Avis : Rock'n Roll - Page 10

Aïe ! Le film ne me pas plu du tout. J'en suis navré car le tout début est bien, tant sur le propos que sur le jeu de Canet. Une des meilleures scènes est celle sur le plateau de tournage où il pète les plomb en acteur dépassé par la crise qu'il traverse, parlant du fond de ses tripes ce qu'est le cinéma. Et puis c'est tout. Les scènes où il tombe en déchéance peuvent montré la chute d'un acteur qui craque avec le temps qui passe. Mais ça tourne ne rond, redites, très appuyé, plus crédible. On passe de la comédie à l'ennui, jusqu'à la gêne quand Canet n'est plus crédible. Le scénario par en vrille, le second degré disparaît dans un marais d'autodérision pathétique. Le film se noie totalement entre tentative de comédie réaliste, et autodérision. Rarement eu cette envie de sortir de la salle. Car la fin jusqu'au générique tente une fantaisie qui ne marche pas. Flop and Coule.

Très déçu, certes il y a du boulot, on voit qu'il sait gérer un film tout seul le Guillaume, ça y est il est dans la court des grands on le sait, mais alors, cliché sur cliché! Le film est une blague a lui tout seul. Oui il commence a prendre de l'age, oui il est plan plan, bref, il vieillit, le début est à la rigueur une bonne introduction, spoiler: mais alors si vraiment l’intérieur de chez lui est vraiment avec tout ces coucous, faut vraiment qu'il se remette en question lol
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spoiler: Puis démontrer que forcément chez les artistes, ils se font des teufs jusqu'à pas d'heures, avec forcément le rail de coque, j'ai rien vu d'aussi lourd dingue.

On s’ennuie au milieu du film, des longueurs pour voir jusqu'où il va aller. spoiler: le botox, alors la le pompon, sa transformation est totalement grotesque, on se demande même si c'est vraiment lui qui joue tellement c'est nul
, Camille ROWE qui est sublime de beauté essaie tant bien que mal de sortir du lot, et justement elle ne fait pas d’excès alors que normalement c'est elle qui devrait se défoncer plutôt que d’être lisse comme une feuille A4.
Le final est tellement pathétique qu'il n'y a même pas de dialogue, il ne s’appellerait pas CANET, je pense que son scénario n'aurait même pas passé le cap de la dixième pages chez un producteur.
Les seconds rôles sont creux, ils s'excusent presque de le connaitre.
Bref, je n'ai pas accroché du tout à cette envie de montrer qu'il peut faire rire, en fait je n'ai pas ris du tout.

Ouais bah c'était pas la folie. La première partie est à peu près intéressante avec cet histoire de tournage et les acteurs qui jouent leurs propres rôles mais ça part après dans tout les sens et ça s'enlise. Trop longuet et heureusement il y a un humour pince sans rire qui fonctionne a peu près. Car même le jeu des acteurs sont la plupart du temps moyen et niais.
Ma note : 4/10 !

Lettre ouverte à Guillaume Canet. Monsieur Canet, je n’ai qu’une question : Pourquoi ? Pourquoi avoir commencé ce film de si bonne façon, avec humour et légèreté, rythmé et plein de bonnes idées, pour le ridiculiser de la sorte dans la dernière partie ? Le début est vraiment accrocheur, on rit rapidement, content d’être là, Marion Cotillard est excellente, vraiment drôle, et vous aussi, ça fonctionne parfaitement et ça fait plaisir à voir ! Et puis le dérapage, l’idée de trop, là où l’humour s’arrête pour la surenchère affligeante. Ce n’était pas forcément perdu, facilement rattrapable, mais au contraire, vous continuez de creuser et tout s’effondre. L’agonie du film parait du coup interminable, une salle pleine de rire devient peu à peu silencieuse. Pourquoi ? Pourquoi avons-nous l’impression d’avoir vu deux films différents ? C’est vraiment dommage, le potentiel était là, on est d’autant plus déçu que ça se termine comme ça. On ne retiendra de ce film que la prestation de Marion Cotillard, qu’on n’a pas souvent l’occasion de voir aussi drôle et ça lui va très bien !

S'il avait durer 1h15 , ce film aurait pu ressembler à un very bad trip avec un acteur en pleine crise d'identité qui cherche par tous les moyens à se relancer dans la vie comme dans sa carrière. Mais à vouloir trop insister sur les quelques idées fortes du film il devient ennuyeux et caricatural. D'autres ont aimé. Tant mieux.

Sur le thème de la crise de la quarantaine, une comédie faussement introspective qui s'étiole assez rapidement après une idée de départ assez bonne qui rappelle "Grosse fatigue" pour finir sur un humour auquel je n'accroche pas particulièrement excepté quelques rares fulgurances, extrêmement répétitif et un rythme qui traîne trop en longueurs surtout dans la dernière partie. Un jeu d'acteurs très moyen, sans véritable coup d'éclat mémorable. Un film prétendument frais et pétillant mais au final trash sans maîtrise, décevant.

Jusqu'à présent un sans faute pour Guillaume Canet le réalisateur. Honnête et toujours généreux dans ce qu'il veut nous transmettre, ses 4 premiers longs ont tous eux un écho particulier dans mon appétit cinéphile. Clairement, Rock'n Roll sort du lot. Mais pas pour les bonnes raisons. L'acteur-réalisateur français part d'une névrose personnelle pour tirer deux heures de film. Curieusement, je fais le rapprochement avec la dernière comédie de son partenaire Yvan Attal, "Ils sont partout". À vouloir trop porter à coeur une anxiété naturelle pour en faire le sujet central d'un film, les deux auteurs ce sont vautrés dans leur propre démon. Si la première heure est sauvable, dans la mesure où l'auto-fiction est jouée d'un regard sain, le reste par en live. À trop vouloir nous dicter les utopies d'une vie d'artiste, il film dans la seconde partie l'utopie du regard du spectateur. Alors oui ça dépasse les limites, et pourquoi pas d'ailleurs, mais les scènes en deviennent lourdes, l'humour s'étiole, Marion ne comprend plus ce qu'elle fait là. Manquant cruellement de rythme, jusqu'alors point fort de Canet, les 2h03 sont disproportionnées pour un tel sujet. Bien 30 minutes de beaucoup trop, qui au final crée un rejet pour ma part.

Une super première partie et ensuite un navet pur et dur. Où est-il aller chercher cette fin bidon ?

Une comédie grasse et rarement drôle sur un type pathétique que rien n'arrête dans son délire.
Une critique plus détaillée et d'autres sur

Nous avons été voir ce film en couple, et nos réactions sont complètement différentes,
Lui, a détesté, le seul moment qui lui a plu c'est la participation de Johnny (et il n'est pas fan) et le jeu de Marion Cotillard.
Moi, j'ai passé un bon moment, malgré des longueurs, des scènes vulgaires et dérangeantes, mais c'était le but du film. Jusqu'où peut on aller par peur de vieillir ....
le ridicule ne tue pas ... quoique

Que c'est long une comédie ratée, surtout quand elle dure plus de deux heures ! Interminable ! Pourtant le sujet pouvait prétendre à être drôle ( voire original) en traitant de la crise d'image d'un comédien à succès quarantenaire. A ce thème là, vient se greffer une soi-disant...mise en abyme... du couple que forme à la ville l'acteur/réalisateur Guillaume Canet avec Marion Cotillard.
A l'écran, rien de fonctionne vraiment. Que le comédien Guillaume Canet ait envie de rajeunir son image, alors que, franchement, il a encore un visage assez juvénile, plus proche de l'adolescent que du quadra vieillissant, pour moi, ça coince. Parfois en tant que spectateur, on peut avaler n'importe quoi si le comédien est bien casté... Sauf qu'ici, je ne suis pas certain que Guillaume Canet soit l'interprète idéal de ce soi-disant lui-même. Il a beau se démener dans tous les sens, très vite, il en devient pathétique, puis navrant puis insignifiant. C'est dommage car parfois, dans quelques scènes, il peut tout de même emporter le morceau. Gilles Lellouche, présent dans le film, aurait sans doute été plus crédible et sans doute plus drôle.
La partie "people", celle montrant la vie du couple de stars traitée par la dérision, concept sous lequel a été survendu le film, passe aussi à côté de la finesse. Entre un Guillaume Canet, faisant les courses après sa journée de tournage et remontant des packs d'eau, retrouvant une Marion Cotillard faisant la popote en jogging devant le rêve de sa vie ( un vague jardin bio dans son salon !) puis partant au lit avec une bouillotte (!?!?) , c'est porter la dérision au niveau d'un comique d'un autre âge, alors que visiblement on lorgnait vers quelque chose de plus moderne, post "Absolutely Fabulous". Cette parodie trop mignonnette sent le fabriqué, le mercantile à plein nez. Mais ce montage de deux thèmes peu crédibles, aurait peut être pu donner quelque chose de drôle si le scénario n'était pas constitué d'une succession de petites scènes à faire et si surtout on avait donné un vrai rythme à tout cela. Il ne suffit pas de crier, hurler, faire des singeries somme toute très ringardes ( mais qui veut être rock'n roll en 2017 ? ), faire parler une star oscarisée avec un accent québécois à couper au couteau sous prétexte qu'elle va tourner avec Xavier Dolan, péter au lit, pour réussir une comédie.
Avec une dernière demi-heure franchement pénible et longuette, qui certes essaie de pousser le bouchon dans le plus pur délire mais qui finalement ne fait que s'étirer paresseusement, le film se conclut de la pire des façons.
La fin sur le blog

Le dernier tiers botoxé du film gâche ce qui jusque là était plutôt agréable sur cette idée d'auto dérision. Dommage car les prestations des acteurs sont bonnes avec une mention spéciale pour Marion C. Mais le délire final est vraiment "too much"...

Un film dans lequel Guillaume Canet joue son propre rôle, sans complexe. Un grand bravo pour ce moment où il ne s'épargne pas ni sa compagne.
PLV : un bon film qui vous tient du début à la fin

Un dispositif sympathique mais la mayonnaise ne prend pas en raison d'ingrédients trop lourds. Surtout, Guillaume Canet se prend pour Allen et Fellini alors qu'il n'est qu'un ersatz de Lelouch : son introspection people n'en est que plus futile et inodore.

Bien original, ce film est délirant, drôle et sort complètement de l'ordinaire. C'est une idée qui est proche du public car cela rappelle des crises existentielles aussi bien que des dénonciations de la société actuelle.