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    Mishima
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    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2012
    Avant celui de Wakamatsu (à Cannes cette année) je me suis plongé dans le biopic que Paul Schrader consacrait à Mishima en 1985. Produit par Coppola mais aussi par George Lucas se qui es plus étonnant quant on connaît l’aspect sulfureux de la vie de l’écrivain. « Mishima » n’est pas un biopic à proprement parlé, même si la vie de l’auteur sert de fil conducteur au récit, le film est construit en chapitres, chacun de ces chapitres illustrant une œuvre du romancier, mettant ainsi en avant ses obsessions et ses contradictions. Poète, homosexuel, libertaire et conservateur, obsédé par la pureté et la beauté, fétichiste de l’uniforme, adorateur de l’empereur… dire que le personnage est complexe tient de l’euphémisme. Schrader réussis dans l’ensemble a restituer toute cette complexité, plutôt de belle manière.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 643 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2020
    Paul Schrader rend ici un bel hommage à l'écrivain nippon Yukio Mishima à travers ce biopic original et magnifique. Les deux principaux points forts de ce long métrage sont indubitablement la géniale mise en scène et la structure narrative. Celle-ci se divise en trois lignes directrices: une première qui relate la dernière journée de l'écrivain, une autre raconte les grandes étapes de sa vie et enfin la troisième expose et met à l'image quelques uns de ses romans. Ces trois histoires sont elles-mêmes réparties en quatre chapitres. Malgré cette trame décomposée, l'intrigue reste facile à suivre. La réalisation de Schrader subjugue en plus l'histoire de cet écrivain pourtant déjà passionnante à la base en la rendant originale, atypique et techniquement irréprochable. Le seul bémol que je soulèverai viendrai de l'absence d'émotions et un rendu souvent plus froid qu'il n'aurait dû l'être. Si l'on passe pas loin du chef d'oeuvre, cette biographie cinématographique demeurera dans les mémoires.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    La vie familiale de Paul Schrader est intimement liée au Japon, il n’est donc guère étonnant qu’il ait réalisé un film sur un des écrivains modernes les plus célèbres de ce pays (sinon le plus connu à l’étranger). « Mishima » est beaucoup plus ambitieux qu’un banal biopic, il s’agit de l’évocation de tout un imaginaire artistique, dont la biographie de l’écrivain n’est qu’un élément, puisque que celui-ci avait conçu son existence même comme un élément de son œuvre. Le mélange de la fiction et du documentaire n’a donc rien de gratuit, ni de facile ou de conventionnel, c’est une construction élaborée et cohérente qui fait du film de Paul Schrader un modèle d’évocation cinématographique littéraire, admirable même si on ne connaît pas grand chose de l’écrivain.
    totoro35
    totoro35

    86 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2012
    Immense scénariste mais cinéaste inégal, passionné par la culture japonaise, Paul Schrader s'attarde ici sur la vie de l'écrivain Yukio Mishima à travers son oeuvre et des moments cruciaux de son existence afin de mieux saisir sa personnalité complexe tout autant que brillante, en même temps que l'évolution de tout un pays. Baroque, grandiose, parfois froide et absconse, portée par une interprétation remarquable et par la musique electrisante de Phillip Glass, "Mishima" est une oeuvre conceptuelle à nulle autre pareille, plastiquement phénoménale, déclaration d'amour d'un metteur en scène en état de grâce envers un artiste insaisissable.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2012
    Mishima, ce film impressionnant de Paul Schrader, a été produit par Francis Ford Coppola. Il a en effet tout ce que le réalisateur du Parrain aime : drame shakespearien il exploite la forte dualité dans le personnage de l'écrivain-soldat, une dimension tragique éblouissante : de nombreux aspects que l'on retrouve aussi dans Kagemusha de Kurosawa, lui aussi produit par Coppola. Mais le héros du film est surtout Paul Schrader. On reconnaît la mise en scène d'un scénariste comme dans Johnny s'en va-t-en guerre de Dalton Trumbo (avec la même opposition des scènes couleurs/noir et blanc) : importance massive exclusive sur le traitement de l'action plus que sur l'action elle-même, c'est pourquoi le film peut paraître trainer en longueur, alors qu'il s'agit d'aborder chacun des aspects du personnage avant l'issue, avant la mort inévitable. Mishima veut concilier art et pratique, art et action : bègue au début de sa vie, il va essayer la poésie au-delà des mots : narcissisme, culte du corps qui le conduit plus ou moins à développer son homosexualité, et aussi narcissisme morbide. Homme d'action privé d'action, Mishima est un personnage tragique par essence. De magnifiques tableaux surréalistes illustrent l'esprit de Mishima : le pavillon d'or qui s'embrase au milieu d'une forêt d'arbres en plastiques, le serment dans le temple au grand air, tous ces tableaux magnifiés par la musique vibrante de Philip Glass.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 décembre 2010
    Pour honorer comme il se doit cette fête féérique qu'est Noël, Bouzi Bouzouf va critiquer un film en étroit rapport avec ce moment convivial peuplé de beaux sapins clignotants, de rennes dirigées dans le ciel par notre aimable bonhomme joufflu et de gros cadeaux qui ne demandent qu'à être ouverts par des enfants souriants ; ce film s'appelle « Mishima » et il parle d'un écrivain japonais qui aime les beaux mâles au corps d'apollon et imagine des histoires dans lesquelles le thème de la souffrance physique occupe souvent une place importante (le film met en scène l'une d'elles, où un jeune homme prend grave son pied à se faire torturer par une quadragénaire) ; cet écrivain, qui renvoie la droite et la gauche dos à dos mais qui a quand même une attitude et une vision des choses proches des thèses de l'extrême-droite, est un gros nostalgique du Japon impérial et du bushido ; d'ailleurs, jugeant son pays frappé de plein fouet par un état de déliquescence morale et un laisser-aller général, il se plantera un wakizashi dans le bide (on appelle ce rituel le « seppuku » et non pas « hara-kiri », contrairement à ce que l'on croit) après avoir essayé une ultime fois de réveiller les consciences. Précisons que cet homme de lettres, ainsi que les faits et événements que Bouzi vient de rapporter, furent on ne peut plus réels (le gars s'appelle Yukio Mishima, d'où le titre). Ce biopic de Paul Schrader (le dernier film que Bouzi a vu de ce grand homme est « Auto Focus », qui, en racontant la vie de l'acteur Bob Crane, héros de la série « Papa Schultz », décrivait puissamment l'état de dépendance sexuelle (le nom officiel de ce trouble est désormais « hypersexualité », selon Wikipédia)), ce biopic de Mishima par Schrader, donc, est une magnifique construction intellectuelle qui se révèle aussi très belle sur le plan plastique. Espérons que la sortie récente du film en DVD (merci Wild Side, une fois de plus) permettra à ce chef d'oeuvre méconnu d'avoir tout l'intérêt qu'il mérite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2011
    J'avais toutes les raisons de vouloir voir ce film, il est consacré a Yukio Mishima un de mes écrivains préférés, et on l'a toujours présenté comme une œuvre profondément atypique, une expérience a la fois esthétique et narrative. Et je n'ai pas été déçu pourtant le biopic et le genre le plus académiques qui soit et il est très rare d'y trouver des chef d'œuvres (en fait j'en compte deux pour l'instant Ed Wood de Burton et ce film), mais Shrader plutôt que de retracer de façon linéaire la vie de Mishima s'est attaché a décrire sa dernière journée ou après avoir tenté de soulever les forces d'auto-défense du Japon pour rétablir le pouvoir impérial, il s'est suicidé selon le rituel des samouraï, et en parallèle de récit Shrader introduit des flashback en noir et blanc et des extraits de certains de ses romans les plus célèbre (Le pavillon d'or, La maison de Kyoko et Les chevaux échappés) qui sont traité avec des couleurs saturés et des décors théâtrales.
    Déjà le film apparait comme un ovni d'une profonde originalité, mais il n'aurait pu être qu'une coquille vide, un pur exercice de style. Mais Shrader maitrise parfaitement son film et s'attache a chaque plan a élucider la personnalité de Mishima ce dandy, esthète, homosexuel semblant vivre a l'occidental et qui est pourtant fasciné par les samouraï, qui se feras le défenseur du Japon traditionnel, au point de créer une armée privé charger de la défense de l'empereur et obéissant au règle du Bushido. Les passages adapté des romans de Mishima sont essentiel a la compréhension du film, ils exposent sa fascination pour la beauté, la douleur et la mort qui sont pour lui intimement lié, et apparaissent comme autant de prémonition de son suicide au point que ce dernier acte semble avoir été le but de toutes sa vie l'ultime manifestation de son art. Au final toutes la vie de Mishima apparait comme celle d'un artiste qui s'est attaché a conformer sa propre vie aux principes moraux et artistique défendus dans ses romans pour finir par la transformer elle même en une œuvre d'art. Quoique l'on pense de la vie de Mishima et de sa conclusion un tel engagement force l'admiration. A noter aussi la trés belle musique que Philippe Glass a composé pour le film
    Plume231
    Plume231

    3 459 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2012
    Un biopic conventionnel sur un des hommes les moins conventionnels de tous les temps aurait été une totale aberration. Car s'il y a un artiste qui mérite un film qui sort de l'ordinaire, c'est bien Yukio Mishima, le plus célèbre écrivain japonais, esthète, samouraï anachronique, nationaliste ayant une très forte culture occidentale, véritable champ de contradictions ambulant mais surtout un formidable comédien qui a sû jouer sa vie à la perfection et qui a trouvé son chef d'oeuvre absolu à travers sa mort. Paul Schrader a fait le choix remarquable d'aller au-delà du simple biopic pour transcrire l'âme de l'écrivain à travers la plongée dans trois de ses oeuvres écrites dans des remarquables décors stylisés à l'extrême, quelques grandes étapes de sa vie en noir et blanc et bien sûr le 25 novembre 1970 où, comme le dit la bande-annonce du film, il trouvera l'expression ultime de son art. Admirablement aidé par un Ken Ogata habité par son personnage et par une BO absolument géniale de Philip Glass, Schrader arrive à rendre une partie de la personnalité trouble de l'artiste mais surtout réussit à créer une oeuvre intense, fascinante et captivante qui chamboule autant l'âme qu'un roman de l'écrivain.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Ce film est à éviter absolument. C'est un piège. J'étais au bord du suicide à la moitié du film. Ken Ogata est d'une nullité intergalactique, l'histoire est banale et pleine d'incrédibilités, les personnages ont l'air travaillés mais on ne s'y attache pas, les scènes traînent indéfiniment devant nos yeux sans qu'on ne ressente la moindre petite chose ! Tout ça pendant 2h15 alors que le scénario pourrait très bien tenir en 1h30 ! Je ne me suis jamais autant ennuyé devant un film. Même la musique de Philip Glass qui est si géniale d'habitude, est terriblement fade ici. Il n'y a absolument rien à quoi se raccrocher pour sortir un peu de cet abyssal ennui, aucune image marquante, aucun paysage, aucun acteur fascinant. Ce film est le néant absolu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Je devrais changer de méthode quant à ma façon de voir des films, ce n'est pas nouveau, je t'en reparle souvent, mais c'est parce que, outre le manque cruel de discipline, je n'ai pas trouvé de méthode simple à laquelle me tenir.

    Hier j'ai donc expérimenté pour ma première fois, je crois, noter un conseil tout frais, se procurer une copie du film, le regarder le lendemain.
    Pas de question à se poser du genre, mais pourquoi voulais-je voir ce film ?

    Pédaler dans la Choucroute.

    TheBadBreaker, lui-même, me faisait part du plaisir qu'il avait pris en regardant Mishima de Paul Schrader en me glissant discrètement un p'tit conseil parmi mes notifications.
    Je lui enverrais bien un peu de chou aigre.

    La légende raconte que cette façon de préparer le chou viendrait de Chine.
    Si c'est pas fou ça.

    Forcement de fil en aiguille tu découvres rapidement que Kôji a lui aussi réalisé un film sur le bonhomme… Ce qui te rappelle qu'il y a encore tellement de chose à voir.
    C'est là que se pointe de nouveau ton penchant à la procrastination.

    Étonnamment Paul Schrader ne m'est pas inconnu, mais il se retrouve de plus en plus à titiller mon intérêt. Ne serait que pour son actualité liée à "son" prochain film : Dying of the light.

    Pour ma part je ne saurais que trop vous conseiller de regarder ce film accompagné de pop-corn sucrés salés et d'un whisky Nikka, bien que je trouve le mien un peu agressif en bouche, il est pas mauvais pour autant.

    The Rite of Love and Death.

    Mais, me demandes-tu, pourquoi faut-il, comme toi Ô grand Kenshin, voir ce film ?

    Premièrement, Schrader a l'air fasciné par le sujet qu'il nous expose. Bien entendu, ceci n'est pas nécessairement un gage de qualité, encore moins d'objectivité quant au personnage auquel il décide de consacrer un film, mais cela va se traduire par un immense respect culturel.
    Naturellement, et bien que ça reste une agréable surprise à mes yeux, le film est tourné en Japonais.
    J'ai toujours en tête ce préjugé des américains hyper ethno-centrés, ne s'intéressant aux autres peuples que si un gentil américain vient se joindre à eux…
    Le tout tourné en anglais s'il vous plait.

    Je n'ai pas vu beaucoup de films présentant cette particularité.

    Deuxièmement, Schrader est soigneux. Pour s'en convaincre les premières minutes du film suffisent. Mishima s'est habillé avec minutie, il sort de chez lui, traverse son jardin et la camera se fixe sur un petit garçon qui le regarde partir.
    Et nous voilà plongé dans l'enfance de Mishima.
    C'est ce genre de petits artifices de mise en scène qui m'intéressent, et Guyness nous en faisait remarquer un autre alors que nous descendions un certain film, et bien qu'il ait parfaitement raison, cela ne pesa finalement pas si lourd dans la balance.

    On pourra ainsi compter à plusieurs reprises sur une mise en scène intelligente, sur des décors franchement beaux et bien utilisés comme dans le premier chapitre et son Pavillon d'or. Ou encore avec le décor de la prison : géométrie, minimalisme : brillant.
    On en place une pour Yann G. au passage.

    Bien entendu, certains points sont effleurés, comme s'il s'agissait de comédons.
    Ce n'est pas gracieux, alors Schrader ne va pas alourdir ce que l'on peut entrevoir clairement, comme cette recherche de pureté qui se vautre dans le passéisme et un patriotisme exacerbé.

    Sans avoir jamais lu une œuvre de Mishima, je livre alors ici un jugement hâtif, simplement basé sur mon ressentit après avoir vu l'œuvre de Schrader :
    Mishima, aux travers de ses écrits, faisait vivre à ses personnages ses propres quêtes, ses secrets difficilement avouables dans une société encore rigide, et ses vœux de pureté tant intellectuelle que physique. Même s'il s'est attelé à entretenir son corps, bien entendu.

    Et que dire justement de cette quête de pureté, de mort héroïque.
    Se faire recaler pour servir dans l'armée, et regretter toute sa vie de ne pas être mort de la sorte. Mourir dans la beauté de l'âge.
    Cette idée n'est pas seulement présente chez Mishima. On la retrouve par exemple dans Saint Seiya, je t'en ai déjà parlé, mais ça me turlupine…
    Qu'est ce qu'ils ont avec ce culte de la jeunesse ?

    Bon j'men va faire des pompes, j'ai un objectif à atteindre avant fin 2014 et il me reste 2 kilos à perdre et c'est dans la poche.

    xoxo
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 novembre 2015
    Immense scénariste mais cinéaste inégal, passionné par la culture japonaise, Paul Schrader s'attarde ici sur la vie de l'écrivain Yukio Mishima à travers son oeuvre et des moments cruciaux de son existence afin de mieux saisir sa personnalité complexe tout autant que brillante, en même temps que l'évolution de tout un pays. Lent, souvent ennuyeux, soporifique, portée par une interprétation remarquable et par la musique un peu faiblarde de Phillip Glass, "Mishima" est une œuvre perplexe qui a du faire rager les plus durs des spectateurs du site (voir les critiques négatives des spectateurs contenant une quinzaine de "0 étoiles").
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2015
    Que dire ! Quand j'ai vu ce film, entre deux ronflements j'ai réalisé ce que c'était de perdre son temps. Ce film est sans âme, vide en tout point: pas de scénario, la musique : du Philip Glass. coool rien que d'écrire cette critique sur ce film médiocre je m'endore...... Ce film a contenté les masses dans un pseudo sentimentalisme...Pathétique. C'est vrai qu' il aurait ses chances d'être retransmis sur quelconque chaînes Ukrainienne entre deux pubs. en gros c'est le navet du millénaire....... A bon entendeur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Oh Mon Dieu!! J'ai passé la journée hier à lire vos commentaires sur ce film "référence" (pour certains) en matière de films japonais... Je me suis donc dit qu'il serait bien de le visionner... Et vous ne pouvez pas... mais alors pas du tout imaginer mon soulagement quand le générique de fin fait son apparition. Mais quel navet!! Quelles bêtises! Ce film est l'un des pires que j'ai bien pu regarder de toute ma vie et LE film le plus ennuyeux de tous les temps... Un acteur principal incroyablement nul... une femme hystérique et pas crédible du tout. Les autres acteurs font les bouffons pour rien. Je ne compte pas vraiment m'attarder sur ce navet ni sur les dialogues mais surtout le fait qu'il ne se passe R.I.E.N. !! Mon Dieu mais c'est quoi cette... cette chose ? On ne sent rien du tout face à cet enchaînements de séquences molles tout aussi débiles les unes que les autres... Non pour dire vrai j'ai ressenti quelque chose... Un ennui TOTAL!!! Je tire décidément un trait sur les films japonais... Après L'été de Kikujiro (qui d'ailleurs me semble ennuyant à mon âge) je n'ai trouvé aucun film japonais qui aurait pu être pire...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    C’était un film que j’hésitais à voir. Je savais qu’il existait depuis longtemps mais je n’avais jamais tenté de me le procurer. Puis j’ai fini par tomber dessus en solde, je l’ai acheté, et il a commencé à prendre la poussière sur une étagère. Yukio Mishima est un auteur tellement important pour moi que voir son œuvre par les yeux d’un autre m’apparaissait comme un odieux sacrilège.

    Je me méfiais également du fait que le film reste surtout connu pour la musique de Philip Glass. J’y voyais un mauvais présage, comme si l’œuvre en elle-même n’était pas assez bonne pour vivre sans sa BO.

    J’ai lu facilement 90% de son œuvre traduite en français (romans, nouvelles, théâtre et essais compris) et au fond j’avais peur de découvrir un autre Mishima, peur de voir que j’aurais pu mal le comprendre, mal l’interpréter. J’ai été tellement touché par la lecture de cet auteur que parler de cette crainte me parait être une confidence des plus intimes.

    Alors que dire sinon que ma peur a été balayée par l’émerveillement à la vitesse d’un coup de katana? Ce mélange de biopic et d’extraits de son œuvre romanesque fonctionne à merveille si bien que je n’arrive plus à comprendre comment on pourrait traiter autrement d’un écrivain au cinéma. Les passages biographiques, fortement inspirés de Confessions d’un Masque et du Soleil et l’Acier, sont entrecoupés de scènes du Pavillon d’or, de la Maison de Kyoko (le seul de la liste que je n’ai pas encore lu) et de Chevaux Échappés.

    La mise en scène et les décors audacieux de ces extraits soulignent à merveille les interrogations de Mishima sur la beauté et sa soif conjointe d’artifice et de pureté. Quand les caméras reviennent sur Yukio Mishima, on découvre un Ken Ogata extrêmement convaincant et à même de porter tout le poids de son personnage. Mishima a toujours su sublimer ses propres contradictions au point qu’il en devient presque impossible d’en faire une synthèse. Pourtant Paul Schrader parvient à lui rendre un hommage sublime et à unifier à l’écran ses nombreuses facettes. Une merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2015
    Des Japonais qui hurlent et qui se font masser, un écrivain autiste, une musique ne collant pas avec le sujet, pas d'action, rien d'intéressant, un jeu d'acteur complètement nul, une photographie moche, une histoire inexistante, tous les ingrédients du navet de l'année 86, voir même du siècle. Je n'écrirais rien de plus sur ce "film" c'est une "Mishimairde".
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