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    Les Fantômes d’Ismaël
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    212 critiques spectateurs

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    cinesylvain
    cinesylvain

    27 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Voilà donc ce film "spécial festival de Cannes" on pourrait dire, vu l'écart des étoiles entre critique presse très élogieuse et celle des spectateurs plutot dubitative, je suis assez partagé quant à mon appréciation: des bons passages, un montage une peu complexe mais il y a pire. Mais ce qui m'a gêné par moment, c'est le coté parfois théâtral de la façon de jouer, volontairement ou pas. Il est vrai que je ne suis pas un habitué de ce réalisateur, mais je pense qu'il s'adresse à un certain public, ni populaire et ni provincial. Bref, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans son monde nombriliste, loin des réalités quotidiennes d'une majorité des gens ordinaires, défaut récurrent d'un bon nombre de longs métrages français...
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2018
    Une déception à la hauteur du casting prestigieux. Dès le début, Arnaud Desplechin brouille les pistes avec une histoire dans l'histoire ce qui donne un film dans le film et c'est comme ça tout le long. Une sorte de mise en abyme peu concluante et inutile qui manque de liant. On change de lieu, d'endroit, de personnages, c'est vraiment très brouillon. Il y a beaucoup d'histoires seulement, le réalisateur finit par ne rien raconter. On ne peut pas comparer cela à un film à sketchs ou chorale, mais le résultat est le même dans le sens où tout ne se vaut pas et tout est très inégal. J'ai bien aimé la partie centrée sur Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg et Mathieu Amalric avec ce triangle amoureux qui met en avant les douleurs passées et l'impact qu'elles ont sur les relations présentes. Un passage porté par ces trois grands acteurs, mais qui manque néanmoins de force et d'émotion. À part ça, il n'y a pas grand-chose qui m'a séduit que ce soit les autres personnages, les nombreuses interactions ou encore simplement les histoires. C'est un film décevant et la plupart du temps ennuyeux.
    angelo F.
    angelo F.

    43 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Voilà un film qui parle d'angoisses existentielles, d'amour, d'absence, du passé, de la famille.
    Beaucoup de sujets sont traités et il faut être bien attentif.
    Mais le film se déroule de façon relativement claire pour qu'on comprenne bien.
    Reste un bémol : quand on voit les scènes relatives au film de ce cinéaste et ses problèmes de cinéaste, c'est pénible mais cela n'enlève rien au charme global de ce film envoûtant.
    nanoufanfan
    nanoufanfan

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Trop de confusions dans le scénario ..je regrette mon argent pour un film aussi mauvais et mal joué.. Dommage pour Charlotte..
    marydanieleb
    marydanieleb

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en voyant ce nouvel opus d'Arnaud Desplechin. Peut être parce que j'ai vu tous ses films. L'ami qui m'accompagnait, néophyte en la matière étais plus perplexe.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    50 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2017
    Difficile à croire qu’Arnaud Desplechin, à l’origine d’ « Un Conte de Noël » et de « Trois souvenirs de ma jeunesse », ai pu ouvrir le Festival de Cannes 2017 avec un délayage aussi bazardeux que « Les Fantômes d’Ismaël ». Critique d’une déception.
    Dans une volonté purement esthétique et littéraire, le réalisateur confectionne un magnifique démarrage avec des dialogues et des échanges effrontés. Premièrement intéressant, la constituante perd peu à peu de son essentiel lorsque Carlotta Bloom, interprétée par Marion Cotillard, revient dans le vie son ex-compagnon.
    Alors que ce retour suscite le plus grand intérêt, le récit laisse croire, le temps des premiers émois, à une exploration des conséquences psychologiques sur l’entourage de la défunte… Que nenni, les échanges entre le veuf, sa nouvelle compagne et l’ex-femme disparue s’effritent dans un brouillon désordonné où l’histoire perd un fil conducteur qui tend à disparaître.
    Outre une harmonisation des faits médiocre, là où le métrage déçoit le plus est sur l’empathie et le partage des émotions. Conséquence directe d’une absence de construction de contenu, le spectateur peine à se sentir troublé, touché, perturbé et subit des changements obsolètes sans aucunes transitions éventuelles. D’un scène d’action, le film passe dans la seconde à de l’émotion et s’essaie même la comédie sur le final, tentative éminemment ratée.
    Dans une oeuvre où le détail devrait être de mise, Desplechin n’a pas été minutieux. Plus que de la déception, c’est une colère qu s’exprime sur une idée de départ mauvaisement cadrée pour être en plus, décousu ensuite.
    Bilan : Victor Hugo a écrit « L’avenir est un fantôme aux mains vides qui promet tout et qui n’a rien. » Cette citation résume parfaitement la synthèse.
    Toute la critique et bien plus encore sur Cinephilion.net
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2017
    Tout d'abord un grand merci aux trois principaux acteurs qui font que ce film est à la fois intéressant et pour le moins déroutant. Un long couloir sans fin où se mêlent moult sentiments (tout d'abord l'amour, la rancoeur, la haine, la colère (voire la rage) et ceci durant toute la durée de ce drame. Il est vrai que vivre dans le présent est parfois chose peu aisée, mais lorsque le passé resurgit plus de vingt ans en arrière, avec ses bons et ses mauvaises souvenirs, ses rires et ses larmes, ses angoisses et malgré tout espérer du futur, cela est plus que compliqué et se ressent tout du long. Entre un écrivain, abusant un peu trop du whisky, peu sûr de son talent et qui a besoin qu'on lui tienne la main, que l'on croit en lui, qu'on l'aime tel qu'il est (Mathieu Amalric), qui a besoin d'être boosté pour exercer sa passion, materné, encouragé, chose que fait très bien sa compagne Sylvia (Charlotte Gainsbourg) et le fantôme du passé, Carlotta (Marion Cotillard) qui surgit de nulle part, sans aucun remord, sans aucune explication adéquate expliquant sa fuite, qui malgré tout, veut récupérer son mari (plutôt ex-mari), tous ces personnages nous laissent dans l'attente et en haleine et ceci jusqu'au bout. On ne peut deviner ce qui va maintenant se passer. Personnellement, ce drame mérite d'être récompensé au Festival de Cannes.
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mai 2017
    Ça commence bien, par un film d'espionnage qui nous rappelle la séquence russe de Trois souvenirs de ma jeunesse. Et puis, évidemment, on découvre très vite qu'il s'agit d'une mise en abyme, du scénario qu’Ismaël, réalisateur de cinéma, ne parvient pas à rédiger. On revient, de temps à autre, à ce film dans le film, la partie la plus intéressante de l'oeuvre marquée par la présence de Louis Garrel, qui se révèle un fort bon acteur comique, légèrement décalé.
    Le reste est, dans un premier temps, constitué du développement des scènes vues dans la bande-annonce: Manon Cotillard, disparue depuis vingt ans, réapparaît dans la vie d’Ismaël, promène un sourire assez niais à Noirmoutier, et repart. Entre temps, elle aura bavardé avec Charlotte Gainsbourg, la nouvelle compagne de son mari qu'elle tente de récupérer.
    Soudain, au bout d'une heure environ, le film change de cap: on ne s'intéresse plus du tout à ces deux femmes; un nouveau personnage surgit: Hippolyte Girardot, le producteur du film que Mathieu Amalric abandonne en plein tournage. Et c'est parti pour des scènes hystérisantes avec coup de feu, discours sur la naissance de la perspective en peinture, retraite loin du monde pourri pour chercher une inspiration perdue...
    Et comme on ne sait plus très bien où on en est et que les personnages, à part nous asséner des apophtegmes définitifs, ne savent plus très bien ce qu'ils font, voilà que Charlotte Gainsbourg s'adresse directement au spectateur pour lui demander: "Vous avez envie de savoir ce que ces gens sont devenus?". Et là, exaspérés, on a très envie de crier: "Non!"
    Spe64
    Spe64

    24 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2017
    "Les fantômes d'Ismaël" est un objet bien étrange, ou les récits et les perspectives s'entrechoquent et l'on se demande si les protagonistes sont réels, fantasmés, rêvés, cauchemardés ou bien complétement fous...
    On oscille entre de beaux passages bien écrits et un montage ou il semble manquer des morceaux, ce qui n'aide pas à rentrer dans le film, ni à sa compréhension.
    Le film s'achève avec de nombreuses questions sans réponses, "Les fantômes d'Ismaël" est un objet d'art abstrait, original mais difficile d'accès.
    On peut s’interroger sur la version diffusée dans les salles en France puisqu'une version longue existe (version originale) et c'est cette dernière qui servira à l'exploitation à l'internationale...peut être est-ce la version à voir?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2017
    Voilà un film sincèrement étonnant et réjouissant. Un trio d'acteurs exceptionnel, des rôles secondaires très drôles et des dialogues pleins de sens et d'humour. J'adore et je conseille !!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 mai 2017
    qu'un tel film, confus et sans émotion ait pu faire l'ouverture à Cannes symbolise bien le snobisme du cinéma français. Ennui profond, scénario approximatif, à éviter.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Le meilleur et le pire du cinéma de Desplechin semblent condensés ici. Comme dans un jeu de piste, il parsème de ses obsessions toute cette histoire qui navigue entre drame, burlesque et suspens. Dans ces trois tonalités, le cinéaste est dans un excès auquel il est difficile d'adhérer et qui éloigne des personnages. Mathieu Amalric, dans un rôle hystérique, en fait des tonnes et le personnage interprété par Charlotte Gainsbourg peine à exister vraiment. Seule Marion Cotillard, en revenante, parvient dans un jeu nuancé à donner vie et caractère à son personnage ainsi qu'Hippolyte Girardot excellent dans un petit rôle. Les habituels hommages à Truffaut et Hitchcock sont bien présents une fois de plus ou de trop. La réalisation est belle et la virtuosité du cinéaste est palpable. L'histoire est contée de façon brouillonne certainement volontairement et brillamment mais elle en est d'autant plus difficile d'accès, difficile à embrasser, un peu excluante. Desplechin est sans nul doute un grand cinéaste dont l'enfermement dans ses obsessions pourrait finir par lasser le spectateur.
    Odin S.
    Odin S.

    16 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Amalric hurlant faux et tellement sale que je fermais les yeux, mise en scène ampoulée, quelques tirades ridicules, déco bobo chic trop vue, pas de surprise dans ce film qui ressasse les obsessions de Desplechin une énieme fois... quel mauvais moment, sauf la chanson du générique de fin que j'ai adorée 😀
    mtenti
    mtenti

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2017
    Desplechin, cinéaste de la déchirure, fascinant peintre déchiré. Le temps d'un film habite en ses acteurs, précis et intellectuels, charnels et charmants. Le temps d'un film... faisons-en autant.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Un exercice de style brillant qui mêle plusieurs genre en un festival de trouvailles, Les fantômes d'Ismael surprend à plusieurs reprises, superbement maîtrisé au début il bascule pour notre plus grand bonheur dans un petit brin de folie dont on peut peut-être regretter qu'il se finisse si sagement.
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