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    La Nuit a dévoré le monde
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 février 2018
    Plutôt sympa, un peu longuet parfois mais se laisse regarder bonnes idées parfois. Le manque de musique ou de bruitage parfois (ils sont drôlement silencieux les zombies quand même !) est dommage
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Le peu de promo autour de ce film, son affiche, et ses acteurs, me le rendaient attrayant. J'ai fini par y aller et j'ai été déçue. Le concept était pourtant alléchant : un film de zombies à Paris ! Mais Dominique Rocher n'en tire que peu (voire très peu) profit et au bout de 40 min, l'attente de quelque chose se fait sentir. Malheureusement, cette "chose" ne vient pas et le film parvient tout juste à se traîner jusqu'à sa fin, ouverte, que l'on sent presque bâclée. Denis Lavant, en zombie, est très convainquant, mais concernant les acteurs, le réalisateur joue trop avec nos sentiments, on sait que Golshifteh Farahani est dans le film, on l'attend, et son temps de jeu à l'écran ne dépasse pas 15 minutes.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2018
    Je n'en reviens toujours pas, je viens de voir un film de zombie français. Je ne pensais jamais écrire cette phrase un jour et encore moins pour dire que j'ai adoré le film en question. Pour son tout premier long-métrage, Dominique Rocher livre une oeuvre captivante et viscérale qui séduira à coup sur les amateurs de film de genre. Mis en scène avec beaucoup de simplicité et en même temps d'ingéniosité, "La nuit a dévoré le monde" est une réussite visuelle de tous les instants. Le cinéaste français utilise à merveille le décor dont il dispose et propose des plans très impressionnants et convaincants d'un Paris dévasté. On peut bien entendu y voir un écho des attentas terroristes qui se sont produits dans la capitale mais, contrairement à George Romero et sa trilogie des morts vivants, ce n'est pas la dimension politique qui intéresse Dominique Rocher mais l'étude de la psychologie humaine. Le long-métrage se révèle en effet être une étude fine et profonde de l'être humain et surtout de sa capacité à gérer la solitude. Sans trop en dire, les scènes d’hallucinations sont extrêmement bien gérées et l'on arrive très facilement à se mettre à la place du personnage principal. Ce dernier est d'ailleurs magistralement interprété par un superbe Anders Danielsen Lie qui porte le film à bout de bras pendant toute sa durée. Certains reprocheront au long-métrage de ne pas renouveler le film de zombies et de rester trop classique mais je trouve pour ma part que Dominique Rocher a investi parfaitement un genre très compliqué pour livrer un film jouissif et en un sens assez novateur. En tant qu'amateur de film de genre, je suis heureux et enthousiaste face à cette nouvelle vague de cinéastes français qui investissent le cinéma de genre comme Julia Ducournau avec "Grave" ou "Revenge" de Coralie Fargeat. Ce sont des projets à encourager pour diversifier la production cinématographique française qui pourrait enfin laisser de la place aux films de genre.
    Joris B.
    Joris B.

    13 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 août 2018
    pourquoi, mais pourquoi les films français sont jamais réalistes, 15min de films il se passe rien, c'est un monde où il y à pas de télé, pas de radio, pas de smartphone.. une lenteur affligeante comme tout les films français qui sont pour les personnes d'un certain âge (critiques de films), bref un film sans intérêt, rabattez vous sur un film Espagnol ou Americain qui aura plus de panache et pourra surprendre
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Bien que minime face aux innombrables productions comiques ou dramatiques du cinéma français, le film de genre a toujours su se faire une petite place au sein de l'Hexagone. "Grave" l'a prouvé l'année dernière et, par le passé, des réalisateurs comme Alexandre Aja ou Pascal Laugier ont su se tailler la part du lion jusqu'à s'exporter outre-Atlantique. "La nuit a dévoré le monde", premier film de Dominique Rocher, s'attaque à un genre en vogue dans le cinéma actuel d'horreur, le film de morts-vivants. Et pour une première, la réussite est plutôt au rendez-vous malgré quelques maladresses ici et là.
    Se concentrant sur l'aspect intimiste du film de zombies, l'histoire s'attarde sur la façon dont un jeune homme va survivre au sein d'un immeuble parisien alors que les morts semblent avoir repeuplé la ville en une nuit. Passé une introduction, disons-le, assez catastrophique (le prétexte qui va amener le héros a passé la nuit dans un appartement autre que le sien est juste inutile et mal foutu), la première demi-heure, particulièrement pesante et silencieuse, trouve toutefois vite les limites d'un tel postulat. En effet, Sam, puisqu'il s'agit du nom du personnage principal, va se livrer à une phase d'exploration assez lente de l'immeuble sans que la tension ne prenne véritablement son envol, la faute à une ambiance trop terne pour que l'on puisse réellement ressentir le moindre effroi. Pour un petit budget, le quota de gore est pourtant agréablement respecté et même plutôt pas mal foutu (Denis Lavant qui joue un zombie, c'est quand même pas banal).
    Et puis l'histoire prend son envol lorsqu'elle se focalise sur le côté émotion de la solitude ressenti par le personnage. Folie qui pointe le bout de son nez, astuces pour faire passer le temps ou pouvoir continuer à vivre sa vie correctement, espoir d'un avenir meilleur, tous ces éléments rendent le film, d'un coup, beaucoup moins austère, apportant beaucoup plus de substance à Sam, incarné avec énergie par Anders Danielsen Lie qui assure la crédibilité d'un personnage au bord du gouffre malgré quelques fausses notes.
    "La nuit a dévoré le monde" est à ranger parmi ces films qui apportent un petit plus à un terrain déjà bien arpenté par le cinéma de genre. Et en plus, c'est français.
    Yves 4.
    Yves 4.

    91 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Bon scénario , zombies à volontés.
    un homme se retrouve un jour au réveil , seul au monde ou presque , la veille , noumba dans l'appartement ..!
    Obligation de se barricadé dans l'appartement , sous peine de contamination....
    Un thriller à huis clos.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2018
    Derrière ce titre mordant accompagné d’une affiche vertigineuse se cache un film de zombies pas tout à fait comme les autres. Déjà parce que c’est français – sans chauvinisme, ça fait 6 ans depuis la Horde qu’on n’avait rien eu de notable sur le sujet dans nos vertes contrées - ensuite parce que, tout en respectant la majorité des codes du genre, son réalisateur Dominique Rocher a suffisamment d’idées que pour faire du neuf avec du mort.

    La nuit a dévoré le monde est une adaptation libre du roman éponyme de  Pit Agarmen (anagramme de l’écrivain Martin Page), à la base une sorte de journal de bord d’un survivant misanthrope à une apocalypse mort-vivant enfermé dans un immeuble parisien. Dans la version ciné, pas de journal ni même de voix off pour partager les pensées de Anders Danielsen Lie mais un jeu d’acteur au cordeau sur le rôle de l’écorché vif dans sa prison haussmannienne cernée par les morts que le personnage va devoir s’approprier pour survivre, au péril Z d’abord mais aussi et surtout à la solitude qui vient ensuite. On retrouve un peu de Je suis une légende (et des deux adaptations précédentes d’Omega man) et beaucoup de Seul au monde dans la robinsonnade horrifique en milieu urbain de notre héros.

    L’esthétique de l’enfermement est explorée avec soin par un cadrage serré où le hors champs n’est que menace, la caméra sait quand alterner moments de grâce et coup de flippe bien senti. Une certaine science du plan soigné qui fait plaisir et du montage qui fait mouche en coupant trop tôt une ombre qui passe ou en étirant la traversée d’un couloir : classique mais terriblement efficace. Si la découverte de l’immeuble fait penser un moment à Rec, le film trouve vite son originalité en explorant son concept de base jusqu’au bout, mêlant ellipses et délires liés à l’isolation pour imprimer un mouvement constant à son histoire en ligne droite. Angle d’attaque original au film de zombie d’ailleurs, qui propose ainsi de sacrées idées visuelles pour des scènes assez inédites dans un genre dont on pensait avoir déjà fait trois fois le tour, le plus marquant restant toutefois les simples moments de calme où la vile absolument silencieuse devient glaçante.

    C’est la force de la nuit a dévoré le monde, sa gestion du vide, le minimalisme du propos, du cadre, de la musique, uniquement diégétique, des enjeux (trouver à bouffer/pas se faire bouffer), où tout ce qui y est introduit prend de suite une importance considérable. S’il manque au film un brin d’originalité, surtout dans son dernier acte, pour se détacher vraiment de ses prédécesseurs, cela ne nous empêchera pas de le conseiller haut et fort aux amateurs et même aux néophytes de l’horreur pour peu qu’ils soient amateurs de propositions de ciné qui savent ce qu’elles font et qui le font bien.
    Grégory Dubreuil
    Grégory Dubreuil

    16 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 août 2018
    Film assez ennuyeux ce qui est dommage car un Paris apocalyptique aurait ete cool si mieux exploité et pas uniquement coincé dans cet immeuble.
    je ne comprend pas le choix de l'acteur principale qui ne brille que par ses talents de musiciens et pas de comédien (la quasi totalité de ses peu de lignes de dialogues sonnent faux et pourquoi choisir un acteur étranger ?! mystère...)
    Bref, vu et pas du tout envie de le revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mars 2018
    Traitant davantage des conséquences que des monstres eux-mêmes, la première réalisation de Dominique Rocher prend pour sujet central la solitude absolue qui habite son protagoniste, l’instinct de survie qui l’anime et les moyens qu’il se donne pour parvenir à maintenir sa condition. Entre « Je suis une légende » et « La route », « La nuit a dévoré le monde » met en scène la survie d’un homme devenu unique en faisant écho aux fantasmes que suggère une telle situation : solitude, peur, mais aussi folie. Ainsi, Dominique Rocher construit progressivement son récit survivaliste qu’il veut hyper réaliste, ne cherchant cependant en rien à renouveler le genre. Mais le film frappe en premier lieu par son traitement saisissant du silence. La rareté des dialogues, l’absence des bruits de la ville, l’apaisement qui en découle créent une réelle sensation de temps suspendu que la fluidité de la mise en scène vient soutenir. Alors que le récit intervient sur une année, la narration traduit la progressive perte de repères de Sam, en parallèle à sa folie ascendante. L’action est renfermée en un huis clos absolu, évoluant au sein d’un appartement sanctuarisé par son héros qui, pour échapper à une mort certaine, ne voit comme solution unique que le repli. La mise en scène, maîtrisée de bout en bout, s’appuie sur une lenteur certaine susceptible de déplaire à une partie du public, peu de mouvements de caméra, images froides, absence de dialogue, ou encore calme infernal : Rocher se détourne de la fureur et de l’horreur supposées du monde extérieur, idée ravivée par de rares séquences aussi impromptues que viscérales, dans le but de privilégier le chaos intérieur d’un être livré à la solitude la plus absolue, solitude dont ce dernier cherchera à combler en organisant méthodiquement sa survie. Et c’est ainsi que le jeune cinéaste français octroie à son œuvre, alors déjà percutante, une lecture et interprétation nouvelle. Sam, interprété par un Anders Danielsen Lie impérial, ne semble jamais réellement atteint par ce dont il est témoin. Rarement émotif, toujours pragmatique, le comportement qu’adopte l’individu semble révéler, au fond, d’une part, son incapacité antérieure à s’intégrer à l’ancien monde et, d’autre part, son plaisir inavoué d’être le dernier Homme sur Terre. En scrutant du haut de son immeuble haussmannien la populace zombifiée errant dans la rue, Sam perçoit en la fin des temps le fantasme égocentrique ultime qui lui permet, enfin, de se considérer comme celui sur lequel tout repose. L’idée véritable du film se trouve là : celle d’envisager l’apocalypse comme la représentation de l’espace mental de Sam, ceci dans le but de mieux revisiter l’allégorie sociale du film de zombie par le prisme de la misanthropie pure. Là où, au commencement du film, celui-ci était simplement ignoré par ses pairs, tous les regards sont dorénavant tournés vers lui une fois la fin du monde survenue, dont le nôtre, spectateur. Cette scène où, visiblement désespéré par la disparition progressive des décharnés dans les rues de la capitale, Sam se résout à jouer de la batterie le plus fort possible dans le but de les faire revenir afin de pouvoir les narguer à nouveau du haut de sa tour d’ivoire, fait assez explicitement énoncé dans ce sens : il jouit du fait d’être un puissant, sorte de nanti, mais viens alors se poser la question, qu’est-ce qu’un nanti dépourvu d’un peuple à regarder de haut ? Son sentiment de puissance extrême ne dépend que de la présence de la plèbe, ici réduit à des estropiés dénués de toute raison. Par ailleurs, le fait que Sam maintienne prisonnier l’un des zombies, alors enfermé dans la cage d’ascenseur, pour lui déverser tout son mépris avant de, finalement, lui révéler l’affection qu’il lui porte, semble révéler une métaphore thérapeutique à ce dédain initial. « La nuit a dévoré le monde » captif par sa mise en scène révélatrice d’une symbolique poussée et abordée avec talent. Véritable pépite du cinéma de genre français, Dominique Rocher livre avec ce thriller au suspense haletant une œuvre véritablement singulière. Usant avec brio du genre du film de zombie, le cinéaste nous fait part d’un film sur fond d’apocalypse zombie parisienne maîtrisé de bout en bout, menée avec talent par un Anders Danielsen Lie tout simplement magistral dans son rôle. « La nuit à dévoré le monde » se révèle comme une poésie fantastique profonde, froide, brutale, mais avant tout envoûtante. Davantage thriller que véritable film d’horreur, « La Nuit a Dévoré le Monde » sonne bien plus encore comme une œuvre reposant sur un nombre certain de symboliques traitées avec une justesse rare.
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2019
    Un premier film prometteur de la part de Dominique Rocher qui ne se contente pas de faire un énième film de zombies comme il en sort des centaines chaque année. Si "La nuit a dévoré le monde" reprend les codes habituels du genre, on retrouve également une grande partie dramatique et psychologique dans cette histoire qui parle d'isolement et de la peur de l'autre à travers un personnage auquel on peut facilement s'identifier. Que ferait-on à sa place ? Est-ce que l'on resterait tranquillement dans notre coin comme il le fait dans son immeuble ou alors est-ce qu'on partirait à l'aventure pour retrouver des survivants ? Si l'on comprend vite que Sam est quelqu'un de solitaire, cette solitude va peser sur lui. Il n'y a pas d'indice de temps dans le film, donc on ne sait pas vraiment combien de temps il reste là-bas, mais cela a des conséquences sur sa façon de se comporter et de penser. Comme symptômes de sa solitude, on retrouve la paranoïa et une folie progressive. Une scène vraiment parlante à ce sujet, c'est quand il décide de faire le plus de bruit possible pour faire revenir les zombies qui avaient déserté... Tout cet aspect du film est intéressant. Pour le reste, si on doit le juger comme un film de zombies, c'est pas mal même si bien sûr, ça manque par conséquent d'action, car ce n'est pas le but du film. Les zombies sont très bien faits et l'effet de foule est assez impressionnant lors de certaines scènes. Comme souvent quand le cinéma français s'attaque au film de genre, c'est satisfaisant et c'est le cas ici avec ce survival qui est plutôt pas mal et original.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    On se questionne aussitôt sur cet homme qui semble prendre son parti de cet état post-apocalyptique, qui ne s'inquiète finalement pas plus que ça du devenir des autres humains, qui ne panique que lorsqu'il est directement en danger, et qui semble prédisposer à soutenir une survie de ce type. Il faut un temps de réflexion et d'incompréhension vis à vis de cet homme aux réactions très déshumanisées avant de le suivre sans antipathie. Mais malgré tout on constate que Dominique Rocher ne va pas au bout de sa réflexion. On salue l'ambition du projet avec un minimalisme certainement dû à un budget restreint mais qui pousse à un travail sur la psychologie du personnage particulièrement intéressant.
    Site : Selenie
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2020
    Belle affiche, beau titre, film très moyen.

    Je suis assez déçu de cette tentative de film de zombies intimiste. Bon je note que le film tient son concept de nous faire passer 1h30 avec un héros seul dans un appartement parisien, c'est déjà ça. Disons que le huis clos a un petit côté confinement tout à fait sympathique où on voit le type s'occuper, survivre, en faisant des choses bien moins extraordinaires que dans d'autres films du genre. En plus il n'est pas particulièrement doué, donc forcément ça ajoute encore un peu au côté réaliste du film.

    Par contre je trouve le film extrêmement mou et mal foutu. Disons que toutes les scènes où il y aurait dû y avoir de la tension, où les zombies auraient dû faire peur, représenter une menace on voit toutes les limites de la mise en scène de Dominique Rocher. Si le côté mollasson colle bien avec la routine du héros, ces scènes là ne tranchent pas réellement et on sent que le réalisateur aurait dû être plus incisif...

    Et surtout, il faut le dire, ces scènes puent le manque de budget à plein nez.

    On peut le pardonner, mais l'absence de tension non... Disons qu'on ne ressent pas cette menace extérieure et forcément c'est préjudiciable au film.

    Enfin, on peut noter quelques bonnes idées, notamment le fait qu'il ne se passe quasiment rien et tenir 1h30 de rien, il fallait quand même réussir à le faire... Il y a juste un passage avec Golshifteh Farahani qui vient rompre la monotonie de la vie du héros mais qui est quand même bien prévisible, mais vu que ça reste « cohérent » on peut pardonner...

    En fait le souci du film c'est qu'il n'est pas marquant pour un sous, il ne propose pas grand chose qui soit totalement abouti, notamment formellement et donc c'est un film plus frustrant qu'autre chose où l'on voit le bon potentiel gâché par une exécution maladroite.

    Bon et je dois dire que la toute fin du film je la trouve assez grossière, non pas parce qu'elle ne résout rien, mais plutôt parce qu'elle se déclenche un peu n'importe comment. Vu que le personnage de parle pas (vu qu'il est tout seul) on ne peut que deviner ses intentions et il y a des fois où je me demande juste ce qui lui passe par la tête.

    En somme c'est un film moyen, avare en émotions, avare en cinéma, malgré son excellent concept... Encore une fois, ça ne suffit pas.
    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 286 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    On part sur un début accrocheur, un film de genre français qui apporte souvent son lot de maîtrise originale face aux films anglo-saxons. Ici la première demi-heure est géniale, sans être ultra originale, mais on adhère. Puis voilà... Le film s'étire en longueur, il ne se passe rien de plus, on fait du surplace et on se contente de suivre un mystérieux survivant sans grand intérêt. Le risque était grand, il est en tout petite partie relevé mais il manque 2/3 malheureusement.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    Premier long-métrage réalisé par Dominique Rocher, cette tentative de film de zombie à la française ne marquera pas forcément les esprits. La faute surtout à une mise en scène qui manque tout de même quelque peu de suspense et de tension et a une histoire qui se résume finalement a peu de chose. Reste la bonne prestation du comédien principal et la présence de maquillage plutôt réussi pour ce film qui se déroule dans un Paris post-apocalyptique.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2018
    Laissant sensiblement poindre l'espoir d'un film de genre à la 28 jours plus tard ce prétendu survival parigot est en définitive une publicité mensongère, puisque les zombies ne servent que de prétexte au message réel du long métrage : comment faire face à la solitude. Et j'aime assez l'idée, surtout que le contexte se préserve de toute justification foireuse, sauf qu'ensuite le film laisse un peu trop de côté sa radicalité pour nous amener vers ce que l'on a envie de voir, le rendant moins intéressant et plus prévisible.
    Mais globalement c'est pas mal, en tout cas bien tenté.
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