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    Le Client
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    Jmartine
    Jmartine

    154 abonnés 656 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2016
    Plébiscité dans les plus grands festivals, couvert de récompenses, Oscar et César pour Une Séparation que j’avais beaucoup aimé, ayant tourné en France, Le Passé que j’avais nettement moins aimé, Asghar Farhadi revient avec une nouvelle histoire de couple, Le Client, Prix du Scénario et Prix d’interprétation masculine au dernier Festival de Cannes. J’en suis ressorti perplexe, dubitatif mais en même temps je reconnais ne pas avoir ressenti d’ennui à un film d’un peu plus de 2 heures…Shabab Hosseini, mérite-t-il son prix d’interprétation ? Certes il est convaincant avec toute l’ambigüité de son personnage, avenant avec ses élèves, détestable dans son désir de vengeance et de justicier solitaire…A ces cotés, Taraneh Alidoosti est une splendide Rana qui aurait tout aussi bien pu obtenir le prix d’interprétation féminine…mais Bérénice Bejo l’avait déjà eu pour Le Passé, quant au prix du meilleur scénario, s’il est original, d’autres comme Mademoiselle, l’étaient plus…Je me demande si le jury n’est pas parfois victime d’un effet contagion, un cinéaste titré ne pouvant repartir sans nouvelle distinction…Contraint de quitter leur appartement menacé d’effondrement suite à d’importants travaux de terrassement contigus , apparemment sans protection ( évocation d’un certain délabrement de la société iranienne ??) , Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement loué par un ami, membre de la troupe de théâtre amateur dont ils font partie. Un incident tragique en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie de ce jeune couple d’intellectuels qui répètent La mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller…Comme dans Barbe Bleue, il y a dans l’appartement une pièce mystérieuse dont l’ouverture forcée libérera un enchainement fatal…cauchemar éveillé pour Rana, obsession de la souillure féminine, réputation de la femme dans un environnement cadenassé par la religion, ivresse de la vengeance solitaire pour Emad… le spectateur est baigné dans ce thriller intimiste et comme le héros tragique de la pièce qu’ils répètent, Emad se retrouve humilié, victime de son aveuglement , persuadé que sa quête de vérité ramènera la sérénité et la concorde dans leur couple tout en agissant comme si son honneur blessé était plus important que la santé de sa femme Si la peinture de ce traumatisme peut montrer des moments d’intense émotion avec Rana, on a peine à s’émouvoir et à ressentir ce que Farhadi veut nous conter. Et pour moi, Le Client n’a pas la puissance d’une Séparation…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    L'immeuble semble bouger, les habitants courent sans vraiment paniquer, la caméra tourne à l'épaule dans l'appartement et dans les escaliers, elle croise les visages, les regards affolés. Le film n'a pas encore commencé mais on est déjà dedans, totalement emporté dans ce tourbillon d'images et d'émotions. Et puis il y a cette fissure, la vitre qui éclate... Et une tension qui ne vous lâchera plus pour les 2 prochaines heures. Du cinéma rare, un scénario ciselé, une interprétation magistrale, un film éblouissant, exotique et fascinant. Un chef d'oeuvre à la hauteur des 2 précédents films de Farhadi. Du grand et beau cinéma, celui qui vous vous laisse étourdi jusque sur le trottoir. A ne surtout pas manquer !
    momo M.
    momo M.

    37 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Asghar Faradhi avait atteint l'osmose avec Une Séparation et Le Passé. Le client est moins réussi. car un brin moralisateur alors que les films précédents ne portaient aucun jugement sur les personnages. Quelques lenteurs, les scènes théâtrales par exemple. Une lourdeur dans l'intrigue. Le film reste intéressant dans sa manière de nous montrer la société iranienne d'aujourd'hui. Les mots viols ou prostituée ne sont jamais prononcés, la censure règne.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2016
    pour sur c'est bien , même très bien réalisé, mais le début est tellement ennuyeux , le thème de la vengeance, mais surtout l'agression faite aux femmes en Iran prend un aspect thriler assez inattendu . La fin est éblouissante dans sa réalisation et son montage. singularité : il n'y a pratiquement pas de musique pour rendre l'histoire encore plus lourde.
    vidalger
    vidalger

    300 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Farhadi, que l'on commence à bien connaître en France, nous ramène encore à sa petite musique habituelle sur les rapports hommes-femmes, sur la confrontation de la modernité avec la tradition ou sur le poids du machisme dans la société iranienne. Le scénario est particulièrement travaillé et les scènes s'enchaînent mécaniquement pour nous mener peu à peu sur la piste d'une sorte de thriller mollasson auquel le spectateur a rapidement du mal à s'intéresser.
    Le parallèle avec le théâtre aurait sans doute pu être riche, mais la métaphore - obscure ? - nous est passée au dessus de la tête.
    Le principal intérêt de ce film est documentaire, sur la société iranienne de ce début de siècle, sur le poids des traditions ou de la religion, sur la censure politique ou la police des mœurs...Un peu juste pour justifier les médailles et autres colifichets attribués à ce film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2016
    Le dernier film du réalisateur iranien Ashgar Farhadi a frôlé la Palme d’Or à Cannes, obtenant le prix du meilleur scénario et celui de la meilleur interprétation masculine. Il suscite une impatience d’autant plus grande qu’il succède à deux chefs d’œuvre : « Une séparation » (2011) et « Le Passé » (2013).

    Le plus russe des réalisateurs iraniens creuse le sillon tracé par ses précédents films. On y retrouve les mêmes personnages issus de l’élite intellectuelle libérale iranienne. Ils sont confrontés à des dilemmes moraux similaires. Ils sont filmés dans les mêmes intérieurs étouffants dont la caméra ne s’évade quasiment jamais, métaphore à peine voilée (c’est le cas de le dire) de la société iranienne au bord de l’implosion.

    Comme dans ses précédents films, Fahradi recherche une vérité aux multiples facettes. Dans « Le Client », cette quête prend des allures d’enquête policière. Il s’agit de découvrir l’identité du client de la précédente locataire de l’appartement où Rana et Emad viennent de s’installer.

    Féministe sans le savoir, Fahradi égratigne chacun des personnages masculins tandis qu’il épargne chacun des personnages féminins. C’est un trait commun qu’il partage avec le réalisateur coréen de « Mademoiselle ».

    Comme ces précédents films, « Le Client » met mal à l’aise. C’est un feel bad movie. Mais qui a dit que les bons films devaient faire du bien ?
    titicaca120
    titicaca120

    356 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    me languissais de voir ce film et finalement comme hier
    avec l'histoire de l'amour j'en sors déçu.
    l'histoire est assez simple et malgré le jeu extraordinaire des comédiens
    il n'y a jamais le déclic qui nous fait
    nous émerveiller.
    au pays des mollahs on sent quand même de la retenue sur certaines scènes
    (censure oblige) scènes qui pourraient être plus fortes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Très bon film! Les deux acteurs principaux sont étonnants! L'histoire est simple et efficace, parfaitement maîtrisée
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Un sujet fort, un traitement passionnant, un casting impeccable et une mise en scène qui fait la part belle aux interrogations, "Le Client" est le nouveau film coup de poing du réalisateur iranien Asghar Farhadi. Une oeuvre singulière profondément humaine.
    Ufuk K
    Ufuk K

    473 abonnés 1 411 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    "le client" primé lors du dernier festival de cannes et l'un des favoris pour les oscars m'a laissé un avis mitigé. En effet j'ai trouve le dénouement bizarre avec de nombreuses longueurs et mise en scène très lisse, cependant grâce au réalisateur j'ai compris le poids du regard des autres sur la société iranienne et la domination de l'homme sur la femme.
    riri2
    riri2

    14 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Asghar Farhadi est décidément un cinéaste de talent qui, avec "Le client", continue de s'interroger sur la société iranienne (et la transformation de Téhéran) et sur l'atomisation du couple. Comme toujours, sa direction d'acteur est brillante (notamment Shalab Hosseini déjà vu dans "Une séparation" et "A propos d'Elly) et parvient comme souvent à construire un scénario comme une mécanique bien huilé (il sait parfaitement où il va) et toujours précis sur le plan psychologique. A nouveau, j'ai été remué par ce film qui n'est pas simplement la quête d'un homme en colère, déconnecté de la souffrance de sa femme, qui s'interroge sur sa vengeance (pas plus que sur le pardon, son versant féminin) mais qui renvoie aux réalités iraniennes (ou Farhadi perçoit toujours la femme, moins excessive et plus tolérante, comme l'avenir du pays, alors que l'homme est prisonnier des traditions). "Le client"a cet art de disséquer les non-dits des êtres humains (et il suggère davantage qu'il ne montre, renforcé cette fois par le fait que Farhadi a affronter la censure pour que son film soit visible en Iran) et, l'on peu presque regretté la métaphore théâtral (les personnages joue parallèlement une pièce d'Arthur Miller, "Mort d'un commis voyageur") qui renforce inutilement le propos.
    crachou94
    crachou94

    22 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Un film digne des deux derniers, "La séparation" et Le passé".
    La tension monte au fur et à mesure, les deux époux s'éloignent petit à petit et la fin inattendue clôt ce film magistralement interprété par Shabab Hosseini et Taraneh Allidousti.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    68 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Est ce qu'Asghar Farhadi ne serait pas un peu lost in translation? Il me semble qu'entre raconter des histoires à l'occidentale, ou montrer subtilement les délires de son pays, il n'arrive plus à choisir, et s'embrouille entre les deux.

    Emar (le bel et talentueux Shahab Hosseini) est professeur de lettres au lycée le jour, et, le soir, acteur de théâtre, avec son épouse Rana (Taraneh Alidoosti, peu expressive sauf dans les larmes et...enrobée, nous fait fort regretter la sublime Golshifteh!). Ils jouent..... Mort d'un commis voyageur, et on imagine les problèmes avec la censure. En tous cas, quand la fille légère sort de scène en disant qu'elle n'a pas eu le temps de s'habiller, alors qu'elle est vêtue d'un imperméable boutonné jusqu'au menton et porte un chapeau, on se dit: quelle farce ce régime!

    L'immeuble où vivaient Emar et Rana étant sur le point de s'effondrer, les voilà contraints de se reloger, sans grands moyens, et un de leur amis de la troupe, le jovial Babak (Babak Karimi), met à leur disposition un appartement qu'il possède, en oubliant de leur dire qu'auparavant il y logeait une prostituée, qui est partie en laissant une partie de ses affaires. Et, un jour où Rana prend sa douche en laissant la porte palière ouverte, elle croit en effet que c'est Emar qui rentre, elle est assaillie par un homme manifestement pas au courant du changement de locataire, se blesse à la tête, ce qui est bien commode, le pansement permettant de suppléer au foulard dans la maison.... l'homme s'est enfui, il "ne s'est rien passé" ouf, l'honneur perse est sauf!! mais la jeune femme est gravement traumatisée.

    A partir de là, on ne comprend plus où Fahradi veut en venir. Le couple ne veut pas porter plainte. Rana ne supporte pas de devoir raconter son histoire. Et Emar furieux veut se venger lui même. Ca devrait être assez facile puisque l'assaillant a laissé derrière lui ses clés de voiture, son portable et sa camionnette.... et que sur le répondeur téléphonique de l'appart, on peut retrouver la trace des anciens correspondants de l'accueillante dame. Il met quand même une quinzaine de jours avant de se décider... Est ce que Fahradi veut nous faire comprendre qu'en Iran, lorsqu'une femme porte plainte pour agression sexuelle, elle est systématiquement suspectée? interrogée? humiliée? passant du statut de victime à celui de coupable? N'oublions pas que la semaine précédente, une malheureuse violée vient d'être exécutée dans un pays limitrophe. Si c'est cela: ce n'est pas clair. Si ce n'est pas cela: on s'ennuie face à tous ces atermoiements.

    Dommage, car la fin est belle, une fois le coupable identifié (Farid Sajjadihosseini). On a -enfin! un peu d'émotion devant un vrai problème d'humanité où la justice s'oppose à la pitié, tandis que le couple n'arrive plus à dialoguer. Mais vingt minutes intelligentes après une heure de flou, c'est un peu juste...
    AKFcarter
    AKFcarter

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    excellent film. Comme toujours avec ce réalisateur. A voir en VO afin de saisir au mieux le jeu des acteurs.
    btravis1
    btravis1

    100 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Moins prenant que ses précédents film, la dernière réalisation d'Asghar Farhadi est de qualité, la thématique forte, le travail sur le couple toujours aussi bien traité, malgré un scénario moins convaincant, bien qu'ayant gagné un prix, et des scènes de théâtre, comme souvent au cinéma, assez barbantes.
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