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    Le Client
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    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Il s'agit d'un film dramatique iranien particulièrement remarquable.
    L'intrigue est excellente, le suspens bien entretenu et tout ce qui se joue humainement est terrible.
    On est vraiment absorbés et happés par cette histoire, en particulier pendant toute la dernière demi heure qui est poignante et émouvante.
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Le scénario, justement récompensé au dernier Festival de Cannes est minutieux. Asghar Farhadi réalise son désir, celui "de faire un film qui se passe dans le milieu du théâtre." Une passion pour le réalisateur. Des passages de la pièce d'Arthur Miller, "Mort d'un commis voyageur", se mêlent, avec habileté à l'intrigue principale. La mise en scène est précise et délicate. Entre la vengeance ou le pardon, Asghar Farhadi donne le beau rôle à son héroïne, la talentueuse et convaincante Taraneh Alidoosti qui tourne pour la quatrième fois avec le réalisateur. Shahab Hosseini, quant à lui, est tout aussi éblouissant. Son prix d'interprétation, à Cannes, largement mérité, vient compléter un grand nombre de distinctions. Le Client est sa troisième collaboration avec Asghar Farhadi. Le réalisateur a déclaré : "Ce que je peux dire, c’est qu’une nouvelle fois, ce film traite de la complexité des relations humaines, surtout au sein d’une famille ou d’un couple." C'est exact, parfaitement démontré et magnifiquement mis en images.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Rana était sous sa douche quand on a sonné à la porte de son nouvel appart. Ce ne pouvait être qu’Emad, son mari et elle a ouvert. Mais c’était un type qu’elle ne connaissait pas. En fait, un client de la précédente locataire qui se prostituait. L’erreur sur a personne lui a valu une sacrée dérouillée. Après un viol ou une tentative, on ne sait pas. En tout cas, elle a salement morflé. Au point de ne plus pouvoir jouer au théâtre avec son mari. Dès lors, celui-ci n’aura de cesse de retrouver l’agresseur de sa femme…
    Le drame social d’Asghar Farhadi se joue d’abord dans les lieux qui rythment la vie du couple : les appartements, le lycée ou lui est prof de littérature et la scène ou ils jouent « Mort d’un commis voyageur », d’Arthur Miller. Si on ne voit quasiment rien de Téhéran, les évolutions et rigidités de la société iranienne sont à saisir dans les relations familiales. D’autant que la multiplication des allers et retours entre la fiction qui se joue sur les planches et la réalité quotidienne du couple n’apporte pas davantage de clé de compréhension.
    Reste la honte. Celle qui finit par envahir les trois personnages principaux : femme, mari et agresseur. Chacun a ses raisons de refuser ou d’atténuer une certaine forme de violence. La honte et la culpabilité, mais aussi la vengeance et le pardon sont aussi omniprésents. Entre la profusion et la confusion des sentiments qui l’assaillent, l’acteur Shahab Hosseini incarne superbement le trouble d’un homme pris entre le désir de venger son honneur et le risque de perdre l’amour. Le Client, c’est un beau film sur le doute.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Un couple d'intellectuels iraniens, Emad et Rana (un professeur/ metteur en scène et une actrice) se voit contraints de quitter leur logement en train de s'effondrer. Un ami leur trouve un appartement, mais Rana s'y fait agresser. Alors qu'ils jouent le soir une représentation de "mort d'un commis voyageur" d'Arthur Miller", Emad, en journée mène son enquête sur l'agresseur de sa femme. Des tensions s'installent dans le couple.

    Asghar Farhadi est le maître du non dit et de l'ellipse. Il ne dit rien par exemple sur la nature de l'agression de Rana et ne la montre pas, même si on devine de quoi il s'agit. Si on ne savait pas que l'auteur est iranien, on ne saurait rien du lieu de ce film. Seuls les voiles sur les têtes des femmes indiquent qu'on est en pays islamique. Le film est comme délocalisé, déterritorialisé, "dé circonstancié" : on n'apprend rien sur le pays ni sur ses coutumes, rien n'est dit ni montré.

    On se retrouve finalement au coeur du drame qui touche le couple, mis en scène comme un thriller.

    Metteur en scène Oulipien, Asghar Farhadi créé un exercice de style sujet à de multiples contraintes (ici censure et tabous de toutes sortes).

    Le résultat est un film tendu qui rappelle beaucoup certains films de Hitchcock, eux aussi centrés sur une intrigue complexe, avec une mise en scène épurée, simple, minimaliste comme déterritorialisée.
    arian(iran)
    arian(iran)

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Ce film est encore mieux que l'ancien film de askar farhadi la complexité des personnages et surtout comme toujours chez lui le fait qu'on sait pas de donner raison à qui car chaque personnage à sa propre raison .ce film parle d'une société sans pitié dans le quel votre image aux des autres est très important ...
    poet75
    poet75

    258 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    J'avais été, jusqu'à présent, séduit par chacun des films de l'iranien Asghar Farhadi. Mais ce nouvel opus m'a semblé inabouti et bien peu captivant. L'argument du scénario (primé à Cannes!!!) ferait une excellente nouvelle d'une vingtaine de pages, mais pas un film de deux heures! Sur grand écran, même si l'on a affaire à un cinéaste de talent, le film donne l'impression de tourner en rond. On risque donc fort de s'y ennuyer copieusement, sauf pendant les vingt dernières minutes. L'attention se réveille tout à coup, mais vingt minutes sur deux heures c'est bien peu. Il est peut-être temps pour Asghar Farhadi de se renouveler. Espérons que ce sera le cas pour son prochain film... 5/10
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    C'est avec la métaphore du toit qui s'effondre, que s'engage cette histoire. Que se passe-t-il quand son chez-soi disparait, quand on ne sait plus où l'on habite ? Eh bien, on n'arrive plus à penser, on perd ce qui fonde une part de notre humanité. Comment s'agencent la pudeur, la restauration de la dignité lorsqu'on est victime d'une agression ? Asghar Farhadi nous propose une immersion dans la culture iranienne chez un couple d'intellectuels, comédiens en scène chaque soir pour interpréter "Mort d’un commis voyageur" d'Arthur Miller. Rana, la femme a été agressée, elle est en état de choc traumatique, mais ce qui ronge peu à peu Emad, son mari, c'est que sa femme a été salie. J'ai repensé à Françoise Dolto, qui distinguait les réactions d'amour et celles d'amour propre. Emad est en proie à une réaction d'amour propre, peu à peu, il néglige l'état de sa femme pour n'être mû que par la vengeance. Ce qui est impressionnant, c'est combien la parole est puissante entre hommes, il n'est pas nécessaire d'en venir aux mains pour atteindre son adversaire. Le film accompagne la tension montante chez cet homme vis-à-vis de l'agresseur de sa femme.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    L’auteur iranien signe un film écrit mécaniquement, interprété sans grande conviction et le parallèle entre théâtre et réalité souligne lourdement l’ensemble. On se demande bien ce qui a tant séduit le jury cannois qui l’a doublement récompensé.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Le nouveau film de Asghar Farhadi est vraiment captivant. Comme son film A Propos d'Elly, Le Client est rempli de mystères qui gardent le spectateur en haleine. Il faut souligner le fabuleux travail du directeur artistique car l'image est ouf. A voir absolument au cinéma !
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Le film est presque un thriller, avec un drame qui va se résoudre dans le tumulte de Téhéran....Le jeu des acteurs et formidable, ils ne sont pas très nombreux, et contrairement à son film précédent, les dialogues sont plus vifs que sombres dans leur sens et leurs ressentiments....Cela donne un film presque construit comme une pièce de théâtre et brillamment mis en scène entre l'appartement , la répétition de la pièce "mort d'un commis voyageur " ? et la classe d'école où l'on enseigne entre autre la poésie (une des fiertés nationales en Iran)...Le film est alerte avec un scénario plutôt subtil et en rien manichéen......c'est filmé avec sobriété mais aussi avec un efficace esthétisme.....L'avantage de voir un film iranien qui nous parle de l'Iran (celui ci n'est guère politisé et pour cause) c'est de se voir ouvrir des portes sur d'autres cultures et d'autres mœurs.....On ne peut donc rien reprocher à ce film d'une clarté évidente et qui nous fait traverser des frontières.....Je conseille .....
    xando
    xando

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Un thriller poignant qui tient le spectateur en haleine du début à la fin. Une tension qui monte crescendo jusqu'à un final saisissant. On se croirait dans un film de Hitchcock. Un prix du scénario et un prix d'interprétation à Cannes amplement mérités. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Avec la même force et justesse que dans Une Séparation, le réalisateur nous entraîne dans la spirale infernale d'Emad, le personnage principal (Prix d'interprétation à Cannes pour l'acteur), qui sombre et se transforme sous les pressions sociales et culturelles qu'il subit. La tension reste palpable jusqu'au dénouement final, un film universel qui nous fait réfléchir sur l'importance bien trop grande que nous accordons à notre image et à la perception des autres sur nous, quelque soit sa culture ou son pays.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Asghar Farhadi est un maître des questions morales. Le bien, le mal et la limite très fine entre les deux sont les moteurs thématiques de ses films. Comment un homme bon peut-il faire du mal ? Peut-on juger la vie des autres sans rien savoir de celle-ci ? Dans Le Client, c’est la vengeance qui est au centre du récit et comme à son habitude, le cinéaste iranien signe une œuvre intelligente et juste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Il suffit parfois, par inadvertance, de se tromper de salle pour découvrir un chef d'oeuvre (enfin presque). Se retrouver ainsi projeté devant un des films contemporains les plus juste et les plus aboutit sur le thème du pardon et de la vengeance par hasard est une expérience inédite. Ce film est tout à la fois une critique sociale, une morale humaniste et un thriller dramatique rondement menée. Une critique sociale d'un pays en perte de repères, qui voit se lézarder les murs de son histoire pour laisser place à l'incertitude et pour finir à l'abîme. Une morale humaniste car ces deux personnages principaux mises à rude épreuve vont devoir faire face à l'adversité, à la peur et à un destin tragique qui les verra se révéler. Un thriller dramatique rondement mené dans lequel on se laisse happer sans imaginer une seule seconde la chute et dans lequel tour à tour l'empathie prend le pas sur la colère et vice versa.... Finalement, si l'on ajoute à cela une mise en scène entre théâtre et cinéma, des acteurs totalement investis dans leurs rôles et une jolie photographie, on obtient la recette d'une oeuvre aboutie, sincère et juste.
    velocio
    velocio

    1 191 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    Plébiscité par les plus grands festivals, couvert de récompenses, oscarisé et césarisé pour "Une séparation", tournant en France (Le passé), prochainement en Espagne, et, bien sûr en Iran, Asghar Farhadi, seulement âgé de 44 ans, est le réalisateur iranien vivant le plus connu et le plus reconnu. Une notoriété et une reconnaissance qui sont facilitées par le fait que, contrairement à un Jafar Panahi, Farhadi ne semble pas être dans le collimateur du régime iranien. "Le client", nouveau film sur le couple de ce spécialiste qu’est Asghar Farhadi, était en compétion au Festival de Cannes 2016 et il est reparti avec deux prix, le Prix du scénario et le Prix d’interprétation masculine attribué à Shahab Hosseini. Comme dans la plupart des films iraniens, Le client présente plusieurs niveaux de lecture. Bien entendu, on peut le voir sans chercher à voir midi à 14 heures : "Le client" est alors un film sur la vengeance, un film qui montre jusqu’à quels excès un homme peut aller lorsque son orgueil de mâle prend le pas sur l’évaluation raisonnable d’une situation, un film totalement universel dont l’histoire pourrait se dérouler tout aussi bien à Paris qu’à Téhéran. Un autre niveau de lecture amène le spectateur au cœur de l’Iran contemporain, un pays partagé entre modernisme et obscurantisme, un pays en pleine mutation avec une capitale, Téhéran, qui se transforme à grande allure, sans qu’on sache très bien à quoi ressemblera le bout du voyage : des quartiers sont démolis, des buildings sont construits, des immeubles vacillent, celles et ceux qui n’arrivent pas à s’adapter à cette modernisation rapide se retrouvent sur la touche. A ce sujet, le choix de la pièce que répètent Emad et Rama est tout sauf anodin : Mort d’un commis voyageur, d’Arthur Miller, une pièce sur les conséquences des modifications rapides intervenant dans le cadre d’un métier, mais aussi d’une ville, New-York. Le New-York de la fin des années 40 auquel Asghar Farhadi compare le Téhéran d’aujourd’hui. On notera d’ailleurs que le titre original du film, "’employé de commerce" en persan, titre repris en anglais, "The Salesman", fait ouvertement référence à la pièce d’Arthur Miller. Par ailleurs, il n’est pas interdit d’aller chercher un troisième niveau de lecture en s’intéressant au comportement de Rama et en le comparant à celui de Emad : elle, beaucoup moins excessive, plus tolérante, refusant ce comportement sordide de vengeance. En fait, et ce n’est pas le premier film d’Asghar Farhadi qui laisse ce sentiment, c’est, pour le réalisateur, la femme iranienne qui représente l’espoir de son pays ! Film après film, Asghar Farhadi construit une œuvre qui marque son époque, d’une grande richesse quant au fond et magnifique quant à la forme. Entre un film tourné en France et un film tourné en Espagne, il nous propose dans "Le client", à sa façon, une photographie actualisée de son pays, l’Iran.
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