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    Le Parc
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    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    Ce film, spoiler: qui se veut d’une avant-garde dépassé
    e, inspire un intérêt très moyen dans son premier tiers, puis sombre dans spoiler: l’absurde et un ennui accablant après
    une scène de dispute par SMS entre le garçon et la fille qui, tout d’abord, avaient marivaudé par banalités primaires lors de leur rencontre dans le parc.

    Apprenant que son godelureau Maxime n’a pas rompu avec son ancienne petite amie, Noémie spoiler: le traite de “connard”, puis
    décide de “revenir en arrière”, avant leur rencontre. L’ennui est que cette résolution est prise au pied de la lettre, et la voilà qui arpente le parc à reculons, interminablement, au grand dam d’un garde qui, la nuit étant tombée, lui serine que le parc ferme et ne reçoit aucune réponse, ce qui l’énerve passablement.

    Ultérieurement, il se livre pour la faire rire à une pantomime d’arts martiaux, puis la porte dans ses bras jusqu’à une barque remontant le cours d’eau. Finalement, lassée, elle lui crie qu’elle veut rentrer. C’est alors que le garçon du début réapparaît dans une scène fantasmée, spoiler: ils s’enlacent, puis se battent, et le jour se lève, montrant Noémie endormie dans l’herbe
    .

    Dommage. La réalisation, sans musique, sans éclairage sauf dans les scènes de nuit, et tout en plans fixes très peu dialogués sur écran 4/3 (mais non, ce n’est pas un écran “carré”), annonçait un film plus attrayant. Mais il n’en reste rien, et le film, affreusement décevant, ne fera pas une grande carrière. Le réalisateur avait déjà dérouté avec “Un jeune poète”, mais il ne décevait pas comme ici.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Un parc, une fille, un garçon, tous deux adolescents, un premier rendez-vous, des mots et des phrases banales, une approche timide, des regards, des silences, et les corps qui s'approchent, des bouches qui finissent par se rejoindre, des mains caresser une peau. La lumière faiblit. Le garçon doit rentrer. La fille reste comme pour savourer encore dans le calme de la soirée cet instant très précieux. Et puis la vie moderne qui continue, l'échange de sms qui pourraient prolonger avec des mots écrits ce doux moment, peut être le début d'une jolie histoire... ou peut-être pas.
    Damien Manivel filme cette histoire avec peu de moyens, en lumière naturelle, comme une suite de petits tableaux modestes. Cela peut paraître plat, gnangnan quand on est habitué à une grosse cavalerie d'effets divers et variés ou de jeu d'acteur clinquant, mais pour moi, cette simplicité m'a d'abord intrigué, puis touché et lorsque le film bascule avec la nuit, complètement ému et transporté dans une palette d'émotions intenses.
    "Le parc", que beaucoup trouveront mièvre, plat, voire très ennuyeux, demande sans doute un certain état d'esprit au spectateur qui doit se laisser aller à sa geste artistique très naturaliste, captant avec pudeur ces frémissements, ces hésitations, ces élans gracieux des premières rencontres, des premiers désirs. Le cinéma a déjà beaucoup filmé cela depuis des décennies, mais ici, c'est sans aucun doute de l'extrême simplicité de la forme que naît ce sentiment d'universalité. Quand, au crépuscule, l'histoire d'amour se termine ( magnifique scène de sms ) , le film s'engage une direction beaucoup plus rêveuse, presque onirique et multiplie soudain de façon encore plus intense la palette d'émotions qu'il veut faire partager. Sans dévoiler la suite ( ce serait idiot de le faire, tant ce film fragile mérite qu'il soit vu), nous assistons à une très belle réflexion sur la notion de temps dans nos vies tout en s'enfonçant petit à petit dans une succession de scènes amenant petit à petit le récit dans le fantastique. Et ce parc, placidement banal au départ, devient le lieu de toutes les émotions, de la peine, de la tristesse, du contournement du réel pour mieux affronter la vie, du jeu des apparences, de la peur, de l'angoisse. Tout en conservant cette fausse simplicité, la mise en scène finit par des plans d'une grande maîtrise, jouant avec force sur nos émotions les plus intimes.
    Sans doute que quelques uns trouveront cela totalement rasoir, mais, si comme moi vous avez la chance de vous laisser prendre par ce récit bien plus ambitieux qu'il n'en a l'air, vous retrouverez de façon très inattendue les émois que font naître un premier rendez-vous, une rupture ( ici d'une absolue modernité) auxquels vont aussi s'associer, les élans de l'aventure et toutes les peurs que notre imaginaire peut créer.
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    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 281 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Naomie et Maxime se retrouvent dans un parc. D’où se connaissent-ils ? Sont-ils des amis de longue date ? Viennent-ils de se rencontrer via Internet ? Nous n’en saurons rien. Ils déambulent à travers le parc ensoleillé. Maxime parle de sa mère hypnothérapeute, de son père, ancien joueur professionnel de football, des « Cinq leçons sur la psychanalyse » de Freud. Elle évoque ses parents, professeurs d’EPS dans son lycée, et fait le poirier. Les mains se frôlent ; les corps se rapprochent ; les bouches s’embrassent. Maxime quitte Naomie. Puis la nuit tombe.

    La critique s’est enthousiasmée pour ce film aux allures de moyen métrage (une heure douze seulement). Libération salue « sa poésie crépusculaire ». Les Cahiers du cinéma parlent de « personnages émouvants dans leur extrême évidence, leur dénuement presque archétypal ». À en croire Le Monde, « Le Parc condense avec trois fois rien toutes les puissances du cinéma ».

    Je suis quant à moi resté sourd et aveugle au charme de ce film minimaliste. Je m’y suis ennuyé ferme malgré sa brièveté. J’ai trouvé ridicule le couple désassorti formé d’un grand dadais sans charme et d’une jeune fille mal dans sa peau, aussi gênés que nous de devoir s’embrasser devant la caméra. J’ai trouvé leur histoire d’amour et la façon misérable dont elle se concluait dépourvue de la moindre poésie. Et l’échappée onirique dans un parc enténébré a achevé de me laisser sur le bord du chemin.
    ffred
    ffred

    1 489 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    Vu complètement par hasard. Cela apporte parfois de belles surprises, parfois non. Le parc m’a laissé assez dubitatif. On dirait du Mia Hansen-Løve des débuts. La mise en scène est minimaliste (un peu trop sans doute). Le scénario aussi. Le tout aurait très bien pu faire un beau court métrage. Là, on s’ennuie pas mal, et le film ne dure qu’une heure douze. La première partie est mignonnette sans plus (la rencontre, la naissance des sentiments), la deuxième un peu plus intéressante (la rupture -les homme seront toujours des hommes…) et la troisième, tendant vers le fantastique, absurde (l’errance dans le parc – je m’y suis perdu aussi !). On ne voit pas très bien où Damien Manivel (scénariste et réalisateur) a voulu nous emmener. Ne parlons pas de l’interprétation, c’est le premier film des trois acteurs, ils ne sont pas très bons. Au final, aucun charme, aucune poésie, aucune émotion. Aucun intérêt.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Damien Manivel n'est pas à son premier coup d'essai dans le cinéma. Il propose une œuvre si originale qu'il produit lui-même la plupart de ses films. C'est le cas de ce film "Le Parc", cette sorte d'ovni sur la toile. La scène se passe dans un parc, quelque part en province, du début d'après-midi jusque la nuit. On aperçoit des tours qui bordent le parc boisé, marquant l'appartenance sociale des personnages. Un jeune-homme y rencontre une adolescente, sur un banc. La première partie est tout à fait savoureuse. On regarde ces deux adolescents se guetter, s'approcher, se surprendre pour enfin s'aimer. La caméra n'est jamais voyeuriste. Et surtout le propos se veut léger et drôle. On aurait pu craindre un remake soporifique du "Square" de Duras. Au contraire, Manivel choisit un ton délibérément tendre et délicat pour appréhender ces jeunes-gens. Puis, la rupture intervient. Cette fois, le film s'enfonce dans un pari beaucoup plus risqué, où la jeune-fille somnolente déambule à l'envers dans le parc, afin de ne plus revivre ce moment d'amour impromptu. Elle se fait aider, sinon poursuivre, par un gardien du parc à l'accent très africain. Là où la première partie annonçait une œuvre plaisante, ne se prenant pas au sérieux, le récit se perd dans une série d'extravagances intellectuelles, ennuyeuses et sans intérêt. Le résultat est fort dommage car le réalisateur montre avec brio qu'il est possible de réaliser un film avec peu de moyens, et de raconter les atermoiements amoureux de l'adolescence avec poésie. L'expérience valait d'être regardée. On oubliera très vite.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Le parc est un film très intrigant et qui garde bien secret tout son mystère. Bien que certaines scènes m'ont semblé trop étirées, une limite du film, on reste quand même assez pris par une intrigue minimaliste, où se côtoient rêve et réalités, désirs sains et fantasmes inavoués, solaire et crépuscule, naturel et expressionnisme. Doté d'une très belle photographie qui fait rendre ce parc mystérieux et profond, le film véhicule à la fois de la joie, de la tendresse et une certaine inquiétude impalpable. Très naturalisme et pictural, Le parc, à certains moments est capable d'hypnotiser. Le meilleur moment du film est sûrement la longue scène au milieu où la jeune fille, remarquable et touchante Naomie Vogt-Roby, dialogue avec son ami par voie numérique, alors que, en arrière plan, les ténèbres gagnent sur le magnifique soleil poitevin. Cette scène est un petit chef d'oeuvre de maîtrise, où l'économie des moyens donnent le plus fort des sentiments. Le reste du film est parfois plus laborieux, trop répétitif, mais ce n'altère pas le sentiment d'un bon spectacle réussi. Des références interpellent à la vision de ce film. On pense à Vaudou (avec le black inquiétant), L'inconnu du lac, La partie de campagne ou Le déjeuner sur l'herbe. Bien sûr, nous ne sommes pas au niveau de ces films mais Le parc touche par ses très beaux personnages qui bougent dans la nature avec grâce et poésie. Ces deux lycéens jouent entre eux le jeu de l'amour et des douces initiations érotiques,naturalistes et picturales.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Mon premier film de 2017 est, en apparence, le film le plus minimaliste qui soit. Il se déroule entièrement dans un parc et raconte, dans sa première partie, l'histoire la plus simple, pour ne pas dire la plus banale, qui soit. Par une journée chaude et ensoleillée, un garçon et une fille se sont donné rendez-vous dans le parc. Ils en sont à leur première découverte l'un de l'autre, leurs mots sont hésitants. Puis ils s'enhardissent, passent du jeu à l'étreinte et au baiser. Mais le garçon doit partir. Arrive la nuit et, avec elle, les doutes et les peurs et comme un désir de remonter le cours du temps. Le parc s'est transformé en un lieu quasi fantastique, habité seulement par un étrange garde qui finit par se changer en une sorte de Charon. Enfin revient la lumière du petit matin et, avec elle, un espoir nouveau. C'est tout simple en apparence, mais en apparence seulement. Ce beau film touchant est, quoi qu'il en soit, je suppose, un bon augure de cette nouvelle de cinéma. 7,5/10
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    Quand la jeune fille retrouve le garçon dans le parc, ils vont passer la journée ensemble et le moment de la séparation, - et là, le départ du jeune homme, tout va basculer dans une tragédie bien ordinaire. Pour moi un film sans intérêt qui aurait fait un téléfilm pour les convaincus du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Le renouveau du cinéma et de la poésie. Un bol d'air qui nous sort de nos habitudes cinématographiques à essayer.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 162 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Deux lycéens se retrouvent dans un parc pour leur premier rendez-vous. Assis sur un banc, puis se baladant dans ce sublimé parc de vie et de détente, les amoureux sont maladroits et ne savent pas par où commencer dans leurs dialogues. Alors ils parlent du lycée, de leurs parents, de leurs sports et finissent par s’embrasser et les tensions des premières minutes retombent. Cette première demie-heure est touchante comme jamais. Ce réalisme nous rappelle notre jeunesse. La naïveté retenue est tellement mignonne qu’on ne peut s’empêcher d’adhérer. Puis vient le moment où le jeune homme rentre chez lui et lui annonce la vérité par sms. L’œuvre romantique prend alors une autre tournure. Plan fixe sur la jeune fille, nous sommes dans l’attente du prochain sms qui fera basculer les choses. Le regard de Naomie est alors primordial. La jeune fille respire la spontanéité et la vérité. Mais le temps commence à devenir long pour le spectateur. Il fait nuit, Naomie se lève et marche à reculons, pour effacer le passé. Elle souhaite repartir en arrière pour oublier ce moment si agréable qui était finalement trop beau pour être vrai. Cette séquence répétitive casse tout le charme de la première partie. Le Parc prend des tournures de film fantastique épuisant, car il ne se passe rien. L’arrivée du gardien du parc est attrayante au début, mais déçoit une nouvelle fois par la suite. Sélectionné dans la compétition ACID à Cannes 2016, Le Parc avait tous les atouts pour être l’une des œuvres les plus attendrissantes. Malheureusement, ce long-métrage tombe dans l’instabilité à cause d’une seconde partie vide de sens. Vraiment dommage.
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 827 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2023
    Cela ressemble à un court-métrage trop long. Quinze minutes auraient suffi pour ces petites rencontres plutôt banales et cette petite incursion dans la nuit où la parole devient susurrement.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2017
    Damien Manivel filme la rencontre de deux adolescents. La captation du réel laisse place à la rêverie dans ce film fragile et touchant.

    LA SUITE :
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Il y a de l'audace dans Le parc. Celle de tourner dans un lieu unique et de nous faire croire à une banale amorce de sentiments amoureux entre deux adolescents avant de dériver, sans dialogues, dans un univers aux confins de l'onirisme et du fantastique. Minimaliste au possible, maladroitement interprété, le film de Damien Manivel s'appuie sur une belle mise en scène mais étire copieusement ses scènes au gré de trois mouvements : en plein jour, avec des propos échangés anodins au possible, au crépuscule, avec l'échange de SMS, une fois les deux tourtereaux séparés, de nuit enfin où la jeune fille esseulée et hagarde fait une drôle de rencontre. L'on pourrait se demander où va le film si l'on n'était pas depuis longtemps circonspect devant un récit très languissant qui semble s'éterniser sans autre but, semble-t-il que de nous faire passer de la conscience et de la réalité à la perte des sens et à une certaine confusion entre désir et danger. Ce n'est pas un film qui laisse insensible mais qui peut tout aussi bien laisser en rade.
    Ufuk K
    Ufuk K

    463 abonnés 1 394 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    "le parc" est un film qui à pique ma curiosité car bénéficiant de bonne critique. Je suis assez partage moi .En effet j'ai aimé l'analyse sur la complexité des sentiments amoureux ainsi que les silences et plan séquence sur l'héroïne qui en dit long sur son état esprit, j'ai moins aimé la seconde partie plus abursde, moins intéressante. C'est dommage car cela aurait pu être un beau film sur l'amour.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un très bon film, une poésie magnifique bien qu'étant presque sans dialogue, les choix techniques comme le 4:3 ou les plans fixes viennent rendre le tout encore plus intriguant.
    Les meilleurs films de tous les temps
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