuels parfaitement assumés mais avec une gaucherie touchante et scènes familiales empreintes de tradition et de mœurs conservateurs. Pas un sourire, très peu d'engueulades où le ton monterait, pas de musique, c'est austère comme du Hanecke, ce serait chiant si il n'y avait pas l'actrice ni
    les scènes de sexe.
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2016
    Rebelle, asociale, suicidaire et paria car homosexuelle : la vie d'Olga Hepnarova est un calvaire dans la Tchécoslovaquie des années 70 et ne peut que se terminer tragiquement. Dans leur premier film, Moi, Olga, qui lui est consacré, Petr Kazda et Tomas Weinreb choisissent de ne pas moraliser et de laisser le doute sur leurs intentions. Olga est-elle victime d'une société qui n'accepte pas ceux qui s'écartent de la norme ou une psychopathe criminelle, monstre sans remords ? Le noir et blanc très stylisé du film crée une atmosphère glaciale dans la grisaille d'un pays encore derrière le rideau de fer. Quelques bribes d'humanité surnagent vite réprimées. On respecte les partis pris des auteurs mais il n'est pas interdit de rester de marbre devant cette reconstitution volontiers elliptique. Quitte à chercher soi-même, par d'autres niais, qui était véritablement Olga Hepnarova.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    Encore aujourd'hui en République Tchèque, l'histoire de Olga Hepnarová touche de nombreuses personnes. Il faut dire qu'elle a fait couler beaucoup d'encre et de sang : en 1973, Olga, homosexuelle solitaire âgée de 22 ans, dirige son camion sur un groupe de piétons, blessant mortellement huit d'entre eux. A son procès, elle n'exprimera aucun regret et réclamera la peine de mort pour finir pendue, faisant d'elle la dernière personne de son pays à avoir été exécutée ainsi. Pour mieux cerner cette femme solitaire et rejetée par la société qui déclara ''avoir choisi de se venger de ses ennemis car cela est trop facile de quitter ce monde comme une suicidée anonyme'', les réalisateurs Tomás Weinreb et Petr Kazda n'ont pas choisi la facilité et ont décidé de ne pas le juger. Il en résulte un film profondément austère que Robert Bresson n'aurait certainement pas renié. "Moi, Olga" enchaîne les scènes de manière abrupte, sans prendre la peine de prendre le spectateur par la main. Passé un début déroutant, le film trouve sa vitesse de croisière et installe une atmosphère pesante : noir et blanc, plans fixes à la composition extrêmement travaillée, jeu d'acteur minimaliste... Les réalisateurs enferment peu à peu Olga dans une société oppressante à travers la mise en scène et son rapport aux autres. C'est une femme qui cherche volontiers la solitude, qui ne cesse de rejeter les autres (en particulier sa famille) mais qui se fait alors rejeter par les autres qu'elle cherche pourtant à communiquer avec les femmes qui lui plaisent. Homosexuelle assumant pleinement sa sexualité quand il le faut, Olga n'en est pas moins timide et maladroite. Prenant le parti de ne pas juger ce personnage infiniment complexe dont on ne parviendra jamais à saisir toutes les nuances, les réalisateurs mettent de côté l'empathie au profit d'un souci de réalisme psychologique sans pour autant oublier de styliser leur mise en scène (les scènes de sexe ou la scène de meurtre au camion, glaçante). Malgré tout, "Moi, Olga" est une œuvre hermétique qui ne parviendra jamais vraiment à transporter son spectateur. Volontairement austère et difficile d'accès (à l'image d'Olga), le film est fascinant à défaut d'être transcendant et amène un souci de vérité parfois trop rare dans le cinéma d'aujourd'hui. Évitant les pièges de l'histoire qu'il conte, "Moi, Olga" est surtout la découverte d'une actrice, Michalina Olszanska. Avec ses faux airs de Natalie Portman, son visage à la fois ferme et innocent, Olszanska traîne son mal de vivre et sa sensualité un peu garçonne dans un rôle difficile, rendant Olga encore plus trouble et inaccessible...
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2016
    "moi olga" tiré d'une histoire authentique sur une jeune tchèque rejette du système dans les années 1970 à cause de son homosexualité est un film décevant. En effet l'idée de départ me paraissait intéressante mais au final le scénariste laisse quasi sans cesse le spectateur en distance laissant un sentiment de froideur et rigidité.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2016
    Un film, qui suit une jeune femme mal dans sa peau. Son homosexualité se précise peu à peu, mais son désespoir domine le tableau. Olga dit son désir de mourir, mais il n'est pas pris au sérieux, notamment par sa mère, si peu tendre. Olga se sent malmenée, elle va déployer sa destructivité au dehors pour faire enfin entendre sa douleur de vivre. Du père manque à l'appel. Serait-ce une piste possible pour résoudre son malêtre ? Olga a connu un épisode psychiatrique, mais elle n'a pas été entendue. Elle ira jusqu'à affirmer que son acte meurtrier vise à ce qu'il n'y ait plus d'autres comme elle, malmenée, maltraitée et jamais protégée. Ses cris de détresse ou de colère, lorsqu'ils surviennent, donnent à entendre la petite fille meurtrie, sa détresse est proche de celle du nourrisson.
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