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    Tous les rêves du monde
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    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2017
    Laurence Ferreira Barbosa avait réalisé en 1993 Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel… devant Tous les rêves du monde, je me suis demandé si avec des gens trop normaux on peut écrire une belle histoire…notre grand quotidien du soir ayant consacré dans son édition du mercredi une page entière à la présentation du film et de sa réalisatrice, je me suis piqué de curiosité…mais malgré toute ma bonne volonté je ne suis pas arrivé à m’intéresser à cette jeune fille boulotte, mal dans sa peau, plutôt ronchon , qui vient de rater son bac pour la seconde fois, et qui avait manifesté avant ce double échec sa volonté de faire médecine pour être médecin légiste…plutôt curieux comme ambition…ses seules passions , le piano et de patinage…le film est une plongée dans la communauté portugaise, plutôt bien intégrée, travailleuse et quasi invisible…on suit l’inévitable voyage annuel au village, pour y montrer sa belle voiture, retrouver la maison que l’on construit années après années…ce sont les portugais des champs qui ne sont jamais allés à Lisbonne, capitale pour qui laquelle ils montrent peu d’appétence, si l’on en juge pas les vains efforts de la présidente de l’association culturelle locale pour y conduire les jeunes…à tout moment on frôle le folklorisme aigu , on participe à la fête votive autour de la vierge portée par les hommes du village, on moissonne à la faucille ( à ma grande stupéfaction)…la famille veille à la moralité des enfants…on a même droit à une évocation des incendies qui ravagent régulièrement le Portugal ces dernières années….Pamela ne fait pas de vagues, les dérives de l’adolescence sont reportées sur Claudia, la rebelle, son amie, enceinte trop tôt, à laquelle elle finira par apporter son soutien…même si on peut deviner et comprendre le bouillonnement intérieur de l’héroïne, ses atermoiements continuels finissent par lasser, les nombreux plans serrés sur son visage boudeur, le plus souvent impassible, peinent à donner de la consistance aux enjeux qui la travaillent…les autres acteurs, sans doute amateurs, malgré une bonne volonté évidente sonnent faux, les dialogues font trop récités… excepté peut-être le jeune Kevin, métis, apprenti pâtissier, plutôt cool, qui n’hésite pas à partir au Japon pour poursuivre son apprentissage, joué par Alexandre Prince, qui a déjà une petite expérience du cinéma…et cela se sent…mais que trouve-t-il donc à Paméla ??? Le cœur a sas raisons que la raison ignore ? Laurence Ferreira Barbosa avait sans toute une belle intention, un sujet qui l’habite certainement, mais la réalisation nous laisse sur notre faim.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 181 abonnés 3 988 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2023
    Laurence Ferreira Barbosa évoque ses racines portugaises au travers de la chronique d’une adolescente dans Tous les rêves du monde. Pour son premier rôle au cinéma, Pamela Constantino-Ramos transperce littéralement l’écran. L’adolescente ressemble fortement à cette fille normale qu’on ne voit pas qu’au cinéma. Sa bouille, sa voix, ses gestes, sa délicatesse donnent à son personnage une sensibilité et une cohérence qui ne peuvent que nous toucher. Née en France, la jeune majeure est en pleine crise existentielle. Après avoir raté deux fois son baccalauréat et une première fois son permis de conduire, elle ne sait plus quel sens donner à sa vie. Alors quand elle repart dans son pays chaque été avec sa famille, c’est une source vivifiante face à ses échecs. Mais cette année, Pamela est lassée. Nous la suivrons dans ses doutes et ses rencontres, dans ses peines et ses coups de gueule, dans ses joies et son esprit d’entraide, jusqu’à la laisser prendre sa propre voix.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Cinéaste qui tourne peu, Laurence Ferreira Barbosa revient aujourd’hui avec un long-métrage sorti dans la discrétion et qui risque donc, malheureusement, d’attirer peu de spectateurs. C’est pourtant un film très attachant et dans lequel, manifestement, la réalisatrice a mis beaucoup d’elle-même, puisant sans nul doute dans sa propre expérience.
    Sa caméra, elle la pointe aujourd’hui sur Paméla, une adolescente à la silhouette potelée vivant avec ses parents d’origine portugaise dans le Val-de-Marne. Avec finesse, en évitant tous les pièges de la facilité, Laurence Ferreira Barbosa trace un portrait assez complexe de son personnage de jeune fille cherchant sa voie, rêvant d’indépendance tout en devant composer avec ses échecs. spoiler: Au grand dam de ses parents qui l’ont poussée à faire des études, elle échoue deux fois au Bac. Et elle ne réussit pas davantage à obtenir son permis de conduire.

    Pourtant, on ne la perçoit pas comme quelqu’un d’anéanti. Elle semble plutôt irrésolue, à la fois captive d’un milieu et d’une tradition et capable de prendre ses distances. Des talents, elle en a : elle fait partie d’un groupe de chants et danses traditionnels du Portugal et semble exceller quand elle se livre à des prestations sur une patinoire. Mais, d’un autre côté, comme pas mal de jeunes gens de son âge, elle est hésitante et peu sûre d’elle. Elle ne sait comment se comporter, par exemple, avec Kévin, un garçon avec qui elle se lie d’amitié mais qui la déconcerte par son humour.
    On la devine également incertaine quant à l’attitude à adopter face aux racines portugaises de sa famille. Un long segment du film se déroule dans le village du Portugal où, chaque été, ses parents prennent leurs vacances. Paméla peut résister aux railleries d’un garçon pour qui les danses folkloriques auxquelles elle se prête ne sont que ringardises. Mais elle comprend mal ses parents qui ne connaissent du Portugal que le village dont ils sont originaires, sans jamais avoir eu l’idée de faire le moindre séjour ailleurs, pas même à Lisbonne. Toujours est-il que c’est dans le village portugais où elle passe son été qu’elle renoue avec Claudia, une adolescente apparemment beaucoup plus sûre d’elle-même et beaucoup plus déterminée que Paméla. Et c’est pourtant cette dernière qui va devoir aider et conseiller la première dans des circonstances délicates.
    Car, petit à petit, la réalisatrice laisse percevoir l’évolution de son personnage : surmontant ses inhibitions et ses hésitations, Paméla acquiert de la fermeté. Quitte à déplaire à ses parents, elle se montre capable de choix et de résolutions. Et elle ose concrétiser au moins quelques-uns de ses rêves. En la dépeignant, et en ne négligeant aucun des autres personnages du film, Laurence Ferreira Barbosa a sans conteste réussi une œuvre subtile et touchante.
    cinono1
    cinono1

    257 abonnés 1 989 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Après presque 10 ans d'absence, Laurence Ferreira Barbosa revient aux affaires pour ce qui est une chronique douce-amère d'une ado au carrefour des choix de vies. Elle filme à nouveau un personnage voulant échapper à son quotidien tout en y étant attachée... C'est fait avec un ton feutré qui permet aux personnages de s'installer, aux nuances de s'exprimer. Car Pam, l'héroïne, très bien campée par l'actrice, Pamela Constantino Ramos actrice principale plus vraie que nature, veut trouver sa voie sans heurter ses parents et son environnement familial...Une révolution des oeillets intime en quelque sorte. On retrouve ce ton incrédule sur le monde qui fait la marque des films de la cinéaste.
    Hervé L
    Hervé L

    62 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2017
    Une adolescente attardée molle et trop grosse bien gentille mais pas très maline et qui ne travaille pas beaucoup rate son bac 2 fois et peine à passer son permis de conduire s ennuie beaucoup attends de rencontrer un garçon. .... et aide un peu sa copine plus jolie mais encore moins maline fait l amour sans précautions tombe enceinte avorte et fume du cannabis. ..bref on s ennuie avec elle
    tous les rêves du monde qui se termine par un voyage seule à Lisbonne. ...whaooh quel reve!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    un film magnifique, original, profond, intelligent avec une jeune actrice incroyable. à voir absolument
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un titre en cinémascope pour un drame au microscope.
    C’est l’histoire d’une jeune nana qui n’arrive pas à avoir son bac. Elle n’arrive pas à avoir son permis non plus. D’ailleurs, elle n’arrive pas à grand-chose. Sa passion, c’est le Portugal de ses origines, celui où elle passe toutes ses vacances. Elle a vaguement un mec et vaguement une copine et il se passe vaguement des trucs. Voici un film qui part d’une bonne intention. Le trait commun à un nouveau cinéma franco-portugais, celui de la deuxième ou troisième génération, coincée entre une vie française et une nostalgie envers un pays qu’elle connaît sans y avoir vécu. Il semblerait que le fait d’être coincé entre deux lieux empêche notre personnage d’avancer et de faire ses propres choix voire de s’imposer. Ce conflit intérieur est intéressant mais il est hélas très mal mis en image puisqu’il se résume à une chronique sociale riquiqui et un peu caricaturale. Pour ne rien arranger, les acteurs sont assez mauvais et il faut tendre l’oreille pour saisir ce qu’ils marmonnent dans leur barbichette. A éviter donc.
    Yves G.
    Yves G.

    1 300 abonnés 3 301 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Pamela a vingt ans. Et, avec Paul Nizan, elle pense certainement que ce n'est pas le plus bel âge de la vie. Elle vient de rater pour la seconde fois son baccalauréat. Elle échoue à l'examen du permis de conduire. Et sa vie sentimentale est un désert.
    Pamela est une portugaise de la seconde génération. Elle conserve avec le pays de ses parents, sa langue, sa culture, un lien privilégié. Comme chaque été, elle se rend en famille dans le village natal de ses parents.

    La communauté portugaise en France ne fait guère parler d'elle. Pourtant elle est l'une des plus nombreuses, de loin la première communauté étrangère européenne et devancée de justesse par les communautés algérienne et marocaine. Rare sont les films qui en parlent. On peine à en trouver un autre que "La Cage dorée", cette histoire de concierges portugais qui hésitaient, l'âge de la retraite venue, à retourner au Portugal.

    Laurence Ferreira Barbosa a un patronyme portugais hérité de son grand père paternel. Pourtant cette Portugaise de la troisième génération a perdu tout lien avec ses origines : elle ne parle pas le portugais et n'a plus d'attache au Portugal. C'est après une longue traversée du désert (son dernier film, un demi-succès, remonte à 2008) que cette réalisatrice dont le premier film "Les Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel" lui valut une renommée éphémère, eut l'idée d'exploiter cette veine.

    Pour ce faire, elle choisit une jeune femme de vingt ans. Double originalité. Ce n'est pas une adolescente qui découvre les premiers émois de l'amour - comme l'était Rose, l'héroïne franco-polonaise de "Crache Cœur". Deuxièmement, si elle a un visage d'ange, elle a vingt kilos de trop - qu'elle porte d'ailleurs avec une belle joliesse.

    Le problème de "Tous les rêves du monde" - outre son titre passablement niais - est que sa réalisatrice n'utilise pas ce potentiel dramatique. Pendant le premier tiers du film Pamela galère à Paris. Pendant le deuxième, elle part au Portugal. Changement de décor : village alangui sous le soleil méridional, travaux des champs, soirées dansantes... et une amie franco-portugaise comme Pamela qui connaît bien des mésaventures. Troisième tiers : retour à Paris. C'est tout. C'est charmant. Mais c'est peu.
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