Avis : Rock'n Roll - Page 5

Malgré le second degré, le film vire à l'ego trip, avec un humour qui donne parfois le meilleur et souvent le pire. J'ai eu la même impression que devant Les Petits Mouchoirs: un film de potes, fait entre potes, pour les potes et qui me laisse complètement indifférent. Ca aurait pu faire une bonne idée d'épisode pour Dix pour cent, mais ça ne fait vraiment pas un bon film!

Nouveau film de Guillaume Canet, on voit l'idée qu'avait déjà pensé Michel Blanc avec son magnifique "Grosse Fatigue". On voit donc Guillaume Canet incarner son propre rôle en montrant l'envers du décor pour les acteurs. Guillaume, suite à des remarques d'une jeune comédienne, comprend qu'il est un has been à la vie bien rangé et souhaite donc moderniser son image pour ne plus passer pour un ringard... Et on peut dire qu'il va bien péter un câble.
Je ne comprends pas pourquoi ce film est si critiqué. On prend vraiment du plaisir à voir Guillaume Canet se mettre autant minable en égratignant son image de séducteur. Et tous les seconds rôles méritent le coup d'oeil à commencer par Marion Cotillard, parfaite dans son propre rôle de grande comédienne.
Bref : une belle réussite selon moi et un film plutôt rock n roll !

Un des meilleurs films de Guillaume Canet...
Une comédie comme on en voit peu..
Guillaume Canet et Marion Cotillard jouent à la perfection avec l'auto dérision

C’est par un plan séquence que commence le film de Guillaume Canet “Rock’N Roll”, prouesse qui demande beaucoup de technique et qui laisse supposer un film de qualité. L’histoire raconte la crise de la quarantaine que traverse l’acteur principal et réalisateur Guillaume Canet. Elle va mettre en difficulté sa vie professionnelle avec le tournage d’un film réalisé par l’acteur Philippe Lefebvre qui a du mal à se finir, et sa vie personnelle avec une Marion Cotillard sublime qui n’est plus vraiment sous le charme de son compagnon. Nous allons tout au long du film suivre une métamorphose burlesque…

Au niveau du jeu d’acteur on remarquera un Guillaume Canet qui enchaîne les émotions avec brio : entre furies noires, joies alcoolisées et gamin joyeux. Il est accompagné par sa talentueuse compagne qui elle, imite un accent québécois à la perfection et nous émeut presque lorsque les larmes lui montent aux yeux.
En revanche, la musique est mitigée : si le choix de la playlist “rock” est acceptable, la musique composée pour ce film reste plate, sans réelle transmission d’émotion.
Le scénario quant à lui oscille entre une première partie réussie et une fin un peu baclée, qui risque de perdre un peu les spectateurs tant au niveau du sens que de la cohésion.
Un scénario néanmoins sauvé par l‘ambiance du film : c’est sympa de plonger un peu dans la vie privée (fictive) du couple acteur, même si le rythme perdra en rapidité sur la fin.

Autant le dire d'emblée je ne suis pas un grand fan de Guillaume Canet, je trouve le réalisateur poussif et l'acteur médiocre, c'est donc avec une joie sadique que je suis allé le voir dans cette exercice d'autoflagéllation. La première partie du film a comblé mes espérances tant il est plaisant de le voir salir son image trop lisse, les situations sont cocasses, on rit, Marion Cottilard est parfaite dans son rôle d'actrice 24h sur 24. La seconde partie, quand Peter Pan se transforme en frère Bogdanoff, est moins réussie, le film perd son rythme et commence à s'essouffler petit à petit, la mise en scène devient quelconque (est-on vraiment obligé de se taper la scie "Forever Young" d'Alphaville pour surligner le propos?). Cependant une bonne nouvelle dans cette semi-réussite : Canet joue très bien Guillaume Canet.

Le nouveau Canet commence de manière attendue avec un humour simple et efficace ou l'on suit les mésaventures de l'acteur avec beaucoup d'amusement. Mais le film connaît une sortie de route étonnante à mi-chemin et le film se perd alors totalement dans un scénario sans aucun sens et des blagues ratées. Alors si le film débute agréablement il s'épuise petit à petit et finit inexplicablement en eau de boudin.

Jouissif !
Ce film est un bijou. Guillaume Canet se fait un super mega grand kif de délire et c'est un régal à voir.
C'est drôle, c'est incisif, c'est juste, c'est farfelu et c'est parfait !
Merci Monsieur Guillaume de mettre sur Écran géant votre sens de l'autodérision et vos idées farfelues mais si viens construites ! Du grand bon cinéma français ❤

Rock'n Roll bouscule la comédie française en se situant entre la farce et la parodie, où on est allé jusqu'au bout des choses. Il est rare de voir aujourd'hui un film comme ça produit chez nous, la comédie sortant rarement des sentiers battus. Ce film a au moins le don de faire sincèrement rire aux éclats. C'est assez réjouissant de voir chaque acteur jouer sa propre caricature, on sent bien leur implication et surtout, tout le monde a l'air de s'être fait plaisir. On ne saura pas ce qui est vrai ou faux et au fond cela n'a pas d'importance, mais il est certain que Guillaume Canet s'est bien lâché sur ce film et avec beaucoup de talent et d'auto-dérision.

Je suis sortie très mitigée de ce film et un peu frustrée car ça aurait pu vraiment être un très bon film si le montage et le scénario de sa seconde partie étaient à la hauteur... La première heure est assez réussie, souvent très drôle et pertinente dans son propos concernant le vieillissement des acteurs, l'image qu'ils veulent renvoyer, les egos déplacés, etc. L'autodérision est omniprésente, le passage à l'image de multiples guest-stars est plutôt bien vue et crédible, et surtout une Marion Cotillard hilarante, qui montre comme (trop) rarement qu'elle a un vrai potentiel comique. Bref, je me dis alors que Rock'n roll peut être une vraie belle surprise. Puis ça devient d'un coup poussif, long, répétitif avec une deuxième heure dans laquelle tout est en roue libre, Canet poussant son "délire" trop loin, semblant oublié qu'il y avait des spectateurs qui étaient censé voir le résultat. Le film en perd toute crédibilité et surtout de sa qualité. C'est dommage.

Vous pouvez économiser quelques €uros en n'allant pas voir « Rock’n roll ». Sous prétexte d’autodérision vis-à-vis de son propre personnage, Guillaume Canet nous livre un film avec certes quelques répliques percutantes, mais très rapidement il en fait de trop pour tomber dans l’outrance ! Par exemple au début on sourit quand on voit la collection de coucous chez Marion Cotillard qui apprend le québécois pour le film de Xavier Dolan (« Juste la fin du monde » - grand prix à Cannes l’année dernière) ... mais là aussi l’accent québécois de Marion Cotillard finit par agacer … et Guillaume Canet d’aller ainsi de lourdeurs en lourdeurs … avec en apothéose finale la série « Crocodile dundee » !
Franchement, il n’y a aucune finesse dans ce film et on peut se poser la question de savoir si cet acteur vieillissant et en perte de vitesse - et ici d’inspiration - n’est pas in fine jaloux du succès mondial de son épouse ?
Dans la bande annonce, Marion dit « mais pourquoi tu as fait ça » … remarque qui s’applique hélas à Guillaume Canet qui tombe dans le nombrilisme bobo parisien comme déjà dans « Les petits mouchoirs ».

Échaudé par le mauvais (et injuste) accueil critique de "Blood Ties", Guillaume Canet a traversé un petit passage à vide qui l'a conduit vers des rôles plus sombres ("La prochaine fois je viserai le cœur") et une remise en question douloureuse. Une remise en question que l'acteur-réalisateur exorcise ici via "Rock'N'Roll", film en forme de thérapie dans lequel il se met en scène dans son propre rôle avec évidemment Marion Cotillard et ses potes à ses côtés. Évitant le danger du film narcissique et auto-centré, Canet a décidé de casser son image et d'y aller à fond. Il campe un acteur en pleine crise de la quarantaine qui tombe des nues quand une jeune actrice lui dit qu'il n'est plus très "rock" et qu'il n'est plus en tête de liste des acteurs qui font fantasmer. Celui que les gens appellent parfois monsieur Cotillard décide alors de montrer au monde de quel bois il se chauffe et va loin, très loin. Dans le cinéma français, on a d'ailleurs rarement vu un tel degré d'auto-dérision. Canet semble visiblement prendre un plaisir sadique à faire subir les pires moments à son propre personnage, passant par des crises de dépression et de jeunisme de plus en plus violentes, finissant par abandonner les crises de colère et les caprices spoiler: pour... la chirurgie esthétique !
Remettant en question son image, la cassant et dénonçant au passage le monde impitoyable du cinéma qui fonctionne à la gueule et à l'âge, Canet semble ne rien s'épargner et descend plus bas que terre. L'exercice est d'autant plus réjouissant qu'il dépeint au passage Marion Cotillard comme une actrice courant derrière les rôles à Oscars, parlant en québecois la moitié du film alors qu'elle prépare un film de Xavier Dolan. Cotillard s'y montre très drôle tandis qu'on découvre Alain et Yvan Attal en producteurs dépassés, Kev Adams en jeune acteur ne connaissant rien de ses aînés, Ben Foster en réalisateur qui cherche à contacter Marion par Guillaume et même Johnny Hallyday en personne en pape du rock dispensant ses bons conseils dans une scène hilarante. Évidemment, c'est un film de potes mais Canet égratigne tout le monde et surtout lui où il brille en acteur sombrant totalement dans la dépression. Si le film a le mérite d'aller jusqu'au bout de son propos en proposant une fin complètement inattendue, on regrettera tout de même ses longueurs dans sa dernière partie, l'empêchant d'être aussi drôle qu'on l'attendait, se plombant tout seul par ses lourdeurs. Reste malgré tout l'énergie de Canet dans le processus, suffisamment rare pour être soulignée, se montrant souvent féroce et drôle, regorgeant de détails hilarants comme les Césars calant une table basse...

Un cocktail frais d'humour, d'autodérision, de tendresse et d'amour. Bon moment assuré avec le couple Cotillard-Canet qui a eu du plaisir à tourner (ça se voit) ce film rempli de gags et scènes rock. Excellent rythme. J'ai beaucoup ri lors de séquences bientôt cultes. A ne pas rater.

Réservé aux quadras bien sûr ; humour, dérision, définitivement rock 👅 on ne s'ennuie pas une minute dans cette comédie qui aborde le demon de midi en mode fast&furious

ce film est immense délire avec un fond de tendresse..avec le thème de la crise de la quarantaine G.Canet a écrit à un film sur sa vie et celle qu' on lui imagine avec le plein d autodérision ,de bonnes répliques .des scènes vont rester cultes je pense. une fable sur le temps et de se réaliser d aller au bout

vu en avant première ce jour j'ai adoré ! ce film est plein de surprises et c'est très drôle ! ravie de revoir cette bande de copains ! merci encore à Guillaume Canet pour sa visite au Havre !