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    Tout là-haut
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Tout là-haut" et de son tournage !

    Ecriture à 2

    Serge Hazanavicius skie avec des riders depuis la fin des années 1990 et a toujours pensé qu’il y avait un film à tourner avec eux. Il s'est alors mis au travail et a commencé à écrire cette histoire avec Stéphane Dan, son ami et partenaire de glisse qui est l'un des meilleurs riders du monde (il a même doublé James Bond dans des scènes de ski !). "Avec lui, nous parlions depuis longtemps de faire une fiction sur cet univers, et j’ai rencontré Kev. Les moyens techniques pour filmer la glisse et la montagne se sont développés, et je me suis senti prêt à me lancer : tout semblait aligné pour que le film voie le jour", se rappelle le réalisateur.

    1er long !

    Tout là-haut est premier long-métrage réalisé par Serge Hazanavicius, frère aîné de Michel Hazanavicius. S'il a commencé sa carrière en tant que comédien, il a réalisé son premier court métrage en 1999 puis a enchaîné avec des mises en scène de théâtre, des créations, du stand-up et même un documentaire.

    Risques du métier !

    Serge Hazanavicius a tenu à ne pas tourner en studio, sur des fonds verts, mais plutôt en décors naturels et en évitant les travers du faux documentaire ou du déjà-vu. La véritable épreuve était le risque de blessures pour les membres de l’équipe ou les skieurs, ce qui n'est heureusement pas arrivé. Le metteur en scène se rappelle :

    "C’est le genre d’aventure où la chance joue un grand rôle et où il faut être un peu joueur. Quand vous prévoyez de tourner à 8h du matin, face sud, dans la vallée de Chamonix, et que soudainement le temps se couvre, il faut vite se décider : rester sur place ou basculer côté nord... J’ai eu la chance de pouvoir compter sur mon équipe, et d’avoir pu partager avec eux mon amour et mon respect de la montagne et des gens qui la vivent. Je l’ai senti dès le premier jour, quand nous étions dans la tempête, par - 40°, sur un glacier tout crevassé. Ça nous a instantanément soudé, et pour tout le tournage !"

    Lieux de tournage

    Serge Hazanavicius et son équipe ont tourné dans le massif du Mont-Blanc, côté français et côté italien, au Népal, à Katmandou et dans un village qui s’appelle Balthali. "Nous avons également filmé certaines séquences au nord de l’Inde, au Ladakh sur les contreforts de l’Hymalaya, ainsi que sur la face nord de l’Everest", précise le cinéaste.

    Une proposition en 2011

    C'est en 2011 que Serge Hazanavicius a pour la première fois parlé de Tout là-haut à Kev Adams. C'était au moment de son premier spectacle... Le metteur en scène se souvient : "Nous sortions du Palais des Glaces pour attaquer le Casino de Paris et la série « Soda » sur M6 n’était pas encore diffusée. Mais pour moi tout était déjà là : son énergie profonde allait me permettre de faire le film dont je rêvais. Le titre de travail du film était « nUmber One » et le numéro un, c’est Kev : quand il entre dans une pièce, vous vous dîtes « tiens, voilà le leader » ! Il a ce truc du héros, un héros vanneur mais un héros. Et puis entre nous il y a la confiance, il m’a laissé le filmer comme je le voulais, acceptant de se livrer différemment. C’est très courageux car ça laisse apparaître une intimité qu’il ne choisit pas, et que l’on n’a peut-être pas encore vue chez lui. Ce rôle je l’ai écrit pour lui. Il est constitutif du film, sans lui, pas de Tout là-haut."

    Préparation

    Pour Tout là-hautKev Adams a découvert un monde dont il ne connaissait rien, le jeune acteur étant allé au ski trois fois une semaine dans sa vie grâce à sa mère qui avait eu un prix au comité d’entreprise. Pour se préparer au film, il a dû se plonger dans la vie de riders à Chamonix. Adams raconte :

    "Serge une fois encore m’a pris par la main et m’a mis au milieu de gars dont c’est la raison de vivre. Ces mecs vivent avec la montagne depuis leur naissance : c’est à la fois leur famille, leur source de revenus et leu r héritage. Je vous avoue que les deux premiers jours sont assez déroutants mais en passant un mois ½ en leur compagnie à apprendre le snow-board de 6h à 18h la journée et à vivre à leur rythme ensuite, j’ai appris leur philosophie, très proche d’une chanson de Corneille qui a bercée mon enfance : « vivre chaque jour comme si c’était le dernier »."

    Garder ses distances

    Kev Adams et Vincent Elbaz avaient très brièvement travaillé ensemble sur la comédie Amis publics où ils avaient deux scènes en commun. Le premier explique : "De manière très étrange en effet, nous nous sommes préparés chacun de notre côté. Vincent était avec Stéphane Dan et moi avec Jonathan Charlet et Tony Ross mon prof de snowboard. Là encore, ce sont des méthodes de boulot et des générations différentes donc tout cela a également nourri nos rôles : ceux de deux hommes qui viennent d’univers très distincts. C’est le soir, après la journée que nous nous retrouvions pour dîner et que nous parlions. Mais ça a été bénéfique au film car ensuite, sur le plateau, il ne fallait pas que l’on soit proche ou complice trop tôt. Vincent comme Pierrick son personnage a au final découvert que je me débrouillais plutôt pas mal sur la neige !"

    Elbaz motivé !

    Le ski d’altitude à 6 000 ou 7 000 mètres sur des pentes insensées avec des masques à oxygène était un univers totalement inconnu pour Vincent Elbaz. Même si Serge Hazanavicius lui avait dit qu'à partir d'une certaine altitude le fait d'être en forme physique n'allait pas changer grand chose compte tenu du manque d’ oxygène, l'acteur s'est entraîné "comme un fou" avant le tournage. Il confie :

    "J’ai tout de même bien fait car nous étions en équipe réduite pour ces scènes-là et c’est nous qui devions gérer notre matériel et croyez-moi : porter les skis, le sac et le reste, c’est un vrai poids ! Je suis arrivé assez tard sur le film, un mois environ avant le début du tournage, donc j’ai fait pas mal de sport en salle à Paris en prévision de ce que j’allais vivre. Ensuite, j’ai pris une semaine à Chamonix avec Stéphane Dan, pour skier parce qu’il fallait trouver une sorte de symbiose entre nous : il allait me doubler dans les scènes de glisse et moi je devais m’inspirer de lui pour un rôle largement inspiré de son parcours. Nous avons aussi pris du temps pour décortiquer le scénario et apprendre des choses basiques comme faire des nœuds."

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