Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
kibruk
109 abonnés
2 393 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 8 mai 2018
Andrew Niccol nous ressort encore un monde dystopique fait d'architecture austère et de vieilles voitures motorisées à l'électricité pour faire futuriste, mais ici l'image terne et fade donne un ensemble bien laid. Il place très souvent le spectateur en vue subjective, comme dans un jeu vidéo. Il reprend d'ailleurs ce qui a été fait dans "Watchdog", à savoir incruster le nom et les informations sur les personnes visualisées et sur les objets environnants (bien pratique pour faire du placement de produits...) et ce jusqu'à l'écœurement tant il en abuse. On l'a bien compris, visuellement "Anon" est un échec, alors qu'en est-il de l'histoire ? Le scénario semble tout droit sorti de la série "The black mirror", il se contente de dérouler une enquête policière tristounette (sentiment renforcé par des acteurs en mode dépressif), incohérente (spoiler: pourquoi ne pas tout simplement arrêter la fille ? ), au final bâclé, sans jamais s'attarder sur ce que ressentent et vivent les individus dans un tel monde (sauf à placer quelques phrases d'une platitude totale dans la bouche de l'héroïne). Bref, le bilan n'est pas terrible.
J'avais hâte de découvrir le nouveau projet SF d'Andrew Niccol (emmené en plus par un duo d'acteurs que j'apprécie beaucoup). Je pensais qu'il me faudrait patienter quelques bons mois encore avant une sortie en salle, mais énorme surprise: le film a été racheté par Netflix et est déjà dispo. Malheureusement mon excitation n'a été que de courte durée: ce rachat de dernière minute par cette chaîne télé aurait dû me mettre la puce à l'oreille, tant cet "Anon" n'est au final qu'un petit téléfilm qui n'aurait en fait jamais, jamais fonctionné en salles. Niccol propose un concept droit sorti de Black Mirror mais ne l'aborde qu'à moitié en se perdant en chemin, l'histoire ne mène nulle part, l'esthétique est assez pauvre, de même que la bande-son. Ce n'est pas non plus ultra mauvais et ça se suit assez facilement, mais ce n'est franchement intéressant sur aucun de ses aspects et sera oublié dans quelques semaines. Et c'est bien dommage au vu du potentiel.
Partant d'un postulat intriguant ce récit dystopique gâche son potentiel par son désintérêt pour une assise psychologique crédible ou un scénario solide. Dommage: le duo principal aurait pu être captivant...
Avec Anon, Andrew Niccol nous offre là un film de science-fiction en dessous de ses standards habituels pour un résultat convenable mais manquant de surprises. L'histoire nous plonge dans un monde futuriste ou les habitants ont des implants bioniques leur permettant de revoir tout ce qu'ils ont vécus, mettant ainsi fin à l'anonymat dans cette société proche du totalitarisme. On va y suivre de près l'inspecteur Sal qui va se voir confronté à une série de meurtres à élucider, se retrouvant face à une femme sans identité fortement présumée. Si sur le le papier ce scénario peut paraître complexe, dans les faits l'ensemble est compréhensible. Hélas pendant environ une heure quarante-cinq, on se retrouvent devant un récit convenu et sans étonnements, brisant un peu l'enjeu. Si les thèmes traités sont intéressants, cela a déjà été vu et l'enquête menée ici limite le développement du sujet. Il en va de même concernant les personnages qui ont une certaine profondeur mais qui ne parviennent malgré tout pas à être touchants. Pourtant ces derniers sont incarnés par des acteurs appréciables avec en tête Clive Owen et Amanda Seyfried qui n'ont pas grand chose à défendre dans ces rôles même si leur prestation sont de bonne factures. Le reste du casting ne marquera pas plus que ça les esprits. Les échanges entre tous ces individus ne dégagent pas beaucoup d'émotions la faute à des dialogues peu captivants. La forme est à l'image du fond c'est à dire assez quelconque. En effet la réalisation d'Andrew Niccol fait le stricte minimum même si ça reste visuellement propre, le tout manque d'identité. La faute à des environnements assez communs n'arrivant pas à créer un univers singulier. Cependant le montage parvient à donner du rythme et rend l'histoire lisible. La b.o. est du même acabit, à savoir dans le ton mais peu mémorable à l'image de la fin correcte mais attendue. Au final, Anon déçoit au vu du cinéaste derrière le projet qui nous à habitué à bien mieux même si en l'état ça reste un long-métrage à découvrir, bien qu'il ne soit pas indispensable contrairement à ses autres œuvres.
l'idée est bonne, les acteurs sont bons mais les plans sont interminables, il y a beaucoup de longueurs au scénario et la musique est horrible. Moyen, du coup.
Ce monde futur est bien bizarre, les cendriers sont de nouveaux autorisés sur les bureaux, les prostituées se font payer après la prestation et non pas avant, et les seules choses qui soient bleus ou rouges, ce sont les ballons gonflables, sinon tout est grisâtre et sombre (ce dernier point est évidemment volontaire mais de là à dire qu'il est judicieux…) Andrew Niccol a toujours été un réacteur déroutant, mélangeant les bonnes et les mauvaise idées. Ici si la réalisation est très correcte, si Clive Owen et Amanda Seyfried sont très bien, cette dernière se permettant même d'être sexy en de rares moments, on déplorera tout de même la pauvreté des décors extérieurs Maintenant le scénario, qu'on pourrait résumer en trois parties : 1) on ne comprend pas bien mais on essaie d'entrer dans le film 2) on comprend mieux et ça devient intéressant 3) on comprend de moins en moins et ça se termine en eau de boudin. J'ai bien aimé le message "fin de fichier" accompagnant chaque décès.
Un pur film d'anticipation ... inquiétant ! Le monde interconnecté ici disséqué et révélateur d'un certain monde établi où il ne faut pas débordé, devoir être "disponible". Le sujet est bien mené, une mise en scène précise, un rythme lent pour la compréhension et des acteurs, parfois stéréotypés (volontairement), pour mieux comprendre les "lois". Nous voulons à quelque part être tous une "Anon" (Anonymat) et chacun déverse sa vie sur les réseaux sociaux ... A découvrir ! 3.5/5 !!!
Cinéaste au début de carrière culte, notamment avec Gattaca et Lord of War, Andrew Niccol à un peu perdu de sa superbe ces dernières années malgré un Good Kill plutôt réussi en 2014. Avec Anon, son dernier film qui sort directement sur Netflix, il retourne à la SF d'anticipation qui a fait ses heures de gloires mais arrivera-t-il a reproduire ce qui avait fait la sève de son cinéma ? Surtout que Netflix commence à solidifier sa réputation de récupérer des cinéastes et offrir une alternative cinématographique plus ouverte pour ces derniers mais qui paradoxalement échoue la plupart du temps à tirer le meilleur de ces talents.
Anon ne déroge pas à cette règle et s'impose comme un Niccol encore une fois assez mineure. Néanmoins il s'érige dans la lignée de son récent Good Kill et amène quelques thématiques intéressantes et une envie de cinéma plus poussée. Le scénario ne brille pas par sa subtilité mais dépeint un univers terne habilement pensé dans son spleen déshumanisé et sa fadeur esthétique. L'imaginaire est mort au profit d'un monde carré, où il n'y a plus de place pour l'abstraction ou encore la créativité. Où la sur-connectivité a imposé l'anonymat non pas en luxe, mais en menace. Si les personnages sont déshumanisés et finalement assez vides, c'est une volonté très claire de la part de l'écriture de montrer les dérives d'une société où tout les secrets n'en sont plus. Les individus n'étant que des coquilles vidées de leurs substances, exposés à tous et vivant dans leur passif jusqu'à dénuer celui-ci du moindre sans. Le tout s'impose en soi comme une satire plutôt intrigante de notre façon de vivre via les réseaux sociaux où vient se greffer une histoire de meurtre finalement assez prétexte et guère passionnante.
Malgré son intérêt vite limité, Anon trouve de quoi divertir à travers son casting avec un Clive Owen très bon mais aussi Amanda Seyfried qui s'impose dans un rôle ambigu et vite attachant. Mais la réussite première du film réside dans sa réalisation. Volontairement terne et désincarnée, la photo comme les informations qui apparaissent à l'écran souligne un univers gris et désespéré enchevêtré dans une mise en scène d'Andrew Niccol ingénieuse et parfois même assez inventive. L'utilisation du POV est plutôt bien sentie même si le statisme que cela impose lors de certaines séquences tend à offrir à l'ensemble un rythme un peu lent. Mais le film compense cela par un ludisme bienvenue et qui donne au récit un côté original. On retrouve donc sur ce point un cinéaste en forme qui expérimente, parfois de façon un peu trop prononcé, et pousse un peu plus loin sa créativité.
Anon est un thriller plaisant, même si le récit principal est prévisible et peu palpitant, c'est dans son contexte et sa satire que le film trouve son intérêt. L'ensemble manque de subtilité mais reste tenu par un très bon casting et tient en haleine par son habile façon de mettre en scène son histoire. Visuellement ludique et ingénieux, malgré le rythme un peu mou dû à la répétition du POV comme procédé de mise en scène, Anon reste supérieur à ce qu'à pu faire Andrew Niccol ces dernières années (à l'exception de Good Kill). Sans jamais être transcendant, et restant même un peu mineur, Anon sait quand même se montrer convaincant.
Par ou commencer ? Anon est un film qui à force de froideur c'est débarrassé de tout sentiments ... Andrew Niccol très critique de la société change d'approche en comparaison de ces précédents longs métrage ( réalisations et scénarios ) qui était tous très humains et axés sur des personnalités, ici tout est austère, mécanique, cynique ... Le résultat est au final fade et creux. L'aspect du film se veut dans cette veine, entre obscurité et grisaille, il y'a une véritable idée derrière ces artifices mais qui en fin de compte ne crée pas les situations espéré. Constat similaire pour les comédiens, aimable comme une porte de prison ... La dénonciation du futur orchestré par son réalisateur est un peu légère et génère chez moi un ennui rédhibitoire !
Les amateurs de science fiction ne peuvent qu'être satisfaits de voir un vrai film futuriste sur le thème de la connexion des esprits. En effet, les tranches de vie du passé individuel sont enregistrées et peuvent être consultées et partagées. Le travail de la police est grandement facilité dans ces conditions. Pourtant, une femme n'est pas identifiée et devient la suspecte dans plusieurs crimes. Si le thème m'a intéressé, le traitement est un peu lassant par moment par manque de rebondissement.
Un inspecteur dans le futur, où toutes les personnes sont observables par leurs propres yeux connectés, enquête sur une jeune femme déconnectée du système. Le traitement et certaines idées sont formidables. Comme toujours avec Andrew Niccol, c'est un peu papier et coeur glacé. On ne retrouve pas le niveau exceptionnel de "Bienvenue à Gattaca" où l'on s'attachait au personnage principal. L'idée de base est que tout le monde enregistre tout ce que l'on voit et que la police peut y accéder en cas de nécessité. C'est intéressant mais assez peu développé finalement. C'est l'enquête qui domine et pas les conséquences sociales et politiques d'une telle mécanique.
Mouais... Une bonne idée de départ mais les longueurs, le jeu très moyen de Clive Owen, la photographie terne et les décors minimales rendent ce film décevant au final.
L'action se situe dans le futur. Plus besoin de réseaux sociaux, chaque individu est connecté via son nerf optique directement à un réseau mondial et chaque individu peut ainsi voir toutes les infos de bases, nom, âge, activité professionnelle de tous les autres individus qu'il croise ounrencontre.Méme les bébés sont connectés
Plus besoin de TV, d'eouvre d'Art, toutes les infos vous arivent directement dans votre tête, tous vos faits et gestes sont enregistrés. Même les smartphones sont obsolètes, les communications se font directement mar l'interface visuel'dont chacun dispose.
Vos souvenirs persos sont accessibles librement par les forces de l'ordre si bien qu'il est impossible de nier un délit ou un crime que vois avez commis, tout est incrit dans votre mémoire. Les autres personnes ne peuvent pas voir vos'souvenirs persos, sauf si vous les partagez librement...
Mes des petits malins arrivent parfois à pirater le système et c'est donc le départ,de notre histoire... Une série de crimes se produits, mais la memoires des victimes a été piratée et il est alors impossible de voir qui est le criminel. C'edt donc le but de l'histoire, arrêter ce tueur.
L'idée de départ est excellent et l'on pouvait espérer un traque captivante de l'assassin. Mais à côté de ça on'se retroive avec une histoire totalement insipide et ennuyeuse. L'univers dans lequel évoluent les personnages est sombre, limite glauque Le tout est d'une fadeur sans nom.... c'est bien dommage de ne pas'avoir rendu cette histoire plus vibrante, plus intense. Amateur de thrillers, polars, fictions passez votre chemin'sauf si vois avez besoin d'un somnifère, ce film fera très bien l'affaire...
Déçu par ce mauvais thriller de SF complexifié à outrance et pour pas grand chose. Il faut de plus adhérer au concept et le trouver cohérent ce qui n'est vraiment pas simple. On est très loin de l'excellent bienvenue a Gattaca du même Niccol.