Avis : Apnée - Page 3

Il faut aller voir Apnée! Un souffle, une bulle d'air... On découvre des Acteurs, enfin de nouveaux visages dans le cinéma français! Tous excellents! Le plaisir aussi de revoir Olivier Saladin au milieu de ce trio génial : Céline Fuhrer - Maxence Tual - Thomas Sciméca.
Jean-Christophe Meurisse signe un film drôle, original, on ne s'ennuie jamais! Il a l'intelligence du sensible et l'idiotie.
Allez-y!

Super film drôle, décalé, poétique aussi !!j'ai beaucoup aimé les comédiens ! des paysages époustouflants de la belle Corse !!!A voir absolument !

Fervente admiratrice des Chiens de Navarre au théâtre depuis leurs début, je me réjouis qu'ils accèdent au média cinématographique et puissent faire connaître leurs actes artistiques à tous les publics. Apnée est un film jouissif et sublime, à l'image de toutes leurs pièces. Déstructuré, déstructurant, libre, libertaire, ce film attaque à coup d'humour corrosif et surréaliste tous les tabous, et remet en question chaque spectateur sur ses convictions religieuses, amoureuses, politiques, professionnelles, sociétales. Les 3 acteurs principaux (soutenus par des seconds rôles magnifiquement joués), excellent dans un trio de personnages attachés à ne jamais perdre les possibilités infinies que le monde promet lorsque nous sommes enfants.
Alors en sortant du cinéma, à la manière des enfants que nous avons été...On disait qu'on s'aimait, qu'on était libre et qu'on avait envie de vivre !

En plus de m'être copieusement ennuyée pendant ce navet intersidéral, ces 3 oisifs décérébrés m'ont passablement mise en colère ce qui m'a valu de rester jusqu'au bout de cette pochade entre potes gauchos feignants libertaires écolos anarchistes échangistes et que sais-je encore. Dans l'ordre et dans une vulgarité extrême est ridiculisé, moqué et bafoué tout ce qu'ils abhorrent : mariage, état, police, famille, église, couple.

La réflexion générale est à égal de leur besoin d'existentialisme forcené : creuse et ridicule voire inexistante, quant à l'humour il est totalement absent. Juste 2 mots résument ce film pour ma part : consternation & révulsion.

Je ne comprends même pas comment les corses ont validé qu'un maire, unique habitant d'un village du cap profite de l'arrivée de ces 3 là pour le leur laisser et se barrer dans la seconde. Pas crédible, comme la fillette de 6-7 ans à qui l'on parle de coucheries. Tout est normal.

La première moitié est très drôle et très originale. La 2nde est rasoir et expérimentale. La juxtaposition de tout ça ne fait pas un film de cinéma, d'après moi (car aucun récit)... Pas facile de devenir cinéaste... comédiens brillants!!! Peut-être qu'il faut se concentrer sur le théâtre pour l'instant et revenir au cinéma plus tard? Car la pièce "les armoires normandes" est génialement drôle!

Pas aussi délirant que ce que l’on pourrait croire au premier abords, Apnée n’est pas une comédie tout public. C’est avant tout un film qui pousse à la réflexion sur le sens de la vie avec la grande question de savoir si l’on est forcement obligé de se conformer aux lois et aux coutumes où si une autre vie est possible en dehors des clous. Si le film n’apportera pas de réponse définitive à cette grande question éternelle, il a au moins le mérite de nous faire rire et réfléchir. [lire la critique complète sur le site]

Écrite et mise en scène par Jean-Christophe Meurisse, " Apnée " est une Comédie loufoque non conventionnée. Son "scénario" nous propose une suite de saynètes ahurissantes, une succession de tableaux montrant les actions d'un trio de progressistes déçus de la vie, des personnages pour le moins atypiques naviguant entre génies en mal d'amour et délinquants dépressifs fous furieux.
Le film nous présente des séquences d'intérêts très diverses : beaucoup sont aussi débiles qu'inutiles, certaines sont spoiler: gores (le crucifié) ou émouvantes (les questions réponses à la petite fille qui ne veut pas changer de maman), d'autres sont assez drôles comme "l'invitation" chez le couple Claire Nadeau/ Olivier Saladin
. Heureusement, la réalisation nous offre également des scènes surréalistes d'une grande beauté et des dialogues parfois non dénués d'intérêt.

A voir la bande annonce on se dit que le ton du film semble être celui d'un digne héritier du cinéma de Blier,c'était difficile à croire,et comme pour croire il faut voir j'ai vu. L'impro c'est bien quand c'est bien fait mais ça peut aussi ressembler à du Lelouch.Et parfois on y est dans le Lelouch,le passage de formation avec le conseiller en entretient d'embauche fait tout de même grandement penser au passage Anconina,Belmondo dans interlinéaire d'un enfant gâté. On est aussi dans les battles de théâtre d'impro,dans lesquels les comédiens en font trop histoire d'avoir un truc amusant et décalé,malheureusement ça tombe plus à coté plus que ça ne fonctionne. L'actrice principale de ce trio se trouve souvent spectatrice,elle se marre des propos de ses camarades ce qui rend le tout encore moins crédible et les acteurs s’écoutent parler c'est à dire qu'ils cherchent le truc décalé qu'ils vont pouvoir placer dans cette conversation improvisée,ça n'a malheureusement pas grand chose de naturel. Malgré ces défauts certains passages fonctionnent comme celui de l'ouverture,même si on ne croit pas une seule seconde à l’énervement de ce maire qui en fait des caisses,même si ce problème saute aux yeux la scène reste assez amusant.J'ai en horreur les comédiens d'impro qui en font généralement des tonnes en croyant être naturel alors qu'ils en sont à l'exact opposé,j'ai jamais réussi à supporter ces matchs de ligue d'impro,il y avait même une émission sur TF1 qui en passait le samedi en fin d'après midi. Tout le film est comme ça,on passe d'un truc moyen,à une interprétation passable,à des fulgurances amusantes.C'est bancal,surréaliste et burlesque,mais on reste dans la petite chose,le film s'inscrit dans la veine d'une certaine forme de cinéma français,comme celui d' Antonin Peretjatko,on reste dans les petites choses qui amuse de ci de là mais ça ne va pas chercher plus loin. Il manque une chose essentielle à ces gens la maîtrise,avec une totale maîtrise leur cinéma serait excellent et non pas un simple petit truc. Ils sont loin de détrôner le cinéma des années 70.

Première réalisation cinéma des Chiens de Navarre, troupe théâtrale fondée par Jean-Christophe Meurisse et dont les spectacles sont largement basés sur l’improvisation, Apnée consiste en une succession de sketches hélas plus affligeants les uns que les autres. Pauvre, pas drôle, pas inspiré : malgré quelques séquences sortant du lot, difficile de ne pas se sentir mal à l’aise devant cet objet dont on perçoit la sensibilité anar et la volonté de s’interroger sur nos institutions contemporaines, mais qui semble ne pas avoir été travaillé. Désolant !

Pour Jean-Christophe Meurice le titre du film"APNEE" est un peu laid, mais cela correspond parfaitement à des moments de vie irrespirable.

L'idée de départ est partie d'une nouvelle provenant du Brésil où un soir de beuverie un prête a marié deux hommes et une femme.

Le scénario du film, était très peu détaillé et pour cause aucun ou très peu des dialogues étaient écrit à l'avance. Laissant par à une improvisation la plus totale, son plan de travail était assez simple une légère répétition avec un minimum de détail sur les séquences et le moteur était lancé.

C'est donc partie pour ce trio magnifique. Avec Thomas qui est le petit jeune du couple, à l'esprit enfantin et assez turbulent. Céline la nostalgique et Maxence un doux mélange entre "Seth Rogen" et "Vincent Macaigne" pour celui qui semble le plus responsable.

Qu'il est bon et rafraîchissant de ...

La suite sur

Ce film est un ovni, rempli de sens ou de non sens, totalement décalé, Bref dés le début ont aime ou on déteste.

Peut-on parler d’un ovni ? En tout cas, cette comédie fait tache dans le paysage du genre, à la français de surcroît. Je n’ai pas le rire facile, donc je n’ai pas ri mais suis resté curieux. J’ai surtout bien apprécié la première partie, celle qui surlignait les tares de notre société comme l’atelier Pôle Emploi, apprendre à se présenter ; le rendez-vous chez le banquier pour présenter un projet, très vague et surréaliste ; la visite d’un studio où l’on demande 3 fois le salaire pour un bien indigne, avec salle de bains et WC sur le palier à un prix exorbitant de surcroît ! Les situations peuvent paraître excessives mais n’est-ce pas le propre de la comédie ? Souligner à gros traits les incohérences de notre société. Mieux vaut passer par la comédie pour les dénoncer, la déprime est moins douloureuse. Autre scène réussie : celle chez Saladin et Nadeau. On sent à plein nez l’improvisation, et surtout le théâtre. Je ne connaissais pas le réalisateur et ne fus pas étonné de son parcours et de sa vision, pour le coup, du cinéma. Nos trois acteurs « Liberté » « Egalité » et « Fraternité » jouent justes. Ils ne semblent pas avoir de limites, leur corps mis à nu prouvent leur implication. Le film aurait mérité un format d’une heure, d’une heure dix, pas plus. Quand Céline, Thomas et Maxence se sont installés dans le village, la tension est retombée selon moi. Manque de rythme, impression d’essoufflement. Ce film un peu anar, foutraque, iconoclaste reste une curiosité à découvrir.

Très original et frais, un film philosophique contemporain avec une mise en scène théâtral.
Il y a des scènes géniales et d’autres moins bien mais ça reste un film que mérite d’être regardé.

il faut aimer ce genre d'humour mais l'ensemble est plutôt bon avec des passages parfois inégaux mais dynamitant la société d’aujourd’hui a travers des dialogues très crus et vrais

Pour avoir vu leurs spectacles (géniaux) sur scène, j'attendais beaucoup de ce premier long-métrage des Chiens de Navarre. Et c'est tout de suite là que le film atteint ses limites auprès de spectateurs adeptes de la troupe : beaucoup de scènes, dont les meilleures, sont des reprises de leurs spectacles, donc il n'y a plus aucun effet de surprise... et autant leur humour absurde et leur comique de répétition font des merveilles sur scène, autant au cinéma ça s’essouffle rapidement... Le scénario est sans queue ni tête, certaines séquences dans la deuxième partie du film sont très bavardes et longues à tel point qu'elles finissent par épuiser le spectateur. Mais il faut toutefois souligner la folie, l'audace et la liberté que le réalisateur et ses comédiens s'accordent devant la caméra, ce qui est assez rare sur les écrans.