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    The Ride
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    13 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Un très beau documentaire qui se tient à la bonne distance des gens, ne cherche pas le voyeurisme mais parvient à nous faire connaitre ses personnages. Une histoire de courage, de dignité qui est une belle leçon de vie, une histoire de transmission aussi qui dis l'importance de partager son histoire et sa culture. Un film à la fois réjouissant et profondément triste. Le tout dans des paysages somptueux. A voir absolument!
    Thom' A
    Thom' A

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2018
    Un film profond ,intéressant ethnologiquement et historiquement :faisant prendre conscience des conséquences et effets pervers du colonialisme...Une volonté admirable de transmission identitaire est à saluer dans le projet de ce film:d'autant plus dans un pays hégémonique au possible.

    Toujours important de revenir à la connaissance de ses racines ancestrales , dans le rouleau compresseur de la mondialisation.Surtout pour des jeunes de la génération Z.D'ailleurs, cela ne serait pas inutile de leur faire voir cela dans une perspective éducative ,ou lors d'une sortie d'un cours d'anglais ou d'histoire.Si seulement il pouvait rester plus longtemps à l'écran...
    acgaltie
    acgaltie

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2018
    C’était à la fin du XIX siècle. Les colons européens avaient déjà dévasté l’Amérique du Nord au point de faire disparaître la plus grande partie des forêts et les espèces les plus nombreuses : bison, perruche des Carolines, pigeon migrateur, grand Pingouin, antilope américaine (Pronghorn), caribou, etc. Les peuples autochtones en étaient d’autant plus affaiblis.

    Quatre ans et demi après la bataille de Little Bighorn, le 29 décembre 1890 à Wounded Knee, le pire de la civilisation occidentale massacre le clan Minneconjou Sioux conduit par Si Tanka (Big Foot). C’est une catastrophe pour la résistance amérindienne à l’occupant. La civilisation de ces peuples fiers allait être presque anéantie par les déracinements, les répressions, les conditions misérables de survie et le vol des enfants pour les reconditionner dans des lieux de torture morale et physique.

    Aujourd’hui, dans les plaines glacées du South Dakota découpées par les barbelés de la colonisation et les routes goudronnées, des dizaines de jeunes cavaliers refont le dernier parcours de leurs ancêtres vers Wounded Knee. Avec la découverte des chevaux – magnifiques, c’est un chemin de la mémoire et de la culture ancestrale que les anciens leur ouvrent et commentent. Cette longue chevauchée méditative fait voyager dans l’histoire et retrouver le sens du bien commun. Comme la résistance au projet d’oléoduc des Grandes Plaines (à Standing Rock), elle est comme une renaissance émouvante et prometteuse.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    On ne peut pas dire que le premier long métrage de la documentariste Stéphanie Gillard, The Ride, bénéficie d’une large diffusion… seul le MK2 Beaubourg le propose à l’affiche pour toute la région parisienne…Peut-être pourra-t-il entamer une seconde carrière à la télévision car il en a le format et sa réalisatrice a déjà réalisé plusieurs documentaires pour la télévision. Stéphanie Gillard nous fait partager de l’intérieur, l’épopée d’une tribu de descendants sioux lakota qui chaque année au moment de Noël, entament une chevauchée de 450 km sur quinze jours, initiée en 1986, pour commémorer le massacre de leurs ancêtres en décembre 1890, à Wounded Knee, décimés par le 7iem de cavalerie. Ce massacre mettait fin à la guerre des Black Hills, commencée quatorze ans auparavant par la victoire des sioux à Little Big Horn à la suite de la violation du traité de Fort Laramie. On suit donc une trentaine de cavaliers partis de Little Eagle à travers les plaines herbeuses puis les reliefs rocailleux du Dakota, battus par les vents et les averses de neige…On est loin d’une chevauchée fantastique, le rythme est raisonnable, de gros pick-up trainant de lourds vans rejoignent la troupe à chaque étape pour assurer le confort des chevaux…peu de camps en pleine nature, les haltes se font dans des gymnases au sein des réserves traversées…en cours de route, une autre tribu rejoint les cavaliers de Little Eagle et c’est une petite centaine de cavaliers qui arrivent à Wounded Knee. Ce périple est avant tout une école de vie, où les ainés transmettent aux plus jeunes, la culture séculaire et les valeurs de la tribu…, périple extrême pour exister et transmettre…Certains des jeunes cavaliers se voient confier les staffs ou bâtons de prière ancestraux…pas de commentaires extérieurs, quelques lignes d’historique en début de film pour situer l’action, c’est aux anciens que revient la tâche de rappeler l’histoire, avec leurs propres mots….de même ils tracent leur route, coupant à travers champs, selon la mémoire des éclaireurs, hors du temps et de la civilisation, sauf lors de certains télescopages, comme ce passage sous un pont d’autoroute…C’est un film superbe et les paysages sont à couper le souffle. Leur beauté ne doit pas faire oublier que ces paysages sont pour l’essentiel des terres spoliées et qu’il a fallu attendre 1959 pour que les limites de la réserve soient assurées. De par son contexte historique, le film est très politique, car il permet de comprendre comment l’histoire a façonné le présent…pendant une quinzaine de jours, ces hommes retrouvent leur fierté, loin de l’esprit de prostration dans lequel on dépeint la vie en réserve… la ville de Bridger où a lieu une pause de 48 heures est considérée comme l’une des plus pauvres des USA. On ne peut qu’être troublé par l’état sanitaire de certains participants de la chevauchée, obésité, dentition déplorable…Monter à cheval, tomber, remonter, ne jamais abandonner telle est la devise des Lakotas….Rien ne leur est acquis puisque Donald Trump , a ordonné le redémarrage des travaux du Dakota Access Pipeline qui traverse leur réserve de Standing Rock , la rivière Missouri , au niveau du Lac Oahe, bordant un cimetière sacré…Plusieurs des personnages du film ont participé aux actions contre ce projet, certains ont été arrêtés et emprisonnés dans des cages à chiens, l’un d’eux Jimmy White a été inculpé de charges fédérales et encourt jusqu’à 15 ans de prison, pour occupation d’un terrain privé…Un dernier conseil, si vous n’aimez pas les chevaux, passez votre chemin…
    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2018
    On suit un groupe de descendants Sioux dans une sorte de pèlerinage à dos de cheval, quelque part dans le Dakota fin décembre. Quelque 300 de leurs ancêtres ont été poursuivis par les colons, dépossédés de leurs armes puis massacrés à Wounded Knee. On peut dire que ce documentaire a le mérite d'exister, ne serait-ce que pour rappeler l'histoire des peuples amérindiens, dont l'économie et la culture ont été massacrées par les colons anglophones. Il permet aussi de mettre de la distance, de prendre du recul par rapport à la folie matérialiste du modèle étatsunien. Au-delà, mis à part quelques vues magnifiques (surtout les dernières), c'est mal filmé (vues depuis la voiture, atroces vues de nuit face à des phares aveuglants, scènes plates dans les gymnases d'accueil des pèlerins...) et le propos du documentaire aurait pu être plus dense, plus fouillé, plutôt que s'en tenir à des présentations généralistes faites à tour de rôle, à des silences creux ou à de plates séquences glanées au long du parcours, peu parlantes. Le film se rattrape par une B.O. parfois sympa, bien que restreinte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2018
    The Ride montre une chevauchée annuelle, commémorative et rituelle au sein de la nation Lakota : commémoration du massacre de Wounded Knee en 1890 et rituel de transmission de valeurs essentielles à la culture Lakota (sens du "nous" et liberté individuelle/ tolérance/ développer sa force spirituelle/ la vie est un cheminement…).
    Le parti pris d'un documentaire sans voix-off, sans commentaire explicatif donc, est judicieux car il met le spectateur en position de témoin direct. La caméra et le micro sont nos yeux et nos oreilles. Nous sommes au cœur d'un événement culturel, libre à nous d'en penser quelque chose… ou pas.
    Le processus de l'itinérance donne au film un aspect narratif puisqu'on suit la chevauchée depuis ses préparatifs jusqu'à son terme. Certains pourront regretter qu'il n'y ait dans ce récit ni coup d'éclat, ni rebondissement, ni suspense, ni acte héroïque… Mais ce serait être dupe de notre insatiable besoin de spectaculaire. Car ici le chemin parcouru n'est que le point de départ visible d'un périple intérieur dont l'apex est nécessairement hors-champ, dans l'intimité de conscience de ces jeunes Lakotas qui font ainsi l'apprentissage de leur identité culturelle. Et puis, surtout, s'il devait y avoir un rebondissement dans ce récit, il ne pourrait venir que de "l'autre camp". Mais il ne se passe rien aujourd'hui à Wounded Knee. Personne ne les attend. Pas une main tendue pour signifier enfin la reconnaissance d'un génocide dont Wounded Knee fut l'épilogue.
    Le rappel du contexte historique en ouverture du film mentionne que Wounded Knee est considéré officiellement comme la fin des "guerres indiennes". Mais nous ne pouvons ignorer indéfiniment qu'il s'agit en fait du dernier soubresaut d'une résistance à l'envahisseur : 300 femmes, enfants et hommes désarmés contre mitrailleuses Hotchkiss.
    Les adultes transmettent ce souvenir aux plus jeunes sans haine ni apitoiement. Rien de morbide dans cet acte de mémoire. Ici le souvenir d'un massacre permet à la fois d'honorer les ancêtres sacrifiés et de pérenniser une identité culturelle par un apprentissage actif : vivre les yeux ouverts, se souvenir des souffrances endurées et se tourner résolument vers l'avenir, habités par la certitude que l'héritage ancestral est toujours vivant…
    Ni romantique ni militant mais respectueux et objectif, The Ride est un document ethnographique sur un moment de vie, ou de survie, d'une nation autrefois souveraine et désormais exilée sur ses propres terres. Un chef-d'œuvre du genre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 272 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2018
    En décembre 1890, trois cents Sioux lakota sont massacrés par le 7ème de cavalerie à Wounded Knee. Pour entretenir leur mémoire, leurs descendants entreprennent chaque année une chevauchée commémoratives de plusieurs de centaines de kilomètres à travers les plaines enneigées du Dakota. La documentariste Stéphanie Gillard les a suivis.

    Mise à part une brève introduction très pédagogique qui nous explique les événements historiques de la fin du dix-neuf siècle, "The Ride" adopte un parti pris radical et minimaliste. Le documentaire commence le premier jour de la chevauchée et se termine à son arrivée à Wounded Knee. Ni plus ni moins. Pas de voix off. Pas d'inserts. Un documentaire qui alterne de longs plans séquences filmant en panoramique la caravane qui s'achemine lentement et des discussions, à la veillée, avec des anciens ou des plus jeunes.

    Car cette chevauchée, on le comprend vite, a une vocation pédagogique. Il s'agit pour les aînés de transmettre aux plus jeunes le souvenir de leur histoire. Ils le font avec une grande douceur, sans désir de vengeance ce qui donne à "The Ride" un parfum de western mélancolique. Sans quitter la petite communauté des cavaliers, on comprend vite qu'elle est isolée au milieu des États-Unis, qui ont dépossédé les Amérindiens de leur identité culturelle. (Mal) intégrés, ils parlent anglais, portent des jeans et vivent comme des Américains de la classe pauvre. Juchés sur leurs chevaux, avec leurs bâtons de prière, ces descendants des Sioux massacrés à Wounded Knee sont tout à la fois majestueux et dérisoires.

    Le problème est que "The Ride" manque de souffle et que l'interprétation (stimulante ?) que je viens d'en faire est plus le produit d'une relecture a posteriori que d'un ressenti sur le coup. En se bornant à suivre la morne caravane, qui traverse la plaine gelée sans qu'aucune péripétie ne vienne égayer sa lente pérégrination, Stéphanie Gillard n'échappe pas à l'ennui qui bientôt s'installe et ne nous quittera plus.
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2018
    Un bon film un peu triste qui raconte comment a été totalement détruite la culture indienne laminée par le terrible plans acculturation cocu et mise en place par le gouvernement américain utilisant tous les moyens jusqu'à une date très récente
    Et la tentative désespérée de faire revivre un tout petit peu les souvenirs indiens sur le prétexte d une randonnée à cheval reprenant la liquidation des chefs indiens Sitting bull et big foot
    eocen
    eocen

    3 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2018
    C'est une idée très intéressante.
    On ne parle pas des problèmes des Lakotas: alcoolisme, pauvreté, criminalité, obésité.. et finalement c'est tant mieux.
    Il ne subsiste que le bon côté des choses.
    Petit bémol: il ne se passe rien à Wounded Knee alors qu'ils viennent de parcourir des centaines de km à cheval. Ce qui rend la fin.. assez étrange.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2018
    Le 29 décembre 1890, à Wounded Knee, dans le Dakota du Sud, après avoir été désarmés, plus de 300 Sioux de la tribu lakota furent massacrés par le 7ème régiment de cavalerie des États-Unis. Parmi eux se trouvait plus d’une soixantaine de femmes et d’enfants. Sortis, en signe de protestation contre la spoliation de leurs terres, de la réserve où ils avaient été parqués, les lakotas furent, au bout du compte, impitoyablement mitraillés avant d’être enterrés dans une fosse commune sur le lieu même où avait été perpétrée cette extermination.
    Sans être animés par la haine, mais plutôt dans le but de commémorer le tragique événement et d’honorer la mémoire des ancêtres, les descendants des lakotas ayant échappé à la tuerie refont, chaque hiver, la chevauchée de leurs aïeux. Ils traversent à cheval les grandes plaines du Dakota du Sud, parcourant les 450 kilomètres qui séparent le lieu de leur réserve de celui du massacre.
    C’est ce périple qu’a accompagné de sa caméra la française Stéphanie Gillard, captant également les paroles de ces Indiens et s’attachant à filmer, tout particulièrement, le travail de transmission effectué par les aînés auprès des plus jeunes. Encore une fois, sans qu’il soit question d’entretenir une quelconque exécration des blancs, il s’agit cependant de ne pas oublier ce qui s’est passé : les terres des Indiens leur ont été volées, au prix du sang. Mais en parcourant, chaque hiver, le trajet des ancêtres, en allant sur le lieu même où ils ont péri, les lakotas d’aujourd’hui affirment leur dignité et rappellent aussi, à l’occasion, combien peu on a su se mettre à leur écoute. La cinéaste qui a pris le temps de rester à leurs côtés tout au long de leur pèlerinage a su parfaitement mettre tous ces aspects en évidence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2018
    Emouvant, intelligent, profond. Magnifique photo, maginifique bande son. On passe un excellent moment, parfois les larmes aux yeux en redecouvrant l'histoire tragique de ce peuple sioux qui fait écho à l'histoire actuelle.
    lopico
    lopico

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2018
    Un magnifique documentaire sur les indiens Lakota, dont les images restent gravées à l'esprit bien après le clap de fin.
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2018
    Au pays de « Little big man », il faut que ce soit une jeune réalisatrice française qui vienne raconter la traversée du Dakota, sur 450 km, d’une troupe de cavaliers sioux en direction de Wounded Knee, lieu de l’ultime massacre des indiens à la fin du XIX° siècle.
    Cette chevauchée accompagnée depuis les années 80 par des camions vise à honorer les ancêtres, mais aussi à initier les plus jeunes aux vertus du travail avec les chevaux, pendant deux semaines dans des conditions climatiques difficiles. Cette recherche d’une identité mise à mal rappelle le génocide initial et la colonisation du nouveau monde, mais aussi les difficultés des réserves clairsemées d’une civilisation tellement bafouée qu’elle a bien du mal à faire revivre sa culture et sa langue. De bonnes volontés s’acharnent pourtant à la transmission à laquelle participe avec fraîcheur la cinéaste sympathisante de la cause indienne.
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