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    Fantastic birthday
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Fantastic birthday" et de son tournage !

    Genèse du projet

    La réalisatrice Rosemary Myers, le scénographe Jonathon Oxlade et le scénariste Matthew Whittet viennent tous les trois du monde du théâtre et ont monté de nombreuses pièces centrées l’adolescence. La première précise :

    "Nous adorons aussi les contes de fées, notamment «La Belle au Bois Dormant» ! En développant ce travail sur cette période de la vie, nous avons créé un certain style, une voix théâtrale qui nous représente tous les trois. Nous avons été approchés par une association assez incroyable, The Hive (La Ruche), qui offrait à des artistes venus d’univers variés l’opportunité de travailler dans un atelier de cinéma. «Nous aimerions montrer au cinéma cette univers que vous avez créé au théâtre». Nous avons répondu que nous mettions en place la pièce d’abord, mais que nous ferions le film dans la foulée."

    Succès surprise

    Fantastic birthday a rencontré un franc succès à travers le monde en festivals. Rosemary Myers, en compagnie de son équipe, a tout d'abord présenté le film au sein d'un festival d'Adelaïde (une ville au sud de l'Australie) puis ensuite à Berlin. La réalisatrice se souvient : "L’histoire résonne réellement avec le public, ça a été incroyable d’observer sa réception dans différents cinémas, à travers le monde, de voir notamment que les adolescents s’y reconnaissaient vraiment."

    Travailler avec des adolescents

    Même si Rosemary Myers et Matthew Whittet avaient par le passé monté quelques pièces avec des adolescents, ils n'avaient jamais travaillé avec autant d'entre eux que sur Fantastic birthday. La cinéaste et le scénariste ont par ailleurs dû composer avec plusieurs contraintes administratives comme par exemple la limite horaire journalière et le fait que ces jeunes soient tous scolarisés.

    Trouver les perles rares

    Dans le but de trouver les deux comédiens incarnant les deux héros, Rosemary Myers et son équipe se sont lancés dans un vaste casting. Une fois qu'ils sont parvenus à trouver les deux perles rares, à savoir Bethany Whitmore et Harrison Feldman, la réalisatrice a passé quelques jours avec eux avant le tournage pour lire le scénario et discuter de divers sujets.

    Le format utilisé

    Rosemary Myers a fait le choix de filmer Fantastic birthday en ratio image 1:33, un format beaucoup utilisé pendant les années 1970. "Au début du film, il y a notamment cette scène de tai-chi à l’école qui est incroyable. Cela nous a d’ailleurs beaucoup fait rire d’inclure tout ces fonds. Quand nous avons terminé la première version du scénario, nos investisseurs nous ont dit : "Nous connaissons le côté décalé de votre travail, mais nous ne le retrouvons pas vraiment ici sur le papier". Nous avons répondu qu’après avoir écrit, nous prenions le scénario en salle de répétition et nous y ajoutions ce décalage en le jouant." 

    Par ailleurs, la cinéaste et son équipe ont regardé beaucoup de photographies des années 1970 pour choisir la palette colorimétrique du film.

    Une trilogie ?

    A l'origine, Rosemary Myers et Matthew Whittet avaient imaginé Fantastic birthday comme le troisième volet d’une trilogie consacrée à l’adolescence. "Les deux premiers portaient plutôt sur des personnages masculins, c‘est pourquoi nous nous sommes concentrés sur un point de vue féminin ici, avec beaucoup de choses à raconter sur l’éveil sexuel et l’érotisme féminin de cette époque", se rappelle la cinéaste.

    Le choix des années 1970

    L'histoire du film possède un côté intemporel mais Rosemary Myers a tout de même choisi de l'ancrer dans les années 1970. La réalisatrice justifie ce choix par la fait que cette décennie est une époque de grande libération de la femme en Australie. Elle développe :

    "C’est l’époque à laquelle je suis née, mais j’ai fait en sorte qu’elle puisse être comprise par les jeunes d’aujourd’hui, et je pense que c’est justement ce qui rend cette expérience universelle et cette époque si particulière, on ne se laisse pas distraire par la profusion contemporaine. Au début du développement, et vu les coûts, notre producteur nous a dit : "On va peut-être devoir abandonner les années 70". Nous ne voulions pas laisser tomber, les relations et rapports entre personnages ne seraient pas du tout les mêmes dans un film se déroulant aujourd’hui. Les réseaux sociaux n’existaient pas, et il y avait sans aucun doute beaucoup plus d’innocence. Le monde de Genevieve s’ouvre à peine au son de la pop européenne et en Australie, c’était quelque chose de réellement nouveau. De nos jours, n’importe qui a le monde au bout des doigts."

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