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    Le Client
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    Newstrum
    Newstrum

    33 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Un film certes intéressant d'un point de vue sociologique (la prégnance dans la société iranienne de l'humiliation publique en tant que vengeance privée), mais qui patît d'un scénario aux rouages assez arbitraires, alors même que la rigueur implacable du scénario était le point fort d'Une Séparation. De fait, on ne croit pas toujours aux ressorts de l'intrigue et à certaines coïncidences. Voir ma critique complète sur mon blog :
    dagrey1
    dagrey1

    87 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Avec "le client", Ashgar Farhadi revient ses thématiques de prédilection, à savoir l'atomisation du couple et l'observation au microscope des particularités de la société Iranienne. Cette fois, "le grain de sable" survient dans le couple entre Rana et Emad, un soir où celle ci nouvellement installée dans son appartement avec son mari se fait agresser. Il s'avère que l'appartement était auparavant occupée par une femme aux "moeurs légères" qui recevait des amants occasionnels.
    Ce drame entraîne chez Rana et Emad une analyse et des réactions différentes. Tandis que l'homme est rationnel et cherche une solution, la femme communique son mal de vivre différement, incapable de rester dans l'appartement et d'avancer. Peu à peu, tout l'entourage du couple est au courant de l'épreuve qu'ils traversent...

    Ce schisme qui se creuse chaque jour davantage entre les 2 protagonistes est facilité par les codes de la société iranienne, très conservatrice et patriarcale dans laquelle la femme demeure sous la tutelle du mari. Dans la société iranienne, il est fait grand cas du "quand dira t-on?" et de l'opinion des voisins. Comme dans "le passé" et "une séparation", le réalisateur montre les non dits de la société iranienne, qui s'apparentent parfois à des mensonges déguisés.

    J'ai trouvé le propos un peu longuet, l'intrigue du film aurait pu s'inscrire dans un métrage de 105 minutes.
    Le casting est très bon avec notamment Shahab Hosseini (Emad), prix d'interprétation à Cannes en 2016 et Taraneh Alidoosti (Rana).
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Atmosphère lente et pesante pour un couple d'acteurs iranien se donant la réplique le soir sur scène et étant sans voix la journée pour parler de leurs maux. L'incommunicabilité viendrait du code social iranien du qu'en dira-t-on et de la question existentielle de la vengeance ou du pardon. Mais le film n'est pas plaisant à suivre et on ne comprend pas bien l'engoument qu'il a suscité sauf à considérer que réaliser un film sous une dictature religieuse ne doit pas être chose simple.
    Cafe Calva T.
    Cafe Calva T.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Il s’agit d’un malentendu. Le couple, la femme, l’homme. Un malentendu qui s’étire. Peut-être à l’image de l’Iran, ce malentendu entre un peuple et son pays. Le client n’est à aucun moment un film sur l’Iran. L’Iran est en toile de fond, comme le décor de cette pièce de théâtre que l’on joue malgré tout, malgré la censure qui donne à sa mise en scène un air surréaliste, où l’on joue la nudité tout habillé et on finit par en rire.

    L’Iran est un immense malentendu, et l’intimité y est paradoxale. Parce que la distance que l’on impose entre les hommes et les femmes a fait oublier comment dire les plus beaux poèmes d’amour persans, alors les mots d’amour ne s’entendent plus que dans les chansons que l’on écoute en souriant dans l’intimité de sa maison...

    lire la suite sur:
    coraly
    coraly

    10 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Comme toujours Asghar Farhadi nous cueille et nous emporte dans une histoire passionnante et complexe.
    Le couple, frappé par un incident traumatisant, tente de se relever mais fait face à de nombreux obstacles qui relèvent à la fois de l'intime, de leur vie sociale, de la société elle-même.
    L'histoire semble limpide tout en étant composée de multiples sous-textes et non-dits, tout comme ce couple à la fois semblable à tous les autres et singulier. Ce qui fait tout le charme du film. A ne pas manquer.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Je suis sorti du "client" assez dubitatif. Les plus de deux heures que dure le film ont défilé sans l'ombre d'un ennui car, comme d'habitude, le scénario d'Asghar Farhadi aux ressorts dramatiques qui s'enfilent les uns à la suite des autres, permet de garder l'intérêt jusqu'au bout. Cependant, une impression de lourdeur ne m'a pas quitté de toute la projection. La scène d'introduction, à la symbolique un peu trop appuyée, donne le ton à la suite qui ne se départira jamais de surligner chaque rebondissement.
    Ca démarre comme un film catastrophe ( sans les trucages hollywoodiens). Un couple de comédiens est obligé d'évacuer prestement son logement qui risque de s'effondrer suite à des travaux de terrassements voisins. Ces murs, ces vitres qui se lézardent autour de ces hommes et de ces femmes qui s'enfuient font bien sûr penser à une société iranienne perdue et au bord du gouffre ( trop de changements dus à une certaine modernité ou un régime trop autoritaire ?).
    Avec l'aide d'un ami, le couple aménagera dans un nouvel appartement.Suite à un malheureux enchaînement de circonstances, quelqu'un s'introduira dans ce nouveau home et agressera la jeune épouse sous la douche. Arrêtons-nous ici deux minutes pour préciser que la scène n'a rien à voir avec celle de "Psychose" et ne risque pas de lui faire concurrence, car tout se passe hors champ. Pas question pour un film iranien, visible sur les écrans de son pays d'origine, de montrer le moindre bout de corps féminin, ni d'ailleurs le moindre toucher entre les époux à l'écran, ni qu'on puisse voir l'héroïne sans un voile sur la tête ( ainsi, elle dort même avec ) et je ne vous pas des circonvolutions de langage pour parler de l'agression ! Toutes ces obligations dues à la censure islamique pèsent un peu sur le film, surtout pour nous occidentaux. Le réalisateur arrive tout de même à garder le cap de son histoire, en versant ensuite dans le conte moral ( version Dardenne pas Rohmer). Devant le refus de l'épouse à porter plainte, le mari décide décide de la venger. C'est facile pour lui car l'agresseur, empressé de prendre la fuite, a laissé les clefs d'une voiture et son portable. A partir de ce moment là, le scénario emprunte les rives philosophiques de la vengeance et de son questionnement... De révélations en révélations, nous nous acheminons vers un final pas mal appuyé.
    Je dis appuyé, car les deux comédiens jouent au théâtre une pièce d'Arthur Miller, " Mort d'un commis voyageur " dont les extraits que nous voyons sont en parfaitement adéquation avec la vie réelle du couple. Son délitement progressif nous est donc asséné deux fois.
    La fin sur le blog
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Un film impressionnant de maîtrise à tous les points de vue : scénario, mise en scène, direction d'acteur... Même si Le Client n'a pas la même puissance émotionnelle que les précédents films d'Asghar Farhadi, il n'en reste pas moins passionnant de bout en bout, interroge le spectateur à force de scènes d'une ambiguïté folle, navigue entre thriller psychologique et vrai film social montrant la complexité des rapports humains, du couple, dans la société iranienne. C'est franchement déstabilisant mais d'une grande force.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Habitué et fan de longue date du réalisateur, j'ai été très déçu par ce film. Certes, son professionnalisme fait que la direction d'acteurs et la réalisation sont toujours bonnes, mais je n'ai pas compris l'intérêt de ce film, ni où Farhadi voulait nous emmener et nous montrer, à part un homme en colère, déconnecté de sa femme, et bien entendu les non-dits autour de cette affaire. Pas grand chose à se mettre sous la dent ou les neurones. L'histoire est d'ailleurs bien classique et les thèmes censés graviter autour n'ont pas été ici bien explorés ou développés. Même en ce qui concerne la souffrance de cette femme comme la colère du mari, je ne pourrai affirmer avoir été remué durant le film. Bref, à mon sens, un Farhadi mineur, fade, sans substance (ou si peu). Une authentique déception.
    floramon
    floramon

    68 abonnés 1 369 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Comme tous les films du réalisateur, celui là es très poignant, il nous brise le cœur même si j'ai trouvé que ce film était plus monotone que les autres, il reste très efficace
    cimoifil
    cimoifil

    9 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2016
    Bon j'en reviens y a la ''touch'' indéniable et magique de ce grand réalisateur qu'est Asghar mais ... c'est pas son meilleur film ...

    On s'ennuie pas c'est faux !! car comme tout ses films c'est destiné à des amateurs du genre, tout repose dans la lenteur et la profondeur des jeux d'acteurs c'est sa signature d'ailleurs

    Mais on en ressort avec un goût d'amertume j'avoue .. comme un film inaccompli
    Ce film a une âme mais manque cruellement de personnalité dommage
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Très décevant. Le sujet du film est traité en surface. Les choses sont évoquées puis abandonnées. Finalement aucune émotion ne naît, et nous n'avons pas compris l'enthousiasme autour de ce film. Dommage.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Asghar Farhadi est toujours en quête de vérité et met le couple à rude épreuve en lui imposant, une fois de plus, un cruel dilemme moral ... remarquable !
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    L'humiliation au cinéma, çà donne quoi ? Sans avoir de propos diffamatoire, sans avoir de préjugés, sans être indigent. Asghar Farhadi, virtuose, nous décortique une situation d'un quotidien malheureux. On se dit présentement : "oh non, toujours la même chose..". Mais non ! Un regard aussi ciselé de la société contemporaine ne peut que nous intéresser. La lecture y est multiple : un couple qui vie ensemble sans se regarder, des sujets tabous dissimulés par des regards pris de volet. Ce n'est que pur fiction, une écriture subtile, d'une telle force. Le cinéaste iranien met en lumière un traquenard percutant. Impossible de rester insensible, il nous renverse avec une fin magistrale. Ma palme 2016. *TOP 3 FILM 2016*
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Avec le Client, Asghar Fahradi creuse le sillon du neo-réalisme iranien : un film ancré dans le quotidien et pour lequel, comme pour ses autres films, il a pris le choix de se soumettre à la censure, au risque d’un certain affaiblissement du propos.

    Sans être le chantre de l’Iranian way of life de la République islamique, bien au contraire, le réalisateur Asghar Fahradi a choisi de parler de l’Iran sous les feux de la censure, contrairement à son compatriote Jafar Panahi qui filme désormais en contrevenant à l’interdiction qui lui en a été faite, interdiction d’une durée de vingt ans.
    De fait, dans Le Client, il y a une très courte scène qui se passe dans un taxi, qu’on a envie de voir comme un clin d’œil amical à Jafar Panahi, et une référence malicieuse à son Taxi Téhéran. En même temps, dans ce taxi, souvent collectif dans ce pays, une femme agresse le protagoniste, Emad (Shahab Hosseini), au point de demander au chauffeur de changer de place avec un autre passager. Ce dernier, un élève d’Emad qui l’apprécie beaucoup, lui déclare avoir eu honte du comportement de cette femme alors que manifestement, Emad ne lui avait rien fait. Une occasion pour Emad d’expliquer au jeune homme que sans doute cette femme a été agressée par un homme dans un précédent voyage en taxi, ce qui peut expliquer son comportement.
    Ainsi va le film d’Asghar Fahradi, comme il en est allé de tous ses films précédents. Avec des petits riens du quotidien, il arrive à créer un sous-texte beaucoup plus signifiant, ici cette agression faite aux femmes. Le Client, dont le titre original, Forushande (vendeur, commis-voyageur) est une référence explicite à la pièce d’Arthur Miller, Mort d’un commis-voyageur (Death of a Salesman), est rempli de ce genre de petites allusions qui font l’intérêt du film.
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Ashgar Farhadi ne fait pas que des bons films, contrairement aux a priori du jury de Cannes. La Séparation était un chef d'œuvre, Le Client est un mauvais film, racoleur avec cette métahore théâtrale, aux propos douteux : il ne faut pas dénoncer les violeurs parce que ça fait trop de peine à leur famille ? J'avoue que cette morale me laisse perplexe. Tout comme le prix du scénario à cette histoire poussive, brouillonne, qui ne sait pas où elle va.
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