Avis : Ôtez-moi d'un doute - Page 3

Après un émouvant premier film (La tête de maman) et un non moins formidable deuxième opus (Du vent dans mes mollets), Carine Tardieu récidive et confirme. Peut être un léger cran en dessous. Voici tout de même une nouvelle comédie familiale douce amère, toujours aussi plein de charme, d’humour et de tendresse. La mise en scène est classique et sans surprise mais très agréable, les dialogues toujours aussi savoureux et le scénario toujours aussi bien écrit. Rempli d’émotion et de tact, jamais mièvre ni pathos. Je trouve juste qu’il y a un peu trop de coïncidences dans le récit mais ça passe. L’interprétation joue aussi un rôle important dans la réussite de l’ensemble. François Damiens et Cécile de France sont très biens et forment un joli couple. Il sont parfaitement secondés par les deux papis André Wilms et Guy Marchand, tous les deux formidables. Et avec aussi un Estéban hilarant. On passe donc un moment très sympathique devant cet attachant joli film sur la famille, la recherche des racines et sur la transmission. C’est tendre et émouvant et ça fait du bien.

Une comédie française divertissante et après laquelle on se sent bien. L'idée est originale et menée par des personnages attachants joués par des acteurs de qualité.

Il n'y a plus de doute possible : cette comédie romantique est un chef-d'œuvre. Carine Tardieu fait du Sautet tout en nuances, tout en finesse, tout en douceur. Cette comédie a un excellent tempo : les hasards les plus improbables arrivent de façon impromptue et nous permettent de retrouver des comédiens extraordinaires que son Guy Marchand et André Wilms. Cécile de France et François Damiens excellent à contredire le schéma classique. La comédie de l'année.

très bon film avec des acteurs si touchant et une histoire si bien montée que l'on ne peut que ressortir en appréciant ce film, perso j'ai adorée

"Le film "Otez-moi d'un doute" est une très belle navigation entre la tendresse, le bonheur, le dramatique et l'humour cocasse autour du thème de la filiation et du questionnement des origines à travers trois générations en plein Morbihan ! Oh, il est touchant, ce film qui a aussi un petit air de la comédie "Père et fils" de Michel Boujenah avec Philippe Noiret et Charles Berling puisqu'il évoque aussi la vieillesse et l'isolement des personnes âgées à la recherche des contacts humains et de l'affection... C'est une belle histoire touchante du père joué par François Damiens, qui découvre brutalement après l'examen médical, que son père n'est pas le sien ... et qui est, en plus confronté au refus de sa fille enceinte de dévoiler et de reconnaitre l'identité du père... Les non-dits, les quiproquos, les secrets viennent de s'emmêler dans la relation entre le fils et son père soit-disant adoptif, entre lui et la jeune femme qu'il tombe amoureux mais ... Et, hop, je ne vous en dis pas plus et allez le voir ! Le ton des dialogues varie entre la légèreté, le comique, le tragique, le pathétique, le lyrique ... Les acteurs sont extraordinaires, plein de sincérité et de simplicité ! Authentiques ou quoi ! Surtout André Wilms, Wouah ! Hein ? J'ai découvert après, que c'était lui, Monsieur le Quesnoy dans "La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatillez ! Moi qui n'aime pas Guy Marchand pour son air froid, son rôle m'a touché pour son amour qu'il porte à son fils qui n'est en réalité pas le sien ... Oh, ces deux acteurs qui ont bien vieilli, m'ont fait serrer mon coeur car leur sagesse et leur tendresse me font comprendre qu'ils arrivent bien à la fin de la vie ! Ils m'ont tous les deux, émus ! François Damiens qui a été l'humoriste des caméras cachées, me surprend dans son évolution du jeu d'acteur depuis "la famille Belier". On ne ressent pas du tout la lourdeur dans son rôle d'un père perturbé par la découverte de ses origines ... Enfin, la prestation du comique Esteban n'est pas passé inaperçue ! Mais, qu'est ce qu'il est drôle, voire bête ! ça fait du bien de sourire devant la délicatesse des thèmes délicats abordés dans ce beau film ! Allez le voir ! "

Une très belle comédie pleine de sensibilité et de finesse. François Damiens est toujours aussi excellent, plein de délicatesse et d'émotion . Cécile de France est parfaite. J'ai beaucoup aimé également la jeune Alice de Lencquesaing, actrice pleine de promesse dans "polisse", dont le talent confirmé est indéniable. Un film réussi : drôle, touchant, profond et émouvant, qui donne franchement envie de laisser une évaluation.

C'est l'histoire d'un démineur - voilà déjà qui n'est pas banal ! -, plus encore d'un démineur qui apprend à la faveur d'un test ADN que son père n'est pas son père biologique - aïe ! voilà qui a de quoi intriguer... Le démineur en question rencontre une jeune femme éblouissante de beauté : oui, mais... Inutile de poursuivre : disons seulement que ce film est plein de rebondissements qui en font une comédie d'intrigue teintée de mélodrame. Le thème de la filiation et de la paternité n'est certes pas abordé avec le pathos auquel on pourrait s'attendre : une distance permanente maintient le spectateur éloigné du flot lacrymal auquel une production hollywoodienne aurait facilement cédé. Et pourtant le scénario par son accumulation de situations improbables et surtout par le traitement du thème amoureux flirte avec ce genre que par apocope l'on désigne sous le nom péjoratif de mélo. La réalisation proprement dite n'a rien d'éblouissant. Classique sans plus. En revanche la distribution a de quoi ravir. François Damiens impose sa vigoureuse stature et sa sensibilité pleine de finesse, Cécile de France illumine la toile et joue à la perfection le rôle de l'incitatrice et plus encore de l'initiatrice qui va permettre à notre démineur de se déminer intérieurement. Et puis il y a les deux pères, admirablement incarnés l'un par André Wilms, plus en forme que jamais et souvent d'une drôlerie irrésistible, et l'autre par Guy Marchand qui effectue là une prestation étonnante et pleine d'humanité. Enfin place à la nouvelle génération avec Alice de Lencquesaing qui impose son personnage de jeune femme qui, d'abord un peu falote, ne cessera de gagner en maturité et en émotion tout au long du film. On pourrait aussi parler d'Esteban, le perpétuel déjanté de l'affaire, n'était que son personnage intervenant à tort et à travers finit par fatiguer le spectateur. Un dernier point mérite d'être souligné : la qualité du décor naturel, en l'occurrence le golfe du Morbihan superbement filmé quoique évitant le cliché digne des cartes postales de vacances.

Dans cette oeuvre qui se rapproche beaucoup du téléfilm, Carine Tardieu essaie de nous tenir éveiller en modifiant sans cesse le scénario afin de créer des rebondissements. Malheureusement, cela ne fonctionne pas et on se lasse assez rapidement.

délicatesse , sincérité, le film très bien filmé donne aux personnages parfaitement interprété toute la noblesse et l'intelligence qu'il faut pour une tel scénario . la recherche d'une identité par la recherche du père biologique. dans les très jolis paysages bretons une mise en scène et des dialogues ciselés avec une bande son originale a souhait . une comédie dramatique qui n'apporte que du bonheur.

C'est tendre, c'est drôle, c'est inventif. Une comédie émouvante avec un vrai scenario et 2 grands acteurs, François Damiens tout en retenue et Cécile de France rayonnante. A voir !

On retrouve dans cette comédie de Carine Tardieu, un François Damiens tout en délicatesse et en pudeur qui apprend que son père n'est peut-être pas le sien. Il va alors se mettre en quête de retrouver son "géniteur" et va par la même occasion faire la connaissance de la superbe Anna (Cecile de France). Il se dégage de ce film une émotion certaine et la réalisatrice a su s'entourer de seconds rôles qui forment une galerie de personnages auxquels on s'attache très vite. Plutôt qu'une comédie, ce film s'apparente plus à une oeuvre romantique et même parfois lunaire (le couple Esteban/Alice de Lencquesaing en est le parfait exemple). François Damiens nous montre, sil y en avait besoin, l'étendue de son talent.

Ouf François Damiens confirmé de nouveau la qualité de son jeu contrairement à sa prestation dans cow-boy. Néanmoins ce n'est pas la qualité du jeu dans la "famille Volbert "!
Cécile de France retrouve quelques élan de sincérité et de crédibilité dans son personnage brut de décoffrage. Son rôle dans le Django, passablement mal dirigés, la mettait en fâcheuse posture...
Cela reste néanmoins très en deçà des Clapish et des dardenne.
Donc rassuré pour cette comédie simple et légère, autour de la réflexion de la paternité et du lien fraternel. Quête joliment abordé mais cela reste un film simple n'allant pas au fond du sujet....j'ai préféré le film je vous souhaite d'être aimé avec Salette... Plus sensible à mon goût

La distribution d'acteurs est sympathique et chaleureuse. Chacun.e des comédien.ne.s est parfait. dans son rôle. A vrai dire, je les ai tous aimés dans leur présence singulière. Cette comédie interroge la question si controversée de qu'est-ce qu'un père ? Qu'est-ce qui le fonde à être celui-ci qui se reconnait, qui est reconnu, comme étant le père d'un.e enfant ? Celui qui l'élève. C'était ainsi chez les Romains, le père élevait son fils dans les airs, vers les dieux, en le désignant comme son fils. Bien sûr, on peut filer la métaphore dans ce film : celui qui élève, qu'il soit génétiquement ou non le père, n'en est-il pas moins le père et celui qui est l'histoire d'un soir peut-il s'incarner dans une paternité ? Sam Karman, dans son rôle de généticien, est parfait. Il incarne le pouvoir détenu par ce qu'il peut dire scientifiquement. Mais, le tact et la délicatesse sont indispensables pour ne dire que ce que les patients sont prêts à ou désireux d'entendre. Le doute sur la paternité peut être ravageur, il peut aussi se relativiser. Ses conséquences se jouent parfois, comme dans ce film sur trois générations. Le secret des origines touche les ascendants, parfois les enfants à naître. La prévention médicale de maladies transmissible peut être une bombe à retardement et la présence de démineurs est alors tout à fait opportune.

Une touchante comédie qui offre une réflexion sur les ressorts de la paternité et qui incitera peut-être les enfants à regarder leurs pères avec un peu plus d’indulgence.

Comédie romantique sur l’identité, où le romantisme n’est guère au rendez-vous en dépit de l’investissement des deux comédiens principaux, Ôtez-moi d’un Doute élude ses enjeux profonds pour se contenter de sauter d’une famille à l’autre, dans l’espoir de les voir se réunir. La thématique du déminage garantissait pourtant une sensibilité à fleur de peau, un risque émotionnel qui n’est ici qu’effleurée. Car cette histoire peine à tenir debout : trop sage, elle refuse le sulfureux, désamorce toute tension sexuelle et, ce faisant, nuit à l’alchimie entre François Damiens et Cécile de France. Pour contrebalancer ce déficit, la réalisatrice n’hésite pas à surcharger l’ensemble de personnages lourdement attachants – et qui, donc, ne le sont pas – comme cet handicapé déguisé en Zorro qui braille son amour du haut d’une pelleteuse. Mouais. Relevons néanmoins trois qualités : le plaisir de retrouver Guy Marchand, le décloisonnement d’un huis clos familial et amoureux dans les paysages bretons, le refus de tomber dans le mélodrame. Car nous retiendrons du film sa vitalité, qu’une musique vient cependant exacerber au point de se montrer envahissante. Ôtez-moi d’un Doute n’est pas grand-chose, mais son absence de prétention fait de lui un honnête divertissement.