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bendelette
16 abonnés
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4,0
Publiée le 3 juillet 2019
La musique,je l'ai toujours aimée,mais je ne connaissais rien de la vie de Django et ce film m'a présenté un personnage très attachant,qui n'a pas eu la vie facile.C'est un peu pour moi un hommage au musicien.
lutôt décevant, que ce soit pour les mordus de musique, pour les passionnés de culture tsigane ou même pour ceux qui veulent mieux comprendre l’ambiance sous l’occupation…
Si le film n’emballe pas c’est sans doute avant tout parce que Django Reinhardt, tel qu’il est montré, est lui-même décevant : peu concerné par la persécution de ses congénères par les nazis, volage, inconséquent…
C’est pourtant bien joué, Reda Kateb réussit à incarner le grand homme, certes descendu tout en bas de son piédestal, et Cécile de France est parfaitement agaçante dans son rôle de pasionaria femme fatale agaçante.
Ce film n’est pas un biopic traditionnel puisqu’il ne retrace pas toute la vie du tzigane Django Reinhardt. Étienne Comar a centré son premier film pendant la période de l’Occupation.
Le film ne déplaît pas mais ne plait pas non plus, Étienne Comar décide de « créer » un personnage plutôt que d’en faire un récit historique, dommage.
Personnellement, je ne comprend pas que l'on puisse laisser un pseudo-réalisateur (c'est son premier film) traiter un tel artiste. Ce désastre est à partager avec le scénariste car pour un biopic, il manque beaucoup de la vie de Django. Quid de Stéphane Grapelli, de son accident de la main (fait qui fera qu'il jouera avec trois doigts), de son escapade américaine, etc... Deux heures pour nous raconter sa vie entre 1943 et 1945, c'est un peut lourd. On ressent cette lenteur dans le film, même si certaines scène sont intéressante, tout traîne en longueur en insistant sur la côté manouche alors qu'il reste dans l'inconscient collectif comme un musicien de jazz qui a inventé un style très particulier qu'il lui est propre et qui le fera remarquer du monde entier ; on ne retrouve rien de tout cela ici. Très déçu. Je vais me mettre un disque de Django et Grapelli, fermer les yeux et rêver en écoutant ces génies.
Film dont le sujet m'intéressait. Résultat : un film plat et sans intérêt. La personnalité de Reinhardt est bof m'en foutiste, le sujet est mal traité. Les acteurs jouent correctement mais pour du vide. Du gâchis ! 2/5
j'aime la musique jazz et du monde, et j'ai été soufflée d'entendre le jeu de Reda tout le long du film .. peut être un peu longue point de vue description historique mais à chaque fois un grand bonheur d'écouter la guitare véloce et la troupe suivre le soliste !! j'ai été le voir 3 fois, je me retiens pour ne pas encore y aller ..
3 387 abonnés
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5,0
Publiée le 22 juillet 2020
Django présente une autre histoire incroyable et inédite sur l'occupation allemande en France. Cette production musicale poignante raconte la vie du musicien gitan Django Reinhardt. Lorsque Django et son groupe Hot Quintet sont engagés pour divertir les nazis en Allemagne a une époque où le Jazz, le Blues et certains instruments à percussion et rythmes musicaux étaient interdits. L'événement tourne mal et bientôt sa famille et ses amis sont interdits de vivre dans leur campement. Les jeunes sont contraints de rejoindre la résistance. Comar commence le film avec un travail de caméra proche de ses personnages pour comprendre ce qui se passe et pourquoi. La présentation musicale (musique de Warren Ellis) dans ce film en particulier le concert final est fascinante et à ne pas manquer. Je ne sais pas si Kateb a réellement interprété les différents arrangements de guitare mais s'il l'a fait sa performance doit être récompensée. Lorsque l'histoire de la survie s'est présentée avec la belle musique et les dures réalités de l'occupation nazie de la Seconde Guerre mondiale, je n'ai pas pu m'empêcher de m'investir pleinement dans ce film...
Pas beaucoup d'idées de cinéma dans ce Biopic qui présente en revanche, l’intérêt de se concentrer sur l 'épisode méconnu de la seconde guerre mondiale et les démêlés du musicien avec l'occupant nazi. Et puis rien que pour voir Reda Ketab interpréter remarquablement Django et écouter encore une fois son prodigieux swing , cette musique miraculeusement belle , métissage véritable que ce Jazz manouche qui fait coïncider 2 cultures dominées et martyrisées .
J'ai été déçue par ce film. La musique et certes très jolie mais il me semble qu'il manque quelque chose pour faire de ce film une réussite. Je me suis un peu ennuyée. Dommage.
J'ai trouvé la réalisation excellente avec le respect de tous les détails connus sur Django. On rentre complétement dans son univers. A voir dans une salle avec un bon son ! Idéal pour se projeter 60 ans en arrière en face du manche de la guitare du génie en plein concert. La magie du cinéma opère.
Biopic académique consacré à Django Reinhardt, l’un des rares maîtres européens du jazz dans sa variante manouche, le film de Etienne Comar offre une reconstitution visuelle soignée de la France sous l’Occupation et, dans le costume du guitariste, Reda Kateb livre une remarquable performance Actor’s studio à la française. On regrette pourtant un peu que le Django artiste et créateur reste autant en retrait, même si son talent se laisse aisément percevoir dans les rares scènes où il dévoile sa technique et sa sensibilité musicale...et aussi lorsque, dans l’ultime scène du film qui prend place dans l’immédiate après-guerre, il dirige l’oeuvre orchestrale aujourd’hui perdue qu’il dédia à tous les tziganes exterminés au cours du conflit. Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fin de compte : de la métamorphose d’un hédoniste nonchalant en homme conscient du drame qui se joue autour de lui et du rôle qu’il peut jouer dans le combat pour la liberté : c’est alors qu’il s’efforce de mettre sa famille en sûreté en Suisse qu’il renoue avec ceux de son peuple et prend la mesure de l’idéologie de destruction qui guide les occupants. Je n’ai rien contre les oeuvres qui souhaitent transmettre un message humaniste mais alors que j’aurais vraiment aimé en découvrir plus sur l’homme et m’imprégner de sa musique, j’ai le sentiment que Django Reinhardt sert ici, en partie, de prétexte pour parler des souffrances des Roms durant le conflit, d’autant plus que certains éléments, spoiler: comme sa fuite en Suisse à travers les montagnes ou l’intéressant personnage de Louise de Klerk , sont totalement imaginaires : ce serait un peu comme profiter d’un biopic de Marvin Gaye pour traiter majoritairement de la guerre du Vietnam sous prétexte qu’il aurait composé ‘What’s going on’. En tant que tel, ‘Django’ est loin d’être un ratage, même s’il creuse une veine hyper classique en matière de biopic...mais il ne traite pas tout à fait du sujet auquel on s’attendait et on a le droit de se sentir légèrement floué.
Décidément, ça ne fonctionne pas. Plus on admire les héros, moins les biographies filmiques ont l'air vrai. Soyons juste : ce n'est ni la faute d'Etienne Comar, ni celle de Reda Cateb, ni encore celle de Cécile de France, mais pour parler vrai dans un langage clair, "je n'y crois jamais" de la première à la dernière minute, pas plus à Django dans sa geôle, qu'à Django dans son trou de neige, qu'à Django au bord du lac, qu'à Django dirigeant sa symphonie. Tout est vrai ? Oui, mais tout sonne faux, allez savoir pourquoi. Django, c'est une légende à lui tout seul, certes, mais c'est aussi et surtout un musicien de génie. Dans ce film manque finalement la musique, sa musique. Pas ce concert délirant -- supposé réel, là n'est pas la question -- au milieu de nazis indifférents, aussi lourds que leurs caricatures convenues, des nazis que les accents de jazz manouche conduisent à la partie fine... La musique, sa musique, c'est vrai qu'on l'entend, mais comme si on avait mis un 33 tours sur la platine d'un tourne-disque "qui marche encore". Mais Django, lui, reste désespérément absent. Bon ! Laissons ! J'en ai déjà peut-être trop dit...
Si j'ai considéré attentivement le point de vue qui était de ne retracer que les trois années de la vie de Django Reinhardt qui se déroulent entre 1943 et 1945, je n'en ai pas saisi l'intérêt final. Ce film est au bout du compte d'un ennui mortel sauf pour ceux qui aiment la musique tsigane et la guitare manouche. Ce qui n'est pas mon cas. Donc ce fut la double peine. Reda Kateb, excellent comédien au demeurant y traine un ennui indicible. Quant à Cécile de France, elle est transparente comme l'eau claire du lac Léman. A se demander pourquoi ce personnage a été inventé. Même ceux qui aiment la pêche, les veillées au coin du feu ou les macaques n'y trouveront pas leur compte. Le seul intérêt de ce film est la réflexion qu'il propose sur le statut des artistes en temps de guerre et leur "collaboration" voulue ou requise. Et puis cet intéressant enseignement du film quand est évoquée et fort bien décrite la mise sous tutelle de la musique (et de l'art en général) sous le régime allemand. Une musique normée qui ne doit pas être festive mais répondre à des standards nazis savamment orchestrés. C'est glaçant à l'heure où le totalitarisme frappe à notre porte (on imagine bien Robert Ménard, ministre de la Culture interdire "la musique de nègres" (sic), aujourd'hui le hip-hop, hier le blues).
Malgré une musique entrainante, on n'est pas emporté par le film. Reda et Cecile jouent bien leur rôle mais sans plus. Il manque quelque chose pour le faire décoller et nous avec.