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    Visages Villages
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    3,7
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    149 critiques spectateurs

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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    148 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Entre Agnes Varda la glaneuse et JR le colleur les points communs sont nombreux et la rencontre d'une évidence folle...malgré (ou à cause de) leur demi-siècle de différence. Tout les deux partagent l'amour de l'Homme, des rencontres et essaient de transformer le monde autour d'eux en jolis petits poèmes photographiques. Ils déambulent au volant de leur ingénieux camion-studio photo et improvisent au hasard des découvertes et des gens peuplant ces petits villages de France. Il en ressort un très agréable "feel good documentary" et on quitte la salle un peu ému, léger et heureux.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2018
    "Visages Villages" surprend par son ambition double : filmer le français du quotidien, le prolétaire, afin de le sublimer, d'en faire une œuvre d'art, sans le déshumaniser. Mais aussi celle de mettre en scène un road-trip mélancolique à travers le pays pour Varda et JR.

    Le documentaire touche dans sa façon de passer de l'intime (le "Visage"), un souvenir, une passion, un mode de vie, au collectif (le "Village"), par le biais de l'image, de l'exposition. De plus, si les collages de JR sont voués à disparaitre, le métrage, lui, s'impose comme document témoin, figeant à la fois les récits des intervenants, mais aussi l'abnégation de l'ouvrier, du paysan, de l'éleveur.

    Cependant, ces instants que capturent Varda et JR se mêlent à une déconstruction de la forme documentaire. Si l'intention est louable, et le projet adéquat au vu de son esprit très "Nouvelle Vague", ces ajouts créent immédiatement une distance avec le sujet. Ainsi, l'œuvre sombre régulièrement dans une mise en scène aussi artificielle qu'elle est nombriliste, faisant douter de la sincérité de chaque larme, de chaque geste, de chaque phrase.

    L'ensemble est cohérent dans sa construction et ses intentions, mais souffre de sa dichotomie, véritable frein à l'émotion. Si le long-métrage reste riche, et que l'on en retire une poignée de moments passionnant (le rapport à la mort de Varda, l'émotion de la femme qui découvre son portrait, l'absence de Godard) on ne dépasse jamais l'exercice de style un tantinet agaçant, car en contradiction avec la façon brute dont se livrent les intervenants.

    Le duo s'amuse, sans aucun doute, mais oublie de rendre son objet ludique pour le spectateur. C'est un débat d'images qui habite "Visages Villages", pas pour le meilleur, mais un débat tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    pas plus que ca pour ce film ou les deux protagoniste ont l'air tendus, la relation pas toujours facile, où les conversation ne sonnet pas toujours tres juste.
    Mais belle balade à travers site, donc je le conseille tout de même car d'autres que moi ne seront pas gênés parle décalage dans les répliques
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Film très sympathique, parfois un peu gnangnan parce que se voulant populaire, mais le couple est attachant. Je trouve honteux de voir qu'ils ont fait la manche sur Kiss Kiss Bank Bank pour financer leur film, fait pas pousser quand même ! Laissez ça à ceux qui ne sont pas des stars et ne savent pas comment obtenir les avances du CNC et autres aides régionales au cinéma... c'est un hold-up à ce niveau
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 août 2017
    Visages, villages rend évident dans son titre ce qui Varda a toujours fait au long de sa filmographie: une compilation des lieux et de personnes anonymes dont le représentant majeur est Les glaneurs et la glaneuse, où Varda parcourrait la France faisant des portraits des gens qui glanaient tout genre de matières. Ce film finissait avec un éclat émotionnel quand on nous présentait un homme lambda sans aucune grâce qui faisait les tours des marchés de la capital pour manger les légumes jetées à la poubelle. Un choc initial qu'on oubliait au bout des larmes quand on découvrait que cet type donnait des cours de français gratuits aux immigrés dans son temps libre. La lentille précise de la cinéaste nous montrait la beauté des profils inconfortables et du tout attractifs à nos yeux. Visages, villages s'en sert de ce principe déjà exploité par la réalisatrice, mais ici elle fait participer les nouvelles générations dans le processus.

    JR est un artiste qui a su diffuser ses œuvres, et surtout être connu partout, grâce aux réseaux-sociaux, spécialement grâce à Instagram. Le réseaux qui montre les captures des murs de l'artiste connecte à la perfection avec un nouveau public qui a accès à l'expression de l'art à travers la technologie et l’instantanéité. Varda ne veut laisser passer l'opportunité de connaitre ces nouveaux canaux de communication entre l'artiste et ses spectateurs. Pour ceci, elle crée ce projet comme legs de sa carrière qui montrera aux nouvelles générations la possibilité de défendre des valeurs politiques et sociaux dans l'art même si dans l'atmosphère actuelle ce l'aspect visuel qui règne.

    Elle défend encore une fis la beauté des profils qui passent inaperçus dans une époque où on se promène tous avec une caméra dans la poche: une voisine qui ne quittera pas son appartement, échantillon des années de minières du village, les fermiers qui refusent de couper les cornes de leurs chèvres, les femmes des ouvriers du port du Havre... La réalisatrice choisit un profil à exposer et le jeune artiste le transforme en fresque. L'image sera alors aperçue par les utilisateurs des réseaux étant, peut-être, capables de capter la profondeur au-delà des filtres de la surface.

    Ce but devient presque ironique vers la fin du film, quand le couple part à la rencontre d'un autre génie des codes de cinéma. Le grognon excentrique par excellence avec qui Varda a toujours eue une bonne relation. L'homme en question pose un lapin au duo, laissant la cinéaste ravagée face à une telle attitude. Malgré la déception finale après l'absence, cet épilogue met en évidence lequel des deux survivants de la Nouvelle Vague s'engage à partager ses valeurs et principes en société et qui se préoccupe plus de son ego et son image. Merci, Agnès.

    //////////////Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Caméo
    Caméo

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2019
    Agnès Varda, accompagné par JR, nous offre un nouveau documentaire qui films visages et villages avec pudeur justesse et le sens du jeu. Ces différents portraits de français comme vous et moi dessine en creux un autoportrait d'une cinéaste vieillissante qui sent la mort approcher. Un film intelligent et poignant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Je cherche l'intérêt, à mon sens infiniment minime de cette farce grotesque qui consiste à nous faire croire qu'il s'agit d'un film social.

    Les témoignages ne servent à rien, ne sont pas approfondis et sont là uniquement pour combler un vide déja pesant.

    Et que dire de ces deux égocentriques qui utilisent toutes ces naïvetés pour assouvir leur soif de regard vers l'unique point qui les intéressent c'est à dire leur propre nombril.

    Les dialogues sont dignes d' enfants qui s'ennuient.

    Bref, une véritable perte de temps! Je vous invite à aller lorgner du côté de Raymond Depardon, vous y trouverez un travail d'adulte responsable.
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2018
    un joli documentaire sur quelques villages
    éparpillés en France.
    une belle photo et quelques inconnus sympathiques.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    133 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2020
    Un Depardon superficiel, nombriliste et peu inspiré. Le film commence par une présentation croisée qui ressemble à du lustrage réciproque de membres et fini en posant une question du même ton : comment ces deux références ont ils pu se manquer jusqu'alors ? Visages Villages propose de réparer cette injustice. Agnès Varda et JR, un rebelle en Stan Smith qui ne met pas sa ceinture lorsqu'il conduit (les règles c'est bon pour les prolos qu'il photographie) traversent la France et ses villages. Le procédé est toujours le même 1H30 durant : réaliser des portraits géants des "petites gens". C'est bien sûr un objectif louable mais le rendu m'a semblé répétitif et pauvre artistiquement. Je l'ai même trouvé démagogique lors du "repeuplement" d'un village pour un jour. On ne ressent rien car on ne sait rien, pourquoi ce village est déserté ? Quel est son histoire ? On fait un pique nique, des photos, des interviews qui ne disent rien. On ne saura rien de plus de ces gens que leur portrait. Quel intérêt ? Le lendemain le village sera de nouveau désert et nos artistes de retour dans le 14e, avec leurs stagiaires dont le générique révèle les origines... Même à Neuilly on ne voit pas une telle concentration de particules. Je ne comprend pas que ce film ait pu ravir au-delà du cercle restreint des critiques Télérama et bobos parisiens qui s'offrent depuis leur canapé un roadtrip en France profonde mais... en restant à distance. Là où certains ont vu de l'humanité, de la bienveillance j'ai vu du vide, du gnangnan. On reste toujours à la surface : des vies et de la démarche. Quel est le sens d'une pose, du choix d'une photo plus qu'une autre, du support ? On n'en sait rien, on n'explique pas. Même à la jeune femme qui livre son malaise d'être affichée sur 15mètres de haut, pas de réponse des artistes qui ne comprennent pas que quelqu'un n'ai pas envie de se montrer. Du coup les artistes résoudront le problème en arrêtant de faire semblant de s’intéresser aux autres pour se focaliser sur les seuls qui semblent vraiment les passionner : eux-mêmes. La séquence suivante nous propose de faire rentrer la caméra dans l'usine mais ici encore nos deux artistes ne sont que de passage : on ne verra rien du travail de ces gens, de leur vie, leur réalité. Sans surprise la photo qui en découle sonne comme une séance de team building où l'on loue "l'idée d'être en groupe, de mélanger les services, y compris la Direction...". Quelle audace artistique ! Idem pour la séance "sociale" qui suit : 50 secondes chrono en gros plan pour l'homme qui s'avance vers la falaise de sa retraite. Les dialogues sont d'une pauvreté affligeante et les échanges avec les gens sans aucune profondeur, on préfère nous montrer une partie de ping pong, des gros plans de poissons à la criée et la reconstitution d'une vieille photo de Varda dans laquelle JR vient opportunément s'incruster. Les séances sont ponctuées de transitions dialoguées sur-écrites qui sonnent aussi naturel qu'une chèvre écornée et surtout là encore : creuses. Et puis il y a le problème de la découverte de l'intimité de gens que l'on connaissait ici seulement par leur travail et leur réputation. Et c'est assez terrible, car si l'on entend chez Agnès quelques phrases particulièrement touchantes "je vois que ce sont des femmes oiseaux", chez JR c'est le désert. Ce qui ne nous empêche pas de le voir sauter d'un container à un autre sous les regards admiratifs d'une dizaine de paparazzi en iphones. Quel intérêt ? Quel message ? Je cherche encore. Le film se conclue par la non visite à Godard qui parvient à être abject sans même paraître à l'écran, ce qui n'empêche pas Varda de pardonner quasi instantanément au génie. Au final je crois que je ne garderai de Visage Villages que le beau moment du sonnage des cloches.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    Une rencontre entre deux personnages bien différents mais artistiquement complémentaires donne un documentaire vraiment sincère. Le sujet de celui-ci est simple et laisse le spectateur penser et réfléchir par lui-même en le touchant dans son humanité la plus profonde. Un film pour tous à ne pas louper.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Agnès Varda n'a pas d'équivalent pour raconter une histoire, une aventure, un quotidien. Accompagnée de l'artiste JR, cette ballade en France à la rencontre d'anonymes est généreuse et humaine. JR n'est pas ce qui intéresse le plus, avouons qu'il n'a pas le charisme de son aînée ni sa modestie. Ce qui fait l'intérêt du projet c'est cette vision de Varda. Son expérience d'artiste, de photographe, de documentariste, du réalisatrice. Et de femme. Tout ce qui la définie à travers son regard sur ce projet et ses aléas. Elle est passionnante à écouter et à regarder. Jusqu'à cette fin terrible et bouleversante où, dans une élan presque romanesque, elle décide de renouer avec Godard.
    Nous offrir sa sagesse, et ces très beaux moments avec M. et Mme tout-le-monde font toute la beauté de ce documentaire.
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2017
    J'ai d'abord eu du mal à rentrer dans le film à accepter le côté naïf, un peu surfait, puis petit à petit on se laisse prendre par leur poésie et à se laisser porter. Bon petit moment qui donne envie de re-découvrir Godard :)
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2019
    " Ah ... ... Le film "Visages Villages" est une magnifique étincelle artistique née d'une belle rencontre magique d'Agnès Varda, une grande réalisatrice de cinema, octogénaire et un jeune photographe âgé de 33 ans, Jr qui parcourent la France à bord d'une une camionnette Photomaton à la recherche des visages et des villages ! Imaginez-vous que vous allez vous faire photographier dans ce camion, un géant appareil photo et découvrir une gigantesque tirage de photos qui ... sera affiché sur une façade d'un bâtiment : maison, exploitation agricole, usine, containers ... On peut également coller une grande affiche de vieilles photos pour symboliser la mémoire dans le passé ! Une extraordinaire forme du street art ! Très inspirante ! Poétique ! Quel bonheur intense de voir de belles images qui forment une formidable osmose des matières, le papier collé sur un béton, des pierres, une argile, un fer !

    Wouah ! Agnès Varda est une sacrée personnage charmante par son style vivant et coloré et son caractère ! J'apprécie beaucoup sa sincérité, son intelligence, sa bienveillance et son humour ! L'alchimie entre elle et le photographe JR est belle et touchante ! Au cours de leur voyage, ils apprennent à se connaitre, à s'apprivoiser et à s'apprécier ! Quelle bouffée d'air frais ! Ce vent d'optimisme est vraiment apaisant !

    La fin de ce film documentaire "Visages Villages" est émouvante ... déchirante à cause du mépris sans limite de Jean-Luc Goddard, cinéaste, une des figures de la "Nouvelle Vague" ... Si vous ne le connaissez pas, je vous conseille d'aller voir le surprenant film "Le redoutable", réalisé par Michel Hazanavicius avec Louis Garrel ... Jean Luc Godard est aussi le narcissique insupportable ! Oh ... Les dernières séquences touchantes est la definition d'une belle amitié ! J'ai adoré ce film, allez le voir ! "
    Albert
    Albert

    3 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    tant mieux si ce projet à égayer la vie de certaines personnes mais tout ça est assez niais, au bout de 40 minutes on a compris.... en plus c'est moche... et c'est ringard.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Agnès Varda et JR ont, chacun à leur manière, un regard bien particulier. En s'associant et en parcourant les routes de France pour explorer des villages et tirer des portraits de leurs habitants, les deux artistes donnent vie à un film tout simplement touchant. Elle, pestant contre les lunettes noires cachant le regard de JR, lui prenant soin d'elle, lui prêtant son regard, les deux avec un regard bienveillant. Un regard dont ils ne se sépareront pas durant tout le film. Car avec eux, il y a de la beauté partout et chez tout le monde. Le film, joliment construit comme un road-movie malicieusement commenté, se vit comme une promenade pleine d'émotion dans une France trop souvent laissée de côté. Ici, il n'y a que de la bonté, excepté de la part de l'inénarrable Godard, bien malgré lui instigateur d'une séquence d'émotion du film. Ce regard, jamais naïf, toujours prompt à nous faire découvrir le meilleur de nous-mêmes, donne à ce documentaire une valeur précieuse. Dénué de cynisme, le film est l'occasion de voir le monde à travers les yeux d'Agnès Varda, petit bout de femme qui porte en son cœur toute la malice et la bonté du monde. Sa rencontre avec JR, superbe et évidente, donne vie à ce "Visages Villages" que l'on savoure encore bien après le visionnage.
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